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Législatives / 5è circonscription du Doubs : rencontre avec Annie Genevard

Publié le 21 Jui. 2024 à 20:06
Tags: Politique | legislatives 2024 | annie genevard |
Lecture: 4 min
Législatives / 5è circonscription du Doubs : rencontre avec Annie Genevard Annie Genevard

Responsable politique locale et nationale, Annie Genevard est une élue respectée, qui s’est fait une véritable légitimité sur le territoire de la cinquième circonscription du Doubs. Réélue dès le 1er tour en 2022, la députée du Doubs, secrétaire générale des Républicains, n’a pas tardé à reprendre son bâton de pèlerin dès que la dissolution de l’Assemblée nationale a été actée. Elue de terrain, maîtrisant ses dossiers, connue pour sa détermination, Annie Genevard est une élue expérimentée. Les déboires de son parti sont-ils un caillou dans sa chaussure, qui pourrait la faire trembler ? L’extrême droite est-elle en capacité de la détrôner ? Rien n’est moins sûr. Rencontre.

Conviendrez-vous Mme Genevard que le monde politique, à droite comme à gauche, ne montre pas une belle image actuellement ?

Je le déplore. Néanmoins, dans ce contexte, il faut se concentrer sur l’essentiel. Depuis la dissolution, par le Président de la République, de nouvelles élections législatives ont lieu. Chaque candidat sollicitera la confiance de ses concitoyens.  Il faut se concentrer sur les programmes, sur les propositions, sur les personnalités qu’ils présentent, dans un contexte politique, il est vrai, je vous l’accorde, qui est très troublé.  Dans ce contexte, il faut des élus solides pour tenir le cap. Je veux, pour les habitants de la cinquième circonscription du Doubs, être ce repère de confiance et de stabilité.

Que vous disent les électeurs que vous rencontrez lors de cette campagne ?

Depuis deux ans, j’ai rencontré près de 600 personnes, que j’ai reçues à mes permanences. On est en contact en permanence avec la population de nos territoires. Ils me disent que la réalité parisienne politicienne est bien loin de la réalité de ce qu’ils vivent dans nos territoires, dans leurs métiers, dans leurs associations, dans leurs villages. C’est précisément, ce temps particulier de la campagne que je mets à profit pour les écouter avec beaucoup d’attention. Je vais partout, dans tous les points de la circonscription. Malheureusement, la campagne est très courte. Je ne peux pas aller dans chaque village comme je le fais habituellement. Mais je vais dans tous les secteurs. C’est très important de voir tous les gens, de les voir là où ils vivent, de visiter les entreprises, d’écouter les responsables associatifs, les élus… . Tous ceux qui travaillent en France, mais également les frontaliers. Dans ces temps troublés, il faut revenir à des choses essentielles : la proximité, le respect, les engagements et travailler pour le redressement de notre pays.

Je vous trouve très positive. Néanmoins, cela n’a pas été trop difficile de repartir pour une énième campagne ?

Bien sûr. Nous avons tous été très surpris. Je pense que le Président de la République a pris un risque en décidant cette dissolution, qui impose une campagne très rapide. Il y a beaucoup d’inquiétude, et même parfois de l’angoisse sur l’avenir du pays, avec une extrême gauche très virulente, qui reprend de la vigueur, et avec la tentation d’aller voter pour des partis politiques,  comme le Rassemblement National, qui fait croire qu’il va résoudre tous les problèmes, sans n’avoir jamais exercé les responsabilités du pouvoir.  Je dis à mes concitoyens, regardez ceux qui travaillent pour vous. Ceux qui ont fait bouger les choses. Il faut bien regarder les programmes et voir ce que les candidats proposent.

Quelles idées et valeurs, défendez-vous durant cette campagne ?

Je fais campagne sur des enjeux nationaux et locaux. Je veux travailler pour défendre la laïcité, rétablir la sécurité dans notre pays, transmettre les valeurs de la République, rétablir la qualité de notre école, soutenir le pouvoir d’achat, promouvoir une écologie fondée sur le progrès, … . Sur les enjeux plus locaux, je veux continuer de travailler main dans la main  avec les élus, les habitants. La ruralité, telle que nous la connaissons ici, a un avenir. Nous avons la chance d’avoir un territoire frontalier extrêmement dynamique, des entreprises et de l’emploi. Je veux relayer les attentes de la population en matière de santé, d’école, de pouvoir d’achat, … . J’ai pu exercer des responsabilités importantes qui m’ont permis de faire bouger des dossiers difficiles. C’est dans ce sens que je veux continuer à travailler. Je représente la droite. Une droite ferme, parce qu’il faut de la fermeté, mais aussi une droite libérale, car nous avons aussi besoin de liberté, et expérimentée.

L'interview de la rédaction : Anne Genevard

Dernière modification le samedi, 22 juin 2024 16:02
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