La soirée a été mouvementée à Pontarlier. Hier soir, vers 19h30, une course poursuite s’est produite entre des braqueurs et la police. Une patrouille aurait tiré sur eux, avec des pistolets mitrailleurs, derrière la caserne des pompiers. Selon l’Est Républicain, ces individus auraient commis un violent car-jacking à Neuchâtel, en Suisse voisine. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue.
Joli coup pour les policiers pontissaliens. Grâce à la vigilance des commerçants d’une parfumerie, qui avaient noté la plaque d’immatriculation d’un véhicule, dont les occupants étaient soupçonnés d’avoir commis un larcin, les forces de l’ordre sont parvenues à les interpeller.
Les investigations ont permis d’établir que ces derniers étaient impliqués, à des degrés divers, dans des vols à Roche-les-Beaupré et à Besançon en fin d’année. Ce trio, deux hommes et une femme, s’est vu remettre une convocation devant la justice pour le 23 avril prochain.
Dans le Haut-Doubs, Elodie Prévalet, maman et secrétaire de direction, et Clémence Descourvières, une amie, se préparent à participer au trophée des Roses des Sables qui se disputera en octobre prochain dans le désert marocain. L’échéance est encore longue, mais il convient de s’y préparer dès à présent. Les aventurières souhaitent atteindre un budget de 18.000 euros pour s’assurer un périple avec le moins d’accrocs possibles.
Ces deux femmes sont loin d’être des novices en la matière. Elodie est une habituée du bitume. Elle a eu l’occasion de participer à des championnats de France de rallye avec son mari. Clémence est une passionnée de sports automobiles. Certains évènements, dont le Paris Dakar, n’ont plus de secrets pour elle. En se lançant dans cette aventure, les deux copines ont envie de « sortir de leur zone de confort, se prouver des choses à elles-mêmes et à leur entourage et montrer que les femmes peuvent aussi s’imposer dans des sports et des disciplines qui seraient, en tout cas sur le papier, davantage réservés aux hommes ».
Un périple de 5.000 kilomètres
Que le défi s’annonce des plus périlleux. 5.000 kilomètres attendent les participantes, qui vont tenter de réaliser un parcours quotidien en réalisant le moins de kilomètres possibles. Une véritable course d’orientation en plein cœur du désert marocain. La compétition est un point important, mais cette belle course véhicule également des valeurs de solidarité. Au cours de cette expédition, elles apporteront un soutien aux enfants défavorisés du Maroc et pour chaque kilomètre parcouru, un euro sera redistribué à la lutte contre le cancer du sein. Pour réaliser leur challenge, les deux aventurières sont à la recherche de partenaires. Un soutien qui sera mis en valeur médiatiquement, via leurs réseaux sociaux, leur 4X4 engagé dans la compétition et les médias locaux et nationaux qui suivront la course.
Pour obtenir de plus amples informations : 06..87.64.59.55 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Il est également possible de se rendre sur la page Facebook nouvellement créée : https://www.facebook.com/leslionnesroses Une cagnotte est également en ligne pour les particuliers qui souhaitent apporter un soutien financier : https://www.leetchi.com/c/les-lionnes-roses
L'interview de la rédaction
Ce jeudi, Etienne Manteaux, le procureur de la République, est revenu sur le drame qui s’est déroulé au soir du 29 décembre rue de Dole à Besançon, au domicile d’un couple. C’est une riveraine qui a alerté les forces de l’ordre en rapportant qu’une violente rixe venait d’éclater chez ses voisins. À leur arrivée, les forces de l’ordre ont aperçu une femme ensanglantée sur son balcon, situé au premier étage et donnant sur la chaussée. À la vue de la police, son mari s’est retranché dans l’appartement, et lorsque les policiers ont pénétré dans le domicile de force, il se serait alors infligé de lui-même des violents coups de couteau au niveau du cou, des poignets et du ventre. Les pompiers et le Samu, appelés en urgence sur l'intervention, ont pris en charge l’agresseur présumé, dont le pronostic vital était engagé. La quinquagénaire n’a pas survécu à ses blessures. L’homme, âgé de 61 ans, a été médicalisé puis transporté en ambulance au CHRU Minjoz. Pour l’heure il n’a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs à cause de son état de santé préoccupant. Non pas à cause des coups qu’il s’est portés, mais parce qu’il souffre de plusieurs infections dues à son surpoids. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire sur conjoint.
Le procureur de la République a apporté des précisions concernant le suicide de ce policier retraité de 61 ans au commissariat de Besançon ce mardi 4 janvier. Ce policier bisontin réserviste depuis 5 ans qui effectuait des vacations au commissariat s'est donné la mort en actionnant son arme de service contre sa tempe droite, dans les parties communes des toilettes de l'hôtel de police. Des investigations ont très vite été menées. Les auditions ont permis d’établir que ce sexagénaire basculait depuis deux mois dans une dépression. Il traversait une phase de perte de confiance en lui à de nombreux propos, notamment tout ce qui concernait les démarches administratives. Il avait consulté un spécialiste fin décembre 2021, et les anxiolytiques qui lui avaient été prescrits ont été retrouvés sur lui. « Rien ne laissait présager qu’il sombrait peu à peu dans cette phase dépressive, ce qui fait qu’il ait conservé son arme de service. Personne dans son entourage ne soupçonnait qu’il puisse agir de la sorte » a précisé Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.
