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Besançon : « donner une juste place à chacun »

Publié le 01 Mai. 2024 à 14:05
Tags: vie locale |
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Besançon : « donner une juste place à chacun » Rue Gambetta

Ce mardi 30 avril, Anne Vignot et son équipe ont inauguré les nouveaux aménagements de la rue Gambetta à Besançon. Soit un montant de 1,6 million d’euros. Si les automobilistes peuvent exprimer un certain mécontentement, des habitants du quartier ne cachaient pas leur satisfaction de voir naître un nouvel espace de vie. « Nous voulions que cet espace public devienne un lieu où les gens n’hésitent plus à sortir, à s’installer, à se poser, à y trouver de la fraîcheur et de la qualité de vie Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « je suis heureuse que des habitants du quartier soient venus jusqu’à nous, pour dire combien ils étaient heureux de cette transformation Â».

Une politique contre les voitures ?

Ce n’est pas de cette façon que pense la majorité municipale la place de la voiture en centre-ville. Durant ce mandat, Anne Vignot veut équilibrer les forces en présence et ne pas « négliger les personnes qui habitent et font vivre  ce territoire Â». « Il faut penser à tout le monde, et notamment à ceux qui vivent dans ce quartier Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « On a besoin que les gens aient envie de continuer d’habiter les centres-villes. Le commerce fonctionne aussi grâce à ceux qui y habitent Â». « Sans oublier également tous ceux qui aiment venir au centre-ville de Besançon car ils y trouvent un espace où il y fait bon vivre et où l’on peut profiter d’un cadre agréable, composé de restaurants et de lieux culturels et de loisirs.

Quel avenir pour le centre-ville ?

Pour Anne Vignot, ces aménagements répondent aux enjeux climatiques, énergétiques, sanitaires et de qualité de vie actuels. « Les gens attendent de nous que nous soyons en capacité d’apporter ces éléments-là Â» explique Anne Vignot. Et de conclure : « Aujourd’hui, la voiture prend juste sa place, Des années 60 aux années 2000, on a vu progresser la place de la voiture dans les villes. A tel point qu’elles se sentaient enfermées. Il n’y avait plus de justice en matière de mobilité. Aujourd’hui, nous donnons une juste place à chacun Â».

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Dernière modification le mercredi, 01 mai 2024 14:12