Le collège Victor Hugo de Besançon vient de se doter d’une boite à livres, un projet de partage de la lecture qui a trouvé écho auprès des adultes de l’établissement. A l’initiative de ce projet, une motivation commune entre une élève et Mr Minary, professeur de technologie. La réalisation de la structure a été confiée aux élèves de la classe UPE2A, un dispositif d’aide à l’apprentissage du français pour les jeunes nouvellement arrivés en France et Allophone.
Le concept est très intéressant. Il est basé sur la participation et la collaboration des élèves de l’établissement scolaire. Le principe ? Les collégiens sont invités à venir déposer des livres, accompagnés d’un commentaire du lecteur. L’ouvrage circule ainsi entre les jeunes. Un véritable temps de partage et d’échange autour de la littérature. A travers cette initiative, l’établissement scolaire bisontin répond une nouvelle fois encore favorablement à une proposition émanant de son jeune public.
Le reportage de Faïz, élève de 4è du collège Victor Hugo
En cette période de fortes chaleurs, les Bisontins recherchent les coins de fraîcheur. Les jardins publics, les espaces verts, … sont ciblés par les habitants. Dans le quartier Battant, le jardin partagé fait partie de ces endroits qui sont très plébiscités. Ce lieu apporte de multiples bonheurs. Le partage de la terre, la fraîcheur qu’apporte ce lieu, les rencontres qu’il permet sont autant de valeurs et de plaisir qu’il suscite.
« A force de tout minéraliser, nous avons des problèmes avec la chaleur » explique Charly, qui a décidé d’organiser l’anniversaire de sa fille à cet endroit. Et de poursuivre : « On a l’accumulation de la chaleur dans les murs, le goudron et les bâtiments ». Au-delà de cet aspect, le jeune papa apprécie de pouvoir accéder à cet endroit. « Accéder à la terre, à l’arbre, c’est essentiel pour la vie d’un homme. Pour nous, être en ville, et ne pas accéder à la végétation, cela peut être difficile. Sinon, on est déconnecté ».
Les jardins familiaux
A Besançon, la ville souhaiterait développer davantage les jardins familiaux, notamment à destination des enfants accueillis dans les écoles et les centres périscolaires de la ville. A ce jour, avec l’association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs, la cité gère environ 10 hectares et près de 450 Parcelles répartie sur 20 sites. On dénombre également 20 vergers présents sur quatre sites.
L'interview de la rédaction / Charly, un jardinier amateur du quartier Battant à Besançon
Un accident mortel s’est produit hier soir, vers 19h30, à Soye (25). Une seule voiture est en cause. A l’arrivée des secours, le conducteur, un homme de 53 ans, était en arrêt cardio-respiratoire. La tentative de réanimation a échoué. Le quinquagénaire n’a pas survécu à ses blessures.
Depuis novembre 2021, le service ORL du CHU de Besançon propose une prise en charge sous anesthésie locale aux patients nécessitant une intervention sur les cordes vocales. Ces interventions se font désormais au fauteuil, en consultation.
Exit le bloc opératoire et l’anesthésie générale, un vrai plus pour les patients qui peuvent être de retour à domicile seulement deux heures après le geste. Une technique innovante, encore peu répandue en France…
Ce matin, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour un feu d’appartement survenu au 2è étage d’une résidence pour personnes âgées autonomes, rue de Chaillot à Besançon. 22 personnes ont été évacuées. Le feu a été maîtrisé au moyen d’une lance. Un dégagement de fumée important a nécessité une ventilation des communs. Aucune victime n’est à déplorer.
Mardi 14 juin, à l’appel de l’intersyndicale CGT-Sud-FO, plus de 70 soignants de différents services de Novillars se sont réunis pour dénoncer la fermeture de 25 lits dans le service de gérontopsychiatrie.
Des lits fermés de manière durable
C’est ce qu’observe le secrétaire de la CGT sur le centre de Novillars : « les lits sont gelés structurellement sur la durée et non de manière conjoncturelle ». Comme tous les soignants de l’hôpital public, les professionnels de santé de Novillars prennent conscience que cette situation va s’inscrire dans le temps et craignent réellement une situation catastrophique pour la santé psychique de nos ainés. En effet, ce service recouvre un bassin de plus de 85 000 personnes âgées, qui se trouveraient délaissées en cas d’isolement.
Où seront dirigés nos ainés en cas de fermeture définitive du service ?
« Nous n’avons aucune information de la direction, nous sommes dans le flou total » déclare le représentant de la CGT. Alors que le mardi 7 juin, après cette annonce, plus de 80 soignants ont décidé de s’immiscer dans les bureaux de la direction pour obtenir des explications, aucune justification satisfaisante ne leur a été donné si ce n’est l’annonce de nouvelles fermetures de lits dans d’autres services prochainement.

