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Ce samedi et ce dimanche, la SPA de Pontarlier organise ses portes ouvertes. Un évènement qui va se dérouler dans un contexte bien particulier, avec une recrudescence importante des abandons d’animaux, et notamment des chats.

Florian Ferraroli, le président du site du Haut-Doubs, reconnaît que l’an dernier, avec les deux épisodes de confinement du printemps et de l’automne, les abandons avaient diminué. Depuis le début de l’année, et notamment cet été, la structure pontissalienne est confrontée à de nouvelles déconvenues. On fait de plus en plus appel à ses services. Elle accueille de plus en plus d’animaux, et notamment des chatons. Des animaux laissés à l’abandon, qui ne vivent pas bien, et qui, en plus, échappent à tout contrôle au niveau de la reproduction. Ces derniers n’étant pas stérilisés.  

Un problème de place

M. Ferraroli se fait du souci pour l’avenir. Le nombre de ses petits pensionnaires est en constante évolution et nos amis à quatre pattes sont de plus en plus à l’étroit.  Une situation qui s’est encore aggravée ces derniers jours avec la prise en charge de chiens abandonnés en provenance des pays de l’est. Dans le cadre d’un partenariat associatif,  la SPA de Pontarlier a enregistré  une trentaine de chiens abandonnés, voués à une mort certaine,  en provenance de Serbie, de Russie et de Roumanie.

Porte ouverte ce week-end

Ce samedi et ce dimanche, le public pourra pousser les portes du refuge pontissalien. Il est attendu de 14h à 18h durant ces deux jours. Les responsables de la structure seront présents pour notamment renseigner les visiteurs dans le domaine de l’adoption. Un temps précieux d’échanges et de discussion pour éviter aux animaux d’avoir à revivre de nouvelles séquences douloureuses.fLORIAN

L'interview de la rédaction / Florian Ferraroli

C’est une animation qui a trouvé sa place au sein de la structure. Ce mardi après-midi, et pour la deuxième fois, un poney est venu rendre visite aux 24 résidents de l’Ehpad les Gentianes Fleuries de Frasne. Cette rencontre est encadrée par AnimOtive et sa responsables Emilie Hienne. S’adressant à tous les publics ( personnes âgées, personnes en situation de handicap, enfants) l’animal devient un véritable compagnon avec lequel une relation se crée et devient possible.

La sagesse, la tranquillité et sa faculté à s’adapter aux différents publics qu’il rencontre sont  déterminants. Pour des personnes en situation de fragilité, comme c’est le cas pour les personnes âgées de Frasne, le poney devient un ami, un confident. « L’animal ne juge pas » explique Mme Hienne. Tous les sens sont éveillés et permettent aux aînés de vivre et de partager des émotions, de renouer avec le temps d’avant, de se remémorer des souvenirs oubliés. L’odeur de ferme qu’il porte, son allure, son poil, sa crinière qu’il est possible de caresser, le bruit des sabots  sont autant de signes apparents qui rassurent et suscitent un véritable bien être et du plaisir. Un formidable moyen d’interagir, de rester en vie.

PONEY FRASNE 2

A la rencontre de tous les résidents

Cette animation, dont un  troisième volet est d’ores et déjà dans les cartons, s’inscrit dans le cadre de la médiation animale. Pascal Girardet, le directeur de la structure y a vu de nombreux intérêts. Ceux précités, mais aussi la faculté de l’animal à se déplacer au sein de l’établissement. Les papis et mamies encore valides viennent à la rencontre d’Hector dans les espaces collectifs de l’Ehpad, mais le poney  a cette faculté également de se rendre au chevet des résidents dans leur chambre. Hector prend, lui aussi, l’ascenseur, et frappe aux portes de celles et ceux qui ont envie de le recevoir.

Précisons que cette animation peut voir le jour grâce au soutien financier du conseil départemental du Doubs. La Mutualité Française du Doubs, qui gère cet établissement, en est convaincue, « le bienfondé d’une telle activité n’est plus à prouver ».

