Une partie des salariés de l’entreprise Flowbird, implantée au parc Lafayette à Besançon, s’est rassemblée en fin de matinée, ce mardi, devant les grilles de la firme pour dénoncer le nouveau rachat de l’entreprise. Depuis 2003, les salariés vivent au rythme des reventes successives.
En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent de la richesse et donnent de la valeur au site bisontin. Pas question non plus de faire payer à ce dernier la dette consentie pour le rachat de l’usine. Ce qui, selon la CFDT, « a un impact sur l’évolution salariale ». La coupe est pleine. Dans ces conditions, il est notamment demandé aux actionnaires de reverser une partie de la valeur marchande de l’entreprise aux salariés. Un nouveau rassemblement est prévu jeudi prochain, après la prise de parole du patron de Flowbird, qui se tiendra, en visio, la veille.
L'interview de la rédaction / Marc Szabo de la CFDT