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A Pontarlier, deux classes de 5è du collège André Malraux et Anne Giacoma, leur professeure d’Enseignement Morale et Civique (EMC), remettront un chèque à Claude Brughera, bénévole à la Croix Rouge. Entre le 6 janvier et le 20 janvier, la cinquantaine d’élèves et leur enseignante ont mené une collecte pour Mayotte, après le passage dévastateur du cyclone Chido. Cette opération a permis à ces jeunes élèves d’organiser une opération de solidarité et d’en apprendre beaucoup plus sur cette île.  

A Besançon, au lycée Louis Pergaud, pour la deuxième semaine consécutive, les assistants d’éducation poursuivent leur mobilisation. Hier soir, un internat, composé de six dortoirs, a été fermé, impactant environ 180 élèves. Ce jeudi soir, le deuxième internat subira le même sort.

Cela concerne neuf dortoirs et environ 250 élèves. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation de l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires. Les grévistes entendent dénoncer la précarité de leurs emplois au sein de l’Education Nationale.

Tout au long de cette journée, neuf établissements scolaires de l’académie participent au Marché de Noël des lycées professionnels, ouvert au seul personnel du Rectorat de Besançon. Venus des quatre coins de la région, ces jeunes présentent le fruit de leur travail et leurs compétences. Les idées cadeaux sont nombreuses. Elles sont nées de l’imagination des lycéens et de leurs professeurs. Au menu : des confections en tissus, en bois, des pâtisseries, … .

L'interview de la rédaction : les jeunes du Lycée Toussaint Louverture de Pontarlier

Les jeunes sont sollicités pour parler de leurs savoir-faire et argumenter sur leurs produits, d’un point de vue pratique, technique ou esthétique. Les sections hôtellerie et menuiserie du lycée Toussaint Louverture de Pontarlier sont venus exposer leurs tables en bois, leurs enceintes passives et portes-téléphones, sortis tout droit des ateliers de l’établissement. La section hôtellerie a choisi de faciliter nos repas de fin d’année, en présentant ses kits SOS cookies et rhum oranger.

Accueillir, conseiller, vendre

Pour les jeunes en formation professionnelle au lycée Tristan Bernard de Besançon, on met en pratique les connaissances transmises. Savoir accueillir les visiteurs, conseiller, argumenter et vendre les produits d’une entreprise partenaire sont les objectifs pédagogiques attendus. Des premières approches encore un peu balbutiantes, mais qui se consolideront grâce aux apprentissages et aux expériences que ces jeunes adolescents appréhenderont et vivront tout au long de leur cursus de formation.

L'interview de la rédaction : les jeunes du Lycée Tristan Bernard de Besançon

Dans le cadre de la journée nationale de la laïcité, un rassemblement s’est tenu ce matin à Besançon, place de l’Europe, dans le quartier Planoise, en présence d’Anne Vignot , maire de la Ville, des représentants de la municipalité, des collectivités locales, de l’état et de l’Education nationale. Sous l’arbre de la citoyenneté, qui avait été planté en 2021 par les enfants de l’école Durer, six classes de l’école Bourgogne ont récité des poèmes pour définir la laïcité et décliner la manière dont elle s’applique dans l’école publique qu’ils fréquentent.

L'interview de la rédaction : Ann Vignot

LAICITE VIGNOT

Croyance et savoir

C’est tout l’enjeu de l’opération du jour. D’autant plus, au sein du quartier Planoise. La croyance et le savoir sont deux notions importantes, qui sont les grands enjeux du principe de laïcité. Pas question d’uniformiser la pensée et de bannir la pratique religieuse, l’objectif étant d’appréhender et de définir ces deux concepts, qui garantissent le vivre ensemble et le respect de tous. Le tout étant de transmettre ces valeurs afin qu’elles s’appliquent le mieux possible, tout en les différenciant dans un quotidien où tout se mélange, sans aucune nuance.

