A travers différents dispositifs, Grand Besançon Métropole ambitionne le projet de renforcer sa production d’énergies renouvelables pour atteindre le statut de Territoire à Energie Positive d’ici 2050. Le Plan Climat Air Energie Territorial, adopté par le Grand Besançon le 26 septembre dernier, définit la trajectoire de réduction des consommations énergétiques du territoire et celle de production d’énergies renouvelables. En parallèle, la collectivité invite les communes de l’agglomération à définir, sur leur territoire, des Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER). Il s’agit de zones jugées préférentielles et prioritaires, définies comme telles, pour le développement des énergies renouvelables.
L'interview de la rédaction : Lorine Gagliolo, l'élue en charge du développement durable, de l'énergie et de l'environnement
Actuellement, sur les 80 communes, qui composent Grand Besançon Métropole, 43 ont listé des zones susceptibles d’accueillir de telles initiatives. La collectivité souhaite voir naître un programme diversifié, décliné en un mix énergétique, associant photovoltaïque, éolien, bois-énergie, géothermie et méthanisation. Si une dominante liée au photovoltaïque apparaît, d’autres concepts ( méthane, biomasse, géothermie, …) sont à l’étude. Le travail et la réflexion se poursuivent.
Dans le cadre du conseil communautaire de ce jeudi soir, les élus de Grand Besançon Métropole désigneront la nouvelle société qui portera l’exploitation de l’ensemble des lignes urbaines du réseau Ginko, avec ses lignes de tram et bus, pour les sept prochaines années, jusqu’en 2031. Le montant de cette nouvelle délégation de service publique s’élève à 32,6 millions d’euros par an, contre 31,1 millions d’euros en 2023. Cette hausse des moyens s’inscrit dans un contexte d’amélioration du service proposé, avec de nouvelles missions et des nouveautés.
Parmi les améliorations exprimées par les élus dans le cadre d’un nouveau cahier des charges : l’amélioration des services de transport à la demande, et notamment du « parcours client » et la mise en service progressive des cinq nouvelles rames de tramway, à compter de l’automne 2025. En option, la collectivité réfléchit à la création d’un quatrième terminus à Brulard et l’acquisition de trois rames supplémentaires. Sur le réseau de bus, on peut souligner notamment le renforcement en heure de pointe de l’offre sur la ligne 3, desservant le campus de la Bouloie, de la capacité de la ligne 4, avec des bus articulés, de la fréquence et de la capacité de la ligne 6 ou encore de la capacité de la ligne 7, avec des bus articulés également. L’idée de créer une ligne express sur le boulevard afin de relier Micropolis aux Orchamps, en 25 minutes, est également dans les cartons. Le service de Vélocité sera également amélioré, avec une flotte de 200 vélos, dont 50% à assistance électrique. Il est annoncé 85 points d’attache supplémentaires pour 20 des 30 stations. Trois stations seront déplacées pour étendre le périmètre Vélocité.
Marie Zéhaf, l'élue en charge des transports et des mobilités
Avec toutes ces améliorations, Grand Besançon Métropole espère augmenter de 1,7 million le nombre de voyages annuels en 2031, par rapport à 2023. La collectivité a compté 21 millions de voyageurs en 2023 sur ses lignes urbaines.
Un grave accident, impliquant deux voitures, s’est produit ce mercredi, vers 16h15, à Ounans (39). On déplore trois blessés graves, qui ont été transportés sur les centres hospitaliers de Dole et Besançon. Cinq engins et douze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Trois jeunes hommes, âgés de 24 et 21 ans, ont été interpellés le 11 novembre dernier à Besançon. Ils ont été vus, par les opérateurs du centre de supervision urbaine, en train de jeter des colis en direction de la maison d’arrêt, avant de monter dans un véhicule, occupé déjà par deux autres personnes.
Malgré une tentative de fuite, les trois individus ont été appréhendés et placés en garde à vue. A la vue des policiers, l’un d’eux s’est débarrassé d’un morceau de résine de cannabis de 22 grammes. A l’issue des investigations, deux d’entre eux ont été déférés au parquet. Le troisième s’est vu notifier une convocation sur reconnaissance préalable de culpabilité pour le 6 février prochain. La conductrice a été laissée libre, sans poursuites.
Un homme de 38 ans a été interpellé et placé en garde à vue le 12 novembre, vers 20h, avenue de la Paix à Besançon. Les forces de l’ordre ont procédé au contrôle de cet automobiliste, qui venait d’emprunter le sens interdit du parking, réservé aux bus et taxis de la gare Viotte. Il est alors apparu que le trentenaire était au volant, malgré une annulation de son permis de conduire. La voiture n’était également pas assurée et le contrôle technique n’était pas valide. Le dépistage de l’imprégnation alcoolique s’est révélé négatif, mais le test salivaire a viré positif à la cocaïne.
Dans le cadre de la semaine nationale de la dénutrition, le Contrat Local de Santé du Pays Horloger / Pays du Haut-Doubs organise plusieurs évènements en partenariat avec les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé du Pays Horloger et du Haut-Doubs Forestier.
Ainsi, ce jeudi, à Morteau, plusieurs opérations seront menées. De 10h à 12h, la salle des sociétés accueillera un atelier sur le thème « repérer les signes de la dénutrition et agir en conséquence. Animé par une diététicienne, il est proposé aux séniors. Info et inscriptions sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.81.68.53.32. Également au programme : A 20h30, un théâtre forum, à destination du grand public, organisé par les élèves du lycée des Fontenelles, accompagnés par la Compagnie des Chimères sur le thème de la dénutrition. Entrée libre et gratuite.
