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Notre rédaction a été contactée par des électeurs. Des dysfonctionnements ont été constatés dans les enveloppes électorales qui ont été envoyées. Selon la préfecture du Doubs, les candidats, pour lesquels des bulletins de vote manque, n’auraient pas suffisamment fourni de documents. Il n’empêche que ces bulletins seront présents dans les lieux où le scrutin se déroulera dimanche. Ces dysfonctionnements concernent l’intégralité de la propagande électorale, qu’il s’agisse des professions de foi ou des bulletins de vote.

Certains électeurs nous ont également confirmé que des documents en double, concernant des candidats, ont été retrouvés dans la même enveloppe. Rappelons que pour des raisons financières, des postulants n’ont pu réaliser les impressions nécessaires.

Notre rédaction a été contactée par des électeurs. Des dysfonctionnements soient constatés dans les enveloppes électorales qui leur sont parvenues. Ce que nous a confirmé Lucas Boillot, le candidat dans la cinquième circonscription du Doubs. De nombreux mails lui ont été envoyés pour déplorer l’absence de bulletins de vote, et, en l’occurrence le sien. Dans certaines enveloppes figurent, par exemple, deux bulletins appartenant au même candidat.  Pour d’autres, des professions de foi ou des bulletins de vote sont manquants.

Dans la 1ère circonscription, les documents du Rassemblement National seraient absents, mais cela semble davantage être les conséquences d’un manquement en interne.  Du côté de la Préfecture, il est expliqué que les publications en question n’ont pas été reçues dans les délais impartis. Il n’empêche que les contenus des enveloppes diffèrent aussi d’une boite aux lettres à l’autre.

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq  candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner en des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire. Rencontre avec Daniel Roy, le candidat Les Républicains

Qui est Daniel Roy ?

Mr Roy a 50 ans. Marié, il a deux enfants. Depuis 1995, il est élu au sein du conseil municipal de Malbrans. Actuellement, et depuis 2001, il occupe la fonction de 1ère adjoint de sa commune. Daniel Roy a notamment été responsable des jeunes RPR, avant de devenir délégué de circonscription à l’époque de l’UMP. La droite républicaine n’a jamais quitté ses convictions politiques.

Pourquoi cet engagement dans ces législatives ?

Les résultats des dernières élections européennes ont poussé Daniel Roy à se lancer dans cette aventure électorale. « Je ne pouvais pas imaginer que notre circonscription soit représentée par un élu soutenu par l’extrême droite ou  par une élue, parachutée, soutenue par l’extrême gauche Â» explique-t-il. Selon lui, il était important que cette circonscription « majoritairement centre droite Â» puisse proposer un candidat représentant ces valeurs.

Les priorités

Le pouvoir d’achat. Cela se traduira par « une baisse des charges sur la partie électricité, gaz et carburant Â».

La transformation d’une partie des charges sur les salaires en revenu pour le salarié. « Que les charges entre 1.000 et 1500 euros, au lieu d’être reversées à l’Etat, soient accordées au salarié Â» explique M. Roy. Une mesure qui, selon le candidat, ne se traduira par aucune charge supplémentaire pour les entreprises et augmentera le pouvoir d’achat des salariés. L’élu doubiste explique « qu’il ne faut surtout pas augmenter le coût du travail en France, si l’on veut rester compétitif Â».

Redonner sens au mot respect pour les forces de l’ordre et les enseignants. Les jeunes et les parents sont ciblés.

La mise en place du certificat des savoirs fondamentaux à la sortie du primaire, « pour éviter le décrochage scolaire au collège Â». « L’élève, sortant du CM2, doit savoir lire, écrire et compter Â» ajoute-t-il.

La transmission du savoir-faire français, en remettant l’apprentissage au goût du jour.

L’environnement, avec la protection des rivières, en accordant une « incitation financière importante aux familles, aux exploitants agricoles et aux entreprises pour l’achat d’un système de récupération d’eau pour minimiser l’impact sur les nappes phréatiques l’été».

Les transports, avec la mise en 2X2 voies impératives de la totalité des Mercureaux pour faciliter l’accès à Besançon et relancer l’activité économique sur la 2è circonscription du Doubs.

