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Au 1er janvier 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 2 805 580 habitants (65.096.768 habitants en France). En six ans, la population est légèrement en baisse dans la région alors qu’elle a augmenté de 0,4 % par an en France métropolitaine. Seuls les départements de la Côte-d’Or et du Doubs conservent une dynamique démographique positive.

On dénombre 543.974 habitants dans le Doubs (+0,3% par rapport à 2013) et 259.199 habitants dans le Jura (-0.1%). Concernant les grandes villes de nos deux départements, la situation est la suivante :

  • Besançon : 117.912 habitants (+0,1% par rapport à 2013)
  • Montbéliard : 25.806 habitants (+0,1% par rapport à 2013)
  • Pontarlier : 17.542 habitants (+0,1% par rapport à 2013)
  • Dole : 23.711 habitants (+0,3%)
  • Lons-le-Saunier : 17.189 habitants (+0,1%)
  • Saint-Claude : 8.985 habitants (-2,3%)

Concernant les intercommunalités

  • Grand Besançon Métropole : 195.745 habitants (+0,3%)
  • Pays de Montbéliard Agglomérations : 139.970 habitants (-0,1%)
  • CC du Grand Pontarlier : 27.732 habitants (+à ?8%)
  • CA du Grand Dole : 54.626 habitants (+0,4%)
  • Lons Agglomération : 34.189 habitants (-)
  • CC Haut-Jura Saint-Claude : 20.009 habitants (-1,5%)

 

Dans le Doubs, la Croix-Rouge s’organise pour organiser un réveillon solidaire, qui s’adapte au contexte sanitaire du moment. L’initiative prévue le 28 décembre prochain a dû être modifiée.

Néanmoins, en 2021, grâce à la mobilisation de l’association, du CCAS de Pontarlier et du Conseil Départemental du Doubs, 300 repas seront distribués. Au total, ce sont 300 personnes, 140 familles, dont 56 personnes isolées, venant de 28 communes différentes, qui profiteront de cet élan de générosité. Une action qui voit également le jour grâce à la participation d’un traiteur local.

La précarité étudiante est une réalité. Avec la situation sanitaire actuelle du pays, les difficultés se sont renforcées. Se nourrir et se loger restent les priorités. Alors autant dire que s’habiller, se soigner et pouvoir se payer d’autres produits du quotidien sont relayés au second plan.

crous précarité etudiante 2

C’est la raison pour laquelle les associations et le Crous de Bourgogne Franche-Comté organisent des actions de solidarité. Ce jeudi matin, une opération s’est tenue sur le campus de la Bouloie à Besançon. Le Crous de Bourgogne Franche-Comté, en partenariat avec le Lions Club Gray, le Rotary Club, Inner Wheel et le Kiwanis Club, organisait une distribution de vêtements chauds, vaisselles, produits d’hygiène et d’entretien, … .

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C’est grâce à une balade gourmande sur le secteur de Champlitte que cette action solidaire a pu voir le jour. 4800 euros, dont 4500 ont été alloués par les étudiants de l’université de Franche-Comté, ont été récoltés à cette occasion. L’argent recueilli a permis d’effectuer des achats si importants pour le quotidien et qui deviennent une denrée si chère lorsque la vie se complique et les petits boulots deviennent rares ou sont insuffisants. Comment réussir ses études dans ces conditions ? Un petit coup de pouce qui est le bienvenu, alors que l’hiver s’est installé et que les festivités de Noël approchent à grands pas.

Le reportage de la rédaction / Claude Bolot ( Pdt du Rotary Club de Gray). Eliane Corvisier ( pdte du Lions Club de Gray). Olivier Braun (reposnable de la sous-direction du développement durable au Crous BFC)

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En raison d’un mouvement de grève national et local, des perturbations sont à prévoir dans certains accueils périscolaires. Besançon est concernée. La Ville a communiqué la liste des écoles dans lesquelles, en fonction de la situation et du moment de la journée, les accueils du matin, du midi et du soir seront impactés.  

Ce mardi 7 décembre, des élèves de seconde en bac professionnel Accompagnement Soins et Services à la personne (ASSP) scolarisés au lycée professionnel Toussaint Louverture ont pu participer à une action de sensibilisation à la vie affective et la sexualité.

