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Le 14 octobre, en début de soirée, une patrouille anti-criminalité a interpellé deux individus place Laplace à Besançon, après les avoir vus quitter un véhicule stationné avec les portières ouvertes. Derrière le siège conducteur, les policiers ont aperçu des sachets contenant des bonbonnes suspectes, pouvant renfermer de la cocaïne et de l’héroïne.

Les deux hommes, nés en 2004 et 2006, ont été placés en garde à vue. Le conducteur détenait 1400 euros ; son passager, 25 euros. La fouille du véhicule a permis la saisie de 65 g de résine de cannabis, 47 g d’héroïne et 20 g de drogue de synthèse (MDMA)

Auditionné, le conducteur a nié toute implication dans un trafic, affirmant ignorer la présence des stupéfiants dans le véhicule loué. Il a déclaré que l’argent provenait de son salaire. Le passager a reconnu être consommateur, mais a également nié toute connaissance des produits.

Les deux mis en cause seront convoqués devant la justice le 9 avril 2026 à 10h30.

Le 13 octobre, vers 16h15, à l’angle des rues des Vieilles-Perrières et de la Butte, la BAC a interpellé un homme de 44 ans pris en flagrant délit d’achat de stupéfiants. Placé en garde à vue, il détenait plus de 1 gramme de cannabis et d’héroïne. Le vendeur, né en 1993, portait sur lui 175 euros et divers produits stupéfiants.

La perquisition à son domicile a permis la saisie de 760 euros et d’un important stock : 845 g de résine de cannabis, 25,5 g d’herbe, 70 g de cocaïne, 50 g d’héroïne, 77 cachets d’ecstasy (35 g), 75 g de kétamine, 86 g de 3MMC et 78 g de MDMA.

L’acheteur a  Ã©té libéré le 14 octobre. Il comparaîtra devant le délégué du procureur le 11 février prochain. Le vendeur, déféré le 15 octobre, a été placé sous contrôle judiciaire.

 Le gouvernement Lecornu II a survécu ce jeudi matin à deux motions de censure déposées par la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN).
Celle présentée par LFI a été rejetée à seulement 18 voix près, la plus serrée des deux.

Cette courte marge doit beaucoup au soutien des députés socialistes, obtenu après la suspension de la réforme des retraites et l’engagement du Premier ministre de ne pas recourir à l’article 49.3. Le gouvernement reste en place, mais la tension politique demeure. Les oppositions préviennent que la dissolution ou une nouvelle censure pourraient revenir sur la table. L’examen du budget commencera la semaine prochaine, dans un climat parlementaire plus fragile que jamais.

Après un début de saison compliqué, le Grand Besançon Doubs Handball  semble avoir retrouvé sa voie. Plus cohérente défensivement, plus rapide dans les transitions et plus soudée dans les intentions, la formation  affiche un visage retrouvé.

Une dynamique relancée par la défense et la cohésion

« C’est en retrouvant notre défense collective et la montée des ballons que la confiance est revenue », explique le pivot Virgile Pinchot, satisfait du redressement collectif. Après quelques matchs frustrants, le groupe a resserré les liens et misé sur le travail collectif plutôt que sur la remise en question individuelle. « Les doutes, on les a tous connus, mais on est resté concentrés sur nous-mêmes, sans paniquer. Aujourd’hui, on prend du plaisir et la dynamique est bonne », poursuit-il. La confiance retrouvée se traduit indéniablement dans les résultats récents : la victoire convaincante contre Créteil et la réaction solide à Saran témoignent d’un groupe plus mature et plus sûr de ses forces.

De la performance à la victoire : un changement d’état d’esprit

Pour l’entraîneur Christophe Viennet, la progression ne tient pas qu’à la tactique, mais à l’attitude : « L’équipe a reculé dans sa timidité. Les idées circulent davantage, chacun s’implique et comprend son rôle. On passe d’une équipe performante à une équipe qui gagne. ». Le coach refuse d’établir une hiérarchie figée. « Chaque rôle compte, même ceux qu’on croit mineurs. Ce sont souvent eux qui maintiennent l’équilibre collectif. » Le jeu rapide, disparu lors des premières journées, est redevenu un pilier. « Depuis deux matchs, on joue plus libérés, plus instinctifs. Paradoxalement, c’est dans les moments difficiles qu’on s’est débloqués. »

Blessure : des solutions en interne trouvées

La blessure de Tanguy Thomas, capitaine et pilier du groupe, aurait pu fragiliser la structure de l’équipe. Mais le staff préfère miser sur la continuité. « Si l’indisponibilité reste autour de huit semaines, il n’y aura pas de recrutement, pour ne pas déséquilibrer le groupe au retour de Tanguy », précise l’entraîneur. Le remplaçant naturel, Jérémy Surrracats, verra son rôle s’élargir. « On a testé différentes combinaisons à l’entraînement, notamment avec un ailier gauche capable de défendre au poste 5. L’idée, c’est d’être cohérent avec le capitanat et l’esprit du groupe. »

Un collectif plus fort, une exigence quotidienne

Le groupe apparaît plus expérimenté que l’an dernier, moins sujet à la panique et plus enclin à la remise en question constructive. « On ne veut pas se raconter d’histoires, mais on sait qu’on avance dans la bonne direction », souligne le coach. Les joueurs partagent désormais la même exigence : faire perdurer cette dynamique et franchir la dernière marche vers la régularité.

