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A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la première circonscription du Doubs. Sept candidats sont en lice, avec des motivations différentes quant à l’issue du scrutin, mais tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Laurent Croizier. Contrairement à d’autres territoires doubistes, LR n’a pas souhaité opposer un candidat au parlementaire sortant, qui devra, cependant, convaincre face à des adversaires redoutables, issus de l’extrême droite et du Nouveau Front Populaire.

Qui est Laurent Croizier ?

Le député sortant est âgé de 49 ans. Il vit à Besançon. Cet homme, marié, à deux enfants. C’est en 2014 qu’il est entré au conseil municipal de Besançon et au conseil communautaire du Grand Besançon. Il avait décroché son fauteuil à l’Assemblée nationale en 2022.

Son combat politique. S’il admet que « les résultats des élections européennes ont été un choc», M. Croizier est reparti au combat pour « rassembler Â» et « défendre les valeurs de la République Â». « Je ne me résoudrai jamais à voir le Rassemblement National et les amis de M. Mélenchon gouverner la France Â» lance-t-il.

Ses arguments. M. Croizier rappelle son travail de terrain depuis deux ans. Il totalise « plus de 300 visites Â» d’élus, d’associations, de communes et d’entreprises.  Laurent Croizier est classé 34è député les plus actifs sur les 577 que compte l’Hémicyclique. Il se présente comme « le seul candidat en capacité de faire barrage aux extrêmes Â».

Ses priorités ? 

Le pouvoir d’achat et le travail

« Faire que le travail paie est la meilleure des solidarités. C’est dans les entreprises que se créent le pouvoir d’achat et surtout pas par l’argent magique qui tomberait du ciel, ni avec des hausses d’impôts massives Â» annonce-t-il. Et de poursuivre : « nous devons produire davantage et réindustrialiser en France. Il faut simplifier les démarches administratives pour les entreprises Â». Selon M. Croizier, « plus d’entreprises en France, c’est aussi plus de retombées fiscales pour les collectivités pour financer les services publics Â».

La sécurité et la justice

M. Croizier rappelle qu’il a obtenu des avancées, comme la création d’un second commissariat de police à Besançon et  l’obtention de moyens humains supplémentaires concernant les forces de l’ordre. « Depuis 2017, ce sont 90 policiers de plus à Besançon, et 150 dans le Doubs Â». Le parlementaire rappelle également que, sous son mandat, ce sont trois brigades de gendarmerie supplémentaires qui ont été actées dans le département.

L’école

Enseignant de formation, Laurent Croizier précise que « tout commence à l’école Â». C’est la raison pour laquelle, il s’est engagé dans ce domaine depuis son arrivée au palais Bourbon. « Il y a urgence à restaurer l’autorité et le respect des enseignants. Il y a urgence à relever le niveau de l’école et à donner aux élèves les conditions pour bien étudier et aux professeurs pour bien enseigner Â». Et de terminer : « je souhaite que nos jeunes aient les mêmes chances de se construire un avenir que notre génération, quel que soit le milieu social Â».

L'interview de la rédaction

Laurent Croizier, le député sortant de la majorité présidentielle, dans la 1ère circonscription du Doubs, organise trois réunions publiques cette semaine, avant le 1er tour des élections législatives. Ce mercredi soir, à 20h, il sera à la salle de la mairie de Serre-les-Sapins. Vendredi, la rencontre s’effectuera à la Maison Garneret à Lantenne Vertière.

A Pontarlier. Les organisations intersyndicales du Haut-Doubs appellent à un nouveau rassemblement ce vendredi 28 juin, à 18h, sur la place d’Arçon, pour exprimer leur rejet contre l’extrême droite. Et ce, à 48 heures du 1er tour des élections législatives. Elles appellent à « au sursaut démocratique et social et au vote pour un vrai programme social et environnemental Â».

Dans un communiqué, l’intersyndicale de Besançon annonce « poursuivre son combat contre l’extrême droite et dénonce le danger démocratique et l’imposture sociale Â» du parti de Marine Le Pen. Dans ce contexte, et à quelques jours du 1er tour des élections législatives, elle appelle la population à rejoindre les mouvements étudiants jeudi soir, à 18h, en assemblée générale à la faculté des lettres, à l’amphithéâtre Donzelot, et au rassemblement, à 20h, place Pasteur. L’intersyndicale a prévu de se rassembler de nouveau le 2 juillet prochain.