LAICITE VIGNOT 3

« L’état protège »

L’arrivée de la Maire de Besançon fait toujours son effet dans les quartiers bisontins. Sa présence semble rassurer et apporter une reconnaissance.  Les enfants et les adolescents s’inscrivent dans cette pensée. Pour Anne Vignot, l’écharpe tricolore, l’hôtel de ville, la fonction d’élus, … doivent apparaître comme les totems de notre société. Elles doivent porter les valeurs de la république, la solidarité, l’équité et le respect de toutes et de tous, dans un cadre, précisant les règles, assurant les libertés, l’écoute, le débat d’idées  et facilitant les échanges et le partage. C’est parce qu’elle croit en ces valeurs démocratiques qu’Anne Vignot prend soin d’accueillir des enfants au sein de l’Hôtel de Ville pour transmettre ces messages de paix et de tolérance.

Une journée nationale de mobilisation, baptisée « Budget 2025 : université en danger » se tient ce mardi 3 décembre dans de nombreuses villes universitaires de France. C’est dans ce cadre-là que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté,  a tenu une conférence de presse pour exprimer ses inquiétudes et sa colère quant aux répercussions qu’aura le projet de loi de finances 2025 sur le fonctionnement et l’investissement de ces établissements, s’il s’appliquait en l’état. La mobilisation de Mme Woronoff s’inscrit dans un mouvement d’ampleur nationale, que 88 présidents d’université ont rejoint.

woronoff universités en danfger

Au total, ce sont 500 millions d’euros de nouvelles charges qui ne sont pas compensées pour 2025, dont 310 millions en masse salariale. La dernière goutte qui a fait déborder le vase est la décision de créer un fond de réserve de solidarité prélevé sur leurs dotations. Au total, pour la seule université de Franche-Comté, ces mesures financières impacteraient l’établissement franc-comtois à hauteur de 22 millions d’euros en 2025. Cette situation n’est pas nouvelle. Elle ne cesse de se dégrader depuis 2022.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Quels impacts ?

Ce contexte a indéniablement un impact direct sur les missions de l’université. Concrètement, elle l’obligerait à prendre des décisions douloureuses : limitation des capacités d’accueil sur Parcoursup, fermeture des sites universitaires délocalisés, arrêt des rénovations du patrimoine immobilier vieillissant ou encore réduction des services aux étudiants.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Augmentation des frais d’inscription

C’est un pas que Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, ne franchira pas. « Une solution qui pénaliserait les étudiants, déjà touchés par la précarité et qui creusent les inégalités sociales ». Actuellement, en Franche-Comté, plus de 50% des étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études. L’université de Franche-Comté compte 40% d’étudiants boursiers.

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff

Une présidente déterminée

Macha Woronoff entend poursuivre la mobilisation. Elle se dit complètement engagée dans ce mouvement et entend bien continuer à jouer « un rôle actif ». Le budget de l’université de Franche-Comté devrait être voté le 17 décembre prochain. Quoi qu’il en soit, le Conseil d’Administration de l’université se positionnera sur un exercice comptable en déficit de 3,4 millions d’euros.

 

Ce jeudi matin, durant une heure, dans son bureau, Anne Vignot, maire de Besançon, en compagnie d’Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, et André Terzo, conseiller municipal en charge des sports et du handicap, ont reçu Fodé Ndao, entraîneur et coach mental au club Sauvegarde de Besançon et deux de ses magnifiques jeunes champions : Haïriss Hierso et Maïmouna Niang.

Ces deux karatékas font partie de ces pépites qui vivent dans les quartiers bisontins. Grâce au sport, Haïriss et Maïmouna se sont révélés et leur vie personnelle a pris un nouveau tournant. Alors que le jeune homme suit une licence en informatique à Besançon,  la jeune femme, qui a quitté le Sénégal, souhaiterait redonner aux autres,  tout ce qu’elle a pu recevoir depuis son arrivée en France. Son ambition est de réussir ses diplômes sportifs pour ensuite transmettre des valeurs à un public féminin et aux jeunes enfants.

