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C’est un projet qui lui tenait très à cœur. Marie (32 ans) une jeune travailleuse de l’ESAT-UNAP de Pontarlier, géré pat l’Adapei du Doubs, a souhaité mettre en place une action sur le thème du respect au sein de la structure. Elle a voulu sensibiliser ses collègues de travail à cette valeur.
Dans ce cadre-là, elle a su mobiliser autour d’elle. C’est ainsi qu’un théâtre forum a vu le jour. Laetitia Lambert et Isabelle Durant, sa responsable du secteur médico-social de l’UNAP , ont donné les moyens à ce projet pour qu’il puisse voir le jour. Karine Grosjean de la compagnie des Chimères a rejoint l’initiative et l‘aventure a pu commencer.

Partir du quotidien

Aujourd’hui, la petite troupe est composée de quatre comédiens en situation de handicap. En compagnie de la metteuse en scène, ils ont produit des saynètes, qu’ils jouent devant leurs collègues. Cinq thèmes ont été retenus : les vols, le racket, les dégradations de matériel, les insultes et les agressions sexuelles. Dans un premier temps, les acteurs présentent une situation. Puis, Karine Grosjean échange avec le public, composé des collègues et des moniteurs. Chacun prend conscience de la situation et la corrige, en adoptant les comportements qui s’imposent. Une démarche pertinente qui permet de mettre en lumière des difficultés, de les corriger et d’échanger. D’un point de vue personnel, les comédiens, pour lesquels il s’agit d’une première expérience scénique, reconnaissent ses bienfaits. Un premier vécu qui en appellera sans doute d’autres.

En 2020, l'Urssaf Franche-Comté a redressé 6,5 millions d'euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (605,7 millions au niveau national), un résultat en baisse par rapport à l'année 2019 qui s'explique par l'adaptation de l'activité de contrôle au contexte de la crise sanitaire et le confinement de mars à mai, mais aussi par la présence d'un dossier « exceptionnel » en 2019.

Au total, ce sont 264 actions qui ont été engagées par l'Urssaf en 2020 (25 194 actions au niveau national). Sur les 61 actions ciblées initiées en Franche-Comté, 90% ont abouti à un redressement de cotisations et contributions sociales. Le préjudice concernant la fraude aux revenus de remplacement s'élève à 1 042 286 euros. « Le préjudice concernant le travail dissimulé est inconnu pour l'instant, les deux dossiers concernés étant en cours d'instruction » conclut l'Urssaf Franche-Comté.

Suite aux annonces du Premier ministre le 16 juin dernier, et au vu de l'évolution sanitaire favorable depuis plusieurs semaines, Jean-Philippe Setbon, préfet du Doubs par intérim, a décidé d'abroger l'arrêté préfectoral du 3 juin 2021 portant sur l'obligation du port du masque en extérieur dans le Doubs pour les personnes de plus de onze ans.

Néanmoins, le port du masque reste obligatoire dans l'ensemble des établissements recevant du public, à l'exception des établissements recevant du public en plein air dès lors que les règles de distanciation physique sont respectées. De plus, le port du masque reste obligatoire dans les transports en commun et aux abords des gares, stations de tramway et arrêts de bus

Un hommage sera rendu ce samedi 19 juin au docteur Loupiac, médecin urgentiste au centre hospitalier de Lons-le-Saunier. Agé de 60 ans, le médecin est décédé des suites de la Covid-19 en service de réanimation à Marseille.

Le docteur Loupiac était un médecin très engagé. Il occupait la fonction de délégué jurassien de l'association des médecins urgentistes de France. Un temps de recueillement est prévu à 15h à l'église des Cordeliers, avant un rassemblement dans la cour de l'Hôtel-Dieu.

Ce mercredi, à l'issue du conseil des ministres, le Premier Ministre Jean Castex a annoncé, avec une dizaine de jours d'avance, la fin du couvre-feu pour le 20 juin. Décalé à 23 heures le 9 juin dernier, il devait être supprimé le 30 juin.

Le Premier Ministre a également annoncé la levée de l'obligation du port du masque en extérieur ce jeudi, sauf dans certaines circonstances, notamment lors des regroupements, dans un lieu bondé ou dans une file d'attente, sur un marché ou dans les tribunes d'un stade et les cours de récréation par exemple.

