L’utilisation de protoxyde d’azote par les jeunes est un véritable fléau. Les chiffres sont là pour le confirmer. Rappelons qu’il s’agit d’un gaz hilarant, transféré dans un ballon de baudruche et inhalé. Depuis le début du mois de janvier, 1460 cartouches ont été retrouvées sur la voie publique.
La Ville souligne que ce gaz, servant à la fabrication de la crème chantilly, peut porter une atteinte grave à la santé, notamment des asphyxies, des pertes de connaissance, des brûlures et des vertiges. En cas de consommations répétées ou de fortes doses, il peut conduire à de sévères troubles neurologiques, psychiatriques ou cardiaques.
Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’elle apporte son soutien à la famille et aux proches de Seif Boulazreg qui a perdu la vie le week-end dernier en chutant d’un muret de 4 mètres à proximité du Faubourg Tarragnoz, à flanc de la Citadelle. La municipalité rappelle qu’une enquête est en cours et qu’elle compte « sur une justice humaine et impartiale » pour rendre sa décision. Elle se dit « sous le choc » et précise qu’elle « reviendra vers la famille ».
Les salariés grévistes de la société NP Jura avaient de nouveau rendez-vous avec leur direction ce jeudi après-midi. Et force est de constater que les négociations n’ont rien donné. C’est la raison pour laquelle un nouvel ultimatum a été fixé. Si aucun accord n’est trouvé par rapport aux revendications émises par les salariés, la contestation reprendra. Un nouveau rendez-vous est fixé au 23 août prochain. « Si le 23 août, les négociations n’aboutissent pas correctement, le lendemain, nous ferons un piquet de grève et nous bloquerons tout » explique Pedro Da Rocha, le délégué syndical CGT de la firme jurassienne.
Rappelons que les revendications portent sur les conditions de travail, les salaires et d’autres points spécifiques, comme par exemple les aménagements au sein de l’entreprise. La colère est montée de nouveau lorsque les salariés ont appris mercredi que leurs usines avaient été rachetées par un groupe américain. La mobilisation a débuté la semaine dernière sur les deux sites jurassiens : à Dole et Foucherans. Plus d’une centaine de grévistes sont encore mobilisés ce jeudi.
L'interview de la rédaction / Pedro Da Rocha, délégué syndical CGT de la firme jurassienne
Ce jeudi matin, vers 11h15, une voiture, sans conducteur, a dévalé une pente dans un camping, à Chatillon (39). On déplore deux blessés légers. L’un d’eux a été transporté, médicalisé, par Héli25, sur un centre hospitalier. L’autre, non médicalisé, a également été pris en charge par les secours.
Après deux annulations successives en raison de la crise sanitaire, la fête du sapin président revient pour le plus grand plaisir des organisateurs et des villageois aux Fourgs ce samedi et ce dimanche. Ce week-end, on célèbre la 50è édition. Malgré les inquiétudes, le comité des fêtes a pu compter sur des bénévoles encore plus nombreux pour faire vivre cet évènement.
La convivialité sera au rendez-vous. Plusieurs milliers de personnes sont attendus pour faire la fête sur le toit du Haut-Doubs. La soirée de samedi se déroulera avec en tête d’affiche Soldat Louis. Les Woodboys et DJ Tanguy sont également au programme. Dimanche, à midi, chacun pourra déguster la fameuse soupe aux poids, suivie d’un Koh Lanta « Made in Les Fourgs » à partir de 15h, ouvert à tous. D’autres animations sont également prévues tout au long de la journée. Cette fête villageoise se terminera par un bal gratuit avec l’accordéoniste Benoît Chabod et un joli feu d’artifice. Le comité des fêtes des Fourgs Vous attend nombreuses et nombreux.
Pour de plus amples informations, rendez-vous sur la page Facebook de l'organisateur : https://www.facebook.com/LesFourgs
L'interview de la rédaction / William Duquet, président du comité des fêtes des Fourgs
Aujourd’hui, en France, 2 millions de personnes âgées sont en situation d’isolement. 530.000 personnes sont en situation de mort sociale. Ce qui signifie qu’elle ne voit personne à l’année. Dans ces conditions, l’association « les petits frères des pauvres, qui intervient à Besançon, le Haut-Doubs et le Pays de Montbéliard, appelle les personnes qui souhaitent partager un peu de leur temps à se faire connaître. Aucun diplôme particulier n’est exigé. L’association demande à ses futurs bénévoles de savoir avant tout écouter les aînés qu’ils rencontrent.
Les besoins sont importants. La crise sanitaire ayant accéléré l’isolement des personnes âgées. Par crainte d’être contaminées, certaines n’ont d’ailleurs pas encore quitté leur domicile depuis le 1er confinement, en mars 2020. L’association demande à ses bénévoles d’assurer une visite au moins une fois tous les dix jours auprès de ces personnes. L’objectif est de tisser du lien, de savoir créer un temps d’échange et éventuellement d’organiser une balade ou une sortie. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à composer le 03.81.58.38.39 ou le 07.84.90.32.71
L'interview de la rédaction / Adrien Varengue, le coordinateur de développement social à l’antenne de Besançon
L’individu qui a tiré sur une personne âgée de 50 ans, le 25 juillet dernier, à Besançon, dans le quartier Planoise a été déféré mercredi et devrait être jugé en comparution immédiate vendredi. La victime s’est fait tirer dessus par son voisin de palier. L’arme utilisée est un fusil à pompe, tirant des balles en caoutchouc.