Demande d’une réelle considération et une plus grande concertation
C’est ce qu’affirme le secrétaire de la CGT : l’objectif n’est pas d’installer un rapport de force mais de requérir une concertation. Les soignants de Novillars veulent être intégrés au processus décisionnel afin de faire valoir leur expérience de terrain.
Dans tous les cas, les professionnels de santé assurent qu’ils restent motivés et que ce genre d’annonce les rend encore plus déterminés dans l’objectif d’assurer une offre de soin aux plus vulnérables. La détermination se démontre aussi dans la lutte : un soignant lance « et si on allait faire la manif dans l’hôpital » ? Et voilà le cortège parti pour faire du bruit dans tout le centre, espérons qu’il en a fait assez pour parvenir jusqu’aux oreilles des directeurs du CHN et du gouvernement.

L'interview de la rédaction / Secrétaire de la CGT sur le site de Novillars
Dimanche, la candidate des Républicains (25,62%) a devancé le candidat écologiste (24,84%) de peu. A l’issue du second tour, les cantons de Dole, Authume ou encore Arbois enverront une ou un élu qui sera opposé au gouvernement mais le suspens reste donc entier et ce duel oppose deux nuances radicalement divergentes à l’intérieur même de l’opposition.
Deux candidats qui portent un héritage à l’intérieur même de la circonscription
Depuis 2002, Jean-Marie Sermier est installé dans la région de Dole. Maire de la ville et élu député à 4 reprises dans cette circonscription, il a marqué historiquement la politique dans la région, avec un visage connu de tous les citoyens du coin. Justine Gruet sera donc chargée de porter cet héritage et de le perpétuer. Cependant, Hervé Prat rappelle que ce bassin n’a pas toujours été historiquement à droite et qu’il existe aussi un héritage de gauche antérieur à 2002. Notamment en 1997 « avec Dominique Voynet… », qui était présente au meeting local de la NUPES à Authume mercredi 8 juin, « élue à l’époque de la lutte contre le grand canal » Rhin-Rhône.
Divergences politiques nationales
Au niveau du programme porté par leurs partis respectifs et de leur future action à l’assemblée, les deux candidats sont radicalement opposés, même si Justine Gruet rappelle qu’elle ne suivra pas uniquement les dispositions de son parti, qu’ « elle ne sera pas une députée mouton qui vote pour tout et contre tout ». Hervé Prat, lui, porte le programme de la NUPES qui, avec notamment l’augmentation du SMIC à 1500 euros nets, correspond davantage selon lui « aux attentes du monde rural ». Concernant l’écologie, Hervé Prat estime que s’affrontent « le néant et le volontarisme » entre ces deux candidatures. Justine Gruet, elle, parle de politique de proximité et notamment eu niveau des enjeux de santé, correspondant à sa profession de kinésithérapeute. Elle veut lutter contre les déserts médicaux. Cependant, Hervé Prat rappelle que son prédécesseur Jean-Marie Sermier « a voté des lois comme la tarification à l’acte ou les plans de financement de la sécu » qui, selon lui, ont contribué à la crise de l’hôpital public que l’on connaît actuellement.
La seule dimension qui les rassemble : l’ancrage local
En effet, au-delà de ces multiples divergences politiques, les deux candidats se rejoignent sur l’ancrage dans le territoire jurassien et l’affirment tous les deux. On ne peut pas parler de « candidats parachutés » selon l’expression puisque Justine Gruet exerce sa profession dans la région de Dole tout comme Hervé Prat, professeur d’histoire-géographie et conseiller municipal dans la sous-préfecture du Jura. La première affirme avoir le soutien de « plus de 90 maires dans la région » tandis que le second déclare être soutenue notamment par la présidente de région Marie-Guite Dufay.

Dimanche sonnera donc la fin de ce duel qui, au-delà des conséquences nationales, aura de réelles répercussions locales sur les dossiers portés à l’assemblée. Dans tous les cas, on ne peut pas dire que les citoyens de la circonscription se désintéressent de cet enjeu : ceux-ci ont été plus de 51% à voter au 1er tour, un chiffre bien au-dessus de la moyenne nationale. Aux deux candidats désormais de mobiliser encore davantage pour faire basculer le scrutin de leur côté.
L'interview de la rédaction / Justine Gruet
L'interview de la rédaction / Hervé Prat
Ce mercredi. C’est philo. Les futurs bacheliers planchent sur cette épreuve depuis ce matin. Depuis la réforme du baccalauréat, contrairement aux autres années, cet écrit clôt quasiment l’épreuve. Il reste encore le grand oral à passer et le sort sera jeté.
Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ? tels sont les deux sujets de dissertation proposés pour cette édition 2022. Certains candidats ont préféré porter leur réflexion sur l’explication de texte. Réaction de jeunes, devant les grilles du lycée Pasteur….
Le reportage de la rédaction