Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, un partenariat a été instauré entre les autorités, les associations et les pharmacies jurassiennes. 86.000 sachets d’emballage pour les boîtes de médicaments ont été réalisés pour rappeler les numéros d’appel d’urgence, les adresses et numéros de téléphone des associations de défense de victimes du Jura. Ces outils de communication et de prévention entreront dans les foyers jurassiens à compter du vendredi 25 novembre, date de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
C’est dans un contexte très difficile que se déroule cette année les six semaines consacrées à la lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré les temps de formation, de sensibilisation, de mise en réseau des différents partenaires et la mise en place d’outils d’alerte, le nombre des féminicides ne baissent pas en France. En Franche-Comté, quatre féminicides ont été enregistrées en début d’année. On en dénombre désormais 110 en France.
Pour la présidente de l’association « solidarité femmes » de Besançon, l’amélioration de la situation passera par la poursuite des actions de prévention. Et ce, dès le plus jeune âge. C’est la raison pour laquelle la programmation de 2022 propose, jusqu’au 16 décembre, des initiatives en direction de toutes les classes d’âge. Cette année encore, les associations militantes, engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes, proposent de nombreuses initiatives : procès d’assises fictif autour de la prostitution des mineurs, conférences, film et débat, expositions, éducation à la sexualité en milieu scolaire, … .
Une marche contre les violences sexuelles
Rappelons que le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Dans ce cadre-là , le collectif du 25 novembre organise une manifestation contre les violences sexistes et sexuelles ce samedi 19 novembre, à partir de 15h. Le rendez-vous est fixé sur l’esplanade des Droits de l’Homme. A partir de 14h30, l’Atelier Populaire de Besançon proposera un atelier de fabrication d’images en sérigraphie pour préparer des pancartes.
L'interview de la rédaction : Eva Bronnenkant, présidente de l'association "Solidarité Femmes"
Le Secours Catholique vient de rendre publique son traditionnel baromètre sur l’état de la pauvreté en France en 2022. Il en ressort une nouvelle fois encore que la précarité s’aggrave et que les crises successives actuelles et à venir, liées à l’énergie et à l’inflation, vont encore aggraver une situation déjà bien compliquée. Le Covid est également passé par là . Les aides de l’état ont permis d’accompagner au mieux les plus démunis durant cette période, mais la fin de ces dispositifs replonge ces publics dans les méandres de la pauvreté.
En 2022, en Franche-Comté, le secours catholique et ses 1000 bénévoles ont rencontré 15.000 personnes. Nombreuses sont les familles dans la plus grande des détresses. Elles représentent près de 50% du public accompagné. 25% sont des mères isolées et 21% sont des couples avec enfants. Pour ces hommes et ces femmes, le quotidien est des plus difficiles. Plus de la moitié (69%) vivent avec 548 euros par mois, pour le ménage. Soit la moitié du seuil de pauvreté qui s’établit à 1.132 euros. Pour des raisons multiples, mais aussi par dignité, beaucoup de ces personnes préfèrent ne pas faire les démarches nécessaires pour obtenir les aides qui pourraient améliorer le quotidien, qu’il s’agisse du RSA ou des allocations familiales. Ce taux de non-recours interroge le monde associatif. Il est deux fois plus élevé dans la population étrangère
Le reste à vivre
C’est un indicateur fort qui prouve, une nouvelle fois encore, la véritable précarité dans laquelle se trouvent ces personnes. Les dépenses pré-engagées, celles qui correspondent aux impondérables, prennent une place importante dans leur budget. Le loyer, l’énergie, le téléphone, les assurances, l’eau, … représentent 60% de ce dernier. Cette même part s’élève à 30% sur un revenu moyen. Compte tenu de ce contexte, le reste à vivre est estimé à environ 5 euros par jour et par personne.
Les recommandations du Secours Catholique
L’association appelle l’état à prendre des mesures fortes pour lutter contre cette pauvreté qui ne cesse de s’installer en France. Antoine Aumonier, le délégué régional de l’organisation, juge les efforts consentis « insuffisants » et ne répondant pas à la prise de conscience qu’exige la situation. Le Secours Catholique demande notamment au gouvernement de « relever les minimas sociaux, veiller à l’accessibilité de tous aux biens et services essentiels, de sortir les ménages les plus en difficulté du piège des prix élevés de l’énergie, de renforcer les politiques publiques liées à la rénovation énergétique des logements et de faire vivre le droit à la mobilité durable pour tous ».