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur le contexte jurassien, où l’on a majoritairement apporté son soutien à Jordan Bardella. Dans la 1ère circonscription, quatre candidats sont en lice. La Députée sortante de la majorité présidentielle Danielle Brulebois parviendra-t-elle à conserver son écharpe ? Trois candidats sont sur sa route : Valérie Graby pour le Rassemblement National, Anthony Brondel pour le Nouveau Front Populaire et Johanne Morel pour Lutte Ouvrière.

Dans la 2è circonscription, remportée par Marie-Christine Dalloz en 2022, six candidats sont en lice. Rappelons que Mme Dalloz ne portera pas les couleurs des LR, mais celle du groupe Divers Droite. Cinq autres candidats s’opposent à elle : Evelyne Ternant (Nouveau Front Populaire), Christian Marche ( Lutte Ouvrière), Patrick Lançon (Débout la France), Thierry Mosca (Rassemblement National) et André Bigot.

Dans la 3è circonscription. La députée LR Justine Gruet brigue un nouveau mandat. Rappelons que la parlementaire a succédé à Jean-Marie Sermier, qui avait choisi de ne pas repartir  en 2022. Trois autres postulants sont en lice : Hervé Prat pour le Nouveau Front Populaire, Dominique Leroy, qui porte les couleurs de Lutte Ouvrière,  et Aurore Vuillemin Plançon pour le Rassemblement National de Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Dans la cadre des élections législatives, Séverine Véziès et son suppléant Franck Laidié tiendront deux réunions publiques en début de semaine. Les deux candidats du Nouveau Front Populaire dans  la 1ère circonscription du Doubs seront à Quingey, à la salle des mariages, ce lundi 24 juin, à 19h30 et à Dannemarie-sur-Crête, mardi 25 juin, à 19h30,  Ã  la salle polyvalente.

Responsable politique locale et nationale, Annie Genevard est une élue respectée, qui s’est fait une véritable légitimité sur le territoire de la cinquième circonscription du Doubs. Réélue dès le 1er tour en 2022, la députée du Doubs, secrétaire générale des Républicains, n’a pas tardé à reprendre son bâton de pèlerin dès que la dissolution de l’Assemblée nationale a été actée. Elue de terrain, maîtrisant ses dossiers, connue pour sa détermination, Annie Genevard est une élue expérimentée. Les déboires de son parti sont-ils un caillou dans sa chaussure, qui pourrait la faire trembler ? L’extrême droite est-elle en capacité de la détrôner ? Rien n’est moins sûr. Rencontre.

Conviendrez-vous Mme Genevard que le monde politique, à droite comme à gauche, ne montre pas une belle image actuellement ?

Je le déplore. Néanmoins, dans ce contexte, il faut se concentrer sur l’essentiel. Depuis la dissolution, par le Président de la République, de nouvelles élections législatives ont lieu. Chaque candidat sollicitera la confiance de ses concitoyens.  Il faut se concentrer sur les programmes, sur les propositions, sur les personnalités qu’ils présentent, dans un contexte politique, il est vrai, je vous l’accorde, qui est très troublé.  Dans ce contexte, il faut des élus solides pour tenir le cap. Je veux, pour les habitants de la cinquième circonscription du Doubs, être ce repère de confiance et de stabilité.

Que vous disent les électeurs que vous rencontrez lors de cette campagne ?

Depuis deux ans, j’ai rencontré près de 600 personnes, que j’ai reçues à mes permanences. On est en contact en permanence avec la population de nos territoires. Ils me disent que la réalité parisienne politicienne est bien loin de la réalité de ce qu’ils vivent dans nos territoires, dans leurs métiers, dans leurs associations, dans leurs villages. C’est précisément, ce temps particulier de la campagne que je mets à profit pour les écouter avec beaucoup d’attention. Je vais partout, dans tous les points de la circonscription. Malheureusement, la campagne est très courte. Je ne peux pas aller dans chaque village comme je le fais habituellement. Mais je vais dans tous les secteurs. C’est très important de voir tous les gens, de les voir là où ils vivent, de visiter les entreprises, d’écouter les responsables associatifs, les élus… . Tous ceux qui travaillent en France, mais également les frontaliers. Dans ces temps troublés, il faut revenir à des choses essentielles : la proximité, le respect, les engagements et travailler pour le redressement de notre pays.