Une intervention éducative

Effectué dans les locaux du point information jeunesse de Pontarlier, cette intervention est organisée et animée par des membres de ce même point information jeunesse, en partenariat avec l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA). Porté autour des thèmes de la vie affective et de la sexualité, cette action a pour but d’apporter des connaissances supplémentaires aux lycéens. Différents sujets ont pu être abordés lors de cette matinée par les animateurs en utilisant comme point de départ les questions posées anonymement par les élèves. Les adolescents ont alors pu obtenir des réponses quant à leurs interrogations sur les différents moyens de contraception, les maladies sexuellement transmissibles, le rôle du planning familial, mais également sur les normes et le rapport à la sexualité dans notre société.

Essayer de briser le tabou

La sexualité est encore aujourd’hui un sujet tabou. Cette action permet aux lycéens de se libérer sur ces sujets qui sont très difficiles à aborder, notamment dans la sphère familiale. Les informateurs jeunnese, qui effectuent ce genre d’actions depuis plusieurs années maintenant, sont témoins des difficultés rencontrées par les jeunes étudiants à parler de ce sujet. « La sexualité est un sujet assez complexe et vaste. C’est également très difficile de l’aborder lorsque l’on est en famille Â» nous confie une animatrice. L’importance est de donner des clés aux jeunes pour leur permettre d’appréhender de meilleure manière l’entrée dans la vie sexuelle. L’objectif reste d’essayer de briser le tabou encore très présent. « La sexualité interroge énormément et est la source de beaucoup d’idées reçues. On intervient dans le but de casser ces idées reçues et de répondre à leurs craintes et interrogations Â».

Interview de la rédaction, Fanny et Gael (Informateurs jeunesse au Point Information Jeunesse de Pontarlier) :

 

Une action appréciée par les étudiants

Au terme de la matinée, les jeunes lycéens âgés pour la plupart de 15 et 16 ans, étaient contents d’avoir pu bénéficier de cette intervention. Un sentiment mis en lumière par le témoignage de deux étudiantes. « C’était très intéressant, notamment parce que c’est un sujet qu’on a du mal à aborder avec nos parents. On a appris plein de choses au sujet du SIDA, mais aussi sur comment utiliser et mettre un préservatif Â». Étant un sujet compliqué à aborder, les jeunes sont heureux de trouver une oreille attentive. « C’est très important de participer à ce genre d’actions, car plus le temps passe, et plus la sexualité devient un sujet tabou. C’est vraiment pratique de savoir qu’il y a des gens pour nous écouter Â». Des étudiants satisfaits donc, et qui ressorte du point information jeunesse avec moins d’appréhensions sur la vie affective et la sexualité.

 

Interview de la rédaction, étudiantes de seconde au lycée professionnel Toussaint Louverture :

 

Depuis aujourd’hui et jusqu’à samedi a lieu l’exposition sur le grand livre de la laïcité. Dans un premier temps réservé aux scolaires, elle sera ouverte au grand public samedi 11 décembre.

Une exposition qui vise la jeunesse

Organisée par la ligue de l’enseignement et soutenue par l’Observatoire de la laïcité et la préfecture du Doubs, cette exposition retrace l’histoire de la laïcité en France. L’objectif de cette exposition est avant tout éducatif, notamment envers la jeunesse. En effet, du mardi 8 au vendredi 11 décembre, ce sont des classes allant du CM2 jusqu’à la terminale qui se rendront sur les lieux pour assister à l’exposition. L’occasion pour ces élèves de compléter leurs connaissances sur le sujet, mais également d’interroger les guides par rapport au rapport à la laïcité dans notre société.

Une notion centrale

Dans notre société, la laïcité est une notion qui peut paraitre complexe. Pour Philippe Claus, président de la ligue de l’enseignement du Doubs, cette exposition permettrait de décomplexifier la chose. « Le but de cette exposition a pour but de faire comprendre ce qu’est la laïcité, c’est-à-dire quelque chose de très important et compréhensible par tous ». Il nous explique également les éléments fondamentaux de la laïcité. « La laïcité c’est d’être libre de croire, ou de ne pas croire, en ce que l’on veut, tant au niveau religieux que politique. Cela correspond également au fait de pouvoir exprimer ses croyances librement et sans gêner les autres Â».

