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Comme dans d’autres villes de France, un rassemblement de citoyens, gilets jaunes ou pas, s’est tenu au centre-ville de Besançon ce samedi après-midi. Entre 150 et 200 personnes sont venues exprimer leur colère, leur exaspération et leurs inquiétudes.

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« La casse du service public Â», « le pouvoir d’achat Â», « l’inflation Â» et « la hausse des prix de l’énergie Â» font partie des revendications exprimées par les manifestants. Certains sont des gilets jaunes de la première heure. Dès l’automne 2018, ils sont descendus dans la rue pour défendre un autre modèle de société. D’autres rejoignent seulement le mouvement. S’ils ont conscience d’être parvenus à  faire trembler l’état français, ils regrettent de ne pas être allés  jusqu’au bout de leurs intentions. « Nous n’avons quasiment rien obtenu. Le mouvement s’est essoufflé. Il n’a pas toujours été mené par des gens correctes. C’est dommage Â» expliquent quelques manifestants.

 

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« Nous sommes de retour Â»

 

A l’image du Bisontin Frédérick Vuillaume, les manifestants croient en la renaissance du mouvement. « Nous sommes tous dans la m…. Les gens n’y arrivent plus. La population constate tous les jours que tout s’effondre Â» ajoute M. Vuillaume. Et de poursuivre : « la reforme des retraites doit être l’ultime provocation du gouvernement». « Nous devons nous réunir pour lutter Â». Les leaders de la manifestation ont d’ores et déjà donné rendez-vous à la population samedi prochain, le 14 janvier, devant la gare de Lons-le-Saunier pour soutenir l’hôpital public. Une initiative identique avait rassemblé 1600 personnes à Champagnole en novembre dernier.

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Le reportage de la rédaction

Confrontés à une triple épidémie ( covid-19, bronchiolite et grippe), les soignants des urgences n’ont pas chômé durant la dernière période des vacances de Noël au CHU Minjoz. Le manque de personnel, qui déserte l’hôpital public, auquel s’ajoute la grève des médecins généralistes, ne facilitent pas le quotidien.

Les images de brancards, laissés à l’abandon, et de salles d’attente pleines sont également une réalité à Besançon. Cela ne date pas d’aujourd’hui, l’hôpital public vit une crise sans précédent. Au CHU Minjoz, comme ailleurs, les fermetures de lits se poursuivent. « Il n’y a quasiment plus de recrutements en cours. Les gens ne veulent plus venir travailler à l’hôpital car les conditions de travail sont exécrables Â» explique Gérald Binetruy, représentant du syndicat Sud Santé au CHU Minjoz.

L’heure n’est pas à la mobilisation. Et ce, même si les syndicats auraient de nombreuses doléances à exprimer. Pour l’heure, les soignants du CHU Minjoz sont pleinement concentrés sur leur mission. « Le personnel est plutôt en train d’essuyer la vague et de faire ce qu’il peut pour prendre soin des gens plutôt que de penser à l’action Â» conclut M. Binetruy.

L'interview de la rédaction/ Gérald Binetruy ( représentant du syndicat Sud Santé)

 

Au 1er janvier 2020, la région Bourgogne Franche-Comté compte environ 2,8 millions d’habitants, 2.801.695 plus précisément. Selon ces mêmes données, en Franche-Comté, seul le département du Doubs gagne des habitants depuis 2014 (+10.400). Le Jura est en baisse. Il perd près de 1900 habitants sur cette même période. Dans le détail, Besançon (+1.568) et Pontarlier (+325) gagnent des habitants. Dans le Jura, si Dole voit sa démographie augmenter (+299), Lons-le-Saunier est à la baisse (-219).

Toute l’équipe et  la rédaction de Plein Air vous souhaitent  une très bonne et heureuse année 2023. Que vos projets les plus fous se réalisent. Que votre santé soit la meilleure. Plein de bonnes choses pour cette nouvelle année. Profitez pleinement de la vie.

Les élus communistes bisontins et du Doubs se mobilisent à l’occasion de la journée internationale des migrants. Le rendez-vous est fixé ce samedi après-midi, à 14h, devant la statue d’Ousmane Sow, sur la place des Droits de l’Homme.

Les manifestants demandent « une politique d'accueil des réfugiés Â» et « s’opposeront au projet de loi porté par le ministre de l'Intérieur, Gerald Darmanin Â». Pour le collectif, ce projet de loi est « en totale contradiction avec les valeurs portées par la France, dont celles liées au droit d'asile Â». Et de poursuivre : « il stigmatise une population immigrée, en associant réfugié et délinquance Â».

Dans le cadre de la journée internationale des migrants, plusieurs associations militantes bisontines appellent à un rassemblement ce dimanche 18 décembre, à 10h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. AC !, Alternatiba, MRAP, Solmiré et les partis politiques GenerationS, EELV, La France Insoumise, Lutte Ouvrière, NPA, PCF, … font partie des signataires de l’appel à cette mobilisation.

