Dans le cadre d’une opération de sensibilisation sur la sécurité des femmes dans l’espace public, à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, a mouillé la chemise dans le hall de la gare Viotte de Besançon ce mercredi après-midi. A ses côtés, le Commandant Michel Perrin et des représentantes d’associations engagées dans cette cause.
Nationalement, ce sont cinq millions de flyers qui seront distribués par les policiers et les gendarmes dans le cadre de cette démarche, baptisée « aller vers nos concitoyens ». L’objectif de ce document est d’informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsque l’on est témoin ou victime d’une agression. Le préfet du Doubs explique que le harcèlement de rue « prend une importance considérable ». M. Colombet est venu dire aux femmes que le gouvernement français était pleinement mobilisé à leurs côtés, que les forces de l’ordre ont été formées pour les écouter et agir et qu’un travail de proximité est mené avec le milieu associatif local.
L'interview de la rédactuion : Jean-François Colombet
Les associations veulent plus de moyens
Cette sensibilisation passe par une présence renforcée des policiers et gendarmes sur le terrain, mais le monde associatif demande aussi un accompagnement encore plus fort de l’état. Pour Christine Perrot, militante à l’association Solidarité Femmes, la présence policière est insuffisante. Il faut faire changer les mentalités et mener une politique éducative forte. « Il faut changer l’état d’esprit des hommes » explique Mme Perrot. Cette dernière demande plus que « cette action de communication ». Elle veut « des moyens supplémentaires pour les associations » afin qu’elles puissent mener leurs actions auprès des victimes et continuent à œuvrer auprès des nouvelles générations pour lutter contre le sexisme et toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.
L'interview de la rédaction : Christine Perrot
Suite à l’appel à témoins, concernant les agissements d’un groupe de 4 jeunes, de moins de 14 ans, soupçonnés d’être impliqués dans une tentative d’escroquerie sur la commune de Doubs, la police pontissalienne a recueilli 23 plaintes. Rappelons que ces adolescents se sont rendus au domicile de personnes, prétextant une action caritative de la SPA, pour recueillir des fonds. Le montant recueilli est estimé à 100 euros.
Convoqués, ils ont été entendus par les forces de l’ordre. Ils ont reconnu les faits. Ils devront rembourser leurs victimes. Leur collège, qu’ils présentaient comme partenaire de l’opération, a porté plainte. Les quatre jeunes devront également s’expliquer devant le conseil de discipline de leur établissement scolaire.
L’USEP 25, l’INSPE de Besançon et les étudiants en Master MEEF, dédié à la formation au professorat, organisent une rencontre sportive et éducative à destination de jeunes élèves du quartier de Planoise. L’évènement « ÉDUC’ATHLÉ » se déroulera le jeudi 8 Juin, de 9H15 à 15H45, au complexe sportif de la Malcombe à Besançon.
Les élèves pourront ainsi participer et découvrir de nouvelles pratiques athlétiques et handisports autour d’une confrontation interclasse. Course, lancer ou encore saut, près de 180 élèves provenant des Écoles Bourgogne, Durer et Île de France auront l’occasion de s’affronter dans le cadre de cette rencontre.
Ce vendredi 19 mai, le Lions Club du Val de Morteau organise à Morteau, une journée de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux enfants. Le rendez-vous est fixé à partir de 14h au théâtre de Morteau. En présence de représentants de la police nationale, de la gendarmerie, d’une avocate et d’une victime de violences conjugales. Une première conférence est programmée à 14h30 sur le thème des violence faites aux enfants. Une deuxième est prévue à 15h30 sur les violences faites aux femmes.
Sur place, des associations tiendront des stands. Une exposition de photographies sera également proposée et présentera une série de portraits. Elle mettra en lumière le vécu d’une trentaine de femmes, hommes et enfants, victimes de violences intrafamiliales. Enfin, cette journée se terminera par une soirée caritative, à partir de 19h30. Elle permettra notamment de récolter des dons, qui serviront à acheter des boutons d’alerte pour la gendarmerie.
Dans le cadre du dispositif « Notre école, faisons-la ensemble », une après-midi de rencontre et de partage d’initiatives éducatives était organisé au rectorat de Besançon ce lundi après-midi. Douze projets émanant d’écoles et d’établissements scolaires de l’académie étaient proposés aux visiteurs. L’objectif pour l’éducation nationale est de soutenir techniquement et financièrement des projets émanant du terrain et répondant à des enjeux locaux et contextuels. A ce jour, 43 équipes ont déposé un projet. 30 projets ont déjà bénéficié d’un soutien financier.
Les thématiques proposées sont diverses et variées. Ecole inclusive, bien-être, égalité des chances, nature et environnement, … , les enseignants fourmillent de projets et d’idées novatrices pour former et sensibiliser les adultes de demain et créer un climat scolaire plus apaisé. « Nous souhaitons qu’il y ait des échanges entre les équipes, que les projets puissent inspirer les autres et que des discussions inter-catégorielles puissent voir le jour » explique Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté.
