Une semaine importante et peut être déterminante dans la lutte contre la réforme des retraites débutera dans quelques jours en France. Si l’on en croit le site internet de la CGT en Bourgogne Franche-Comté, les syndicats appellent à mettre la France à l’arrêt à compter du 8 mars. Dès le 7 mars, un appel à la mobilisation est annoncé. Des rassemblements et des actions sont prévus dans la région :
A 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Saint-Claude, place de l’Abbaye.
A 12h à Pontarlier, place d’Arçon
A 14h à Besançon, sur le parking Battant
A 15h à Lons-le-Saunier, place de la Liberté
Dans un contexte de baisse de fréquentation constante et d’obligation de répondre aux besoins et attentes des seniors, la ville de Besançon modifie son offre concernant les résidences autonomies qu’elle gère, via son Centre Communal d’Action Sociale.
La cité comtoise compte cinq établissements. D’ici quelques mois, l’un d’eux, la résidence autonomie Huot, fermera définitivement ses portes. La capacité d’accueil s’avère insuffisante et la baisse du nombre de résidents dans les autres structures ne permet plus de combler les pertes financières. La fermeture est prévue pour la fin de de cette année 2023. Les résidents seront relogés et le personnel rejoindra d’autres sites. En parallèle, la municipalité construira un nouvel établissement, qui sortira de terre dans le quartier Grette-Brulard-Polygone. Les premiers coups de pelle pourraient être donnés en fin d’année. Pour l’heure, l’endroit précis n’a pas encore été défini. Pour Anne Vignot, ce choix répond pleinement à la place que veut donner la ville à ses aînés au sein de la cité. Son emplacement, en plein cœur d’un nouveau quartier familial, à la place des anciens immeubles des 408, à proximité du tram et du centre-ville, est très apprécié.
17.000 personnes de plus de 75 ans d’ici 2040
Pour les élus bisontins, les résidences autonomies sont indispensables. Les enjeux sont doubles. Tout d’abord, d’un point de vue démographique. D’ici 2040, la courbe des plus de 75 ans va progresser pour atteindre 17.000 personnes pour la seule ville de Besançon, contre 10.000 actuellement. Par ailleurs, cette offre reste accessible pour les personnes ayant de faibles revenus. Actuellement, 2/3 des résidents qui occupent ces lieux de vie à Besançon perçoivent une pension de retraite inférieure à 1500 euros.
Un plan pluriannuel d’investissement
En attendant la construction de la nouvelle résidence autonomie, la ville mènera des travaux au sein de ces différentes structures. L’objectif est de faciliter le quotidien des personnes âgées et de ne pas perdre en attractivité. L’aspect financier est loin d’être à négliger. Seule une occupation la plus complète possible assure un équilibre budgétaire nécessaire. Précisons également qu’il a été décidé lorsque la nouvelle structure sera en pleine activité de fermer le site de Marulaz. Une décision qui sera appliquée dans cinq ou six ans.
L'interview de la résidence / Sylvie Wanlin (vice-présidente du CCAS et adjointe aux solidarités, au CCAS et au handicap
Pour surmonter la séparation ou le divorce de leurs parents, le département du Doubs offre aux enfants, âgés de 6 à 11 ans, la possibilité d’exprimer et de partager leurs émotions : colère, tristesse, solitude, culpabilité, … avec des professionnels formés à l’écoute et à la prise en charge de ce public.
Six séances d’expression sont programmées en mars et avril pour les aider à mieux vivre cette épreuve. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter les centres médicaux-sociaux de Valdahon (03.81.26.04.18) et de Morteau (03.81.67.97.77).
La réforme des retraites arrive ce mardi au Sénat pour un premier examen en commission. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à partir de jeudi, et pour une durée de 10 jours. C’est à cette date qu’Olivier Dussopt s’exprimera devant la chambre haute. Les débats devraient être beaucoup plus apaisés qu’à l’Assemblée nationale. Dernièrement, le gouvernement s’est dit « ouvert » aux propositions des Républicains. Les prochains jours s’annoncent chargés. La rue s’exprimera de nouveau le 7 mars, avant un éventuel et très probable blocage du pays à compter du 8 mars. Olivier Dussopt, en déplacement dans le Jura la semaine dernière, s’était exprimé sur les tensions à venir.
« Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence » avait-il déclaré devant la presse. Et de poursuivre : « il y a d’autres solutions, d’autres méthodes pour faire entendre un désaccord ». Olivier Dussopt comptait déjà sur les discussions à venir au sénat pour « affiner le projet de loi en cours et apporter des solutions ».