Je vous trouve très positive. Néanmoins, cela n’a pas été trop difficile de repartir pour une énième campagne ?

Bien sûr. Nous avons tous été très surpris. Je pense que le Président de la République a pris un risque en décidant cette dissolution, qui impose une campagne très rapide. Il y a beaucoup d’inquiétude, et même parfois de l’angoisse sur l’avenir du pays, avec une extrême gauche très virulente, qui reprend de la vigueur, et avec la tentation d’aller voter pour des partis politiques,  comme le Rassemblement National, qui fait croire qu’il va résoudre tous les problèmes, sans n’avoir jamais exercé les responsabilités du pouvoir.  Je dis à mes concitoyens, regardez ceux qui travaillent pour vous. Ceux qui ont fait bouger les choses. Il faut bien regarder les programmes et voir ce que les candidats proposent.

Quelles idées et valeurs, défendez-vous durant cette campagne ?

Je fais campagne sur des enjeux nationaux et locaux. Je veux travailler pour défendre la laïcité, rétablir la sécurité dans notre pays, transmettre les valeurs de la République, rétablir la qualité de notre école, soutenir le pouvoir d’achat, promouvoir une écologie fondée sur le progrès, … . Sur les enjeux plus locaux, je veux continuer de travailler main dans la main  avec les élus, les habitants. La ruralité, telle que nous la connaissons ici, a un avenir. Nous avons la chance d’avoir un territoire frontalier extrêmement dynamique, des entreprises et de l’emploi. Je veux relayer les attentes de la population en matière de santé, d’école, de pouvoir d’achat, … . J’ai pu exercer des responsabilités importantes qui m’ont permis de faire bouger des dossiers difficiles. C’est dans ce sens que je veux continuer à travailler. Je représente la droite. Une droite ferme, parce qu’il faut de la fermeté, mais aussi une droite libérale, car nous avons aussi besoin de liberté, et expérimentée.

L'interview de la rédaction : Anne Genevard

Plein Air continue de donner la parole aux candidats engagés dans les élections législatives. Dans la cinquième circonscription du Doubs, les valeurs de Lutte Ouvrière seront représentées par Sonya Morrisson, qui s’était déjà présentée en 2022. La candidate appelle les salariés à se mobiliser pour créer un rapport de force dans les entreprises et la société et améliorer les conditions de vie des travailleurs. « Ceux qui font tourner la société Â».

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m ’appelle Sonya Morrisson. Je suis enseignante dans un collège rural. Je suis profondément touchée et révoltée par cette société capitaliste, qui nous mène de crise en crise. Je m’engage auprès des travailleurs pour changer les choses et renverser le pouvoir de ceux qui nous exploitent et qui dirigent dans la société.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de ce scrutin par rapport au contexte politique, économique et social ?

Beaucoup de travailleuses et de travailleurs ont été choqués par les résultats des élections européennes avec la montée de l’extrême droite. Cette colère est légitime. Je vois que la société évolue dans un sens qui n’est pas favorable aux travailleurs. Il faut que les choses changent, lorsque l’on voit les prix qui augmentent et les difficultés que l’on éprouve à boucler les budgets de fin de mois. Il faut du changement, mais il faut que cela vienne des travailleurs. Il faut que l’on se mobilise. Que l’on prenne conscience que ce n’est pas dans les élections que l’on parviendra à obtenir des augmentations de salaire ou lutter contre le chômage. Il faut créer le rapport de force et se préparer à lutter contre le pouvoir et les patrons.

Vous pensez que l’on exprime mal cette colère, en votant pour le Rassemblement National par exemple ?

