Dans un communiqué de presse, les élus de la majorité municipale bisontine font savoir qu’ils soutiennent la mobilisation contre la réforme des retraites. Ils indiquent qu’un vœu sera soumis au vote du conseil municipal du 23 février prochain. Il sera demandé au gouvernement « de retirer son projet de réforme des retraites et de considérer les propositions portées par de nombreux acteurs de la société civile concernant l’accès pour toutes et tous à une retraite digne et juste ». Ils affirmeront également « leur attachement au système de protection sociale issu du Conseil National de la Résistance ».
Dans le cadre de la lutte contre les marchés parallèles de tabac , une convention vient d’être signée entre le Préfet du Jura, le directeur régional des douanes de Franche-Comté, le directeur départemental de la sécurité publique, le commandant du groupement de gendarmerie du Jura et le président de la fédération départementale des buralistes du Jura. Ce document fixe le cadre de coopération entre les services de l’état et les buralistes.
Hier après-midi, au collège Voltaire, le pacte pour l’émancipation des jeunes de Planoise a été signé en présence de nombreux partenaires, qu’ils s’agissent des collectivités locales ou des services de l’état. L’objectif est de proposer une trentaine d’actions concrètes et innovantes pour permettre à cette jeunesse de mieux trouver sa place dans la société et se construire un avenir. Cinq axes ont été définis : découverte des métiers, insertion et emploi, diversité culturelle, accès à la santé et famille et parentalité.
NAISSANCES
19/01/2023 – Idalie de Guillaume SAILLARD, ambulancier et de Anthime SCALABRINO, infirmière.
21/01/2023 – Agathe de Grégory NICOLAS, ouvrier et de Marion FAIVRE-ROUSSEL, professeur des écoles.
19/01/2023 – Lana de Vincent MOUREAU, manutentionnaire et de Laure VANNIER-SIMON, intérimaire.
21/01/2023 – Ayla de Yusuf YILDIZ, plombier chauffagiste et de Gülseren DINLER, sans profession.
20/01/2023 – Oscar de Ugo PETIT, conseiller vendeur et de Elise MOREL, responsable développement.
23/01/2023 – Kayliah de Romain TIRILLY, employé en restauration et de Virginie LABART, employée de commerce.
22/01/2023 – Marlone de David BOGARD, technicien en maintenance et de Ndeye SAMBE, serveuse.
20/01/2023 – Tom de Samuel GRANDVUILLEMIN, chef d’entreprise et de Elodie HANOT, polisseuse.
21/01/2023 – Célian de Alexis DUSSO, ingénieur et de Faustine CHUARD, opticienne.
25/01/2023 – Maya de Karim LOTMANI, sans profession et de Fatma OSMANE, ingénieur en recherche et développement.
24/01/2023 – Maylan de Matthieu DEZITTER, technicien de maintenance et de Aurélie ROSA, assistante administrative.
23/01/2023 – Enzo de Antonin ROUDEAU, électricien et de Élise ROELLI, infirmière.
21/01/2023 – Léana de Alexis PRESSE, opérateur de production et de Sarah BOUAZIZ, régleuse de manomètre.
23/01/2023 – Nathan de Maxime VUILLERMOZ, conseiller en assurance et de Elisa WATRIN, banquière.
26/01/2023 – Leyna de Teddy VILLANI, marbrier et de Anaïs ORIA, vendeuse.
22/01/2023 – Emma de Hefae PLO, boulanger et de Beatrice CASTOLDI, contrôleuse qualité.
25/01/2023 – Lenny de Chang FERREY, animateur et de Marine FRANGNE, auxiliaire de crèche.
DECES
20/01/2023 – Gérard LOUVRIER, 83 ans, retraité, domicilié à Granges-Narboz (Doubs), époux deChristiane VIEILLE.
23/01/2023 – Félicie MARTIN, 90 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Désiré DUMONT.
23/01/2023 – Maurice PANNIER, 59 ans, contrôleur qualité, domiciliée à Sombacour (Doubs).
25/01/2023 – Nicole SORNAY, 61 ans, Agent Territorial spécialisé des écoles maternelles, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Philippe HENRIET.
24/01/2023 – Käte PESCHEL, 74 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs).
25/01/2023 – Suzanne VIVOT-CLERC, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert QUINTIN.
27/01/2023 – Michel BAUD, 77 ans, retraité, domicilié à Nozeroy (Jura), époux de Marie-Ange DOLE.
Dans le cadre du mouvement de grève contre la réforme des retraites, les transports seront perturbés ce mardi 31 janvier dans le Grand Besançon. Keolis prévoit un tram toutes les 12 minutes. Par ailleurs, les lignes 3 à 12 seront perturbées. Par ailleurs, en soirée, après 20h, les lignes T1 à L6 ne fonctionneront pas. Les autres lignes devraient également subir des perturbations. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage et l’appli Ginko Mobilités.
Alors que le gouvernement reste droit dans ses bottes sur l’âge de départ à la retraite, une deuxième journée de mobilisation contre la réforme se tiendra ce mardi. Huit syndicats appellent les salariés à s’exprimer dans la rue et les entreprises. La journée du 19 janvier dernier avait fortement mobilisé. Conscients que la bataille se joue surtout dans la rue, les syndicats mobilisent leurs troupes. Une opération de tractage est menée ce matin dans l’agglomération bisontine.
