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À l’approche des élections municipales de 2026, un nouveau collectif de gauche fait entendre sa voix à Pontarlier. Baptisé « La Gauche pontissalienne », il réunit, pour l’heure, cinq « capitaines d’équipe Â»  engagées : Kaïma Aurey, Stéphanie Gigandet, Nicolas Jeanson, Cédric Laithier, Xavier Moïse. Ensemble, ils défendent une vision commune d’une ville plus écologique, plus solidaire et plus démocratique.  Ils dévoileront la tête de liste et les premiers colistiers puis la totalité des 33 noms qui composeront la liste qui sera présentée aux électeurs les 15 et 22 mars prochains selon le planning qu’ils se sont fixés.

L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet 

Un fonctionnement collégial

Le collectif se distingue par son organisation horizontale : pas de tête de liste, mais une direction partagée. « Nous ne parlons pas de chef de file, mais de plusieurs capitaines d’équipe », explique Stéphanie Gigandet, en charge des relations avec la presse.  Cette approche collective vise à incarner un mode de gouvernance différent, fondé sur la coopération et la délibération. « C’est une manière d’agir qui reflète les valeurs que nous voulons promouvoir à l’échelle municipale. »

L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet 

Une scission assumée et un nouvel élan

La Gauche pontissalienne est née d’un désaccord interne survenu au sein d’un autre collectif, le HDCES Haut-Doubs ( Haut-Doubs Citoyen Ecologique et Solidaire). Les initiateurs de la nouvelle formation affirment avoir voulu « rester cohérents » avec leurs convictions et leur fonctionnement démocratique. Aujourd’hui, cette liste se présente comme la seule à gauche officiellement engagée pour les municipales à Pontarlier. Elle rassemble notamment des membres de La France insoumise, des écologistes,  des militants  Parti communiste français et des personnes non encartées.

Un programme autour de trois grands axes

Le collectif travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration d’un programme participatif structuré autour de trois priorités :

  • L’écologie, pour une ville durable et adaptée aux enjeux climatiques.
  • Le social, afin de renforcer la solidarité et le lien entre habitants.
  • La démocratie locale, pour associer davantage les Pontissaliens aux décisions publiques.

Des tables rondes ouvertes à tous sont organisées cet automne afin de consolider  ce programme avec la population. Quatre rencontres sont déjà programmées, dont celles des 12 et 26 octobre, puis des 9 et  23 novembre, à l’Esperluète.  « Ce sont des moments conviviaux, populaires et participatifs. L’objectif est de bâtir ensemble un projet communal qui répond aux besoins de ses habitants et qui leur ressemble  », précisent les organisateurs. Leur slogan résume cette démarche : « Votre ville vous appartient. »

 

Pontarlier, une histoire de solidarité

Pour les membres du collectif, défendre des idées de gauche à Pontarlier s’inscrit dans une histoire locale ancienne. « Pontarlier a toujours été une ville de passage et d’accueil », rappellent-ils. L’influence de l’immigration italienne, les traditions ouvrières et la diversité sociale de la ville constituent, selon eux, un terreau favorable aux valeurs de justice, d’égalité et de fraternité. « Beaucoup de familles d’origine italienne ont contribué à bâtir cette ville. Ces racines solidaires font partie de notre identité collective. »

L'interview de la rédaction : Stéphanie Gigandet 

Une campagne citoyenne

Avec « La Gauche pontissalienne », le collectif entend mener une campagne de proximité, axée sur l’écoute et la participation citoyenne. « Pontarlier doit redevenir une ville construite avec ses habitants, et non pour eux », affirme Mme Gigandet.  Leur ambition : rassembler les forces de gauche et les citoyens engagés autour d’un projet commun pour l’avenir de la cité du Haut-Doubs.

Dernièrement, sur la nationale 73, dans le secteur de Dole, les gendarmes du peloton motorisé du territoire ont intercepté un conducteur lancé à 190 km/h au lieu des 90 autorisés. Il était au volant d’une Lamborghini Huracan louée en Suisse pour un mariage. Son permis a été  retiré. Son véhicule a été mis en fourrière. Les forces de l’ordre rappellent que « la vitesse tue Â» et que la route  est tout sauf un terrain de jeu.

Ce mardi matin, vers 10h30, à Besançon, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus au lycée Victor Hugo, dans le quartier Planoise, après que neuf personnes ont présenté des symptômes de toux liés à l’inhalation d’une substance inconnue.

