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La mobilisation contre la réforme des retraites s’invite, demain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Chacun espère que les cortèges feront le plein. Les opposants pointent « une réforme sexiste Â». « Ce sont les femmes qui ont les travails les plus précaires et qui gagnent le moins. Elles devront cotiser plus longtemps si elles veulent partir en retraite à taux pleins » explique Marine, une étudiante bisontine. Et de poursuivre : « on lutte tous les jours. Ce n’est pas une journée qui va faire bouger les choses. Mais elle va permettre d’avoir de la visibilité Â» explique-t-elle.

Anne Vignot rappelle l’importance « du combat qui s’annonce Â». « C’est celui de la place des femmes dans la société Â» explique la maire de Besançon. L’édile Bisontine rappelle que « les femmes ont toujours joué un rôle important dans les crises Â». Mme la Maire demande «  que tout le monde soit mis sur le même pied d’égalité Â». Elle appuie sur l’importance du « travailler ensemble Â».

Rappelons que des rendez-vous sont annoncés ce mercredi : à 14h, sur le parking Battant, à Besançon, à 13h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 15h30, à Dole, devant la Sous-Préfecture.

L'interview de la rédaction / Marine, étudiante bisontine. Anne Vignot

 

Les jeunes, lycéens et étudiants, ont animé le cortège bisontin ce mardi.  La réforme des retraites explique cette forte mobilisation, mais les jeunes sont également venus dénoncer une manière de faire de la politique qu’ils jugent désuète et  ne correspond plus aux exigences de la société. Ils veulent une démocratie plus large et une implication plus grande des citoyens dans les mesures qui les concernent. Sixième république ou pas, une partie de la jeunesse française veut être associée aux décisions qui dessinent son avenir.

Pour Paul, représentant local du syndicat UNL, l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée Nationale, la réforme du bac et des lycéens professionnels et, plus récemment, la généralisation du Service National Universel  font partie de la liste des décisions prises sans concertation.  Â« Le peuple n’est pas consulté Â» lance le lycéen bisontin. « Il est important que les jeunes se mobilisent pour exprimer leur vision de la société et leur conception du débat public Â» déclare le jeune militant.

L'interview de la rédaction / Paul

 

Le rectorat de Besançon a enregistré près de 34% de grévistes dans l’académie ce mardi, sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Ce qui représente : près de 41% d’enseignants mobilisés dans le 1er degré et près de 33% dans le second degré.

Ce mardi, nouvelle journée de mobilisation à Besançon pour la lutte contre la réforme des retraites. Des milliers de personnes sont venues dire leur opposition à cette réforme, qui est actuellement examinée au Sénat. Pour les manifestants francs-comtois, le combat doit se durcir. "Le blocage n’est pas du fait des grévistes, mais d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui restent inflexibles". Cet après-midi, le communiste Fabien Roussel était dans le cortège bisontin, aux côtés d’Anne Vignot, la Maire de Besançon.

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 L'interview de la rédaction / Fabien Roussel

A Besançon, la jeunesse était présente. Depuis ce matin, lycéens et étudiants se mobilisent. Des opérations ont vu le jour devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres. Très tôt ce matin, des militants ont bloqué le dépôt Ginko à Besançon. Des barrages filtrants se sont tenus aux ronds-points  des Mercureaux et de Beure .

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Tout au long de cette journée. On s’est mobilisé dans les grandes villes de la région. Ce matin,  plus de 3000 personnes se sont rassemblées à Dole et près d’un millier à Saint-Claude. Ils étaient également plus de 1000 à Pontarlier. C’est la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement.  On a également enregistré 16.000 personnes à  Besançon et 6.000 à Lons-le-Saunier.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume

 

L'interview de la réddaction / Timo, étudiants bisontins

 

 

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Ce matin, des manifestants ont procédé au blocage du dépôt de bus Ginko. Selon les syndicats, une soixantaine de manifestants étaient sur place, empêchant les véhicules d’effectuer les parcours prévus. Les manifestants vont également mener une opération de tractage à hauteur de plusieurs ronds-points et péages. Ceux de Beure, Chalezeule et Marchaux-Chaudefontaine sont au programme ce matin et début d’après-midi. On a également tracté devant les établissements scolaires et les facultés.

