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Hier soir, environ 800 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Besançon pour dénoncer la politique sanitaire du gouvernement et l’extension du pass sanitaire. Les participants ont répondu présent au nom de la « liberté ». Ils dénoncent une véritable « dictature ».

Chacun est bien décidé à contester cette décision. Ils l’ont d’ailleurs fait savoir sur les places de la Révolution et du 8 septembre, mais également devant la préfecture du Doubs, où les attendaient les forces de l’ordre. Parmi les manifestants, des gilets jaunes, des militants syndicalistes et associatifs, mais également des soignants. A l’image de cette jeune doloise venue exprimer sa colère et sa démarche auprès de sa direction pour refuser la vaccination.

La Licra dénonce les propos

Dans un tweet envoyé aux rédactions, la Licra Besançon Franche-Comté indique qu’elle condamne l’attitude de certains manifestants qui arboraient une étoile jaune sur leur veste hier soir. L’association pointe des attitudes « abjectes et indécentes ». « Respectons l’Histoire et la mémoire » conclut-elle.

Erkan Goktas, chef d’entreprise dans le bâtiment, basé dans le Haut-Doubs, monte au créneau pour dénoncer les abus de la société de consommation. Le patron, qui a sous sa responsabilité une quinzaine de salariés, demande que de nouvelles orientations, impulsées par une prise de conscience politique, soient prises au plus vite. « Il faut couper les disjoncteurs pour repartir sur de nouvelles bases. Ne nous soumettons pas. Repartons sur des bases plus saines. Il ne faut plus accepter les prix que l’on nous impose » explique-t-il.

Il dénonce l’augmentation drastique de toutes les matières premières nécessaires à ses chantiers et ses clients. Des budgets signés qui selon lui, ne sont plus tenables, et en première ligne, des artisans qui commencent à être sous pression. Depuis un certain temps, bien avant la crise sanitaire, Mr Goktas avait déjà alerté sur cette situation. Le chef d’entreprise demande clairement que la raison l’emporte. Autrement dit, une juste valeur des produits marchands, non-marchands et des services. Si l’augmentation annuelle des biens, des services et des fournitures, de l’ordre 2,5 à 3%, en raison de l’inflation, était tolérée, le Pontissalien et ses confrères s’insurgent contre les nouvelles politiques tarifaires appliqués. Les majorations de 30 à 40% fâchent et ne correspondent plus à la réalité du moment. Et ce n’est pas la pénurie de matières premières dans de très nombreux domaines d’activité, qui peut expliquer cette démarche intellectuelle ‘déraisonnable, qui nous conduit droit dans le mur ». « Arrêtons ce racket mondial »scande-t-il.

Une démarche tout sauf altruiste

Erkan Goktas reconnaît aisément que si certains subissent cette situation, d’autres en profitent très aisément. Dans sa ligne de mire, ceux qu’il appelle « les usuriers ». Ces donneurs d’ordre, actionnaires, grands groupes, … qui profiteraient pleinement de cette conjoncture économique particulière, et dont la fin est difficilement prévisible. Mr Goktas se défend d’agir pour son confort personnel. Soutenu par d’autres chefs d’entreprise, il relaie cette parole collective qui, il est vrai, se fait de plus en plus entendre. « Ne profitons pas de la faiblesse des gens. Ne les endettons pas consciemment davantage » ajoute -il. Sans vouloir être trop défaitiste, Mr Goktas s’attend à des lendemains encore difficiles. Il prévoie d’ailleurs, « un véritable tsunami dans le domaine de l’alimentation dès la rentrée prochaine, avec une augmentation significative des prix, de l’ordre de 30% ».

L'interview de la rédaction

 

Une nouvelle levée des restrictions sanitaires est en marche ce mercredi 30 juin. On assiste à  la fin des jauges dans les bars et restaurants en intérieur, mais aussi dans les musées et les cinémas. La pratique de tous les sports, même en intérieur, est également autorisée. Certaines restrictions demeurent néanmoins comme pour les concerts par exemple.

La fréquentation est limitée à 75% de la capacité en intérieur, mais peut être de 100% en extérieur. Le pass sanitaire est obligatoire quel que soit le nombre de clients à l'intérieur. En revanche, le port du masque à l'intérieur de l'établissement n'est pas obligatoire. A savoir également que les discothèques restent fermées jusqu’au 9 juillet. Date à laquelle elles pourraient rouvrir, avec néanmoins la mise en place d’un protocole adapté.


Une dernière étude de l’Insee révèle qu’entre le 1er mars et le 14 juin 2021, alors que nous connaissions une troisième vague épidémique, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré 8 903 décès, toutes causes confondues, soit 3 % de plus qu'en 2019. À l'exception de la Martinique (0 %), il s'agit de l'excédent de décès le plus faible de France.

Cette situation contraste avec les deux premières vagues épidémiques (mars-avril 2020 et septembre 2020 - janvier 2021) durant lesquelles la Bourgogne-Franche-Comté faisait partie des régions les plus touchées. Les décès avaient alors augmenté de 27 % puis de 28 % par rapport à l'année précédente. En Bourgogne-Franche-Comté, le Doubs est le département qui enregistre la plus forte progression des décès depuis le 1er mars par rapport à 2019 (+ 11 %).

En revanche, la baisse est notoire par rapport à 2020 (-17,2%). Concernant le département du Jura, le taux de mortalité augmente de 1,3% entre 2019 et 2021, alors qu’il baisse de 12,7 entre 2021 et 2020.