Plusieurs rassemblements son annoncés : à 10h devant la sous-préfecture à Saint-Claude ; à 10h30 avenue de Lahr à Dole, à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier ; à 14h sur le parking Battant à Besançon ; à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier.
Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.
Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.
Après le succès rencontré dans la rue le 19 janvier dernier, l’intersyndicale est de nouveau mobilisée pour s’opposer au projet de réforme des retraites. En Franche-Comté, lundi soir, les syndicats et leurs militants se sont rassemblés devant la permanence du député Laurent Croizier à Besançon. Jeudi soir, ils mèneront une opération identique devant la permanence du député Eric Alauzet. Conscients de l’importance de la mobilisation dans la rue, ils mèneront une opération de distribution de tracts lundi prochain dans et aux abords de Besançon. Enfin, le 31 janvier, place à une nouvelle journée de grève et de manifestation. Dans la capitale comtoise, le rassemblement est prévu, à 14h, sur le parking Battant. D’autres initiatives sont d’ores et déjà annoncées, comme à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier. Le Jura ne devrait pas être en reste.
L'interview de la rédaction / Denis Ceveau ( secrétaire général CFDT - métallurgie de Franche-Comté)
« Il n’y a pas de problème de financement en France »
Pour les syndicats, la coupe est pleine. Cette huitième réforme des retraites est la goutte qui fait déborder le vase. « Nous ne lâcherons rien » lancent-ils. Ils la jugent « injuste, inégale et inutile ». Pour le collectif : « il n’y a pas de problème de financement en France ». « C’est hallucinant ce qui est en train de se passer » commente Julien Juif, le représentant du syndicat Solidaires. Pour justifier ces propos, le collectif pointe tout d’abord les différents choix politiques effectués par le gouvernement, qui s’obstine « à faire peser aux seuls salariés le financement de sa réforme. « Alors qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, Emmanuel Macron vient d’annoncer 413 millions d’euros pour la défense. A cela, nous pouvons ajouter les 300 millions d’euros accordés aux entreprises pendant la pandémie, ou encore les 66 millions d’euros d’exonération patronale » explique José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs.
L'interview de la rédaction / Julien Juif ( Solidaires)
Petit rappel à Olivier Dussopt
Les syndicats s’appuient également sur le rapport du COR, le Conseil d’Orientation des Retraites, qui explique que « le système de retraite français est en excédent en 2022, dans la continuité de l’année 2021 (+900 millions d’euros) ». Que dire également des salariés, dans certains secteurs d’activités, comme l’enseignement, qui devront cotiser jusqu’à 66 ans au moins pour bénéficier d’une retraite à taux plein, des femmes, dont la carrière professionnelle n’est pas toujours linéaire, et des seniors, « cassés par le travail et que la société semble vouloir écarter à partir de 55 ans » ? « 25% des employés et ouvriers décèdent avant 64 ans » s’emporte José Avilès. Et de poursuivre : « on va les faire cotiser pour une retraite qu’ils ne percevront pas. C’est injuste ». Ils demandent « une meilleure répartition des richesses » et tiennent à rappeler à Olivier Dussopt, l’actuel ministre du travail, les propos qu’il tenait sur l’allongement du temps de travail lorsqu’il était au Parti Socialiste, ou encore à Emmanuel Macron ses prises de position contradictoires sur le sujet.
L'interview de la rédaction / Romain Champion ( SNUipp FSU)
Une première journée d’action pour dénoncer la réforme des retraites s’est déroulée ce jeudi. Syndicats, lycéens, étudiants, travailleurs du secteur privé, fonctionnaires, et retraités veulent « faire reculer le gouvernement ».
Ce jeudi 19 janvier, les manifestants se sont réunis place de la Révolution à Besançon, avant de battre le pavé au centre-ville. C’est un cortège solidaire et multigénérationnel, composé entre 8 000 et 11 000 personnes, qui s’est rassemblé dans la cité comtoise. L’allongement du temps de travail et un âge de départ à 64 ans sont à l’origine de ce mécontentement. Ils sont là pour leur génération, mais aussi pour les futures. Pour la majorité d’entre eux, l’allongement du temps de travail est une hérésie : ils demandent une meilleure prise en compte de la « pénibilité physique et mentale au travail ».
Ce soir, la suite du mouvement sera décidée. Les échéances du jeudi 26 janvier ou du mardi 31 janvier sont évoquées. Le gouvernement ne va pas tarder à réagir. Olivier Dussopt s’exprimera d’ailleurs ce jeudi soir, à 21 heures, devant les français à la télévision.
La mobilisation contre la réforme des retraites est forte ce jeudi partout en France. Les manifestations ont su rassembler. Les comptes seront effectués en fin de journée par l’intersyndicale pour connaître la suite qui sera donnée à ce mouvement d’ampleur. D’autres actions sont d’ores et déjà prévues.
Vu le succès rencontré, la résignation ne semble pas être au rendez-vous. 750 personnes ont défilé dans les rues pontissaliennes, 600 selon la police. On a enregistré plus de 3000 manifestants ce matin à Vesoul et environ 5000 à Lons-le-Saunier. Ils étaient près de 5000 à Belfort, 700 à Saint-Claude et 3000 à Dole et près de 6000 à Montbéliard selon la police. Plus de 10.000 ont répondu présent à Besançon, 8000 selon la police. Au total, 14.600 personnes se sont mobilisées dans le Doubs.