Cette affaire se déroule dans un contexte particulier et sur fond d’alcool. La victime, blessée à une jambe, s’est enfuie des urgences de Besançon. Elle a ensuite été retrouvée par les policiers dans un bar. La perquisition menée au domicile du tireur, adhérant à la fédération française de tir, avait permis de découvrir différentes armes de poing et d’épaules et des munitions.
Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice. Il n’aurait pas supporté que sa demande d’internement lui soit refusée. Il a alors menacé de mort le personnel hospitalier, avant de saisir le bras d’un médecin et lui cracher au visage. Interpellé, il a été placé en garde à vue. Lors de son audition, il n’a reconnu que les crachats.
Arrivé tout droit de Martinique, après deux années à la tête de la sous-préfecture, Nicolas Onimus a officiellement pris ses fonctions à Pontarlier le 25 juillet dernier. Ce père de deux enfants, âgé de 50 ans, connaît bien la région pour avoir grandi à Besançon dans le quartier de Montrapon.
Le CV de ce haut fonctionnaire est éloquent et plutôt atypique. Après avoir effectué des études de gestion en France et à l’étranger, son parcours le conduit tout d’abord à France Télécom Orange, avant d’alterner entre le corps préfectoral et la fonction de magistrat de chambre régionale des comptes. M. Onimus aborde ses nouvelles responsabilités de différentes manières. Il y voit tout d’abord un rôle de contrôle de la légalité des actions mises en œuvre par les collectivités locales, mais surtout une fonction « d’animateur et d’accompagnant ». « Je m’inscrits pleinement en accompagnement des élus, des acteurs locaux publics et privés et des administrations locales. Cela m’amène à rencontrer de nombreux acteurs et d’essayer de leur ouvrir des portes » explique-t-il. Et de poursuivre : « Le Sous-Préfet n’a pas forcément tous les pouvoirs, mais il a celui d’ouvrir au moins les portes de toutes les administrations d’état. Si je peux faciliter le travail des acteurs locaux, débloquer des choses, mettre de l’huile là au ça grince un peu, je dois pouvoir leur apporter ».
Les grands dossiers
Plusieurs grands dossiers sont sur la table du représentant de l’état. Il y a bien sûr l’orage de grêle et l’incendie de l’entreprise Charm’Ossature à Etalans, mais également plusieurs autres sujets brûlants concernant l’environnement et l’attractivité du territoire.
La RN57 : L’accidentologie, avec récemment les graves accidents de la route survenus entre Pontarlier et la Clause-et Mijoux indique à M. Onimus que le travail d’aménagement de cet itinéraire doit se poursuivre. Il entend faire de la pédagogie et expliquer en quoi, le contournement de Pontarlier, avec son lot de mécontentement, est une nécessité.
La ressource en eau : avec l’objectif de trouver des solutions pérennes pour les prochaines années dans les domaines de la réglementation et de la prospection par exemple.
Les éoliennes : l’implantation d’éoliennes géantes sur le Bel Coster fait l’objet de toutes les attentions. Les impacts paysager et écologique de ces installations, notamment au niveau de la protection des captages d’eau, ne seront pas oubliés.
La situation de l’hôpital public, et celle du centre hospitalier, avec ses difficultés de recrutement, les attaques de loup dans les cheptels du Haut-Doubs, … font également partie des autres sujets qui ne seront pas mis de côté.
L'interview de la rédaction
J-1 avant le lancement de la 20è édition du Festival de la Paille. Alors autant dire que la quarantaine de responsables du collectif organisation et les bénévoles qui les ont rejoints depuis lundi dernier sont sur le pied de guerre. Le coup d’envoi sera donné ce vendredi. Deux jours de musique et de chaude ambiance attendent les festivaliers au pied des pistes de la station de Métabief.
Plus que quelques heures pour mettre en place les dernières infrastructures et installations. Il faut poser les chapiteaux, prévoir les installations électriques, préparer les scènes et les loges, décorer le site, aménager les différents espaces, … . Ce n’est pas le travail qui manque. Au plus fort de la manifestation, ce sont 400 bénévoles qui seront présents et se dévoueront corps et âme pour que les festivaliers puissent profiter pleinement de l’évènement.
Une organisation parfaitement huilée
La répartition des tâches s’effectue dans la joie et la bonne humeur. Chacun est affilié à un service et n’hésite pas à donner le coup de main ailleurs. Tous les pôles sont mobilisés, mais celui de la restauration est fortement sollicité. Chaque jour, des centaines de plateaux repas sont servis. Les bénévoles sont choyés, mais cette richesse, devenue tellement rare, est à préserver. « Les craintes étaient que la dynamique soit un peu grippée, mais c’est loin d’être le cas » assure une responsable de l’évènement.
Rendez-vous ce vendredi et ce samedi
Plus de 20.000 festivaliers sont attendus ce vendredi et ce samedi dans le Haut-Doubs. Un plaisir de se retrouver après les deux annulations successives en raison de la crise sanitaire. Sûr que ce 20è anniversaire sera célébré de la plus belle des manières.
Le reportage de la rédaction / Paroles de bénévoles