C’est un évènement qui a su s’inscrire durablement dans le calendrier des salons thématiques liés à l’habitat. Les 18, 19 et 20 février, la société MT Expo accueillera de nombreux professionnels à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. S’en suivront deux autres rendez-vous, l’un à Morteau, en avril prochain, et un troisième, à Pontarlier, en septembre 2022.
Ces rendez-vous sont très attendus par le grand public, qui peut ainsi, en un seul et même lieu, obtenir toutes les informations qu’il souhaite pour la concrétisation de son projet qui, parfois, est celui de toute une vie. Construction, rénovation, aménagements intérieur et extérieur, … tous les domaines seront représentés.
Améliorer son habitation
Il est bien connu que le Haut-Doubs est une terre propice aux constructions, mais depuis l’épidémie, et notamment les confinements successifs, nombreux sont les propriétaires qui ont envie d’améliorer leur propriété. Comme l’explique Marc Toulian, l’organisateur de cet évènement : « Avec la crise sanitaire que les gens ont connue, beaucoup ont envie d’améliorer leur habitation. Ils se sont aperçus que la cuisine était trop petite ou trop grande ou que cela manquait d’éléments ou d’installations participant au mieux-être et au bien vivre, comme les SPA. Le confinement a éveillé beaucoup d’envie et suscité beaucoup d’intérêt pour la rénovation, qu’elle soit énergétique ou de l’embellissement de son intérieur ».
Pour participer à ce rendez-vous, n’oubliez pas de vous munir de votre pass sanitaire. La manifestation attend son public du vendredi 18 au dimanche 20 février de 10h à 19h à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Entrée gratuite.
L'interview / Marc Toulian
Dans le Jura, la préfecture fait savoir que la ville de Saint-Claude a vu son projet de cité éducative labellisé. Cette stratégie s’adresse aux élèves du primaire et du secondaire scolarisés sur Saint-Claude, et tout particulièrement les élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire.
Comme cent établissements français, ce vendredi, à 14h, une minute de silence s’est tenue sur le parvis de l’hôpital Minjoz à Besançon. Cette opération sera désormais renouvelée chaque semaine. Les manifestants, une dizaine seulement, à l’appel de Sud Santé Sociaux sont venus dénoncer « la mort de l’hôpital public ».
Selon des chiffres communiqués par le syndicaliste Marc Paulin, l’hôpital Jean Minjoz connaît 16% d’arrêt de travail. Depuis 18 mois, les recrutements sont au point mort. De véritables problèmes se font également sentir dans les centres de formation. 60% des élèves des IFSI de Franche-Comté ne sont pas de la région et n’envisagent pas faire carrière sur ce territoire. Autre problème, et pas des moindres, les autres 40% souhaitent ne pas travailler à l’hôpital bisontin. Aujourd’hui, le CHU n’est pas en mesure d’affronter le flux des patients dont les opérations ont été repoussées depuis le début de la crise et les 20% de malades estimés dont un cancer n’a pas été diagnostiqué.
« Nous n’y arriverons plus »
A Besançon, comme ailleurs, on craint « la disparition de l’hôpital public, avec le risque que l’accès aux soins ne soit plus assuré pour tous ». Les soignants ont exprimé leur désarroi. « L’hôpital public est malade. Sa tête et ses jambes lâchent. Nous n’y arrivons plus » ont-ils déclaré. A deux mois de la présidentielle, tout le monde espère que cette action hebdomadaire touchera les candidats à l’élection présidentielles et que la santé figurera davantage dans les discours de campagne.
L'interview de la rédaction / Marc Paulin
La mobilisation chez Kéolis pour l’amélioration des salaires se prolonge. Elle se poursuivra jusqu’à vendredi au moins. Elle s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de grève illimité à l’initiative des syndicats CFE, CGC, CFTC et FO. Ce jeudi 3 février, le réseau bus & tram fonctionnera à 100 % avec les horaires habituels jusqu'à 20h.Vendredi, le réseau tram assurera 100 % du service avec les horaires habituels. Le réseau bus fonctionnera à 86 % avec les horaires "Petites Vacances Scolaires". A partir de 20h les lignes ne circulent pas.
Ce samedi, de 10h à 17h, les quatre campus de l’IMEA (Besançon, Pontarlier, Montbéliard et Vesoul) de la chambre de commerce Saône-Doubs ouvrent leur porte au public. Un temps précieux pour découvrir les formations et la pédagogie dispensées dans cette école consacrée aux métiers du commerce et de la vente.