L'interview de la rédaction

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner un des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire.  Rencontre avec Benoît Vuillemin, le candidat de la majorité présidentielle.

Qui est Benoît Vuillemin ?

Benoît Vuillemin a baigné dans la chose publique dès son plus jeune âge. Rappelons que son père a occupé la fonction de Premier Magistrat de la commune de Saône. Il fait également partie  des élus qui ont contribué à la naissance de la communauté d’agglomération du Grand Besançon. A 16 ans, Benoît Vuillemin chemine déjà dans le petit landernau de la politique locale, aux côtés de Michel Jacquemin, ancien député centriste du Doubs. Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, fut également sur son parcours. En 2012, Benoît Vuillemin se lance dans les législatives, en tentant de rassembler largement de la droite républicaine à la gauche sociale-démocrate. Ensuite, il rejoint Emmanuel Macron. « Je fus un des premiers fondateurs du mouvement En Marche, devenu Renaissance, puis Ensemble ! Â» explique-t-il.

Quelles sont ses motivations ?

Face à l’inquiétude, qu’a suscité en lui les résultats des élections européennes, Benoît Vuillemin accepte de se lancer dans la bataille des législatives. Il dit « avoir entendu le signal lancé par les Français Â» et veut, tout au long de la campagne, « les écouter Â» pour faire remonter leurs doléances au plus haut sommet de l’état et à l’Assemblée nationale.

Ses priorités ?

Benoît Vuillemin veut permettre à Gabriel Attal de retrouver son poste de Premier ministre à Matignon. Dans un second temps, localement, il souhaite mettre en Å“uvre un certain nombre d’initiatives dans les domaines des mobilités, du pouvoir d’achat, sur la fiscalité ou encore la sécurité. « J’ai des propositions à faire sur ces points Â» complète-t-il.

Selon M. Vuillemin, « l’arrivée aux responsabilités de l’extrême gauche se traduirait par un véritable KO économique Â». Il juge également que l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite serait « un KO social sans précédent Â». « Si l’on veut garantir nos systèmes de santé et de sécurité, nos services publics, ou encore garantir la transition climatique et énergétique essentielle à notre avenir, il faut un système économique stable, prospère et qui génère de la croissance Â». Et de conclure : « J’assume être le candidat de l’économie Â». « Sans ce système économique prospère, fiable et avec de la croissance, on ne pourra plus rien faire dans ce pays. Soyons vigilants. J’en appelle à la raison de nos concitoyens Â».

L'interview de la rédaction

 

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner un des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire. Rencontre ave Dominique Voynet.

Qui est Dominique Voynet ?

Agée de 65 ans, Dominique Voynet est maman de deux enfants. Elle a également trois petits enfants. Mme Voynet est médecin de formation. Elle a effectué ses études à Besançon. Elle a également travaillé dans les hôpitaux Saint-Jacques et Jean Minjoz. « L’amour m’a ensuite emmenée à Dole Â» explique-t-elle. Dominique Voynet a également travaillé au sein de l’hôpital dolois. Elle a toujours été « engagée dans le milieu écologiste Â». Parmi ses combats, on rappellera son opposition au projet de canal à grand gabarit Rhin-Rhône, qui s’est conclu par une victoire, lorsqu’elle a été nommée ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement par Lionel Jospin en 1997. Elue maire de Montreuil en 2007, elle est nommée en 2019 à la tête de l’ARS de Mayotte. Dominique Voynet a également exercé des fonctions au niveau départemental et régional. Elle est aujourd’hui secrétaire régionale des écologistes en Franche-Comté.

Pourquoi cet engagement ?

La présence de l’extrême droite aux portes du pouvoir a été déterminante dans le choix de Dominique Voynet de s’engager dans ces législatives. « Tout doit être fait pour protéger les valeurs de la démocratie et le vivre ensemble Â» explique-t-elle. Pour l’ancienne ministre de Lionel Jospin, « le jeunisme a vécu et les citoyens, qui lui ont accordé leur confiance à Besançon, ont exprimé l’envie de soutenir une élue expérimentée, sage et responsable Â».

