Par le communiqué de Marc Paulin, le collectif départemental Doubs Debout!, rattaché au mouvement politique Debout! présidé par François Ruffin, apporte son soutien à la maire sortante de Besançon, Anne Vignot, ainsi qu’à son équipe et son projet. Il salue « six années de transformation de la ville autour des valeurs de solidarité, d’écologie, de justice sociale, de laïcité et de paix ».
Dans un contexte politique tendu, le collectif rappelle « l’importance de l’unité des forces progressistes, en écho à l’initiative du Nouveau Front Populaire lancée par Ruffin en juin 2024 ». Il appelle « les forces de gauche bisontines à se rassembler pour poursuivre le projet municipal engagé ». « Ensemble et déterminé·es, tout est possible », conclut le communiqué.
Laurent Cagne, proviseur de lycée à Besançon et représentant local du mouvement L’Engagement fondé par Arnaud Montebourg, tient à faire part de son soutien à Anne Vignot dans le cadre des élections municipales à Besançon. Il affirme :
« Le mouvement que j'ai l'honneur de représenter à Besançon est fier d'annoncer sa participation dans le débat public aux côtés d'Anne Vignot. Maire sortante, sa légitimité est incontestable. Elle conduit une liste de rassemblement large à gauche et écologiste, porteuse d’un projet humaniste, social et économique. »
L’Engagement, membre fondateur de la Fédération de la Gauche Républicaine, milite pour la réindustrialisation des territoires, la transition énergétique, la défense de la laïcité et la réhabilitation des services publics. Laurent Cagne conclut : « Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. »
À Besançon, les communistes ont tranché : ils se rallient à Anne Vignot, la maire sortante écologiste, dès le premier tour des municipales. Un choix assumé, fondé sur un programme commun, en cours d’élaboration, et la volonté de maintenir la ville à gauche. Les militants communistes de Besançon ont voté à 97 % pour une alliance avec l’édile et la liste écologiste qu’elle conduit. Un ralliement clair, selon Hasni Alem, chef de file du Parti communiste français (PCF) pour les élections municipales bisontines. « On a choisi de faire alliance avec Anne Vignot et les écologistes dès le premier tour, sur la base d’un programme travaillé en commun » narre-t-il.
L'interview de la rédaction : Hasni Alem
Quatre priorités programmatiques
Avant de conclure l’accord, le PCF bisontin a défini quatre axes majeurs :
« On a travaillé sur le fond avant toute chose », insiste l’élu communiste. « L’objectif, c’est un programme cohérent et socialement juste. »
L'interview de la rédaction : Hasni Alem
Un choix militant et stratégique
Pour le responsable communiste, ce ralliement répond à une double logique : militante et stratégique. « Ce sont les militants qui ont décidé, bien sûr. Mais pour des raisons rationnelles : d’abord parce que le bilan de la majorité sortante est globalement positif, et ensuite parce qu’il faut garantir la victoire de la gauche ». Le PCF souligne aussi la nécessité de faire barrage à une droite “revancharde”, déterminée à mettre fin à 80 ans de gouvernance de gauche à Besançon. « Ils veulent tourner la page, mais nous voulons éviter cela à tout prix », tranche M. Alem.
Des négociations encore ouvertes
Les discussions avec le Parti socialiste se poursuivent, dans l’espoir d’un rassemblement élargi dès le 1er tour. Après une première rencontre en début de semaine, une nouvelle réunion est prévue le 14 novembre pour harmoniser les propositions programmatiques. « On avance sur les points de convergence. Tous reconnaissent que le bilan de la majorité est positif ». "La France Insoumise, en revanche, a décidé de partir seule dès le premier tour, suivant les consignes nationales". Des rapprochements pourraient être envisagés au second tour.
Le risque de la division
Si trois listes de gauche se maintiennent, le responsable communiste craint un affaiblissement du camp progressiste : « Besançon reste une ville de gauche. Mais si on part divisés, on crée une situation où la droite pourrait arriver largement en tête au premier tour. La meilleure manière de créer une dynamique, c’est le rassemblement. »
« L’optimisme de la volonté »
Interrogé sur ses espoirs de voir la gauche unie, M. Alem se dit confiant : « Y croire, oui, toujours. On a l’optimisme de la volonté, le pessimisme de la raison. On fera tout pour que ça réussisse. Ceux qui bloqueront pour des raisons d’égo porteront la responsabilité de la division ». Chef de file du Parti communiste français à Besançon, Hasni Alem entend désormais concentrer ses efforts sur la construction d’un programme commun de gauche capable de conserver la mairie.