L’équipe spécialisée en risques chimiques a inspecté les sanitaires du bâtiment administratif sans détecter d’anomalie. Quatre femmes, âgées de 53 à 64 ans, ont été transportées en état léger au CHU Minjoz. Les cinq autres personnes sont restées sur place. L’origine de l’incident reste à déterminer.

La Crazy Pink Run revient mardi 14 octobre à 19h30 sur la Place de l’Hôtel de Ville à Morteau pour une nouvelle édition festive et solidaire. Ce rendez-vous incontournable d’Octobre Rose invite petits et grands à participer à une course ou marche ludique au cœur du centre-ville, ponctuée d’obstacles imaginés par les associations locales.

L’échauffement musical débutera à 19h45. Départ de la course à 20h00. Tirage au sort et récompense du meilleur déguisement à 21h00. Précisons que les dossards (5€) sont disponibles chez La Trace, 5 Bis grande rue à Morteau. Venez nombreux, déguisés et motivés, pour faire rimer santé avec convivialité !

Jusqu’au 2 novembre, le Musée de Pontarlier met à l’honneur Arthur Borel, figure emblématique de l’industrie de l’absinthe. Ancien directeur technique de Pernod Fils, il s’est illustré par son engagement social et son rôle dans l’amélioration des conditions de travail.

À travers œuvres, objets et photographies, cette exposition vous invite à découvrir un homme au cœur de l’aventure industrielle pontissalienne. Rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le mardi. De 14h à 18h le week-end et les jours fériés.

En soutien au monde agricole et suite au report du Super Comice à 2026, la Fédération des Comices, en partenariat avec la Ville de Pontarlier, organise une grande journée festive le samedi 25 octobre. Au programme : Marché de producteurs, sous la Halle Émile Pasteur,  de 9h à 17h,  avec dégustations et vente directe, animations équestres, sonneurs de cloches, jeux pour enfants, exposition Playmobil, structures gonflables… Il sera possible de se restaurer sur place. A cette occasion, le marché hebdomadaire sera déplacé rue des Anciens Combattants. A ne pas manquer également le bal, qui se tiendra à l’Espace René Pourny, dès 21h, avec les Spiders, Let D’zur et DJ Tanguy.

Un homme de 47 ans, recherché pour plusieurs vols, a été interpellé par la BAC le 5 octobre, vers 23h, à Besançon,  près du CHRU. Placé en garde à vue, il a reconnu le vol d’un vélo électrique et d’une trottinette commis en septembre, mais nie un vol à la roulotte malgré des images le montrant utilisant une carte volée. Une trace ADN le relie aussi à un vol de véhicule en mars, qu’il conteste. Il a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon en attente de son jugement prévu le 5 novembre.

Le campus de la Bouloie accueille cette semaine la collecte de sang, sans pour sang",  organisée par l’Établissement français du sang (EFS) en partenariat avec le Lions Club. L’événement se déroule jusqu’au jeudi 9 octobre, de 11h à 19h, sous un grand chapiteau installé sur le parking du Crous.

Une collecte ouverte à tous

Étudiants, personnels universitaires ou simples visiteurs : tout le monde peut participer à cette opération. Si une inscription préalable est recommandée pour des raisons d’organisation, les dons sans rendez-vous sont également possibles. « L’objectif, c’est de recruter de nouveaux donneurs et de les convertir au don de plasma », explique Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang.

L'interview de la rédaction : Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang

Objectif : sensibiliser au don de plasma

Le don de plasma, réalisé uniquement en maison du don, reste une priorité pour l’EFS. Les collectes mobiles, comme celle de la Bouloie, servent à récolter du sang, sensibiliser et fidéliser de nouveaux donneurs. « Chaque année, pour un donneur qui quitte notre fichier, il faut en recruter 1,5 nouveau », précise Clara Belaidi.

L'interview de la rédaction : Clara Belaidi, développeuse de territoire pour le Doubs et le Jura à l’Etablissement Français du Sang

Un geste simple et essentiel

Le don de sang dure environ une heure : accueil, questionnaire, entretien médical, prélèvement (8 à 10 minutes) puis collation. L’EFS rappelle qu’il ne faut pas venir à jeun, mais en forme et bien hydraté. « Ce n’est pas une prise de sang, c’est un prélèvement », insiste la responsable. L’EFS espère accueillir au moins 510 donneurs sur les trois jours, pour une capacité maximale de 720.  Â« On a toujours besoin de sang pour que les patients puissent bénéficier des produits sanguins », conclut  Clara Belaidi.