Un exercice attentat-intrusions a été réalisé ce mardi après-midi dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon. L’objectif était de tester la chaîne d’alerte entre les structures scolaires, les services académiques et le rectorat et d’apprendre aux jeunes et aux adultes à réagir si une telle situation se présentait. Le scénario évoquait la circulation sur le territoire franc-comtois de plusieurs individus armés, susceptibles d’être en lien avec une organisation terroriste. La durée de l’exercice a duré une trentaine de minutes. Plus de 200 observateurs (policiers, gendarmes, élus locaux, ..) étaient présents. Cet exercice fictif s’est terminé par l’interpellation des individus par les forces de l’ordre.  


C’est une situation qui est prise très au sérieux par tous les entrepreneurs français. Des coupures de courant ne sont pas exclues sur le territoire national pour alléger le réseau et gérer les éventuels risques d’approvisionnement cet hiver. Rencontre avec Damien Tournier, le président de l’UIMM (L’Union des industries et métiers de la métallurgie) du Doubs.

 Le responsable doubiste espère éviter ce scénario qui aurait des conséquences lourdes et fâcheuses sur le bon fonctionnement des firmes françaises. Rappelons que les secteurs de l’industrie et de la métallurgie disposent de machines lourdes et qu’un simple délestage de deux heures peut annuler toute une production journalière. « Cela peut être compliqué de couper une installation durant deux heures sans préparer cette intervention. Certains process fonctionnement pour la plupart  en continu et demandent un maintien en électricité de manière permanente » explique M. Tournier, qui ne cache pas son agacement. ‘Réindustrialiser la France sans électricité, c’est pénible Â» poursuit-il.  Certes il y a les machines de production, mais aussi tous les travaux menés en laboratoire, qui demandent le respect d’un cahier des charges précis pour le bon déroulement des études et des procédés mis en place. « Certaines productions doivent se dérouler dans des conditions particulières, notamment en termes de températures, et pendant une durée très précise, et sans doute par intermittence Â».

 L’homme et la machine

Les salariés sont également concernés. « Au niveau de l’IUMM, on pousse à trouver d’autres solutions. Ces conditions ne sont pas facilement assumables » ajoute Damien Tournier. Le risque de chômage partiel plane. « Sans électricité, on ne peut plus travailler. Le recours à l’activité partielle fait partie de la réflexion Â» ajoute-t-il. ‘Tout cela pollue le dialogue social Â». « Fallait-il fermer les centrales nucléaires ? Peut-on reprocher à EDF de ne pas les avoir entretenues alors qu’elles devaient fermer Â» pointe Damien Tournier.

« Pour un pays comme le nôtre Â»

M. Tournier reconnaît que, pour un pays comme la France, cette situation n’avait pas été anticipée. Il est vrai qu’une pénurie d’électricité, au sein de la 7è puissance économique mondiale, selon le fonds monétaire international, et la 3è puissance économique en Europe, est surprenante. Encore plus dans  un contexte qui s’inscrit dans une pénurie de médicaments, de matières premières et de produits de consommation.  

L'interview de la rédaction / Damien Tournier

Le Mouvement européen Franche-Comté organise une conférence débat à Besançon ce lundi 5 décembre sur le thème : " les nouveaux enjeux de la sécurité européenne" et notamment la cybersécurité ainsi que la protection des données. Parmi les intervenants, on notera la présence de Ludovic Haye, le Sénateur du Haut-Rhin, et le général de Corps d’Armée Jean-Paul Perruche. Le rendez-vous est fixé à 18h à l’Amphi Cournot de la faculté de droit, Avenue de l’Observatoire à Besançon.

Les violences intrafamiliales sont un véritable fléau qui gangrènent la société. Depuis le début de l’année, plus de 500 femmes en sont victimes en France. Depuis le début de l’année, 119 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon. En 2021, ce sont 113 femmes qui sont décédées dans ces conditions.

 De nombreuses associations et organismes se mobilisent en France pour faire évoluer les mentalités. Parmi elles, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CDIFF) qui se mobilise depuis 50 ans. Son action s’inscrit dans les domaines juridiques et de la prévention et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année dans le cadre du riche programme annuel d’actions, menées à Besançon, des opérations de sensibilisation et d’éducation, sous forme d’expositions principalement, ont été organisées en direction du jeune public. Pour Carole Ely, la directrice de cette structure, ces interventions à destination du grand public sont importantes. « Il faut les démultiplier Â» explique la responsable. Et de poursuivre : « il faut déconstruire les stéréotypes. Il faut vraiment que l’égalité devienne réelle. Les inégalités créent les violences. Plus nous interviendrons auprès des jeunes publics pour parler d’égalité et lutter contre les violences, plus on évitera cette violence systémique qui s’est installée dans nos sociétés Â».

 Encore quelques évènements à retrouver

 Trois expositions sont encore à découvrir à Besançon. Jusqu’au 16 décembre, le Pixel propose « des femmes pour les femmes Â». Seize portraits de femmes de différentes nationalités et époques qui ont marqué par leurs actions sont présentés. Jusqu’au 16 décembre, la bibliothèque de la Faculté de droit de Besançon accueille les expositions : « Violence je te quitte Â», qui traite des violences conjugales au sein des couples de jeunes, et « cicatrices – paroles de femmes victimes de violences Â», qui aborde les violences conjugales à travers des témoignages de femmes qui ont subi des violences conjugales.

L'interview de la rédaction/ Carole Ely,, directrice du CIDFF du Doubs