L'interview de la rédaction : Nathalie Albert-Moretti
Les Fins et Montferrand-le-Château
Une dizaine de projets étaient présentés ce lundi. Ils ont suscité un vrai intérêt. A l’école maternelle Pierre Bichet des Fins, l’équipe enseignante à travailler, avec les enfants, sur la découverte et la connaissance de leur environnement pour mieux le respecter et le protéger. Plusieurs associations partenaires ont été associées à cette initiative, qui s’est déroulée hors les murs de l’école. Dans le Grand Besançon, à Montferrand-le-Château, le projet est différent, mais tout aussi formateur. Autour du chant, les 87 élèves, issus de quatre classes de cycle 2, ont appris à s’impliquer dans un projet collectif et à le vivre ensemble, en se respectant, en partageant et apprenant à gérer et maîtriser ses émotions. Une belle générosité collective qui a donné naissance à des chansons, un spectacle et la réalisation d’un DVD.
Le reportage de la rédaction : Mesdames Parizot et Droz-Vincent ( école maternelle des Fins)
Les professionnels de l’éducation sont convaincus de la pertinence de ces projets, qui englobent bien évidemment des connaissances scolaires, pour le bon développement de l’enfant, sa réussite, son bien-être et son devenir.
L'interview de la rédaction : Mme Patricia Monello, directrice de l'école de Montferrand-le-Château
Le 11 avril dernier, une enquête menée par l’IGAS a été publiée. Ce rapport relate de nombreuses situations de maltraitance dans différents établissements et propose également plusieurs directives pour tenter de remédier à cela. C’est dans ce contexte que la rédaction de Plein Air est allée à la rencontre de Lucie Troutet, chargée de communication et responsable de la vie associative à l’UDAF du Doubs, et Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs, pour mieux comprendre leurs actions respectives et la manière dont ils entendent se saisir des résultats de cette enquête nationale.
Qu’est-ce que le rapport IGAS ?
Suite à une demande du ministre des Solidarités, l’inspection générale des affaires sociales a réalisé une enquête qu’elle a publiée début avril, dans un contexte tendu. En effet, en plus d’une pénurie de personnels, plusieurs mois auparavant, une jeune enfant de 11 mois mourait dans une micro-crèche lyonnaise. Prenant en compte de nombreux critères, tels que la formation des professionnels, ou encore la sécurité et le développement des jeunes enfants, les enquêteurs se sont immergés dans 36 établissements à travers la France.
Les investigations ont révélé une qualité d’accueil très hétérogène. Alors que dans plusieurs établissements, l’intérêt du tout petit est au centre des réflexions, un certain nombre de points restent inégalitaires : nombre d’effectifs, formation du personnel, état des bâtiments intérieurs et extérieurs, etc.
Zoom sur la Bourgogne-Franche-Comté
Lucie Troutet représentante de l’UDAF, reconnaît que l’offre et la demande ne sont pas en adéquation. Trop de parents rencontrent des difficultés pour trouver un mode de garde pour leur enfant. Elle dénonce également les trop faibles indemnisations des congés parentaux, qui constituent l’une des raisons pour lesquelles ces derniers reprennent plus rapidement le travail et placent leur enfant dans des structures d’accueil, déjà surchargées. La structure associative ne cesse de porter la voix des familles auprès des différentes instances qu’elle rencontre. Grâce à son engagement, elle a obtenu, par exemple, l’allongement du congé paternité. Beaucoup d’autres sont encore discutées, comme la remise en question du taux d’encadrement, la rémunération des prestations, la revalorisation du métier d’assistante maternelle, … .
L'interview de la rédaction
Soutenir le monde rural
Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs, plaide, quant à lui, pour la cause des familles en zone rurale. Il défend le nombre important de structures qui fonctionnent correctement et qui sont en adéquation avec le bien-être de l’enfant. Après avoir pris connaissance du rapport de l’IGAS qu’il qualifie de « bien fait », il reconnaît des difficultés, telles que le manque de personnel. La responsabilité liée au métier, les salaires et les conditions de travail ne sont pas occultés. Il a conscience de la complexité de la situation, mais tient à rester positif quant à l’avenir de la profession. Il constate les avancés et les remises en question permanentes pour accompagner eu mieux les enfants et les familles.
L'interview de la rédaction
Tout au long de cette journée du 10 mai, plus de 1000 participant(e)s ont répondu présent à « La Lycéenne-Collégienne UNSS », qui s’est déroulée au Complexe Sportif Michel Vautrot à Besançon. Un élan de solidarité pour mettre en lumière la mixité et l’égalité homme-femme dans le sport. Son concept est simple : une course et un village d’arrivée avec des activités et des stands thématiques.
Une journée sous le signe de la solidarité
Initialement prévue dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, mais repoussée à cause du mauvais temps, la « Lycéenne UNSS » est une action menée sur tout le territoire. Dans l’académie de Besançon, celle-ci s’est également ouverte aux jeunes filles de 3ème pour devenir la Lycéenne-Collégienne UNSS. Les participantes avaient la possibilité d’y inviter un garçon, à condition qu’il prouve son implication dans les causes défendues, en signant une charte.
