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L’intersyndicale FO, FSU, Solidaires et CGT organise un rassemblement ce jeudi 19 août à 14h30 devant l’ARS à Besançon pour demander le retrait du pass sanitaire. Un document et une décision qui vont à l’encontre des droits des salariés, selon les syndicats.

Parmi les autres revendications : une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables, favorisant leur accès aux soins  et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de Santé.

Environ 2000 personnes ont défilé ce samedi après-midi à Besancon pour dénoncer l’extension du passe sanitaire. Ils jugent cette décision gouvernementale contraire aux lois que doit fixer un état dans une démocratie. « Liberté » ont scandé les manifestants.

VACCIN AOUT MANIF 2

« Dictature », « le passe ne passe pas », « vaccins ARN = génocide », « résiste,  prouve que tu existes », … les slogans ne manquent pas pour exprimer sa colère et son opposition. Dans le cortège, des citoyens, venus en famille, des militants syndicaux et politiques, représentant l’extrême droite et  l’extrême gauche ». La presse n’est pas toujours la bienvenue. « Ces journalistes à la botte du pouvoir, qui travestissent la vérité à leur guise ». Pour certains, la crise sanitaire est un leurre et les décès et nombreux malades que comptent la Martinique et  la Réunion ne sont que mensonge. Pour d’autres, la France sombre dans une véritable dictature qu’il convient de combattre. Pourtant, une chanteuse est encore capable de prendre le micro en ville pour interpréter ses  morceaux contestataires, grâce aux installations électriques de la cité, et la foule peut encore manifester librement, malgré une manifestation non déclarée, dans les rues du centre-ville bisontin.

 

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Vers une reprise du mouvement des Gilets Jaunes ?

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A peine commencée, la manifestation s’est brusquement arrêtée. Frédéric Vuillaume, l’un des leaders du mouvement, demandant une exclusion de représentants de l’extrême droite, qui s’en seraient pris à des manifestants. Quelques minutes plus tard, le cortège a poursuivi sa marche, en modifiant un peu son parcours habituel. A travers ces manifestations, la cinquième portant sur le sujet du passe sanitaire, et à sept mois de la présidentielle, certains manifestants espèrent une rentrée encore plus mouvementée. Et pourquoi pas ? un retour à l’automne 2018, où les gilets jaunes avaient fait trembler le gouvernement.

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Ce mercredi soir, en la cathédrale Saint-Jean de Besançon, une cinquantaine de fidèles ont rendu hommage au père Olivier Maire, assassiné en Vendée le 9 août dernier. C’est en présence des parents et de la famille du défunt que s’est déroulé cette cérémonie religieuse. Précisons qu’une autre messe sera célébrée ce dimanche 15 août lors de la fête de l’Assomption.

MESSE OLIVIER MAIRE CATHEDRALE SAINT JEAN 2

Les fidèles se sont montrés très peinés. Madeleine se souvient d’avoir assisté à la première messe du père Maire. Venue d’une commune voisine, la pratiquante évoque un prêtre « très profond et dévoué ». « Je tenais à être présent. Je voulais faire cet effort de venir jusqu’à la cathédrale. On a du mal a accepté cela. C’est sans doute quelqu’un qui a vécu des choses terribles en tant que Rwandais » explique-t-elle.

MESSE OLIVIER MAIRE CATHEDRALE SAINT JEAN 3

Ce mercredi, l’office religieux a été célébré par plusieurs hommes d’église,  de tous horizons, dont l’abbé Michel Bruard, prêtre à Besançon. « Nous allons vivre cet instant en communion. Il est évident que l’on ne peut être qu’ému. L’émotion est grande lorsque tout homme perd la vie, mais lorsqu’il s’agit d’un prêtre, en plus  au sein de son ministère, nous le sommes encore plus. Nous voulons ainsi nous retrouver dans l’eucharistie » termine l’abbé Bruard.

Le reportage de la rédaction : Abbé Michel Bruard. Madeleine, une fidèle

Comme ce fut le cas pour le père Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, le bourdon de l’édifice s’est mis a sonné à la fin de l’office. Il en sera de même ce dimanche.

Sur son compte Twitter, Anne Vignot, maire de Besançon, adresse ses condoléances « au nom des Bisontines et Bisontins à la famille et aux proches du père Olivier Maire », originaire de la cité comtoise, assassiné en Vendée. « Nous sommes profondément choqués par cet acte odieux » conclut-elle.

Quant à l’auteur présumé des faits, Emmanuel Abayisenga, sa garde à vue a été levée lundi soir. Il a été hospitalisé en psychiatrie. La piste terroriste est écartée. Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte.

Le CHU de Besançon fait savoir que l’extension du passe sanitaire s’appliquera dès ce lundi 9 août au sein de l’établissement. Dans le courant de la semaine prochaine, les contrôles débuteront.