SAUVEGARDE KARATE MAIRIE 2

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Réussir ses études et sa vie

Une fois les félicitations effectuées, Anne Vignot et les élus ont échangé avec les jeunes et leur éducateur sportif. Tous sont tombés d’accord sur le fait que c’est grâce au collectif, composé de la collectivité locale, du club, de leur famille et de l’athlète et son travail et son abnégation que la réussite et les résultats sont au rendez-vous. Rappelons qu’ Haïriss a dernièrement terminé sur la troisième marche du podium  des Championnats du Monde de sa catégorie et que Maïmouna a décroché le titre de championne d’Afrique. Elle a pris également la septième place aux derniers championnats du monde de karaté de sa catégorie. Si ces athlètes peuvent s’enorgueillir de leur palmarès, les adultes comptent aussi sur eux pour être des ambassadeurs dans leur quartier. D’ici quelques semaines, ils iront dans les écoles de Planoise pour partager leur superbe parcours.

L'interview de la rédaction : Fodé Ndao

Le sport de haut niveau

SAUVEGARDE KARATE MAIRIE 3

 

Anne Vignot, Abdel Ghezali et André Terzo se sont également souciés de la scolarité et de l’avenir professionnel de leurs jeunes invités. Consciente de la brièveté de la carrière d’un sportif de haut niveau, la maire veut que leur parcours professionnel soit également une réussite. L’association vie scolaire et compétitions sportives demande une organisation qui n’est pas simple. Pas toujours facile de concilier les deux. Pour preuve, Haïriss, s’il veut encore performer et améliorer son positionnement mondial doit participer, ce lundi , à un tournoi à Venise. Une échéance importante et capitale, mais qui lui fera manquer plusieurs jours de cours. C’est dans ce contexte que la ville de Besançon s’engage à questionner l’université de Franche-Comté pour trouver la meilleure des options possibles pour l’avenir de ce jeune homme plein de talents.

Le chapitre 3 du chantier de la grande bibliothèque de Besançon a officiellement été lancé. Les fouilles archéologiques sont terminées. Les entreprises vont désormais s’atteler à rendre le terrain aménageable. La construction, en plein cœur du centre-ville, démarrera dès le début de l’année 2025. D’ici 2028, c’est un établissement unique en France qui sortira de terre.  D’un montant de 90 millions d’euros, ce projet réunira en un seul lieu trois entités : une bibliothèque publique, un lieu d’étude et de conservation et une bibliothèque universitaire.

BIBLIOTHEQUE 3

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, président de Grand Besançon Métropole

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660.000 ouvrages

Les chiffres sont éloquents 660.000 ouvrages et un million de documents seront concentrés en son sein. L’ensemble proposera 1.550 places, sur une superficie de près de 9.500 m2. Cet équipement culturel s’adressera à tous les publics, avec des horaires d’ouverture étendus et proposera une offre de service élargie, avec, à disposition, des livres, revues, abonnements numériques, jeux vidéo, … . Ce projet exceptionnel a pu voir le jour grâce à la mobilisation des collectivités (conseil régional, conseil départemental, Grand Besançon), mais également l’Etat et l’Europe. Chacun y voit un lieu de savoir, de transmission, de réflexion, mais également un espace de culture, de détente, de partage, de vie et d’inclusion. Tout ce dont notre société a bien besoin.  

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté

 

grande bibliotheque grand besancon

 

grande bibliotheque grand besancon 2

Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment  à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

 

Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté,  entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place  durant son mandat à la tête de l’établissement.

L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly

Dans le cadre du Mois sans tabac, 300 élèves de primaire, soit 13 classes, réparties dans les quartiers de la cité, ont bénéficié d’un temps de sensibilisation sur les conduites addictives. Ces enfants de CM2 ont participé à des activités ludiques et pédagogiques. L’objectif étant de renforcer leur esprit critique pour résister aux comportements à risque. Au menu, des ateliers sur le souffle, mais également des jeux de rôles et des temps de créations. Autant d’initiatives proposées par l’association Addictions France.

François Molins, ancien procureur général, près de la cour de cassation, et parrain de la première promotion du master en droit pénal et sciences criminelles de l’université de Franche-Comté rencontrera, ce jeudi après-midi, des étudiants. Le Master Droit pénal et sciences criminelles a pour objet de former ses étudiants à un haut niveau de compétences en matière pénale et en sciences criminelles. Le programme prépare les étudiants à toutes les professions du monde judiciaire et para judiciaire en lien avec la matière pénale

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