Le CODIS du Doubs (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) a mis en place depuis début mars un nouveau dispositif de diagnostic de situation lors d’un appel d’urgence. La personne peut désormais envoyer une photo par SMS aux pompiers, afin qu’ils puissent envoyer la force d’intervention adéquate.

Une évolution dans l’intervention

C’est une réussite pour certaines interventions. Seulement 3 à 4 par semaine, sur les 700 dans l’ensemble du Doubs. C’est « au bon vouloir de l’appelant Â», précise le capitaine Céline Chevallier. Les requérants pour une demande de secours peuvent transmettre une photo de la situation pour aider les pompiers à engager les bons moyens et éventuellement des moyens supplémentaires. « Cela permet d’objectiver la situation que décrit le requérant Â».

Des résultats concrets

Ce nouveau dispositif au CTA (centre de traitement de l’alerte) a permis des interventions encore plus réussies. Le capitaine Chevallier donne l’exemple d’un feu de toiture. Le dispositif et la photo envoyé par l’habitant a pu permettre aux pompiers de comprendre que la toiture était déjà percée et qu’il y avait des grands risques que le feu s’étende à la maison mitoyenne. Sans cette innovation, les moyens déployés n’auraient peut-être pas été les mêmes.

L’association France Palestine Besançon organise un rassemblement ce samedi 12 juin, à 10h30, sur la place de la Révolution. D’autres rassemblements sont au programme le même jour : A 14h, sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier et à 14h30, sur la place Grévy à Dole.

Un appel pour les libertés, contre les restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de manifestation « qui frappent l’association et le mouvement de solidarité avec la Palestine Â» et en soutien au peuple palestinien.

Mobilisation contre les idées d'extrême droite et la parole raciste qui fleurissent au sein de la société ce matin à Besançon. Les manifestants dénoncent le tournant que prend les vie publique et politique. Dans leur ligne de mire, la campagne des élections régionales et départementales et les propos décomplexés de certains candidats, à l'image de Julien Odoul, le chef de file de la liste du Rassemblement National et Gilles Platret, le candidat de la droite.

Lors de cette mobilisation bisontine, qui s'inscrit dans un appel national à manifester, les participants, militants convaincus ou citoyens, veulent alerter, sensibiliser, informer. Pour eux, le risque d'un basculement de la région vers le parti de Marine Le Pen est bien réel. Cet épilogue politique est redouté.

C'est la raison pour laquelle quelques 200 personnes ont jugé nécessaire de se rassembler ce matin sur la place de la révolution, au centre-ville bisontin.

A l'appel de plusieurs partis politiques de gauche et syndicats, un rassemblement se tiendra ce samedi matin à 10h30 sur la place de la Révolution à Besançon pour les libertés et contre les idées d'extrême droite. Selon les manifestants, « depuis plusieurs mois, nous subissons un climat politique et social délétère ».

Il est pointé « les idées de l'extrême droite qui ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie qui se propagent et les attaques contre les libertés et les droits sociaux qui s'accentuent gravement ».

Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre d'une première « grande journée nationale de manifestation et de mobilisations ».

Il y a une semaine, l'association « Bonne Route » menait une nouvelle opération pour dénoncer le trafic incessant des poids-lourds sur la nationale 83 et l'importance de prendre des décisions rapides pour régler ce problème. Ainsi, des citoyens se sont rassemblés et ont occupé la chaussée à hauteur de la commune de Larnod, à côté de Besançon. Une mobilisation qui a obtenu le soutien de Hugues Trudet, le maire du village doubiste. Comme ses administrés, l'édile demande le contournement des camions par l'A36. Chaque jour, 2000 camions traversent le village, occasionnant de nombreux désagréments et inquiétudes. L'insécurité routière est bien réelle.

Rencontre avec le Préfet

Citoyens et élus du Doubs et du Jura n'entendent pas baisser les bras. Ils poursuivront leur mobilisation « tant qu'ils ne seront pas entendus par les autorités ». Depuis sa création, qui ne date que de quelques mois, l'association « Bonne Route » a d'ores et déjà rencontré des représentants du Préfet. De son côté, le maire de Larnod a pu échanger avec le représentant pour évoquer cette situation. Pour l'heure, aucune décision n'a été prise, mais des discutions existent.