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C’est un véritable fléau qui n’épargne personne. Les violences conjugales se multiplient sur le territoire. A Pontarlier, la police nationale a par exemple eu à gérer durant le mois de juillet une dizaine d’affaires.

Le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, le fait savoir, les forces de l’ordre ne laissent rien passer et sont intransigeantes. Idem pour le parquet de Besançon qui , depuis quelques années et le passage de la procureure Edwige Roux Morizot,  mène une politique très forte en la matière. Preuve que tout est mis en œuvre pour lutter contre ces violences, et mieux protéger les victimes, à Besançon, la justice s’est vue doter d’outils supplémentaires comme les téléphones grave danger et les bracelets anti rapprochement. « Il y a une tolérance zéro. Toutes les plaintes sont reçues. L’accueil des victimes a été revue au sein de notre commissarait. Nous ne laissons rien passer » explique Mr Trousseau.  Il en va de même dans la prise en charge des agresseurs. « La garde à vue est quasiment appliquée et les déferrements nombreux » ajoute le policier.

L’AAVI

Comme le rappelle le commandant Trousseau les sanctions et les condamnations sont proportionnées. Elles tiennent compte des faits et de la situation personnelle des protagonistes. Néanmoins, aucune violence, qu’elle soit physique ou verbale, ne doit rester sans réponse. La prise en charge de la victime est la priorité, mais l’agresseur doit également prendre conscience de la gravité de la situation. C’est la raison pour laquelle à la peine doit se conjuguer un suivi et un accompagnement.  Ainsi, l’Association d’Aides aux Victimes d’Infractions, qui œuvre aux côtés des forces de l’ordre et de la justice, joue ce rôle. Ses professionnels sont aux côtés des victimes pour les accompagner au mieux durant la procédure judiciaire. Pour l’agresseur, d’autres prises en charge sont possibles, comme le foyer altérité, qui héberge des auteurs de violences conjugales. Les personnes accueillies, en attente de jugement ou déjà condamnées, bénéficient d’un suivi psychosocial, visant à éviter une récidive. 

L'interview de la rédaction

Comme chaque semaine, la gendarmerie du Jura communique les chiffres de l’insécurité routière sur le département. Concernant la période s’échelonnant du 17 au 24 août, les forces de l’ordre jurassiennes ont enregistré 38 excès de vitesse, 37 conduites addictives, 3 accidents, faisant 3 blessés, 4 défauts de permis, 18 téléphones au volant et 13 fautes de priorité.

Ce mercredi, en fin d’après-midi, une centaine de manifestants se sont rassemblés sur la place des Droits de l’Homme à Besançon pour apporter leur soutien au peuple afghan. Cette action était à l’initiative de plusieurs syndicats et partis politiques de gauche.

Pour les manifestants, l’état français doit prendre ses responsabilités et respecter le droit d’asile, qu’il a signé et qui fait partie de la Constitution. Selon les manifestants bisontins, les Afghans qui quittent leur pays doivent être considérés comme des réfugiés. L’Europe doit les accueillir. Pour l’heure, pas question de sélectionner les personnes.

« C’est aux autorités compétentes en France, et notamment à l’OFPRA d’assurer pleinement son rôle sur le sol français » explique Noël Ledeur, à l’initiative de cette manifestation bisontine.

L'interview de la rédaction : Noël Ledeur 

Ce mercredi, à l’appel de plusieurs syndicats, partis politique de gauche et associations, un rassemblement en solidarité avec le peuple afghan est prévu à 17h sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon.

Le collectif n’accepte pas les propos tenus par Emmanuel Macron lors de sa dernière allocution télévisée, dans laquelle il avait mis en garde contre «  un afflux de migrants irréguliers ». Pour les organisateurs, la France « doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre à ceux qui le veulent de quitter l’Afghanistan, sans discrimination par le statut social ».

Créée en novembre 2020 lors du 2è confinement, l’association « Les Josettes » se mobilisent depuis pour venir en aide aux étudiants en situation de précarité. Pour subvenir aux besoins de ces jeunes, dont beaucoup ont perdu leur job en raison de la crise sanitaire, le collectif organise des distributions de denrées alimentaires et de produits d’hygiène à la fac de lettres. Elle tient également une permanence pour recueillir les dons, émanant de particuliers et de professionnels, avant de les redistribuer.

