Lundi, en fin d’après-midi, sur un point de deal bien connu dans le quartier Planoise à Besançon, un vendeur de 17 ans a été interpellé. Il cachait les matières stupéfiantes à l’intérieur d’une chaussette dissimulée dan un trou du mur du gymnase Diderot. Il a été relevé 2 grammes de cocaïne, 6 grammes d'héroïne et 260 euros en numéraire.
Auditionné, le jeune homme a reconnu vendre, depuis deux semaines, des stupéfiants pour se faire un bénéfice de 100 euros par jour. Il a déclaré également être consommateur régulier de cannabis. Après sa présentation devant le juge des enfants, il a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire.
Dans le cadre de la campagne du 2è tour des élections législatives, Anne Genevard, qui est arrivée très largement en tête du scrutin dimanche soir, avec plus de 42% des suffrages, organise une grande rencontre avec la population ce mercredi 15 juin, à partir de 18h, au Grand Cours. Mme Genevard souhaite « réaffirmer son engagement à porter la voix du Haut-Doubs et des plateaux ainsi qu'à répondre à toutes les questions des habitants de la cinquième circonscription du Doubs ».
Lundi, vers 20H40, à Pontarlier, un homme de 40 ans en situation irrégulière s’est fait contrôler à Pontarlier en raison de plusieurs infractions routières. Il a été placé en garde à vue et s’est vu délivrer une obligation de quitter le territoire français mardi matin. Son employeur qui le faisait travailler illégalement a reconnu les faits et a reçu un rappel à la loi.
Un incendie s’est produit ce matin à Plaimbois-Vennes (25). Il a touché un hangar de 500 m2 à usage de stockage de fourrage, d’engrais et de matériel agricole. Deux lances et 38 soldats du feu ont été nécessaires pour circonscrire les flammes et protéger la seconde partie de 1200 m2, réservée au stockage de fourrage . Aucune pollution et aucun blessé ne sont à déplorer.
En 2017, Éric Alauzet avait brigué un mandat de député sous l’étiquette La République en Marche après être arrivé largement en tête au premier tour avec plus de 42% des suffrages, rassemblant aussi bien la majorité présidentielle que les écologistes, qui n’avaient pas présenté de candidatures. 5 ans plus tard, c’est le candidat écologiste de la NUPES Stéphane Ravacley (32,51%) qui devance Eric Alauzet (31,36%) à l’issue de ce premier tour, symbole de l’affirmation d’une voix dissonante plus radicale en ce qui concerne l’écologie.
La « planification écologique » face à la « transition écologique »
Le premier terme définit l’élément de langage de la NUPES tandis que le second correspond à celui d’Ensemble et du gouvernement. Celui-ci, avec le ministère éponyme porté par Amélie de Montchanin, entend promouvoir une « écologie des solutions », « inscrite dans le réel » comme l’entend Eric Alauzet. La « planification écologique » en revanche, portée par la NUPES et par Stéphane Ravacley, est un plan d’ampleur qui, si l’union de la gauche arrivait au pouvoir, lancerait de grand chantiers écologiques qui créerait un million d’emploi selon le programme de La France Insoumise.
Eric Alauzet oppose des « promesses » à un « programme »
Selon le député sortant, toutes les dispositions inscrites dans le programme de la NUPES, notamment cette planification écologique, ou encore le blocage des prix, sont des mesures irréalisables. Pour lui, sa sensibilité écologiste ne peut être portée que dans le gouvernement car c’est le seul cadre ou des décisions rationnelles et utiles peuvent être prises. Faisant confiance aux électeurs, il se sent « en bonne voie » pour renouveler son mandat et remporter la victoire dimanche.

Stéphane Ravacley milite lui pour « des nouveaux visages » et « une nouvelle façon de faire de la politique »
Dans le sillage d’autres candidatures à l’échelle nationale de la NUPES comme celle de Rachel Kéké, femme de chambre de profession, Stéphane Ravacley, boulanger, voit ce moment comme historique avec la possibilité de faire entrer à l’assemblée de nouveaux métiers. Le candidat écologiste parle d’ « un nouveau langage, le langage du peuple » qui peut s’exprimer dans de telles candidatures. Alliant toujours sa campagne avec sa profession, il affirme que la victoire dimanche est nécessaire : « avec tous les gens qu’il y a derrière nous, on se doit de gagner ».
Dans ce combat qui s’annonce acharné et qui risque de se jouer à quelques voix près, il s’agit maintenant de mobiliser et surtout ceux qui n’ont pas voté dimanche. Pour cela, la NUPES a prévu un grand meeting à Micropolis ce jeudi avec Stéphane Ravacley mais aussi Séverine Véziès, candidate dans la 1ère circonscription, ainsi que des têtes d’affiche de la France Insoumise comme Manon Aubry. Eric Alauzet, quant à lui, continue sa campagne sur le terrain tout au long de la semaine : « comme j’ai toujours fais ».
L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley
L'interview de la rédaction / Eric Alauzet
Hier soir, l’association Solmiré s’est livré à une action choc à la Gare Viotte pour soutenir la petite Mariama et sa famille qui sont menacées d’expulsion. La fillette de 4 ans risque l’excision en cas de retour dans son pays d’origine la Sierra Leone. D’autres actions sont prévues pour la demande d’asile de Mariama.
“C’est tellement dur pour moi, je ne suis plus moi-même", prononce Juliana en larme. Victime d’excision à l’âge de 15 ans, elle quitte son pays la Sierra Leone en 2017 lorsqu’elle est menacée d’une seconde mutilation. Exilée en Allemagne la jeune femme donne naissance à deux enfants avant d’être menacée d’expulsion et trouver refuge en France au début de l’automne 2021. La préfecture du Doubs estime que d’après les lois et la procédure de Dublin, l’Allemagne est le pays qui doit donner le droit d’asile à la famille.
Sauver la petite Mariana
En cas de retour au Sierra Leone, la petite Mariana âgée de 5 ans risque de subir le même sort. “On a décidé de faire une action choc pour vraiment rendre cette situation visible et que les choses avancent auprès du préfet.” explique Lucie, bénévole dans le collectif Solmiré. L’action a pour but d’imager la cruauté de l’excision. Un mannequin à l’effigie du préfet ferme brusquement un sécateur, s’en suit des jets de faux sang qui viennent éclabousser des femmes vêtues d’un seul drap blanc. Des scènes fortes qui ont interpelé de nombreux usagers de la gare. L’association compte sur ces initiatives pour obtenir au plus vite le droit d’asile pour Juliana et ses deux enfants.
La candidate de la NUPES (29,78%) devance le candidat d’Ensemble Laurent Croizier (26,75%) ce qui représente une belle percée pour la gauche dans une circonscription acquise à la majorité présidentielle en 2017
La NUPES, une alliance nationale qui permet des victoires locales
C’est en tout cas ce qu'espère Séverine Véziès dimanche prochain : la victoire. Cette victoire, elle serait avant tout nationale, selon elle, car la potentialité d’une cohabitation est toujours là, “ce qui serait historique" déclare la candidate. Là où en 2017, la première candidate de gauche Barbara Romagnan n’avait obtenu que 16,04% des suffrages au premier tour, cette-fois ci, la nouvelle union de la gauche fait le double, dans la lignée de tous les bons scores nationaux.