Les points clés du programme ?

Réduire les inégalités.

Revenir sur l’allongement de la durée de travail pour obtenir une retraite à taux plein.

Revaloriser les petites retraites, les très bas salaires et l’allocation adulte handicapé.

Dominique Voynet ne se définit comme une candidate de l’extrême gauche. Elle rappelle que le Nouveau Front Populaire est composé d’idées diverses. Elle ne cautionne pas les prises de position radicales « de quelques-uns Â». Elle balaie également d’un revers de la main les idées antisémites que l’on pourrait prêter à son groupe. Elle se souvient de la gauche plurielle de Lionel Jospin qui a permis, en 1997, de former un groupe fort et unique lors de la cohabitation avec la droite de Jacques Chirac.

L'interview de la rédaction

 

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la deuxième circonscription du Doubs. Cinq candidats sont en lice. Tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Eric Alauzet, qui n’a pas souhaité repartir au combat, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Cette circonscription semble être très convoitée, puisque LR a décidé de positionner un des leurs, en l’occurrence Daniel Roy, adjoint au Maire de Malbrans. Il aura notamment sur sa route le maire de Saône Benoît Vuillemin, qui espère être le digne successeur d’Eric Alauzet. Sans oublier Eric Fusis du Rassemblement national et Dominique Voynet pour le Nouveau Front Populaire. Rencontre avec Eric Fusis.

Qui est Eric Fusis ?

Eric Fusis, âgé de 66 ans, est marié et père de deux enfants. Il a trois petits enfants. Il a porté l’uniforme pendant 40 ans. Il a œuvré durant 36 ans dans la grande muette, avant de rejoindre les rangs de la gendarmerie pour terminer sa carrière. Il est actuellement responsable de la 2è circonscription du Doubs au sein du Rassemblement National. En parallèle, il officie au sein du département protection et sécurité du Rassemblement National.

Ses motivations ?

Eric Fusis s’engage « pour sauver la France et les Français Â». Le militant veut aider Jordan Bardella à obtenir un maximum de sièges à l’Assemblée nationale et pouvoir dérouler son programme.

Ses priorités ?

« Défendre le pouvoir d’achat des Français Â», « en baissant le prix de l’électricité et les taxes sur les combustibles, le gaz et les carburants Â».

« La sécurité », en arrêtant « ce laxisme judiciaire Â».

« Réduite drastiquement les flux migratoires Â» et « expulser les migrants et les étrangers délinquants criminels Â».

L'interview de la rédaction

 

 

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la première circonscription du Doubs. Sept candidats sont en lice, avec des motivations différentes quant à l’issue du scrutin, mais tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Laurent Croizier. Contrairement à d’autres territoires doubistes, LR n’a pas souhaité opposer un candidat au parlementaire sortant, qui devra, cependant, convaincre face à des candidats redoutables, issus de l’extrême droite et du Nouveau Front Populaire. Rencontre avec Nicole Friess de Lutte Ouvrière

Qui est Nicole Friess ?

Agée de 71 ans, Nicole Friess repart pour une nouvelle lutte électorale. Mme Friess a exercé son activité professionnelle au sein des urgences de l’hôpital de Besançon, où elle était agent administratif.  Elle rejoint Lutte Ouvrière en 1972. Son premier engagement public remonte en 1974, lorsqu’Arlette Laguiller s’est présentée à la présidentielle.

Ses motivations

Mener une politique dénonçant « la précarité des classes populaires, les guerres et le sort que l’on réserve aux migrants et aux femmes, à travers le monde Â». Autrement dit, contribuer « Ã  faire changer ce monde barbare Â».

Ses priorités ?

La lutte pour une augmentation des salaires et des pensions. Une précarité qui engendre « des difficultés pour se nourrir, se loger, se chauffer Â». Alors que « les gros groupes capitalistes amassent des fortunes et concentrent les pouvoirs Â». Â« Ce sont eux qui gouvernent. Ce sont eux qui sont au pouvoir Â» explique Nicole Friess.