Certains disent qu’ils veulent essayer le rassemblent National car ils ne l’ont jamais fait. D’autres pensent que Jordan Bardella est un candidat antisystème. Ils se trompent. Tous les politiciens, qui nous font des promesses  pour se faire élire, mènent une politique contre la classe ouvrière, les travailleurs et nos intérêts  lorsqu’ils sont  au gouvernement ou élus député. On le constate déjà. L’extrême droite est déjà en train de revenir sur un certain nombre d’éléments de son programme, sur les retraites par exemple. J’ai confiance dans la capacité des travailleurs à dire stop à toutes ces attaques et à renouer avec la combativité et la confiance d’appartenir à tous ceux qui font tourner la société. Cela devrait être aux travailleurs de prendre les décisions de la société.

Comment vous situez-vous dans cette union des forces de gauche ?

On veut défendre un programme de lutte et pas un programme électoral. On a vu la gauche au gouvernement et au pouvoir. A chaque fois qu’ils ont réussi à être élus, ils ont trahi les intérêts des travailleurs. Beaucoup ont été dégoutés et écœurés. On maintient notre programme de lutte pour les travailleurs.

Quelles valeurs avez-vous envie de défendre ?

Il faut que l’on renforce notre camp. Ces élections sont une opportunité pour le faire. Il faut que l’on rappelle nos revendications en tant que travailleurs : augmentation des salaires, échelle mobile des salaires, augmentation  des salaires en fonction des prix, partage du travail entre tous et s’organiser dans les entreprises pour créer le rapport de force qui sera nécessaire pour imposer toutes ces choses-là.  

L'interiew de la rédaction : Sonya Morrisson

Plein Air continue de donner la parole aux candidats engagés dans les élections législatives. Dans la cinquième circonscription du Doubs, le Nouveau Front Populaire sera représenté par Matthieu Cassez, dont le militantisme, notamment dans le domaine de la préservation de l’environnement,  est connu et reconnu. Le candidat entend également mener une politique sociale pour aider ses concitoyens à mieux vivre. Il veut aussi lutter pour la ruralité et les services publics. Rencontre.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Matthieu Cassez. J’ai 47 ans. J’habite sur la commune des Fourgs. Je suis présent dans les associations. Je suis un pratiquant de ski de fond. Je suis ingénieur agronome de profession. J’ai travaillé, pendant 17 ans, à la chambre d’agriculture du Doubs. Je travaille aussi en Suisse. J’ai attaqué mon activité militante depuis le référendum du traité constitutionnel européen en 2005. J’avais alors monté une antenne de l’association Attac sur le Haut-Doubs. Je suis également conseiller municipal aux Fourgs depuis deux mandats. Depuis 2007, je me suis retrouvé actif dans les campagnes des législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, plus particulièrement en 2022 avec la NUPES.

Portez-vous les couleurs de la France Insoumise sur ce mandat ?

Je tiens au Nouveau Front Populaire. Depuis la NUPES, sur la cinquième circonscription, nous avons toujours travaillé de manière unie. Nous avons davantage de choses dans le programme qui font notre unité, que des choses qui nous divisent. Ces dernières représentent l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Je suis effectivement investi par la France Insoumise, mais sur le terrain, y compris durant les Européennes, on  travaille en étroite collaboration, et dans une bonne ambiance,  avec toutes les forces progressistes de gauche. 

Pourquoi cette candidature ?

Cette candidature  est là pour porter le seul message qui répond à la colère que l’on a vu  s’exprimer dans les votes des Européennes. Ce que j’entends sur le terrain, ce sont des gens qui n’arrivent pas à joindre les fins de mois et qui sont étranglés par l’inflation. J’entends des gens qui sont en colère parce qu’il n’y a plus de service public à proximité. On se présente avec un programme qui est assis sur deux jambes. D’un côté, l’ambition de redistribuer les richesses et faire en sorte que les plus fortunés contribuent davantage que les autres à l’effort collectif. De l’autre, réparer tous les dégâts sociaux et environnementaux, qui sont apparus durant les 20 dernières années d’austérité, dont les sept dernières années d’Emmanuel Macron. Nous voulons amener des mesures qui permettent d’améliorer la vie des gens.

Ce sont les valeurs que vous porterez durant ce mandat ?