Ce samedi, Anne Vignot, maire de Besançon, est allée porter plainte au commissariat de police de la Gare d’Eau suite à l’acte de vandalisme commis sur le symbole LGBTQI+ de la rue Mégevand dans la nuit vendredi à samedi. Une croix gammée a été taguée.

Ce samedi après-midi, à l’appel de quatre associations ( l’espoir pour Jade, Léo contre les AVC, les petits pas de Romane et l’espoir vivre autrement pour Ilona) organisaient une marche blanche dans les rues du centre-ville de Besançon. Ces associations et leurs adhérents déplorent l’absence de réelle politique en faveur des personnes handicapées en France. Selon le collectif, « les promesses d’Emmanuel Macron n’ont pas été tenues ». « Le mandat va se terminer et rien n’a été fait » déplore-t-il.

 

HANDICAP MANIF 3

 

« Ne sacrifions pas les enfants handicapés. Besoin de soins. C’est urgent », « L’épuisement aussi est un fléau mortel », « Le gouvernement est sourd et aveugle »  ou encore «  solidarité avec les personnes handicapées » et « Mr Le Président, vous avez oublié votre promesse » pouvait-on lire sur les pancartes brandies dans le cortège.

 

HANDICAP MANIF 5

Concrètement, les familles demandent une véritable prise en charge des patients, des soins et de l’accompagnement. Après une année de confinement à répétition, les familles sont épuisées et attendent des mesures concrètes au plus vite. « Ce n’est que le début d’une mobilisation » promettent les participants. Ils espèrent être reçus à l’Elysée, mais jusqu’à présent, la présidence de la République n’a pas répondu favorablement à leur demande.

L'interview de la rédaction 

 

Une peine de six mois d’emprisonnement, dont deux mois avec sursis, a été requise hier à l’encontre d’un homme de 72 ans poursuivi par la justice pour avoir tenu des propos racistes et foncé en voiture sur un dolois, père de famille. La scène a été filmée par son épouse . La victime présentait plusieurs fractures et s’est vue prescrire une ITT de 30 jours. Les faits ont été commis en avril dernier dans la cité de Pasteur.

Le ton est monté lorsque le couple Sefrioui constate que le septuagénaire semble prendre des photos de leurs enfants. Le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier rendra sa décision le 6 juillet prochain. Précisons que l’automobiliste ne s’est pas présenté à l’audience.

Par ailleurs, Adil Sefrioui comparaissait lors de cette même audience pour injures, violences légères et dégradations. Une peine d'amende a été requise contre lui.

C’est un projet qui lui tenait très à cœur. Marie (32 ans) une jeune travailleuse de l’ESAT-UNAP de Pontarlier, géré pat l’Adapei du Doubs, a souhaité mettre en place une action sur le thème du respect au sein de la structure. Elle a voulu sensibiliser ses collègues de travail à cette valeur.
Dans ce cadre-là, elle a su mobiliser autour d’elle. C’est ainsi qu’un théâtre forum a vu le jour. Laetitia Lambert et Isabelle Durant, sa responsable du secteur médico-social de l’UNAP , ont donné les moyens à ce projet pour qu’il puisse voir le jour. Karine Grosjean de la compagnie des Chimères a rejoint l’initiative et l‘aventure a pu commencer.

Partir du quotidien

Aujourd’hui, la petite troupe est composée de quatre comédiens en situation de handicap. En compagnie de la metteuse en scène, ils ont produit des saynètes, qu’ils jouent devant leurs collègues. Cinq thèmes ont été retenus : les vols, le racket, les dégradations de matériel, les insultes et les agressions sexuelles. Dans un premier temps, les acteurs présentent une situation. Puis, Karine Grosjean échange avec le public, composé des collègues et des moniteurs. Chacun prend conscience de la situation et la corrige, en adoptant les comportements qui s’imposent. Une démarche pertinente qui permet de mettre en lumière des difficultés, de les corriger et d’échanger. D’un point de vue personnel, les comédiens, pour lesquels il s’agit d’une première expérience scénique, reconnaissent ses bienfaits. Un premier vécu qui en appellera sans doute d’autres.

En 2020, l'Urssaf Franche-Comté a redressé 6,5 millions d'euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (605,7 millions au niveau national), un résultat en baisse par rapport à l'année 2019 qui s'explique par l'adaptation de l'activité de contrôle au contexte de la crise sanitaire et le confinement de mars à mai, mais aussi par la présence d'un dossier « exceptionnel » en 2019.

Au total, ce sont 264 actions qui ont été engagées par l'Urssaf en 2020 (25 194 actions au niveau national). Sur les 61 actions ciblées initiées en Franche-Comté, 90% ont abouti à un redressement de cotisations et contributions sociales. Le préjudice concernant la fraude aux revenus de remplacement s'élève à 1 042 286 euros. « Le préjudice concernant le travail dissimulé est inconnu pour l'instant, les deux dossiers concernés étant en cours d'instruction » conclut l'Urssaf Franche-Comté.

Suite aux annonces du Premier ministre le 16 juin dernier, et au vu de l'évolution sanitaire favorable depuis plusieurs semaines, Jean-Philippe Setbon, préfet du Doubs par intérim, a décidé d'abroger l'arrêté préfectoral du 3 juin 2021 portant sur l'obligation du port du masque en extérieur dans le Doubs pour les personnes de plus de onze ans.

Néanmoins, le port du masque reste obligatoire dans l'ensemble des établissements recevant du public, à l'exception des établissements recevant du public en plein air dès lors que les règles de distanciation physique sont respectées. De plus, le port du masque reste obligatoire dans les transports en commun et aux abords des gares, stations de tramway et arrêts de bus