Hors urgence, toute personne désireuse de venir au CHU devra présenter, en format numérique ou en version papier :
- Soit un justificatif du statut vaccinal ;
- Soit un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
- Soit un certificat médical de rétablissement à la suite d’une contamination par la Covid-19.

Cette demande de justificatif concerne :
- Les patients venant pour des soins programmés (consultation ou hospitalisation) ;
- Les accompagnants (y compris de patients mineurs). Le nombre d’accompagnants doit être limité autant que possible à une personne par patient.
- Les visiteurs (il est demandé aux visiteurs de venir en nombre très restreint).
- Les patients admis dans un service d’urgence ne sont pas concernés par la présentation d’un justificatif. Dans ce cas, il est demandé de restreindre l’accompagnement du patient à une personne.
- A compter du 30 août, les dispositions relatives au passe sanitaire seront également applicables aux intervenants et prestataires extérieurs amenés à être présents sur les différents sites du CHU. Elles s’imposeront également aux mineurs dès l’âge de 12 ans.

Des vérifications effectuées aux entrées du CHU

Afin de s’assurer de la bonne application du passe sanitaire au sein de l’établissement, des agents seront missionnés pour effectuer des contrôles aux entrées de l’hôpital (site Jean-Minjoz et site Saint-Jacques) réservées aux patients, à leur accompagnant et aux visiteurs.

Préparer sa venue pour limiter le temps d’attente

Il est demandé aux patients de se présenter 30 minutes avant l’heure de leur rendez-vous et de préparer leur justificatif pour faciliter le travail des agents de contrôle.

Les gestes barrières toujours en vigueur

Parallèlement à l’application du passe sanitaire, les gestes barrières continuent à être appliqués au sein de l’établissement :

- Le port correct du masque de l’entrée à la sortie de l’hôpital y compris dans la chambre des patients ;
- La désinfection des mains à l’entrée et à la sortie du service ;
- Le respect des distances physiques.

A compter du 1er novembre prochain, l’obligation d’équiper son véhicule de chaînes ou de pneus d’hiver sera étendue. Dans le Doubs, un arrêté préfectoral a été pris le 29 juillet dernier dans lequel figure les communes et infrastructures routières où un équipement des véhicules devient obligatoire en période hivernale.

CARTE PNEUS HIVER

 

Une signalisation zonale est prévue afin d’indiquer aux usagers de la route l’entrée (et la sortie) dans une zone où les obligations d’équipements s’appliquent. Elle sera matérialisée par les panneaux suivants :

PANNEAU ROUTE HIVER PNEUS

Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision concernant l’extension du pass sanitaire. Il a validé l’essentiel de la loi  et la vaccination obligatoire pour les soignants. 

Les sages ont en revanche suspendu la rupture anticipée d’un CDD ou d’un contrat d’intérim pour non présentation du pass sanitaire, ainsi que l’isolement obligatoire de dix jours.

La pass sanitaire s’appliquera à compter du 9 août dans les cafés, les restaurants et les centres commerciaux.

Une action pour demander le retrait du pass sanitaire pour les salariés  se tiendra ce lundi 9 août à partir de 16h30 sur le parvis du CHU de Besançon. Rappelons que l’extension de ce document devait  en vigueur ce jour. Rappelons que le texte sur le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire qui concerne l'extension du pass sanitaire est examiné par le Conseil constitutionnel ce jeudi. Sa décision est attendue.

« Nos organisations syndicales condamnent cette loi et l’état d’urgence permanent qui instaurent de nouvelles restrictions de libertés pour l’ensemble des salarié.es du secteur privé et des agents de la Fonction publique. Ce sont de nouvelles dérogations au Code du Travail et aux statuts, qui s’ajoutent à toutes celles déjà édictées depuis le début de la crise sanitaire » explique l’intersyndicale Force Ouvrière, FSU et Solidaires.

Et de conclure : « Une nouvelle fois, la crise sanitaire est utilisée pour s’en prendre aux droits des salariés et des agents, et à leur liberté de choix »

La gendarmerie du Jura vient de publier les chiffres de la sécurité routière pour les sept derniers jours dans le département. Entre le 27 juillet et le 3 août, les forces de l’ordre ont enregistré : 68 excès de vitesse, 18 conduites addictives, 2 accidents, 4 défauts de permis, 30 téléphones au volant et 14 fautes de priorité.

Mardi, des gilets jaunes s’en sont pris au portrait d’Emmanuel Macron dans une salle de l’hôtel de ville de Besançon. La scène a été filmée et la vidéo a été publiée sur le réseau social Facebook.

Plus précisément, ces individus ont décroché le portrait et l’ont remplacé par un QR code en forme de doigt d’honneur. Une enquête a été ouverte.  Nos confrères de l’Est Républicain expliquent que l’individu, qui se revendique du mouvement des gilets jaunes, a déchiré le portrait et l’a apporté aux agents de sécurité du palais de justice voisin.

Une enquête est en cours. Les investigations se poursuivent.