Que les travailleurs retrouvent la confiance en leur propre force. « On est des millions. On fait tout marcher dans la société, à l’échelle du monde. Il faudra, tôt au tard, renverser ce système capitaliste Â» ajoute la militante. Selon Mme Friess, l’atteinte de ces objectifs passent par « la création d’un parti politique qui représente et défend » les travailleuses et les travailleurs.

L'interview de la rédaction

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la première circonscription du Doubs. Sept candidats sont en lice, avec des motivations différentes quant à l’issue du scrutin, mais tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Laurent Croizier. Contrairement à d’autres territoires doubistes, LR n’a pas souhaité opposer un candidat au parlementaire sortant, qui devra, cependant, convaincre face à des candidats redoutables, issus de l’extrême droite et du Nouveau Front Populaire. Rencontre avec Alain Ruch, le candidat du NPA-Révolutionnaires

Qui est Alain Ruch ?

M. Ruch représente les couleurs du Nouveau Parti Anticapitaliste-Révolutionnaires. Agé de 68 ans, il a été bibliothécaire de profession. Son action militante à l’extrême gauche remonte au lycée, lorsqu’il était en classe de première à Belfort. Après une trentaine d’années d’action au sein de Lutte Ouvrière, M. Ruch rejoint le NPA en 2009. En décembre 2022, après la scission du NPA, il choisit le NPA-Révolutionnaires, qui ne fait pas partie du Nouveau Front Populaire.

Ses motivations

Elles sont les mêmes que celles qui l’animent au quotidien. A savoir, ‘une détestation pour cette société bourgeoise capitaliste, qui n’engendre que la misère et les guerres Â». Selon lui, « la société est régie par la lutte des classes. Les travailleuses et les travailleurs, qui subissent la politique patronale et le désordre de l’économie capitaliste vont, inévitablement, un jour ou l’autre, se mobiliser et faire irruption dans le vie politique Â».  Une issue qu’Alain Ruch et ses camarades souhaitent « la plus rapide possible Â».

Ses priorités

Combattre l’injustice et faire changer les règles du travail. « Cette exploitation de l’homme par l’homme entraîne la misère Â», selon M. Ruch. Le candidat fait notamment allusion « au nombre de travailleurs qui a considérablement augmenté dans les effectifs de la Banque Alimentaire Â». « Dans un pays qui compte, parmi ces nationaux,  l’homme le plus riche du monde Â» s’insurge-t-il.

Faire cesser les oppressions. Dans sa ligne de mire, « les dirigeants et les classes politiques qui administrent l’état Â», qui suscitent « la division et le musellement Â».

L’augmentation des salaires et des revenus et leur indexation sur l’inflation.

L’ouverture et l‘abolition des frontières. « Les femmes et les hommes de cette planète doivent pouvoir s’installer où elles le souhaitent Â».

La lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

L'interview de la rédaction

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la première circonscription du Doubs. Sept candidats sont en lice, avec des motivations différentes quant à l’issue du scrutin, mais tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Laurent Croizier. Contrairement à d’autres territoires doubistes, LR n’a pas souhaité opposer un candidat au parlementaire sortant, qui devra, cependant, convaincre face à des candidats redoutables, issus de l’extrême droite et du Nouveau Front Populaire. Rencontre avec Thomas Lutz, le candidat du Rassemblement National.

Qui est Thomas Lutz ?

Le candidat du Rassemblement National est originaire de Besançon. Il est âgé de 52 ans. Marié, il est père de 5 enfants. M. Lutz est actuellement à la tête de trois entreprises sur Besançon et Chalon-sur-Saône. Sympathisant et militant depuis plusieurs années au sein du  parti  de Marine Le Pen, il est également élu au sein du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté.

Ses  motivation ? 

Il espère faire partie des élus qui donneront une majorité absolue à Jordan Bardella. Le candidat appelle « Ã  la fin des clivages politiques pour former une force et répondre aux enjeux nationaux Â».

Ses priorités ? 

L’augmentation du pouvoir d’achat, « par les baisses de TVA sur les produits de première nécessité et des taxes sur l’énergie Â». Par ces mesures, M. Lutez espère « apporter aux ménages français un nouveau souffle et, ainsi, profiter de leur salaire et du fruit de leur travail Â».