Il faudra désormais confirmer ces bons résultats et cette belle dynamique ce vendredi soir, au Palais des Sports, face à Cournon dans le cadre de la 7è journée de championnat en ProLigue. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30.

Chaque année, le mois d’octobre se pare de rose pour rappeler un message essentiel : le dépistage précoce du cancer du sein sauve des vies. En Franche-Comté, cette mobilisation prend tout son sens grâce à l’action du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC), dirigé par le Dr Raouchan Rymzhanova-Coste, médecin de santé publique.

Informer pour mieux prévenir

« L’objectif d’Octobre Rose est de souligner l’importance du dépistage précoce du cancer du sein pour permettre des traitements moins lourds et plus efficaces », explique le Dr Rymzhanova-Coste. La campagne s’adresse en priorité aux femmes âgées de 50 à 74 ans, asymptomatiques, invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans dans le cadre du programme national de dépistage organisé.

L'interview de la rédaction : Dr Raouchan Rymzhanova-Coste

Une participation encourageante en Franche-Comté

La région affiche un taux de participation supérieur à la moyenne nationale : 54 % des femmes concernées réalisent leur mammographie dans le cadre du programme organisé. En ajoutant les 15 % de dépistages spontanés, près de six femmes sur dix participent à une forme de dépistage. « C’est un signe positif, mais nous devons poursuivre nos efforts pour atteindre davantage de femmes », souligne la responsable régionale.

Le dépistage précoce : 9 chances sur 10 de guérison

Chaque année, 60 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués en France. Ce cancer reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme, avec environ 12 000 décès par an. Pourtant, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. « Le dépistage reste notre meilleure arme pour sauver des vies », insiste le Dr Rymzhanova-Coste.

L'interview de la rédaction : Dr Raouchan Rymzhanova-Coste

Des résultats concrets en Franche-Comté

Depuis le lancement du programme en 2003, près de 8 500 cancers du sein ont été détectés précocement dans la région. La seconde lecture systématique des mammographies, effectuée à Besançon, permet d’identifier 4 % de cancers supplémentaires, soit environ 350 vies sauvées grâce à ce dispositif renforcé. « Cette double lecture est un gage de qualité et de sécurité pour toutes les femmes dépistées », ajoute la médecin.

Un engagement plus large pour la santé des femmes

Le CRCDC de Franche-Comté ne se limite pas au dépistage du cancer du sein. Il coordonne également les programmes de dépistage du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus, ce dernier étant proposé aux femmes de 25 à 65 ans. « Notre mission est d’encourager une culture de prévention durable et accessible à tous », conclut le Dr Rymzhanova-Coste.

Grand Besançon Métropole poursuit la mise aux normes de ses arrêts de bus pour les personnes en situation de handicap. En 2024, 23 arrêts répartis sur 14 stations ont été rendus accessibles dans 7 communes, dont Besançon, Bonnay et Saône.

Sur les 1 204 arrêts que compte le territoire — dont 62 stations de tramway déjà conformes — 414 arrêts de bus ont été adaptés ces dernières années. La démarche s’inscrit dans une politique continue d’amélioration de la mobilité inclusive.

Les travaux de réfection du boulevard Blum, menés par Grand Besançon Métropole du 7 au 10 octobre, ont été réalisés. L’enrobé phonique est désormais en place entre la rue du Muguet (Palente) et l’autopont de la RD683 (rue de Belfort), bretelles d’accès incluses. Cette intervention nocturne visait à réduire les nuisances sonores dans une zone classée à forts enjeux par le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE), actuellement en consultation publique jusqu’au 3 novembre 2025.

Ambiance conviviale et salle comble, le 2 octobre dernier,  lors de la dernière grande soirée économique organisée par le Département du Jura, la CCI, Made in Jura et Jura Tourisme. Près de 400 participants ont assisté à la conférence du Général Pierre de Villiers, ancien Chef d’État-Major des Armées, avant la remise des Trophées de l’Économie et des Savoir-Faire. Cette année, six entreprises locales ont été distinguées : Verre de Voûte à Longchaumois pour l’artisanat, l’Abbaye d’Acey à Vitreux pour la transition, ARDEC ( Champagnole) et IDMM (Dole) pour l’international, VILAC à Moirans pour le coup de cÅ“ur, et Labourier à Mouchard pour le succès familial. Un moment fort pour valoriser les savoir-faire jurassiens et saluer leur contribution au rayonnement du territoire.