La consultation publique, portant sur le projet d’installation d’une unité de granulation, mené par la société EO2 Bourgogne Franche-Comté, est lancée ce mardi 13 novembre à Salins-les-Bains. Elle se déroulera jusqu’au 11 décembre dans les locaux de la mairie jurassienne. L'installation s'implantera sur un terrain de 8,3 ha dans la zone industrielle des Mélincols, située au Nord-Ouest de la commune. L'unité transformera des rondins de trituration, feuillus et résineux, en granulés de bois. Les granulés seront vendus en vrac ou ensachés et palettisés. La capacité de production de l'unité s'élèvera à 110 000 t de granulés par an.
Le site comportera :
Une plateforme de stockage et de transformation des rondins,
Un séchoir à contact direct équipé d'un générateur d'air chaud à partir de biomasse,
Une unité de granulation,
Une unité d'ensachage et de palettisation,
Des zones de stockage des granulés.
Le public pourra formuler ses observations et propositions de la manière suivante :
- Soit par voie électronique à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en précisant l’objet “société EO2 Salins-les-Bains”;
- Soit par correspondance : Préfecture du Jura à l’attention du BRGAE – 9 rue de la Préfecture – 39000 LONS LE SAUNIER
- Soit sur le registre de consultation établi sur les feuillets non mobiles cotés et paraphés par le maire de Salins-les-Bains, disponible aux jours et heures d’ouverture de la mairie.
https://www.mairie-salinslesbains.fr/wp-content/uploads/2024/10/Avis_consult.pdf
Suite aux nombreux faits de violences qui ont été commis à la sortie de l’établissement de nuit, le QG, situé chemin de Mazagran à Besançon, ainsi qu’aux multiples plaintes de riverains pour nuisances, Rémi Bastille, Préfet du Doubs, a décidé de fermer administrativement cette discothèque pour une durée de 30 jours. Il est expliqué que « des troubles à l’ordre public aux abords de cet établissement ont été constatés de façon récurrente par les forces de l’ordre ces derniers mois ».
Concernant la rixe, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, sur le parking de la discothèque le QG à Besançon, on a appris ce mardi que la victime, un militaire du 19è RG de Besançon de 26 ans, se trouve en situation de mort cérébrale. Deux des trois individus, âgés de 19 ans, soupçonnés d’être impliqués dans ce drame, ont été interpellés. Le troisième est toujours en fuite. Pour l’heure, en fonction de la situation médicale de la victime, ils ont été mis en examen « pour violences volontaires, aggravées par le fait qu’elles se soient déroulées en réunion et qu’elles ont entraîné une infirmité permanente ». Ils ont été placés en détention provisoire à Besançon et à Vesoul.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon
Les caméras de vidéosurveillance de l’établissement laissent entrevoir l’acharnement qu’a subi la victime. Cette agression s’est déroulée sur fond d’alcool. L’individu en fuite n’aurait peut-être pas supporté que la victime courtise sa petite-amie. Une trentaine d’heures aura suffi aux enquêteurs pour interpeller les deux hommes. Au départ, rien ne laissait penser à un acte d’une telle violence. Finalement, les diagnostics alarmistes du Centre Hospitalier Universitaire, accompagnés du visionnage des caméras de l’établissement et de la ville, ont fait évoluer la situation. De graves blessures et séquelles sont apparues, plongeant la victime dans une mort cérébrale. Des coups ont été donnés en position debout, mais également lorsque le jeune militaire se trouvait au sol.
Incarcéré pour des faits de violence
Les deux jeunes hommes ont reconnu les faits. L’un d’eux est défavorablement connu de la justice et de la police. Il présente six condamnations sur son casier judiciaire. Lorsqu’il était mineur, il a été incarcéré pour des faits de violence aggravée sur une collégienne à Besançon, aux passages Pasteur.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon
Dans le cadre du double meurtre aggravé, survenu le 25 août dernier, vers 15h, rue de l’Epitaphe à Besançon, un suspect de 36 ans a été interpellé par les forces de l’ordre le 30 octobre à Besançon. Rappelons que deux hommes, âgés de 30 et 24 ans, ont trouvé la mort. Un troisième a été visé, mais il n’a pas été touché. Après s’être exilé au Maroc après les faits, le trentenaire est revenu dans la cité comtoise.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
Originaire de Haute-Saône, cet homme, défavorablement connu de la justice et de la police, présente 20 condamnations sur son casier judiciaire. Il était sorti de prison en févier 2024. Il réfute les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il n’était pas présent à Besançon le jour du passage à l’acte. Ce que contredisent les caméras de vidéosurveillance de la ville. Il a été mis en examen pour « meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en bande organisée, en lien avec des faits de trafic de stupéfiants » et placé en détention provisoire. Les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la république de Besançon
12 étuis de cartouche retrouvés sur place
Le jour du double meurtre aggravé, les enquêteurs ont retrouvé 12 étuis de cartouche. Sur l’une des victimes, un homme de 30 ans, trois impacts de balles ont été retrouvés. Sur la deuxième personne, un homme de 24 ans, cinq impacts de balles ont été enregistrés, dont une à quasi bout touchant de la tête. Dix trajectoires de balle ont pu être reconstituées. Les deux autres ont été constatées en direction d’une voiture et de la pharmacie de quartier, avec une balle qui a traversé une vitre de l’officine.