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L’Université Marie et Louis Pasteur de Besançon confirme sa dynamique internationale en gravissant les échelons du prestigieux classement Times Higher Education. Pour la troisième année consécutive, elle y figure, et franchit cette fois un cap significatif : de la tranche 1 200, elle rejoint celle des 800 meilleures universités mondiales.

Parmi les 48 établissements français retenus, l’UMLP est l’un des quatre à progresser. Son président, Hugues Daussy, salue « un travail collectif » qui reflète l’engagement de toute la communauté universitaire en faveur de l’excellence académique, de la recherche innovante et de l’ouverture internationale.

Le Grand Besançon Doubs Handball  est fier d’annoncer la convocation de son gardien Salim Mezaza en équipe nationale d’Algérie. Le joueur rejoindra la sélection le 26 octobre à Alger pour un stage de préparation en vue de la Coupe d’Afrique des Nations 2026. Cette sélection vient récompenser le sérieux, la régularité et les performances solides du portier bisontin depuis le début de saison. « Gardien fiable et engagé », il a su attirer l’attention du staff algérien. Le GBDH lui  adresse toutes ses félicitations

Ce samedi 11 octobre, de 15 h à minuit, la salle de la Malcombe accueillera la fête de Lutte ouvrière. Dans un contexte de crise politique et de campagne municipale, l’événement se veut un lieu de rencontre et de mobilisation pour les travailleurs.

Expositions, buvette, musique, livres, projection du documentaire Des trotskystes à l’usine (15 h 30), débat politique (18 h 30), banquet et chansons rythmeront la journée. "Face à une politique dictée par les intérêts capitalistes", Lutte ouvrière appelle à l’unité des travailleurs pour reprendre la main sur leur avenir. Réservations pour le banquet au 06 76 77 49 25.

Le Grand Besançon Doubs Handball, qui a connu sa première victoire de la saison vendredi dernier face à Créteil, aura sans doute envie de poursuivre sur sa lancée ce vendredi. Dans le cadre de la 6è journée de championnat en ProLigue, les handballeurs bisontins se déplacent à Saran (13è). Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.

Le BesAC se déplace ce vendredi soir à Lyon pour affronter LyonSO, toujours en quête d’une première victoire après quatre défaites frustrantes. Une lueur d’espoir subsiste cependant : le match perdu au Havre lors de la première journée (72-70) pourrait être transformé en victoire sur tapis vert, en raison d’une erreur administrative concernant la qualification d’un joueur havrais. L’appel est en cours, la décision attendue d’ici fin octobre.

En attendant, les Bisontins devront composer sans leur Américain Fred Thomas, ménagé pour une douleur aux ischios, tandis que David Hook jouera diminué par un genou douloureux. Quentin Hanck effectue son retour, mais manquera de rythme.

Face à une équipe de LyonSO désireuse de réagir après deux revers, le coach Laurent Kleefstra fixe la feuille de route : « Répondre à la densité physique, tenir le rebond défensif et faire preuve de plus d’agressivité offensive. » Objectif : enfin débloquer le compteur et relancer la dynamique.  Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.

Créée en 2018 à la suite d’un drame, l’association Casques Bleus France accompagne aujourd’hui les chefs d’entreprise en difficulté, qu’il s’agisse de problèmes économiques ou de détresse psychologique. Sa présidente, Caroline Debouvry, revient sur l’origine du dispositif, son mode d’action et la nécessité d’une écoute bienveillante envers les dirigeants souvent isolés.

Une association née d’un drame et d’une promesse

« Tout a commencé par un drame », confie Caroline Debouvry. Avant même la création officielle de Casques Bleus France, des chefs d’entreprise bénévoles avaient accompagné un dirigeant pour redresser sa société. L’entreprise avait retrouvé la stabilité, mais quelques mois plus tard, son dirigeant s’est suicidé. « On s’est demandé ce qu’on n’avait pas fait, mal fait… Et on s’est dit : plus jamais ça. ». De cette tragédie est née une conviction : aider les chefs d’entreprise, c’est aussi veiller à leur santé mentale.