L'interview de la rédaction / Antoine Aumonier
Ce lundi après-midi, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, le parrain de la toute première promotion de l’école de la deuxième chance de Besançon, a rencontré les neuf jeunes engagés dans ce dispositif. La gestion de cette action sociale a été confiée à la Ligue de l’Enseignement du Doubs. Dès la semaine prochaine, de nouveaux jeunes sont attendus. Au total, plus d’une centaine seront accueillis d’ici les prochains mois.
L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet
A travers ce dispositif, les différents partenaires veulent redonner confiance à ces jeunes, leur permettre, à travers des stages, de trouver leur voie et de s’insérer dans la société et le monde du travail. Bacheliers, étudiants ou sans diplôme, en rupture scolaire, ont retrouvé le plaisir de faire et d’apprendre. Ils ont des projets ou sont en pleine réflexion pour se trouver un métier ou une formation. Animateur socioculturelle, peintre en bâtiment, préparateur de commandes, pâtissier, … .
L'interview de la rédaction / Déléguée générale de la Ligue de l'enseignement du Doubs
Les participants ont entre 6 et 18 mois pour se trouver un avenir. Ils peuvent compter sur un réseau de professionnels, de mentors, désireux de leur faire profiter de leurs réseaux pour atteindre leur but. La balle est dans leur camp. Ils devront la saisir et ne pas passer à côté de la chance qui leur est donnée.
L'interview de la rédaction/ Amel, une jeune stagiaire
Ce jeudi 10 novembre, dans la cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le collège Victor Hugo à Besançon organisait une fresque humaine, composée des 1000 élèves de la 6è à la 3è de l’établissement scolaire, l’équipe éducative et quelques parents. L’objectif est de sensibiliser ces jeunes à ce fléau, que les réseaux sociaux sont venus aggraver.
Cette action s’inscrivait dans le cadre du pHARe, un programme de lutte contre le harcèlement scolaire à l’école. Un dispositif piloté par Olivia Guyon, la principale adjointe du collège bisontin. A l’initiative de cette opération collective, qui en appellera d’autres, Fanny Lonchampt, professeur de mathématiques. Pour l’occasion, élèves et adultes ont été invités à porter un vêtement de couleur verte. Regroupés par classe, ils se sont rendus dans la cour principale pour former les lettres qui composent un message de prévention. « Non au harcèlement au collège Victor Hugo » est alors apparu. De leur côté les adultes ont diffusé les deux numéros de téléphone de la plateforme ( 3020 et 3018), mise en place pour lutter contre le harcèlement des jeunes.
L'interview Mme Lonchampt

Améliorer le climat scolaire
Au collège Victor Hugo, l’amélioration du climat scolaire est une grande cause. Cette thématique s’inscrit dans le projet d’établissement et se décline à tous les niveaux. En fonction de leur âge, les collégiens bénéficient d’actions éducatives qui promeuvent cette valeur. Ces savoir-être et savoir-faire sont déclinés par des enseignants formés à ces approches pédagogiques et des intervenants. On notera par exemple la participation d’un juriste, dont la mission est de communiquer sur les valeurs de citoyenneté et la place qu’occupe chaque jeune dans la société. A travers les temps mis en place et l’implication des adolescents et des familles, la direction entend faire évoluer les mentalités et sensibiliser tout un chacun sur ces faits de société. Prochainement, une évaluation sera effectuée à l’échelle du collège pour apprécier la pertinence des actions menées et les résultats obtenus.
Interview Mme Guyon
Le Crous Bourgogne-Franche-Comté indique que les familles qui souhaitent participer à l’opération « invitez le Monde à votre table » ont jusqu’au 10 novembre pour s’inscrire. Cette opération a pour objectif de permettre aux étudiants internationaux de rencontrer les habitants des agglomérations de Dijon et Besançon lors d’un déjeuner. Les hôtes peuvent inviter un ou plusieurs jeunes lors de ce déjeuner dominical, qui se déroulera le 27 novembre prochain. Un sympathique moment pour faire connaissance et échanger autour de la gastronomie et l’art de vivre à la française. Pour s’inscrire, il suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.crous-bfc.fr
Une nouvelle journée de grève et de manifestations à l’appel de la CGT est organisée ce jeudi 10 novembre partout en France. Les revendications porteront sur les salaires. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région. A Besançon, un rassemblement est prévu à 10h30 sur la place de la Révolution. On se mobilisera à la même heure à Dole. A Lons-le-Saunier, la manifestation est prévue à 15h sur la place de la Liberté.
