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L'Adapei du Doubs a pour volonté de revenir à ses premières missions. Notamment se battre pour les droits des personnes en situation de handicap ou porteuses d'une déficience. A l'approche des élections présidentielles le 10 avril prochain, elle souhaite sensibiliser autour des droits des personnes en situation de handicap durant ces élections, que ce soit pour le droit de vote ou  l'aménagement des bureaux de vote.

Une volonté d'encadrer

l'Adapei du Doubs souhaite tout d'abord accompagner les personnes en situation de handicap lors des prochains scrutins. Cela passe par des choses simples, comme l'inscription sur les listes électorales ou comment faire son choix de vote. De plus, la structure insiste sur le fait que depuis 2009 toute personne, même en situation de handicap ou atteinte de déficience, a le droit de voter.

Bien comprendre pour mieux voter

Afin de permettre une meilleure compréhension des programmes, le collectif demandera à l’avenir aux candidats que leur profession de foi soit plus accessible, en utilisant la technique du Facile à Lire et à Comprendre (FALC).  « Cette simplification ne sera pas utile qu’à ce public, mais bel et bien à tout le monde » affirme José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.

Améliorer les aménagements

Un point essentiel sur lequel les représentants de l'association souhaitent agir est la volonté de demander aux maires des différentes villes ou villages de rendre accessibles les bureaux de vote aux personnes en situation de handicap.  Malgré la loi de 2005, qui stipule l'obligation d'accessibilité à tous les bâtiments et aux transports par tous, l'association déplore qu'il y ait encore « une grosse marche à franchir » même si des efforts ont été réalisés dans ce domaine.

L'intrerview de la rédaction / José Gomes, président adjoint de l'Adapei du Doubs.

Lundi, vers 22h40, à Besançon, dans le quartier Planoise, avenue Île de France, les policiers de la BAC ont interpellé un homme. Les allées et venues de l’individu présumait un trafic de stupéfiant. Des suppositions qui se sont vérifiée après le contrôle effectué par la brigade anticriminalité. Dans un sac, plusieurs grammes de drogue dure et des billets de banque ont été découverts. Le jeune homme de 26 ans devait être présenté à la justice, en vue d’une comparution immédiate, ce mercredi après-midi.

Le voleur à main armée arrêté hier pour le cambriolage du 27 mars dernier de la boulangerie CHRISTE à Besançon, n’en était pas à son coup d’essai. Après plusieurs témoignages et un travail minutieux des enquêteurs depuis janvier, il apparaît que cet homme pourrait être impliqué dans d’autres méfaits commis le 16 janvier et les 18 et 21 février derniers.

Il lui est ainsi imputé des vols au préjudice d’une boulangerie et d’un bureau de tabac. Il aurait également agressé un médecin à la sortie de son cabinet. Après avoir reconnu son implication au cours de sa deuxième audition, le mis en cause de 39 ans a été déféré ce matin.


Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté invite la population, avant de se rendre aux urgences, à consulter son médecin traitant en première intention ou à composer le 15 pour être bien orienté. En cette période ou les virus de la grippe et de la covid-19 circulent fortement, les services d’urgence régionaux sont beaucoup sollicités. Selon l’ARS, ce contexte sanitaire particulier conduit à des tensions sur la prise en charge hospitalière.

Une jeune femme de 23 ans, soupçonnée d’avoir dérobé 19 bijoux à la société Maty, à Besançon, pour laquelle elle travaillait en intérim, a été entendue ce mercredi au commissariat de la Gare d’Eau. Lors de son audition, cette dernière a reconnu avoir dérobé onze bijoux sur les 19 qui ont disparu. Elle dément avoir eu en sa possession les huit autres. La société a déposé plainte. La perquisition a son domicile n’a rien donné. Une réponse du parquet bisontin est attendue.

Le harcèlement et le cyberharcèlement sont des fléaux qui gangrènent le quotidien des établissements scolaires. C’est dans ce cadre-là que l’éducation nationale a souhaité mettre en place un programme d’action de lutte dans les écoles et les collèges de France. A Besançon, le collège Victor Hugo est associé à ce dispositif, baptisé pHARe, qui sera généralisé en septembre prochain. Lors de cette année scolaire 2021, un concours d’affiches est organisé. Il a mobilisé cinq classes ( quatre classes de troisième et une classe de sixième) au collège bisontin.  

Ecouter harcelés et harceleurs

Les productions sont intelligentes et pertinentes. Les adolescents ont travaillé individuellement et collectivement sur cette problématique. Pour les adultes, les objectifs pédagogiques sont multiples. Par le biais de cette activité artistique et créative, ils veulent libérer la parole et promouvoir les valeurs de bienveillance et du vivre ensemble.  Les jeunes lauréats ont été récompensés. Les réalisations ont été affichées de part et d’autre de l’établissement. Les salles de classe, les lieux de vie et même les bureaux de la vie scolaire et de la direction ont été ciblés. Les élèves apprécient d’avoir participé à ce challenge. Ils espèrent que  les messages sont bien passés et compris et que très vite les langues se délieront. Elèves et adultes espèrent que les mentalités et les comportements changeront. Autrement dit qu’une véritable prise de conscience touchera  les harceleurs et que les élèves harcelés et parfois les témoins trouveront la force nécessaire pour parler. Tout le monde en convient, harcelés et harceleurs doivent se faire aider.

Le reportage de la rédaction / Louis, et Arwa et Mme Guyon, princopale-adjointe du collège Victor Hugo

Un important s’est déclaré hier après-midi, vers 17h, à Mutigney (39). Il a concerné une habitation de 80 m2  au sol. Le feu a été éteint au moyen de deux lances. Le locataire a été relogé par la mairie. Onze véhicules et 26 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Ce mardi 5 avril, les organisations FSU et SUD-éducation ont appelé les accompagnantes des élèves en situation de handicap à une nouvelle grève. Pour la troisième fois depuis octobre 2021, les AESH ont répondu présentes afin de protester contre des conditions de travail qu’elles jugent déplorables et le manque de considération du gouvernement.

Hier matin, à la maison des syndicats de Planoise, les mines étaient bien grises. Depuis plus d’un an, la mobilisation des AESH, soutenues par Sud-éducation et la Fédération Syndicale Unitaire, ne cesse de croître sur le territoire national. En vain. En effet, malgré de nombreuses grèves et autres manifestations organisées ces derniers mois afin de libérer la parole des accompagnantes, notamment vis-à-vis de leurs conditions de travail, rien n’a changé. Pourtant, leurs revendications sont simples : une revalorisation salariale, un statut reconnu par la Fonction publique, l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation, ainsi qu’une formation plus aboutie. Nombre d’entre-elles se disent « en colère » et « écœurées ».

Un sentiment d’autant plus fort qu’au sein du gouvernement, le message n’a pas l’air de passer. Malheureusement, en dépit des 12 mesures du Grenelle de l’éducation établi en 2020, les AESH sont toujours délaissées. Une situation difficile à gérer et qui amène certaines à reconsidérer leur avenir, alors qu’on constate déjà un manque de personnel.

Le reportage de la rédaction : Marjorie Brenet, représentante de la Fédération Syndicale Unitaire et une employée de vie scolaire.