L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt
Un rassemblement pour la paix s’est tenu ce samedi à Besançon. Une trentaine de personnes, issues de plusieurs associations, se sont rassemblées aux côtés du « mouvement pour la paix ». Toutes partagent le même idéal de paix, mais certaines dissidences se font sentir sur la manière de l’atteindre. La question de l’armement était au cœur des discussions. Pour les militants de la cause ukrainienne, cette problématique mérite d’être, en partie, abordée avec nuance. « Je ne suis pas d’accord avec les organisateurs de cette manifestation sur le mot d’ordre de cessation des livraisons d’armes » explique ce militant. Et de poursuivre : « C’est triste de devoir faire la guerre. Cependant, il ne faut surtout pas arrêter les livraisons d’armes à l’Ukraine. Nous savons très bien que si nous arrêtons, Poutine arrivera à Kiev. Il renversera Zelenski et instaurera un régime à la Biélorusse. On ne peut pas être d’accord »
L'interview de la rédaction
Des rangs clairsemés
Il y a un an, à Besançon, lorsque l’Ukraine a été envahie par la Russie, de nombreuses personnes étaient venues dénoncer l’exaction du président russe. Douze mois plus tard, la mobilisation s’est essoufflée. Et ce, même si les associations continuent d’accompagner les ressortissants sinistrés accueillis sur le sol franc-comtois. « Le peuple ne se sent pas concerné par cette guerre pour des raisons qui sont liées à la situation sociale et politique dans notre pays » nous explique-t-on. « Néanmoins, je considère que c’est notre guerre. Moralement, nous sommes en guerre. Moralement, nous sommes aux côtés de l’Ukraine » ajoute ce militant bisontin. A Besançon, comme ailleurs, l’accompagnement des refugiés se poursuit. Un soutien lié à l’apprentissage de la langue française, mais également un soutien moral. Une démarche indispensable. Ils sont plusieurs millions à avoir quitté leur pays pour rejoindre d’autres destinés européennes. Des hommes, des femmes et des enfants pour lesquels l’avenir s’écrit en pointillés. « Ils sont dans un état d’esprit d’intégration provisoire. Tous souhaitent rentrer dans un pays pacifié, mais pas dans un pays poutinisé » conclut notre interlocuteur.
L'interview de la rédaction
Conformément aux instructions du ministre de l’Intérieur, le préfet de Haute -Saône fait savoir qu’il a pris un arrêté d’interdiction du concert néonazi, prévu ce samedi 25 février dans un secteur élargi autour de Saint-Dié-des-Vosges (88). « L’affiche de cette soirée porte explicitement des symboles nazis et la dénomination des groupes y fait ostensiblement référence » explique le communiqué de presse préfectoral.
A l’occasion de la journée internationale du Droit des Femmes et en collaboration avec le Centre d’Information du Droit des Femmes et de la Famille du Doubs, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier a souhaité rendre hommage aux Femmes Libres au Cinéma à travers une exposition d’affiches de cinéma. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 1er au 25 mars.
A compter du 24 février, et jusqu’en septembre, la Ville de Besançon organise les journées des quartiers. Il s’agit d’un temps d’échanges au cours duquel la maire et son équipe municipale vont à la rencontre des habitants. Tous les sujets pourront être évoqués : sécurité, tranquillité publique, économie, mobilité, …. . Le premier rendez-vous est fixé ce vendredi 24 février à Velotte, de 18h à 20h, à la maison de Velotte.
Les autres rendez-vous :
Vendredi 10 mars Battant (18 h 30-20 h 30 - Ecole d’Arène)
Vendredi 24 mars Chaprais - Cras (18 h-20 h - Gymnase Résal)
Vendredi 7 avril Bregille - Près-de-Vaux (18 h-20 h - Ecole Bregille Plateau)
D’autres rencontres auront lieu jusqu’en septembre. D’autres dates et horaires seront communiqués ultérieurement.
500 personnes ont participé ce mercredi soir au rassemblement pontissalien, qui a débuté à 18h, sur le parvis de la gare. Une procession aux flambeaux s’est déroulée jusqu’à l’hôtel de ville. Les syndicats sont satisfaits. Ils évoquent d’ores et déjà la mobilisation du 7 mars prochain, qui annonce un probable durcissement de la mobilisation.
Depuis mercredi soir, la Ville de Maîche procède à l’extinction partielle de son éclairage public de 23h à 5h du matin. 489 points lumineux, situés principalement dans les
quartiers maîchois, sont concernés. La cité du Haut-Doubs évoque « une stratégie vertueuse d’économie d’énergie » et son concours « pour la préservation du climat ». Le communiqué de presse indique qu’en 2023, les élus devront faire face à une augmentation de 200% des prix de l’électricité.