Originaire d’un village à proximité de Pontarlier, Flo Lavie, qui réside actuellement dans le Grand Besançon, vient de sortir « Nous, les écorchées vives ». Ce livre raconte les violences subies par l’auteure durant son enfance, où elle a été violée, et durant sa vie de femme, pendant laquelle elle a subi des violences conjugales et du harcèlement sexuel au travail.
Ce récit douloureux et difficile se veut également porteur d’espoir. Au fil des pages, Flo Lavie raconte le travail psychologique qu’elle a mis en oeuvre pour effacer le déni, la honte et la culpabilité qui sont apparus et les outils de résilience qui lui ont permis de réaliser sa reconstruction. Et ce, malgré les cicatrices qui restent encore bien présentes. A travers cet écrit, l’écrivaine porte également un regard sur la justice de son pays, qui n’a pas été à la hauteur. Les faits les plus éloignés sont aujourd’hui prescrits, mais les plus récents restent à ce jour impunis.
Cette femme espère aider à la libération de la parole, alerter les pouvoirs publics et provoquer une prise de conscience auprès du législateur. Elle incite les victimes à ne plus se taire, à dénoncer ces actes odieux et à trouver un relais auprès des nombreux organismes et associations qui sont présents sur le territoire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, une partie des bénéfices récoltées grâce à la vente de ce livre sera reversée à l’association « Solidarité Femmes ».
Plusieurs séances de dédicaces sont d’ores et déjà organisées sur le territoire. Elle vous donne rendez-vous le 12 novembre à la FNAC de Pontarlier, le 19 novembre à Cultura à Besançon, le 26 novembre, à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à la médiathèque de Saône et le 3 décembre à la FNAC de Morteau.
L'interview de la rédaction
C’est une nouvelle vie qui commence pour onze jeunes francs-comtois, âgés d’une vingtaine d’années, qui ont décidé de rejoindre l’armée de terre. Ce mardi matin, en présence du général de division Rondeau, commandant la 1ère division, ils ont signé leur contrat d’engagement.

Ces jeunes gens, dix garçons et une fille, ont suivi le parcours de recrutement qui permet à chaque postulant d’affiner son projet professionnel et de vérifier s’il correspond pleinement à leurs attentes. Durant cette période, ces nouveaux jeunes ont rencontré des conseillers en recrutement et participé à des tests psychotechniques pour vérifier leurs capacités à intégrer l’armée et rejoindre le régiment qu’ils ont choisi. Depuis le début de l’année, 104 contrats ont été signés dans la région. Annuellement, l’armée de terre propose 16.000 postes dans toute la France. Précisons que l’armée est le 4è recruteur de France et le 1er chez les 18/22 ans.

Une formation de deux mois
Ces jeunes gens s’engagent pour 5 ans. Très rapidement, ils quitteront leur caserne d’affectation pour suivre une formation de deux mois, au cours de laquelle les premiers rudiments seront dispensés. Un premier bilan sera effectué dans six mois. Certains décideront peut-être de raccrocher le treillis. En tout cas, en cette première grande journée, tous ont bien l’intention de réussir leur parcours. Désormais, l’armée de terre compte dans ses rangs onze jeunes francs-comtois qui ont rejoint aujourd’hui les 13è et 27è bataillons de chasseurs alpins, 2è et 3è régiments d’infanterie de Marine, le 1er régiment d’artillerie, les sapeurs-pompiers de Paris et le 3è régiment de parachutiste d’infanterie de Marine.

Le reportage de la rédaction : Capitaine Olivier, chef du Centre de Formation et de Recrutement des Forces Armées de Besançon et Lucas et Maxime, deux jeunes nouveaux sapeurs.
La Ville de Maîche a convié l’association « Le Poilu de la Marne » pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918. Cette association, reconnue au niveau national, regroupe des passionnés de reconstitution historique. Pour l’occasion, elle installera un campement complet de soldats dans le Parc du Château du Désert. Il comprendra tous les aspects de la vie quotidienne ( cantine, infirmerie, artisanat des tranchées, artillerie et armement).
Jeudi 10 novembre, 400 scolaires seront accueillis. Le 11 novembre, l’association participera avec les soldats de la 4è compagnie du 13è régiment de Valdahon au défilé commémoratif du 11 novembre qui débutera à 11h. Le campement sera ouvert, en accès libre et gratuit, au public dès 12h, et jusqu’au 12 novembre à 17h30.