Entre décembre 2019 et mars 2020, le quartier de Planoise avait été gangrené par bons nombres d’affrontements armés entre bandes rivales sur fond de trafic de stupéfiants. De nombreuses fusillades avaient eu lieu en l’espace de quatre mois. Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, a annoncé aujourd’hui que les huit principaux membres de la bande arrêtés seraient jugés au tribunal correctionnel. Pour l’heure, le juge d’instruction en charge de cette affaire est en train de réaliser des interrogatoires récapitulatifs, au vu de la masse très importante d’informations à disposition.
Le 19 novembre dernier, une femme âgée d’une trentaine d’années avait été retrouvée dans un fossé au côté du corps de son fils de 4 ans, mort asphyxié. Arrêtée par la gendarmerie, elle avait été placée en garde à vue, mais en raison de son état psychiatrique, il était impossible de l’auditionner et elle avait été transférée à l’hôpital psychiatrique de Novillars. Après un séjour de plus d’un mois au sein de l’hôpital, elle a été appréhendée par les gendarmes et a pu être entendue le 4 janvier. Elle a reconnu les faits, mais ses explications sur les raisons de son acte sont encore très confuses. L’enquête se poursuit afin de mettre en lumière les circonstances exactes du drame, et de déterminer le degré de responsabilité pénale de la mère, au vu de son état psychiatrique. En attendant, elle a été placée en détention provisoire ce mercredi soir à Dijon, après sa mise en examen pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans, crime pour lequel elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Curieuse attitude que celle de cette personne qui a privé d’internet, et de tous les services qui y sont associés, une vingtaine d’habitations de la commune des Premiers Sapins, dans le Doubs. Les faits se produits ce lundi, vers 16h30. Le retour à normale n’a eu lieu que ce jeudi.
Cette femme, dont les motivations ne sont pas officiellement connues, s’est attaquée aux boitiers de distribution, fixés sur des poteaux relais. Autant dire que l’effet a été immédiat. Téléphone, internet, télévision, … ont cessé de fonctionner dans la secopnde. Des plaintes ont été déposées à la gendarmerie.
Un grave accident de la route s’est produit cet après-midi, vers 13h45, dans le Jura, à Pagnoz, en direction de Mouchard. Deux voitures se sont violemment percutées. On déplore un blessé grave et un blessé léger. Une femme de 72 ans légèrement blessée, a été transportée sur l’hôpital de Dole. Un homme de 45 ans, plus grièvement blessé, a été conduit à l’hôpital Minjoz. La circulation a été coupée durant l’intervention des secours.
Hier soir, les Pontissaliens ont longtemps tenu leur cage inviolée face au leader de la poule, mais un relâchement à cinq minutes du terme est venu doucher les espoirs locaux.
Un scénario cruel
C’est sous un froid polaire que les jeunes de Pontarlier ont reçu hier les Lyonnais. Mais les conditions n’ont pas refroidi les protégés de Romain Pogeant, qui auront fait douter les Lyonnais pendant la quasi-totalité du match. Bien en place défensivement et généreux dans les efforts, les locaux n’auront concédé que très peu d’occasions dans ce match. Ils auraient même pu, par deux fois, avec un peu plus de justesse dans le dernier geste, prendre les devants au tableau d’affichage. Finalement, c’est à la 87ème minute que les Pontissaliens vont craquer. Sur une action collective rondement menée, les Lyonnais se sont offert la victoire. Après un centre venu de la droite, Joris Manquant, étrangement seul dans la surface, plaçait un coup de tête qui allait tromper Arthur Vichet. Un scénario cruel pour Pontarlier, qui était proche d’obtenir un point face à l’ogre de la poule.
« Ça se joue sur des détails »
Romain Pogeant livrait une analyse très juste à la fin du match. « C’est rageant parce qu’on a fait ce qu’il fallait aujourd’hui, mais ça se joue sur des détails, ça fait partie de l’apprentissage ». C’est d’autant plus dommage qu’avec le point du match nul, les joueurs de Pontarlier auraient quitté la dernière place au classement. Le relâchement coupable de la fin de match aura donc coûté cher aux joueurs de Romain Pogeant. « On est en décalage sur le début de l’action, on n’est pas au marquage sur le centre et on se fait punir, c’est dommage » explique l’entraîneur. Il va désormais falloir oublier cette défaite et s’appuyer sur les bonnes choses qui ont été faites hier soir, pour aborder les matchs décisifs qui vont arriver prochainement.
Interview de la rédaction, Romain Pogeant (Coach des U19 nationaux) :