L'interview de la rédaction :  Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.

Une aide globale pour les entreprises et leurs dirigeants

Le dispositif repose sur une double approche : le redressement de l’entreprise et le soutien du dirigeant. Basée à l’origine dans le Nord Franche-Comté, l’association s’est progressivement étendue. Depuis janvier 2024, elle est également implantée dans le Doubs, avec la volonté de se développer sur tout le territoire national. Concrètement, l’accompagnement débute toujours par un appel volontaire du dirigeant. « C’est une démarche essentielle », souligne Caroline Debouvry. Ensuite, un binôme de bénévoles — toujours deux chefs d’entreprise — se déplace sur le lieu de travail pour écouter, comprendre et aider à poser un diagnostic. « On écoute beaucoup, on fait parler, on analyse les difficultés et on aide à poser des hypothèses, mais on ne fait jamais à la place du dirigeant. »

Des difficultés économiques… mais aussi humaines

Les raisons d’un appel sont multiples : problèmes de trésorerie, gestion RH compliquée, relations tendues avec les administrations ou encore usure personnelle. « On a eu récemment un dirigeant dont la société avait une cotation de 16 sur 20, mais il nous a dit : “J’en ai marre, j’ai plus envie.” » C’est pourquoi, à chaque rencontre, une question revient invariablement : « Et vous, comment allez-vous ? ». Cette simple phrase est devenue le socle de l’intervention des Casques Bleus. L’association travaille en lien avec Apesa, un réseau national qui propose jusqu’à cinq séances gratuites avec un psychologue local pour les dirigeants en détresse.

L'interview de la rédaction :  Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.

Des bénévoles engagés, tous issus du monde de l’entreprise

Les Casques Bleus comptent aujourd’hui une communauté de chefs d’entreprise bénévoles, formés à l’écoute et à la prévention. Certains viennent aussi du monde bancaire ou du conseil. Grâce à l’agrément d’État “Groupement de Prévention Agréé (GPA)”, l’association peut travailler en toute transparence avec les institutions, les banques ou les experts-comptables des entreprises suivies. L’objectif : rétablir le dialogue entre les acteurs et rompre l’isolement du chef d’entreprise.

L'interview de la rédaction :  Caroline Debouvry, présidente des associations Casques Bleus Nord Franche-Comté et Casques Bleus France.

Une aventure humaine avant tout

Chaque dossier est différent : certains se résolvent en un simple appel, d’autres demandent un an d’accompagnement. Mais une chose ne change jamais : « On n’abandonne jamais un dirigeant en route. Caroline Debouvry insiste sur la force du collectif : « C’est une aventure humaine incroyable. On donne beaucoup, mais on reçoit mille fois plus ». L’association, entièrement bénévole, cherche en permanence de nouveaux membres prêts à donner un peu de leur temps pour soutenir les dirigeants fragilisés.

 

En savoir plus :

Plus d’information sur : https://casquesbleusnfc.fr/

Tel : 07.62.68.19.77

Il est resté en détention pendant 111 jours en Iran. Soit près de 4 mois dans une prison du régime iranien qui l'accusait d'espionnage. Le franco-allemand Lennart Monterlos, dont la famille est installée à Besançon, a été libéré. Son retour en France s'est déroulé en toute discrétion hier matin, à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle

Ce samedi 11 octobre, le monde associatif se mobilisera partout en France pour alerter sur les menaces qui pèsent sur ses missions et ses emplois. À Besançon, où plus de 7 000 salariés travaillent dans des associations locales, la députée écologiste du Doubs Dominique Voynet appelle à « entendre le cri d’alerte » et à éviter « un plan social silencieux ».

Les associations jouent un rôle crucial dans l’accompagnement social, la culture, le sport, l’environnement et la solidarité. Mais la baisse des subventions et les retards de financement fragilisent leur action. À l’échelle nationale, l’emploi associatif représente plus de 10 % de l’emploi privé.

Alors que le bénévolat recule et que les collectivités font face à des contraintes budgétaires inédites, les associations demandent un soutien urgent pour continuer à faire vivre le lien social.