L’écueil des réserves de voix pour la gauche
Cependant, le penchant négatif de l’union est qu'au-delà de ces bons scores au premier tour, la NUPES possède assez peu de réserves de voix dans l’optique du second tour. Séverine Véziès pense à deux profils qui pourraient voter pour sa candidature dimanche et lui permettre de devancer Laurent Croizier. Tout d’abord, les grands absents du rendez-vous de ce dernier dimanche : les abstentionnistes. Il s’agit de mobiliser et de convaincre, “dans la lignée des 18 derniers mois”. La candidate de La France Insoumise pense aussi à un second profil : celui des électeurs du Rassemblement National. En effet, elle estime que ceux qui ont porté Thomas Lutz au premier tour avec 17,82% des voix, possèdent certaines préoccupations similaires avec les électeurs de la NUPES notamment “en terme de pouvoir d’achat”.
Laurent Croizier mise lui sur le sentiment européen des électeurs et sur une opposition franche à “l’extrême gauche”
Dans la lignée de tous les porte-paroles de la majorité présidentielle, Laurent Croizier dénonce la trop forte radicalité de l’union de la gauche. Le candidat qui arrive en deuxième position avec 26,75% des voix est confiant pour le second tour. Pour lui, c’est d'abord une réussite personnelle puisqu’il a été nommé sous la bannière Ensemble cette année alors qu’il avait réalisé seulement 5,38% en 2017 sous une bannière Divers Centre. Il espère concrétiser cette réussite personnelle dans le projet global de Renaissance, le nouveau nom de LREM, et soutenir les dossiers portés par le gouvernement ces 5 prochaines années.

Dans cette dernière ligne droite entre les deux candidats, il s’agira de convaincre les derniers électeurs qui pourraient faire basculer ce scrutin. En ce sens, les meetings s’avèrent historiquement peu efficaces puisqu’ils rassemblent la plupart du temps les convaincus. Cependant, Séverine Véziès et la NUPES ont pensé à un dispositif novateur pour convaincre : une caravane populaire qui parcourra la région bisontine tout au long de la semaine. On ne sait pas si cela suffira pour remporter ce duel qui s’annonce serré avec Laurent Croizier.
L'interview de la rédaction / Séverine Véziès
L'interview de la rédaction / Laurent Croizier
Le Festival Outdoor Grandes Heures Nature se déroule du 24 au 26 juin à Besançon. Épreuves sportives, randonnées, spectacles ou encore animations sont au rendez-vous. L’événement est l’occasion pour le Grand Besançon Métropole (GBM) de promouvoir la région.
“Notre volonté, c’est de faire connaître le territoire, c’est la porte d’entrée sur le massif du Jura”, déclare Anne Vignot. Pour ce faire, GBM sort le grand jeu pour attirer un maximum de personnes. Le festival étendu sur 3 jours est dédié uniquement au sport Outdoor. La convivialité est à l’honneur, c’est l’occasion pour les visiteurs de découvrir et de tester des nouvelles pratiques en plein air, le tout gratuitement. Certaines inscriptions aux activités seront disponibles via l’application mobile Besançon Grandes Heures Nature.
“Le Grand Besançon, c’est un lieu de destination”
Situé sur les sites de Chamars et de la Rhodiacéta, le festival a aussi pour objectif de mettre en valeur les espaces verts et l’architecture bisontine. “Au-delà du paysage, les visiteurs sont en contact avec un patrimoine historique […] les moments de rencontrer actun territoire que les gens ne connaissent pas assez” rajoute la maire de Besançon. “Grandes Heures Nature” est l’alliance entre le sport et la culture. La journée du vendredi 24 juin est dédiée uniquement aux écoles, un millier d’élèves sont attendus provenant d’une cinquantaine d’écoles.