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront  lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont  attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Cette journée de manifestation est le début de grèves reconductibles et de blocages économiques. Les syndicats veulent mettre le pays à l’arrêt. D’ores et déjà, de nouveaux rassemblements sont annoncés pour demain, mercredi, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Selon les opposants, les femmes font partie des publics les plus fragilisés si cette réforme s’applique.

Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Les étudiants devraient encore animer les cortèges. Depuis le début de la contestation, la jeunesse est venue exprimer son mécontentement. Les études longues ont rallongé les parcours de formation. Avec l’obtention d’un CDI tardif, parfois à l’âge de 28 ans, ils doivent faire leur place sur le marché du travail. Ce qui repousse indéniablement l’âge de départ à la retraite, les fragilisant davantage.

La précarité de la jeunesse française est une réalité. Selon les jeunes militants, cette réforme ne ferait qu’aggraver une situation déjà bien compliquée pour eux. « Les jeunes savent bien que si cette réforme passe, d’autres mesures seront prises Â» explique l’étudiante bisontine Wiam Bama, membre du parti communiste français.  Les étudiants se rassembleront également mercredi, dans le cadre de la journée internationale des droits de femmes, toujours en faveur de la réforme des retraites, mais plus spécifiquement pour dénoncer la condition de ce public.  Pour Wiam Bama, la réforme est « très pénalisante pour les femmes Â». « Si cette réforme passe, c’est une atteinte à nos droits en tant que femme Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, la ville de Morteau se mobilise. Elle souhaite mettre à l’honneur Les professionnelles en charge de la garde des enfants. Un secteur en tension sur le territoire mortuacien. Cédric Bole, le maire, convie les assistantes maternelles de Morteau et les professionnelles de crèche à partager un moment convivial à l’Escale. A 20h, la cité du Haut-Doubs proposera le film engagé « Ouistreham Â». Le rendez-vous est fixé à 20h au cinéma l’Atalante. La projection est gratuite. Enfin, le CCAS propose sur les réseaux sociaux, la réflexion des collégiens de Jean-Claude Bouquet qui ont travaillé sur des portraits de femmes.

Ces samedi 4 et dimanche 5 mars, de 14h30 à 18h, le conseil départemental du Doubs ouvre ses archives départementales, situées dans le quartier Planoise à Besançon. A cette occasion, toute la famille pourra s’immerger dans cet environnement. Pour rendre la visite la plus accessible et ludique possible, la structure décline ce temps de différentes façons. Les visiteurs pourront découvrir les documents précieusement conservés, s’initier à la recherche en ligne et prolonger la réflexion en participant à des jeux, sous la forme d’un escape game,  et des ateliers sur les données personnelles à l’heure du numérique.

Plus de 1000 ans d'histoire

Les archives départementales détiennent une colossale richesse d’informations. 25 kilomètres au total. Elles concentrent plus de 1000 ans d’histoire. A l’intérieur du paquebot  bleu se trouvent toutes les archives produites par l’ensemble les administrations existantes ou ayant existé sur le département du Doubs. « A travers nos journées portes ouvertes, nous voulons montrer que derrière ces archives administratives subsistent des milliers et des milliers de vies, que l’on peut découvrir Â» explique Nathalie Rogeaux, la directrice de l’établissement. Une découverte de ces femmes et hommes  qui ont fait l’histoire du département durant ces différents siècles et qu’il sera possible de découvrir à travers les états civiles, les registres matricules militaires,  les dossiers de résistance, … . Les moyens d’accéder à une information sont multiples.

Nathalie Rogeaux annonce une visite passionnante et enrichissante. Pour obtenir de plus amples informations : archives.doubs.fr ou 03.81.25.88.00

L'interview de la rédaction / Nathalie Rogeaux, directrice de la structure