Le reportage de la rédaction / Pascal Girardet, le directeur de l’établissement, et Emilie Hienne, la responsable de AnimOtive, qui encadre l’activité.

 

Les Suisses étaient appelés aux urnes ce dimanche. Il se sont positionnés à 64% en faveur du mariage pour tous. Les personnes de même sexe peuvent ainsi se marier et adopter un enfant. Les couples de lesbiennes pourront également avoir recours à la PMA (procréation médicalement assisté), qui n’était réservée qu’aux couples hétérosexuels. Précisons que la  gestation pour autrui (GPA) reste interdite par la Constitution fédérale. La Suisse rejoint la trentaine de pays qui avait déjà introduit le mariage pour toutes et tous.

Dès le lundi 20 septembre, les étudiants de l’université de Franche-Comté peuvent bénéficier à nouveau de la ligne écoute-info pour être écoutés, informés ou réorientés. Elle avait été lancée le 8 mars dernier. La plateforme téléphonique reste gratuite et anonyme. Elle a pour ambition de réduire les impacts psychologiques causés par la crise sanitaire. Elle est accessible, du lundi au vendredi, de 12 heures à 14 heures et de 18 heures à 20 heures, au numéro suivant : 03.81.66.55.66

Dans un communiqué de presse, la CGT du Jura pointe la faible augmentation du SMIC, qui sera revalorisé de 34,20 euros le 1er octobre. Il passera ainsi à 1589 euros. « Cette décision est complètement insuffisante. Elle n’est, en aucun cas, liée à une volonté de revaloriser substantiellement le Smic, comme l’exige la CGT, chaque année, auprès du gouvernement » écrit le syndicat.

En parallèle, il est rappelé que « les multinationales du CAC 40 ont réalisé 57 milliards d’euros de profits au 1er semestre 2021 et l’argent public a été largement distribué aux entreprises ces derniers mois, sans aucun contrôle ni conditionnalité ». La CGT demande « une revalorisation générale des salaires ». Le syndicat revendique un salaire mensuel à 2000 euros bruts. Il porte d’ores et déjà cette revendication à la mobilisation interprofessionnels et intersyndicale  du 5 octobre.

Ce jeudi, une journée de mobilisation nationale se tiendra partout en France à l’initiative de l’APF. En Bourgogne Franche-Comté, un rassemblement se tiendra à Dijon. Une délégation de personnes en situation de handicap devrait être reçue en préfecture. Les manifestants demandent la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapées (AAH) au salaire du conjoint ou de la conjointe de la personne.

Les manifestants pointent une décision qui place le bénéficiaire « dans une situation de dépendance, qui occulte son droit à percevoir des ressources personnelles, a nié son existence en tant qu’individu autonome et le fragilise « car la situation de dépendance financière peut entraîner de la maltraitance voire de la violence ».

L'interview de la rédaction : François Masson, représentant départemental de l'APF du Doubs

Ce mardi après-midi, à l’Hôtel de Police de la Gare d’Eau, Jean François Colombet, le préfet du Doubs est venu rencontrer une partie des 23 nouveaux policiers nationaux qui ont rejoint le département. Ils sont arrivés le 1er septembre dernier. Comme l’a rappelé le représentant de l’état, depuis le début de l’année, ce sont plus de 50 fonctionnaires qui ont rejoint les rangs de la police nationale dans le Doubs. Depuis 2017, les effectifs ont progressé de 17%. Ces hommes et ces femmes seront répartis sur l’ensemble des trois circonscriptions : Besançon, Pontarlier et Montbéliard. « Les trois piliers de la police nationale, renseignement, voie publique et investigation,  ont été pourvus » assure le commissaire divisionnaire Bénilde Moreau.

PREFET POLICE RENFORT

 

« Défendez votre territoire »

Le Préfet Colombet a demandé aux policiers de « défendre leur territoire, comme s’ils devaient défendre leur famille ». « Engagez-vous » a-t-il insisté. Il leur a également demandé de faire preuve « de professionnalisme dans l’accomplissement de leur mission ». « Vous exercez sans doute la plus difficile mission du service publique » a-t-il complété. En conclusion, Mr Colombet a voulu laisser un message empreint de reconnaissance. Précisant que, « contrairement à ce que certains proclament dans les cortèges des manifestation anti passe sanitaire,  les Français aiment leur police et leur gendarmerie ». « Vous incarnez un grand service public. Les autorités seront toujours à vos côtés » a terminé le représentant de l’état.