 

Interview de la rédaction, Philippe Claus (Président de la ligue de l'enseignement du Doubs) :

Un rassemblement des policiers municipaux se tiendra demain, vers 12h45, devant l’Hôtel de Ville, sous les fenêtres d’Anne Vignot. Ces fonctionnaires dénoncent leurs conditions de travail et le manque d’attractivité. Une situation qui a un impact réel sur la fidélisation des agents et leur recrutement. Selon Raphaël Da Silva, du syndicat Force Ouvrière, la Ville de Besançon est peu attrayante et sa police municipale devient vieillissante. L’âge moyen des fonctionnaires en poste est de 50 ans.

Les missions confiées, les salaires et l’armement des policiers sont de vrais problèmes. Ces sujets ont été évoqués vendredi dernier avec Anne Vignot. Le représentant Force Ouvrière demande davantage de soutien de sa hiérarchie, des réponses aux questions posées et une réorganisation du service. « Notre hiérarchie nous soutient-elle ? Nous aimerions montrer que nous sommes au service de la population, que nous ne sommes pas là que pour donner des contraventions aux artisans et commerçants qui se stationnent mal » explique M. Da Silva, qui parle « d’un véritable mal être au sein de la police municipale bisontine Â».

Ce samedi, à l’appel de la coordination nationale des hôpitaux de proximité, un rassemblement s’est tenu à Besançon, comme partout en France. Les soignants ont rencontré la population pour échanger sur l’hôpital public et ses moyens. « Aujourd’hui, nous sommes très impactés par des problématiques de restriction de personnel au chu de Besançon. On se devait d’être présent pour échanger avec les usagers Â» explique une infirmière.

Selon les participants, l’heure est grave. Notre interlocutrice explique que « l’hôpital est en vrai manque de personnel Â». « Ces établissements étaient déjà en grande difficulté, mais ce que l’on a vécu ces deux, trois dernières années a rendu la situation complètement impossible Â». La détresse est grande. « Certains veulent partir et n’ont même plus la force d’imaginer lutter pour pourvoir conserver des soins de qualité Â» ajoute-t-elle.   Et de continuer : « Ce n’est même plus un ras-le-bol, c’est un mal vivre. C’est un métier pour lequel les gens donnent énormément de leur vie. Quand on donne tout et que l’on n’arrive pas à faire ce que l’on souhaite, on ne peut plus continuer Â».

« Donnez des moyens ! Â»

Pour l’heure les soignants de l’hôpital public ne demandent pas de l’argent, mais des moyens humains supplémentaires. « Il faut une réelle volonté politique de renforcer les moyens humains pour faire du soin à l’hôpital Â» précise l’infirmière. Et de conclure : « Aujourd’hui, l’hôpital est plein à craquer. S’il y a une mini vague covid qui arrive à nouveau, je ne sais pas ce que l’on fera Â».

L'interview de la rédaction

 

Dans le cadre de l’hommage aux Morts pour la France pendant la Guerre d’Algérie, des commémorations se tiendront ce dimanche. A Pontarlier, la cérémonie aura lieu à  11 heures aux Monuments aux Morts de l’Hôtel de Ville. A Besançon, le rendez-vous est fixé à la même heure au Mémorial des Glacis.

La 35è édition du Téléthon se déroulera partout en France ce week-end. Rappelons que cette opération caritative, organisée par l’Association Française contre les Myopathies, a pour but de récoler des fonds pour lutter contre les maladies génétiques et améliorer le quotidien des malades.

Cette année, dans le département du Doubs, c’est environ une centaine de manifestations qui se dérouleront. « Soit le double par rapport à l’année dernière Â» se félicite Robert Petiteau, le coordinateur de l’évènement dans le département. Certes, certains territoires, à l’image du Val de Morteau, ont préféré jeter l’éponge, mais d’autres ont choisi de maintenir leurs initiatives.

Il est vrai que ces animations de terrain sont très importantes pour faire progresser le compteur des dons. Pour le seul département du Doubs, elles apportent plusieurs milliers d’euros à l’AFM. Le vin chaud, le sandwich, l’assiette de charcuterie consommés ou la partie de pétanque ou le tournoi de football disputés sont autant d’argent récolté au service de la recherche et des malades.

L’an dernier, dans un contexte de crise sanitaire inédit, environ 77 millions d’euros avaient été récoltés. Soit dix millions de moins qu’en 2019. Cette année, les organisateurs espèrent ne pas souffrir une nouvelle fois encore des effets de la pandémie. Il en va notamment du bon déroulement des programmes de recherche. Alors, si vous ne pouvez vous déplacer, participer à l’un des évènements proposés près de chez-vous, pensez à composer le 36-37

L'interview de la rédaction / Robert Petiteau