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Quel devenir pour les résidences autonomies bisontines ?

Publié le 02 Mar. 2023 à 17:03
Tags: société | Social |
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Quel devenir pour les résidences autonomies bisontines ? Anne Vignot. Sylvie Wanlin (vice-présidente du CCAS et adjointe aux solidarités, au CCAS et au handicap

Dans un contexte de baisse de fréquentation constante et d’obligation de répondre aux besoins et attentes des seniors, la ville de Besançon modifie son offre concernant les résidences autonomies qu’elle gère, via son Centre Communal d’Action Sociale.

La cité comtoise compte cinq établissements. D’ici quelques mois, l’un d’eux, la résidence autonomie Huot,  fermera définitivement ses portes. La capacité d’accueil s’avère  insuffisante et la baisse du nombre de  résidents dans les autres structures ne permet plus de combler les pertes financières. La fermeture est prévue pour la fin de de cette année 2023. Les résidents seront relogés et le personnel rejoindra d’autres sites. En parallèle, la municipalité construira un nouvel établissement, qui sortira de terre dans le quartier Grette-Brulard-Polygone. Les premiers coups de pelle pourraient être donnés en fin d’année. Pour l’heure, l’endroit précis n’a pas encore été défini. Pour Anne Vignot, ce choix répond pleinement à la place que veut donner la ville à ses aînés au sein de la cité.  Son emplacement, en plein cÅ“ur d’un nouveau quartier familial, à la place des anciens immeubles des 408, à proximité du tram et du centre-ville, est très apprécié.

17.000 personnes de plus de 75 ans d’ici 2040

Pour les élus bisontins, les résidences autonomies sont indispensables. Les enjeux sont doubles. Tout d’abord, d’un point de vue démographique. D’ici 2040, la courbe des plus de  75 ans va progresser pour atteindre 17.000 personnes pour la seule ville de Besançon,  contre 10.000 actuellement. Par ailleurs, cette offre reste  accessible pour les personnes ayant de faibles revenus. Actuellement, 2/3 des résidents qui occupent ces lieux de vie à Besançon perçoivent une pension de retraite inférieure à 1500 euros.

Un plan pluriannuel d’investissement

En attendant la construction de la nouvelle résidence autonomie, la ville mènera des travaux au sein de ces différentes structures. L’objectif est de faciliter le quotidien des personnes âgées et de ne pas perdre en attractivité. L’aspect financier est loin d’être à négliger. Seule une occupation la plus complète possible assure un équilibre budgétaire nécessaire. Précisons également qu’il a été décidé lorsque la nouvelle structure sera en pleine activité de fermer le site de Marulaz. Une décision qui sera appliquée dans cinq ou six ans.

L'interview de la résidence / Sylvie Wanlin (vice-présidente du CCAS et adjointe aux solidarités, au CCAS et au handicap

Dernière modification le jeudi, 02 mars 2023 18:18