Le reportage de la rédaction

Après une première journée de sensibilisation, menée le 11 juin dernier, la Ville de Morteau propose une nouvelle action grand public sur le thème de la mobilité douce ce mercredi 15 septembre. La cité du Haut-Doubs et son CCAS, en partenariat avec l’association Unis-Vers-Selle,  proposent deux ateliers de remise en selle. Pour les adultes, le rendez-vous est fixé à 10h30  au champ de foire. Les enfants seront accueillis à 13h30.

Cette initiative à plusieurs objectifs : rassurer les futurs cyclistes en leur permettant de (re)prendre en main le vélo, favoriser la pratique d’une activité physique, fluidifier le trafic en ville et participer à la préservation de l’environnement. Cette opération s’inscrit  bien évidement dans le cadre d’une politique locale favorisant l’usage du vélo. Ainsi, des bandes cyclables ont été tracées, à la demande des élus,  sur les secteurs de la rue de la Louhière et l’avenue Charles de Gaulle,. Elles facilitent les déplacements et permettent aux usagers de pouvoir évoluer en toute sécurité. Il est également prévu l’installation de points d’accroche en ville. La municipalité n’entend pas en rester là. D’autres initiatives devraient  voire le jour prochainement.

Pour s’inscrire aux ateliers, n’hésitez pas à contacter le CCAS de la ville de Morteau au 03.81.68.56.86

L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, Conseillère Municipale déléguée aux affaires sociales et services à la population

 


Actuellement, treize sapeurs-pompiers professionnels du Doubs, venus des centres de Pontarlier, Montbéliard, Besançon, Morteau, Audincourt et Valentigney se forment à la langue des signes. Cette démarche purement volontaire est la suite d’une initiative identique, qui s’était déroulée en mai dernier, et qui avait concerné les personnels d’accueil du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs et du Conseil Départemental du Doubs.

Pour les sapeurs-pompiers présents ce matin, l’objectif est de pouvoir communiquer à minima avec leurs victimes sourdes et malentendantes lors d’une intervention. Des connaissances qui rassurent à la fois les secouristes, mais également les victimes, confiantes de pouvoir communiquer et d’être comprises. Cette formation est assurée par une intervenante professionnelle, présentant elle-même ce handicap.

30 signes

L’objectif est de transmettre 30 signes prioritaires qui devraient être acquis à la fin de la deuxième matinée de formation. Dans un premier temps, ce sont les chefs d’agrès des ambulances qui bénéficient de cette formation, une piqûre de rappel devrait avoir lieu prochainement. L’idée de former d’autres soldats du feu est également évoquée. Précisons que les sapeurs-pompiers font partie de ces professions qui ont demandé à leur hiérarchie des masques de protection transparents pour laisser apparaître l’expression de leur visage et mieux communiquer avec leurs victimes, qu’elles soient en situation de handicap ou non.

L'interview de la rédaction / Le Capitaine Fabrice Marche

 

 

Un millier de personnes se sont rassemblées cet après-midi sur la place de la Révolution à Besançon pour dénoncer l’extension du pass sanitaire dans le pays. Une nouvelle mobilisation est annoncée ce mercredi avec l’obligation vaccinale pour les soignants, qui devront être en mesure de présenter la preuve d’au moins une injection de vaccin contre le covid-19 s’ils veulent continuer d’exercer. Un rassemblement se tiendra à cette occasion devant l’hôpital Minjoz à Besançon.

manif anti pass septembre 2

Rappelons également que 15 jours plus tard, le 30 septembre, les ados âgés de 12 ans et 2 mois devront également posséder un passe sanitaire ou un test négatif s’ils veulent avoir accès à certains lieux publics comme les cinémas, les restaurants ou prendre le train et participer à des activités extrascolaires  

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