Il veut également « arrêter la vague d’immigration submersive qui nous menace aujourd’hui et qui est appuyée par l’Union Européenne Â».

L'interview de la rédaction

A la veille des élections législatives, Plein Air fait le point sur la situation politique dans la première circonscription du Doubs. Sept candidats sont en lice, avec des motivations différentes quant à l’issue du scrutin, mais tous veulent en finir avec le Macronisme. Rappelons que la circonscription a été remportée, en 2022, par le centriste Laurent Croizier. Contrairement à d’autres territoires doubistes, LR n’a pas souhaité opposer un candidat au parlementaire sortant, qui devra, cependant, convaincre face à des adversaires redoutables, issus de l’extrême droite et du Nouveau Front Populaire. Rencontre avec l’Insoumise Séverine Véziès.

Qui est Sévérine Vézies ?

Séverine Véziès est âgée de 50 ans. Elle est originaire du Pays de Montbéliard « Je suis une fille de « Peuge Â» ( Peugeot) Â» rappelle-t-elle. Enseignante en gestion et en droit, elle a suivi une formation en expertise comptable et juridique. Mariée, Mme Véziès a « deux grands enfants Â». Séverine Véziès croit en l’école publique et sa capacité à faire grandir et former la jeunesse. Ces valeurs et l’envie de les partager sont à l’origine de son engagement politique. Elle a ensuite rejoint la CIMADE, engagée dans la défense des droits humains. Politiquement, elle a rejoint le Parti de Gauche en 2012. Puis la France Insoumise en 2016. En 2022, Séverine Véziès  est au Nouveau Front Populaire. « Je ne suis pas la candidate d’un parti politique, mais d’un rassemblement Â» explique-t-elle.

Ses motivations ? 

Sévérine Véziès repart au combat « pour changer la vie de ses concitoyens Â». Elle souhaite mettre un terme «  aux politiques maltraitantes et inefficaces d’Emmanuel Macron Â». Elle  pointe « les inégalités croissantes Â» qui règnent dans le Pays. Pour argumenter ses propos, elle cite le rapport Oxfam qui relate que « les quatre premiers milliardaires français ont vu leur richesse augmenter de 87% depuis 2020. Quand elle a diminué pour 90% des Français Â». Avec le Nouveau Front Populaire, Séverine Véziès veut s’attaquer aux problèmes concrets que vivent les gens dans leur quotidien Â».

Ses priorités ?

Séverine Véziès tient à souligner que le programme qu’elle porte a pour mission « de réparer le pays et répondre aux urgences que rencontrent les Françaises et les Français Â».

Le pouvoir d’achat et la justice fiscale.

La bifurcation écologique : changer nos modes de production et de consommation.

Réparer et développer les services publics.

Dans les quinze premiers jours, s’il arrive aux responsabilités, le Nouveau Front Populaire veut s’attaquer « Ã  l’urgence sociale Â», avec « l’augmentation du SMIC  Ã  1600 euros net, tout en accompagnant les TPE et PME, le blocage des prix des produits de première nécessité, en rognant sur les marges de l’agrobusiness et en augmentant le point d’indice des fonctionnaires.

Une perspective sur 100 jours, qui prévoit de s’attaquer « Ã  la justice fiscale Â», en « rétablissant l’ISF, en taxant les hyper-profits, en rendant progressif l’impôt sur le revenu ( 14 tranches d’impôt) et la CSG Â». Il est également évoqué : « la revalorisation des retraites, du minimum vieillesse, de l’allocation adulte handicapé,  et l’indexation des salaires sur l’inflation Â».  L’école et la santé font partie des services publics prioritaires. Pour ce faire, un  grand plan d’actions ( recrutements, revalorisation des salaires) sera lancé.

Jusqu’en 2027, dite « phase de transformation Â».  La sécurité fait partie de ce projet politique, avec l’objectif  de rétablir la police de sécurité  « pour créer du lien avec les habitants Â» et augmenter les effectifs de police judiciaire, scientifique et technique « pour lutter contre les trafics Â». Autres points évoqués : la relocalisation de l’économie et l’agriculture, avec de meilleurs revenus pour les professionnels de la terre.  

L'interview de la rédaction