L'interview de la rédaction : Hasni Alem
Dans le cadre des élections municipales de mars prochain à Pontarlier, La Gauche Pontissalienne poursuit sa démarche participative avec de nouvelles tables rondes, qui se tiendront les dimanches 9 et 23 novembre, de 16h à 18h à l’Esperluète (5 rue Vannolles). Ces rencontres ouvertes à toutes et tous visent à construire, avec les habitants, le projet politique qui sera proposé aux électeurs. L’objectif : « recueillir idées, besoins et propositions pour bâtir un programme ancré dans les réalités locales et porté par une dynamique collective ». Chacun est libre de venir et de contribuer à son rythme.
À Besançon, un collectif de citoyens lance un appel à l’unité des forces de gauche et écologistes en vue des élections municipales de 2026. Face aux divisions partisanes, les signataires expriment leur inquiétude et appellent à une médiation entre formations politiques partageant un socle commun social, écologique et démocratique. Ils rappellent que « l’union est une condition de victoire, dans un contexte marqué par l’abstention et la progression des droites ». Une rencontre citoyenne est prévue ce samedi 8 novembre à 11h au kiosque Granvelle pour débattre et mobiliser autour d’un projet commun.
À Besançon, la campagne municipale s’accélère encore avec l’annonce d’un front uni autour du candidat socialiste Jean-Sébastien Leuba. Le collectif « Besançon Forte et Solidaire » regroupe désormais le Parti Socialiste, Place Publique, CAP21, le Parti Radical de Gauche et des membres de la société civile. Objectif : « incarner une alternative claire face à la montée des extrêmes et à la dispersion des forces progressistes ».
Politique. Le candidat Ludovic Fagaut traverse sa première zone de turbulences médiatiques après la diffusion d’une photographie où il apparaît aux côtés du boxeur dolois Bilel Latrèche, condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Le sportif a fait appel de la décision du tribunal de Dijon. Dans ce contexte politique, Ludovic Fagaut organise ce soir un meeting de l’union de la droite, du centre et de la société civile, aux côtés du député Laurent Croizier et de la conseillère municipale Nathalie Bouvet. Rendez-vous, à 19h, au Petit Kursaal bisontin.
Ce lundi soir, dans un communiqué de presse, Anne Vignot appelle à l’union des forces de gauche et écologistes pour les municipales de 2026. La Maire de Besançon défend le bilan d’un mandat marqué par les crises, mais aussi par des réalisations concrètes : investissements dans les écoles, les crèches, les mobilités, le logement, et soutien aux associations et à la culture. Elle met en garde contre les dérives autoritaires et les reculs sociaux, et affirme sa volonté de poursuivre une trajectoire ambitieuse, fondée sur la coopération locale et les valeurs humanistes.
Dans le Doubs, à l’approche des élections municipales, l’union de la gauche vacille. À Besançon, Pontarlier et Montbéliard, les forces progressistes peinent à retrouver le chemin du rassemblement, malgré des convergences fortes sur les enjeux locaux. Le Parti Communiste du Doubs tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce week-end, il appelle ses partenaires – écologistes, insoumis, socialistes – « à dépasser les logiques partisanes et à renouer le dialogue ». Un appel à la raison, alors que la droite et l’extrême droite espèrent capitaliser sur les divisions.
Kevin Bertagnoli, chef de file de Génération·s à Besançon, réaffirme dans un communiqué l’engagement de son mouvement en faveur d’une union large de la gauche et des écologistes pour les municipales de 2026.
Soutenant la maire sortante Anne Vignot pour conduire cette liste commune, il déplore les ruptures de dialogue du PS et de LFI, "qui affaiblissent la dynamique populaire exprimée par plus de 1200 citoyens cet été".
Face au risque d’une coalition des droites, Génération·s appelle "à reprendre les discussions et à surmonter les désaccords pour construire un projet ambitieux, écologique et solidaire". « La division fait perdre, l’union fera gagner Besançon », conclut M. Bertagnoli.