C’est un individu, souffrant de troubles psychiatriques, que la police bisontine a pris en charge le 10 juillet dernier. Il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Lors de son audition, cet homme de 35 ans a refusé toute audition. Il est apparu que ce dernier se portait volontairement des coups au visage et se masturbait dans sa cellule. Deux plaintes ont été enregistrées par les forces de l’ordre. Une expertise psychiatrique a été demandée par le Parquet. Il s’expliquera le 6 janvier prochain devant la justice.
Un jeune homme de 20 ans devra s’expliquer le 30 août prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Intriguées par un véhicule qui présentait un dysfonctionnement au niveau de ses feux arrières, les forces de l’ordre bisontines constatèrent, lors d’un contrôle, qu’il conduisait malgré la suspension de son permis de conduire. Les faits se sont déroulés rue du Stand. L’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il a reconnu les faits et expliqué qu’il devait utiliser son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail.
Un feu de cuisine, avec dégagement de fumée, s’est déclaré ce jeudi matin, 5 rue du Luxembourg, à Besançon, avec dégagement de fumée dans un appartement au 13è étage. Une lance a été nécessaire pour l’éteindre. Deux victimes, qui avaient inhalé des fumées, ont été prises en charge par les secours.
Il y a la volonté politique, mais aussi le respect de la personne et de sa dignité. La gestion de la démolition des immeubles 2,4, 6 et 8 rue de Champagne, prévue dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Planoise, à Besançon, pose question et interpelle. Michel Boutonnet, militant à l’Union Locale de la Confédération Nationale du Logement (CNL) dénonce une gestion « inhumaine », « qui ne tient absolument pas compte des gens et de leur vie ». Mobilisée depuis le mois d’avril dernier aux côtés des locataires, l’association pointe « le mépris » des différents acteurs et leur fonctionnement à marche forcée. Il a fallu d’ailleurs en passer par une mise en demeure pour espérer obtenir des réponses aux nombreuses interrogations. A ce jour, LogeGBM, le bailleur social, s’est enfin résolu à cesser son mutisme. Une réunion était prévue hier soir, mais les orages ont contraint l’organisme à annuler le rendez-vous, que les locataires attendaient depuis de nombreuses semaines.
Une situation intolérable
Michel Boutonnet pointe tout particulièrement la politique de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, qui oublie « les humains » qui vivent, parfois depuis 53 ans, dans ce quartier et ces appartements. « Ils ne connaissent pas ces gens. Ce sont des pions pour eux » explique-t-il. Des propos que confirment les concernés. « On fait tout pour nous mettre dehors » ajoute cette dame. « On nous fait vivre dans des conditions lamentables. Une personne s’est vu proposer un relogement dans un quartier, dans un appartement au loyer plus cher et d’une superficie plus réduite ». Que dire également de l’insalubrité et de l’insécurité qui règne. « J’ai été inondé la nuit parce qu’ils avaient coupé l’arrivée d’eau d’un radiateur. Les appartements vides sont squattés. Le nettoyage et la désinfection des appartements vacants ne sont plus assurés. Désormais, nous avons des rats et des pigeons comme locataires ».
Douloureux déracinement
Les travaux de déconstruction des tours concernées devraient débuter dans un an, durant le 2è semestre 2024. « Ce n’est pas que cela m’angoisse, mais cela me met mal à l’aise. J’ai mes connaissances depuis que j’habite ici. J’y suis depuis 1971. Ce n’est pas facile » ajoute cette dame. Informés sur ce projet d’une façon très cavalière, les locataires ne désarment pas. Ils comptent sur le soutien de la CNL locale pour les défendre. Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est programmée avec LogeGBM, après l’annulation de mardi soir.
Le reportage de la rédaction : des locataires et Michel Boutonnet
Les sapeurs-pompiers ont réalisé une dizaine d’interventions, notamment pour des arbres tombés sur la voie publique, des départs de feu suite à un impact de foudre ou des dégâts sur toiture.
Par mesure de précaution, l’ensemble des campings et camps de plein air ont été contactés par les forces de l’ordre et le service jeunesse et sport pour vérifier leur capacité à mettre les personnes concernées à l’abri. 25 camps de scout et 650 personnes ont ainsi été mis à l’abri.
Peu de dégâts ont été observés. A noter la rupture d’une ligne à haute tension, sur le secteur de Pont-de-Poitte, entraînant une coupure d’électricité de 6 500 clients. Le courant a été rétabli vers 19h45.
Hier soir, dans le département du Doubs, suite aux orages, les sapeurs-pompiers sont intervenus à 17 reprises pour des protections de biens, des inondations, des tuiles envolées, essentiellement dans le nord du département (Montbéliard, Audincourt, Charquemont, Vandoncourt). Une trentaine d’autres interventions sont également recensées pour des arbres tombés sur la voie publique.
La préfecture du Doubs indique qu’environ 2500 usagers d’Enedis ont été privés d’électricité sur le secteur de Montbéliard. Par ailleurs, deux habitations ont été touchées par la foudre. Il n’a pas été donné l’endroit précis.
Un important incendie s’est déclaré hier soir, vers 20h15, au sein de l’entreprise Ideabois aux Auxons. A l’arrivée des secours, les 600 m2 de la bâtisse étaient partis en fumée. Deux lances ont été mises en œuvre pour circonscrire le sinistre. Trois personnes sont au chômage technique.
A cette heure-ci, suite aux orages que connaît le département du Doubs, les sapeurs-pompiers sont intervenus une douzaine de fois pour des protections de biens et des épuisements localisés, essentiellement sur le nord du département ( Montbéliard, Vandoncourt, Audincourt et Charquemont). On nous signale également une vingtaine d’interventions pour des arbres tombés sur la voie publique.