Dans cette structure, qui forme de nombreux jeunes, on dispense des formations en alternance BAC+2 et BAC+3 reconnues par l’état. Les savoir-être et savoir-faire sont au cœur des connaissances et des apprentissages apportées par une équipe pédagogique, composée également d’intervenants professionnels extérieurs, mobilisée autour de la transmission et du partage avec leurs étudiants. Une approche qui semble convenir à la nouvelle génération, consciente que cette pratique « est la meilleure des écoles » et « une insertion plus que certaine sur le marché de l’emploi ». Comme le confirme Françoise Sanchez, directrice de l’école IMEA, le taux d’employabilité des jeunes à l’issue de leur cursus de formation est de 83%.
Remi et Charline
Agés de 19 ans et 20 ans, les deux étudiants sont respectivement en 2è et 1er années de formation. Rémi, une fois son diplôme en poche l’été prochain, devrait confirmer un BAC+3 dans le domaine du marketing sportif. Charline se laisse encore un peu de temps pour envisager la suite. Pour ces deux jeunes, la vente et le commerce sont leur quotidien. Rémunérés, ils alternent chaque semaine temps théorique et pratique. C’est d’ailleurs ce qu’ils sont venus chercher. Les études dans une salle de classe, sur une table, devant un ordinateur, ils n’en veulent plus. Comme beaucoup de jeunes adultes de leur âge, ils veulent être complément acteurs de leur formation. Faire, apprendre, se débrouiller, commencer à gagner sa vie, côtoyer et se former aux côtés de professionnels, c’est ce qui les a poussés à franchir le pas et les portes de l’IMEA de Pontarlier par exemple. Ils ne le regrettent pas et semblent s’épanouir dans cet univers qui permet de se construire et de grandir professionnellement et personnellement.
Le reportage de la rédaction : Rémi, Charline et Françoise Sanchez
A partir de ce vendredi 4 février, tous les vendredis à 14 heures sur le parvis de l’hôpital Minjoz sera tenue une “minute de silence“. Une action symbolique, à l’appel de Sud Santé Sociaux, pour dénoncer « la mort en cours de l’hôpital public ». Le syndicat réclame, « un plan d’urgence, d’ampleur et à la hauteur pour l’hôpital public ». Une mobilisation identique sera menée dans de nombreux autres hôpitaux français.
Le JDD a publié ce dimanche la liste des villes (+2000 habitants) et villages (-2000 habitants) de France où il fait bon vivre. Il s’agit de la 3è édition de ce classement à l’initiative de l’association qui porte le même nom que ce sondage. 187 critères ont été établis.
Dans ce classement, on voit apparaître à la 34è position la commune de Chalezeule, près de Besançon. Aucun autre village et ville ne se distinguent vraiment dans ce palmarès. Précisons que ce classement tient compte de la qualité de vie et la proximité des services. Cette année, le thème de l’attractivité immobilière a fait son apparition.
A Pontarlier, le Commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, tire la sonnette d’alarme. Le nombre de violences conjugales dans le secteur pontissalien gangrène le quotidien. Depuis le début de l’année, chaque semaine, la plupart du temps des hommes, des personnes sont placées en garde à vue.
Le policier rappelle qu’un ensemble de faits et de gestes constitue les violences conjugales. Les violences physiques en font partie, mais tous les comportements liés à des pressions, des actes d’intimidation, des menaces et des privations de liberté le sont également. Dans les cas les plus graves, les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 48h et s’accompagner d’une comparution immédiate. Le commandant rappelle que la police pontissalienne prend très au sérieux ces faits. C’est la raison pour laquelle un dispositif particulier a été mis en place pour faciliter la prise en charge des victimes.
Ainsi, à l’accueil, un code couleur spécifique permet aux victimes de faire connaître leur détresse en toute discrétion. La confidentialité est de mise. C’est tout un système qui a su se remettre en cause pour mieux écouter les femmes ou les hommes en difficulté et prendre les décisions les plus efficaces et les plus adaptées.
N’hésitez pas à composer le 03.81.38.51.10 si vous avez besoin d’aide.
L'interview de la rédaction
Selon des chiffres communiqués par le rectorat, alors qu’environ 500 personnes se sont rassemblées pour la grande manifestation interprofessionnelle à Besançon, 6,7% des personnels de l’éducation nationale était en grève ce jeudi. L’administration a recensé 8,5% des enseignants mobilisés dans le 1er degré et 5,1% dans le second degré.
Une intersyndicale appelle à une grande mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi ce jeudi 27 janvier. Un rassemblement est prévu à 10h30 sur la place de la révolution à Besançon. Dans le Jura, on se mobilisera à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et à 15h à Lons-le-Saunier (place de la liberté). Pour les syndicats, il est urgent d’agir pour « l’augmentation immédiate des salaires, l’augmentation des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, l’amélioration des pensions des retraitées et le retrait de la réforme de l’assurance chômage ».