Cet été, la situation de certains étudiants, et notamment les étudiants étrangers, a grandement inquiété l’association. D’où la création d’une cagnotte sur le réseau social leetchi pour récolter des dons en monnaie sonnante et trébuchante. Aujourd’hui, les stocks sont vides, tant les besoins sont très importants. Alors pour éviter une rentrée universitaire compliquée et pouvoir répondre, avec tout le réseau des acteurs engagés dans la lutte contre la pauvreté, aux demandes et besoins, « Les Josettes » ont besoin de vous. « Depuis le début de l’été, nous recevons de nombreuses demandes d’étudiants qui sont dans le plus grand dénouement » confirme Viviane, la secrétaire de l’association.  

« En cette période de rentrée, les stocks sont au plus bas et la venue de nouveaux étudiants sur le campus est synonyme de nouveaux besoins. Afin de pouvoir démarrer l'année sereinement, il faut se préparer et cela passe par un réapprovisionnement de denrées alimentaires et de produits d'hygiène » conclut la responsable.

L'interview de la rédaction

Pour aider l’association : https://www.leetchi.com/c/collecte-pour-aider-les-etudiant-e-s-en-situation-de-precarite-financiere?fbclid=IwAR3F7roc8qQTccdFX9oyDWOPqTLbnYZSTboNLql_spSB4aWEQMfjXzx42O0

Un nouveau rassemblement pour exiger le retrait du pass sanitaire se tiendra ce jeudi 26 août, à 16h30,  devant le CHU Minjoz à Besançon. Cet appel est lancé par l’intersyndicale FO-FSU-Solidaires. Les syndicats dénoncent une mesure qui va à l’encontre « des droits des salariés ».

Ils demandent « l’abrogation du pass sanitaire et ses conséquences, une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de santé ».

Suite à la diffusion d’affiches antisémites lors de la manifestation du 14 août dernier à Besançon contre le passe sanitaire, La LICRA Besançon Franche Comté a déposé plainte au commissariat de police de Besançon pour  provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion.

La LICRA en appelle aux autorités locales et nationales pour exiger des organisateurs de ces rassemblements « de prendre les mesures nécessaires pour en exclure les vecteurs de racismes et d’antisémitisme et d’interdire ces manifestations si les organisateurs ne se plient pas à cette injonction ».

Comme chaque semaine, la gendarmerie du Jura fait le point sur l’insécurité routière dans le département. Les chiffres sont encore inquiétants. Entre le 10 et le 17 août, les forces de l’ordre ont enregistré 82 excès de vitesse, 24 conduites addictives, 4 accidents , 7 défauts de permis, 9 téléphones au volant et 17 fautes de priorité.

Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique,  le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.

La fin du repas à un euro

Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été.  Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car  il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation » explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement » conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des  cours en visioconférence dans certaines filières.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.

 

Le pass sanitaire est entré en vigueur. Pour pouvoir se restaurer et profiter de la terrasse d’un café, les clients doivent montrer patte blanche. Ils doivent être en possession d’un pass sanitaire. En Bourgogne Franche-Comté,  l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a fait les comptes. Ces établissements ont perdu  entre 25 et 30% de leur clientèle depuis l’application de cette mesure.

Selon Bernard Champreux, le président de l’UMIH, seulement quelques professionnels sont réfractaires à cette obligation. Même si jouer les policiers ne leur plaît pas vraiment, ces commerçants sont conscients que le maintien de l’ouverture de leurs enseignes passe par cette démarche. « Ils savent que c’est un enjeu contre le covid. Ils mettent  tout en place pour assurer ce bon fonctionnement » explique le responsable.

Une mesure discriminatoire ?

Une nouvelle fois encore, il semblerait que l’application de la règle ne soit pas la même pour tout le monde. Bernard Champreux, qui est la voix des adhérents de son syndicat, pointe des dysfonctionnements. « Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir boire un café dans un restaurant, une brasserie ou un café. En revanche, ça ne les gêne pas lorsque des clients se rendant dans une boulangerie, disposant d’une terrasses à l’extérieur, consomme dans ces espaces,  sans leur pass sanitaire » explique-t-il. Et de conclure : « Mes confrères dénoncent une mesure discriminatoire ».

L'interview de la rédaction