Plusieurs animations porteuses de sens
Cette journée fut rythmée en trois temps distincts, d’abord une course d’obstacles, puis des activités sportives mixtes, avec plus de 17 sports et 30 ateliers. Enfin, la traditionnelle rue de l’égalité a accueilli 30 stands d’associations, instances ou partenaires. Cet événement porte aussi d’autres valeurs, celles de la solidarité avec la présence de la banque alimentaire, de l’inclusion, avec une accessibilité aux personnes en situation de handicap, et écoresponsable, avec des actions zéro déchet.
Le reportage de la rédaction / Nathalie Albert Moretti ( rectrice de l'académie de Besançon) et deux jeunes participantes
Il y avait de la pression ce samedi matin à la piscine Mallarmé de Besançon. Une quinzaine de jeunes, âgés obligatoirement de plus de 17 ans, passaient le BNSSA (Brevet National de Sécurité et Sauvetage Aquatique), après huit mois de préparation. A l’issue de ces 120 heures de formation pratique et théorique, ces futurs surveillants de baignade étaient en capacité de passer leur diplôme final. Au cours de cet examen, le jury, composé de bénévoles et professionnels de l’association Franche-Comté Sauvetage Secourisme Centre départemental de formation de la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport (FNMNS), ont validé, ou pas, les connaissances qui leur ont été transmises durant tout le cursus de préparation, qui se décline en 80h de natation et 40 heures de temps théorique lié au secourisme et à la réglementation en vigueur.
Trois épreuves aquatiques et 1 QCM
Le programme était dense ce samedi : trois épreuves aquatiques et un QCM. Savoir nager et tenir la distance dans un temps record, être capacité de pouvoir prendre en charge un mannequin et de le mettre en sécurité et maîtriser les gestes de premiers secours font partie des connaissances évaluées. Thibaud Amiot, le président du jury, directeur de l’association bisontine organisatrice, reconnaît que ce diplôme demande « un réel investissement personnel », mais il en va de la sécurité des estivants que ces futurs nageurs sauveteurs rencontreront cet été.
L'interview de la rédaction : Thibaud Amiot
Ne pas confondre vitesse et précipitation
Maxime faisait partie des treize candidats du jour. Ce diplôme, il l’espère pour pouvoir travailler cet été. Avec les autres stagiaires, ils ont travaillé ensemble pour réussir. Le jeune homme sait que sa responsabilité est grande. C’est la raison pour laquelle, il ne prend pas à la légère la mission qui devrait lui être confiée dans quelques mois. « Dans l’eau, il faut aller vite, tout en protégeant la victime. En dehors, il faut faire gaffe. La surveillance et le secourisme sont très importante » termine-t-il
L'interview de la rédaction : Maxime, jeune stagiaire
La 15è édition du Raid Handi Forts se dispute actuellement sur le territoire bisontin. Durant cet évènement, les valeurs de solidarité et d’engagement prennent tout leur sens. Ce vendredi, collégiens et lycéens ont pris le départ. Samedi et dimanche, ce seront leurs aînés qui se défieront. Pendant ces trois jours, personnes valides et en situation de handicap s’unissent pour réussir et franchir les obstacles qui s’offrent à elles.
Ce vendredi, au départ du centre omnisport Pierre Croppet, ce sont dix-huit équipes, venues de tout le département, qui portent le dossard. Encadrés par un adulte, les jeunes ont entamé leur périple dans un esprit de combativité, mais surtout de solidarité. Pas question de laisser tomber le copain en difficulté. C’est ensemble que l’on s’organisera pour franchir en tête la ligne d’arrivée. Un parcours de 11 kilomètres attend les participants. Un itinéraire qui alternera activités et ateliers sportifs et course d’orientation. A travers cette initiative, l’organisateur veut changer le regard sur le handicap. « Montrer qu’il est possible d’intégrer dans n’importe quel sport des personnes en situation de handicap » explique André Terzo, conseiller municipal délégué aux animations sportives, sport santé et handicap.
Top départ
La course a commencé par un défi en joëlette dans la carrière du centre omnisport. Ensuite, les équipes ont pris le départ du parcours de 11 kilomètres. Très vite, les participants ont pris leur marque. L’objectif étant de vivre collectivement cette aventure. Jeunes valides et en situation de handicap savent que cette journée sera des plus formatrices et qu’ils apprendront tellement les uns des autres. « Cette expérience va nous permettre d’apprendre beaucoup de choses pour la vie de tous les jours et changer notre regard sur le monde du handicap » conclut Alice, une collégienne.
Le reportage de la rédaction : André Terzo ( élu bisontiin) et deux jeunes participants
Ce jeudi, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a mené une visite de chantier, portant sur la modernisation du site des Oratoriens, l’un des sept sites du Lycée Friant à Poligny. Le coût de cette opération, financée par la collectivité locale, s’élève à plus de 14 millions d’euros.
L’objectif de ce chantier est de désaffecter un autre site et revitaliser l’endroit en travaux pour augmenter sa fréquentation et valorisant ses équipements (CDI, foyer, grande salle d’examen,…) et son bâti, en tant que composante importante du patrimoine Polinois. La mise en service du nouveau site réhabilité est prévue pour la rentrée 2025