Oui. Mes valeurs sont celles-ci. Nous sommes également très pragmatiques. Il y a aussi  des questions de moyens. C’est la raison pour laquelle nous déclinerons notre programme en deux temps. Il y aura le temps des réparations des dégâts. Nous apporterons des mesures d’urgence pour que chacun puisse relever la tête. Nous portons une mesure très forte sur le blocage de l’inflation et le plafonnement des prix des produits de première nécessité, de l’énergie et des carburants. C’est aussi le blocage des loyers et le retour à un état de fonctionnement normal des services publics dès l’été. C’est-à-dire, plus de problème de moyens dans des services qui sont à saturation, comme les urgences ou l’Education nationale.

L’environnement, c’est aussi une autre préoccupation ?

Effectivement. Sur cette circonscription, nous avons un problème sur la qualité de l’eau. Demain, ce sera encore pire avec le réchauffement climatique On pense que nous aurons des problèmes sur l’eau potable avec, potentiellement, des conflits d’usage, qui risquent d’être très forts entre les agriculteurs et le reste de la population. On ne doit pas laisser les agriculteurs dans cette situation de conflictualité. C’est à l’état de les accompagner. Nous avons toute une série de mesures. Cela commencera  par les prix planchers, rémunérateurs pour les agriculteurs. Puis, des systèmes d’accompagnement très forts pour ceux qui s’engageront sur l’agriculture biologique, qui pourront aller jusqu’au désendettement de certaines structures pour leur redonner de l’oxygène et leur permettre d’aller dans le sens d’une agriculture qui respecte les ressources. Nous voulons qu’ils puissent réaliser leur métier en paix avec le reste de la population.

L'interview de la rédaction : Matthieu Cassez

 

Ce jeudi matin, l’intersyndicale de Besançon organisait une conférence de presse pour exprimer son inquiétude face à la situation politique du pays après le résultat des élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale et la menace de l’extrême droite.

Les représentants syndicaux présents appellent à la mobilisation des abstentionnistes. Ils dénoncent la responsabilité d’Emmanuel Macron et de sa politique. Ils l’accusent d’être le « seul responsable de la situation politique dans laquelle se trouve le pays Â». « Cette politique libérale Â», qui selon eux, a provoqué de « la colère , de l’exaspération et la montée de l’extrême droite Â». « La réforme de l’allocation chômage, la suppression de l’ISF, la fermeture des services publics, la mise sous silence des corps intermédiaires … Â» sont autant de décisions et de mesures qui sont décriées. « Emmanuel Macron a abandonné certains salariés. Il ne les a jamais entendus Â» rapporte le collectif.

L'interview de la rédaction : José Avilès, secrétaire de la départemental de la CGT du Doubs

Une proximité avec le Nouveau Front Populaire

Si elle n’appelle pas à voter clairement pour le Nouveau Front Populaire, l’intersyndicale estime que parmi les trois blocs en présence lors du prochain scrutin, l’union de la gauche est celui « qui se rapproche le plus de ses critères Â». Les syndicats en sont convaincus, les déboires de la NUPES ont été entendus et les composantes  de cette partie de l’échiquier politique auront à cÅ“ur de ne pas décevoir. De toute la façon, si la gauche arrive en tête le 7 juillet prochain, elle trouvera les syndicats sur son chemin pour lui rappeler ses engagements.

L'interview de la rédaction : Enora de l'UNEF Franche-Comté

« L’imposture sociale Â» du Rassemblement National

SYNDICAT ETUDIANT MACRON

Mobilisation des syndicats étudiants

L’éventuelle arrivée aux responsabilités du Rassemblement National inquiète l’intersyndicale de Besançon. Il est rappelé le double langage de Marine Le Pen et Jordan Bardella et leur vote « ultra libéral Â» en France comme en Europe. José Avilès et ses camarades en sont convaincus : « un tel  parti met en danger notre avenir commun, en prônant la haine et le rejet de l’autre Â». Selon eux, le RN « n’apportera aucun remède aux difficultés sociales et économiques actuelles Â». La question qui est désormais lancée est « quelle France nous voulons ?  ». Les représentants des syndicats bisontins ont leur avis sur la question. Ils espèrent être en adéquation avec la majorité du peuple français. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction : Noéllie et Cléa de l'AEB