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Un homme de 47 ans a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme. Mercredi après-midi, à l’arrêt des Beaux-Arts, au centre-ville de Besançon, il aurait tenu des propos « pro Daesh » , tout en déclarant être armé,  devant plusieurs témoins, en l’occurrence des lycéens,  qui attendaient le tram.

Il a été interpellé quelques minutes plus tard avenue Gaulard par une équipe de la BAC. Interrogé par les policiers, il reconnaît être un « chrétien salafiste ». Ivre, il a été conduit au commissariat. Lors de son audition, il a réitéré ses propos en expliquant qu’il était en contact avec « Daesh et qu’il détestait les Turcs et les Chiites.

Hier après-midi, trois individus, âgés d’une vingtaine et d’une trentaine d’années, ont été interpellés rue de l’Epitaphe à Besançon, après des signalements transmis sur la messagerie « mon commissariat », faisant état d’un point de deal. Deux d’entre eux se trouvaient dans une voiture. Le troisième était à pied. Sur le vendeur et son comparse, les forces de l’ordre ont découvert 125 et 635 euros.

Lors d’une perquisition dans deux véhicules utilisés par les vendeurs pour stocker les produits stupéfiants, il a été saisi 64 grammes de résine de cannabis et 1,5 gramme de cocaïne. Au domicile d’un homme de 22 ans, 250 euros en numéraire ont été saisis également. On a appris ce matin que la garde à vue des deux vendeurs avait été prolongée. Quant à l’acheteur, il s’expliquera prochainement devant le tribunal judiciaire de Besançon.

La garde à vue d’un homme de 50 ans a été prolongée ce mercredi soir. Dans la journée, vers 15h, à proximité d’un point de deal bien connu dans le quartier Planoise, à Besançon, il a été vu en train de procéder à un échange avec le conducteur casqué d’un scooter. A la vue des policiers ce dernier a pris la fuite. Sur le quinquagénaire, les fonctionnaires découvrent trois bonbonnes d’héroïne qu’il venait d’acheter. Il a été placé en garde à vue.

Syndicats et organisations professionnelles représentants magistrats et fonctionnaires du tribunal judiciaire se mobilisaient ce mercredi dans toute la France pour obtenir plus de moyens.  

A Besançon, une cinquantaine de magistrats, greffiers, et avocats se sont associés ce mercredi midi au mouvement national de « mobilisation générale pour la justice ». Dans la cour du palais de justice, ils ont exigé plus de moyens, dénonçant l’épuisement des personnels et la dégradation de la qualité du service rendu aux justiciables. Cette mobilisation intervenait en guise de protestation pour faire suite à la tribune dite des 3000, un témoignage des magistrats en situation d’épuisement. C’était le 23 novembre dernier. Cette tribune publiée dans Le Monde et signée depuis par plus de 5 000 magistrats et 1 000 greffiers relatait le suicide d’une jeune magistrate et déplorait le manque de moyens accordés à la justice, à bout de souffle.

Depuis, le mouvement a pris de l’ampleur, débouchant sur une mobilisation nationale ce mercredi. Dans leur communiqué, les organisateurs invitaient les magistrats à « renvoyer toutes les audiences » ce jour-là et à « participer à des rassemblements aux sièges des cours d’appel ». À Paris, le rassemblement s’est déroulé à 12h à Bercy, devant le ministère de l’Économie. « Ce lieu marquera symboliquement le fait que la problématique des moyens est totalement évacuée tant du discours ministériel que des États généraux de la Justice alors qu’elle est la première préoccupation de tous », écrivent dans un communiqué les seize organisations, en demandant notamment des recrutements et une pause dans les réformes.

Inès, la lycéenne de 18 ans, portée disparue depuis le 21 novembre dernier, a été retrouvée. C’est elle qui a prévenu le commissariat de police de Besançon hier soir. Lors de son audition par les enquêteurs, elle dit avoir été violée, séquestrée et forcée à la prostitution.

Pour l’heure, les forces de l’ordre s’efforcent de vérifier ses dires. La jeune femme a par ailleurs expliqué qu’elle a dû monter de force dans un véhicule qui l’a conduit à Dijon. Elle sera finalement retrouvée à Besançon, dans le quartier de Fontaine-Ecu, par un proche. Affaire à suivre.

Ce mardi, vers midi, un jeune homme, tout juste majeur, a été intercepté par les policiers bisontins et placé en garde à vue. Il a été vu sur un scooter démuni de plaque d’immatriculation et à proximité d’un point de deal. Lorsqu’ils voient une équipe de policiers municipaux, le jeune homme et son comparse prennent la fuite, mais laissent tomber le scooter à terre.

Son interpellation a été mouvementé. Les forces de l’ordre ont d’ailleurs porté plainte. Au cours de son audition, il est apparu que le deux-roues avait été volé à Dijon. Le mis en cause a reconnu s’être débattu, mais dit ne pas savoir que le scooter était volé. Il s'expliquera en janvier prochain devant la justice.

Syndicats et organisations professionnelles représentants magistrats et fonctionnaires du tribunal judiciaire appellent à une mobilisation générale du monde de la justice ce mercredi pour obtenir plus de moyens. Les organisateurs invitent les magistrats à renvoyer toutes les audiences de ce jour-là et à participer à des rassemblements aux sièges des cours d’appel. A Paris le rassemblement est prévu à 12 à Bercy, devant le ministère de l’économie. A Lons-le-Saunier, le rassemblement se tiendra à 12h15 sur les marches du palais de justice en guise de protestation pour faire suite à la tribune dite des 3000, un témoignage des magistrats en situation d’épuisement. Les avocats pourraient également s’associer à ce mouvement.

Un homme de 30 ans s’expliquera le 17 mars prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Dimanche soir, à 19h, il a dérobé un VTT au centre-ville de Besançon et s’est rendu dans un magasin de téléphonie mobile à Planoise pour acheter une carte de téléphone prépayée. Le commerçant lui a remis la carte, mais l’intéressé n’avait pas d’argent pour la payer.

C’est alors qu’il lui demande de laisser le VTT et d’aller retirer la somme nécessaire. L’individu quitte les lieux, mais ne revient pas. Il est interpellé dans une rame du tramway à Micropolis. Il a été placé en garde à vue. Il a également été trouvé en possession de 0,79 gramme d’héroïne. Lors de son audition, il a reconnu le vol. Il a également déclaré être consommateur de produits stupéfiants.

Un homme de 30 ans a été interpellé dimanche, en fin d’après-midi, à Besançon. Il est soupçonné d’avoir dégradé le véhicule de son ex-petite amie à l’aide de béquilles. Les faits ont été commis rue Renoir. Le trentenaire a été placé en garde à vue. Lorsqu’il a été entendu, ce dernier a déclaré ne pas se souvenir de ces dégradations. Il s’expliquera le 4 février devant un délégué du Procureur de la République du tribunal judiciaire de Besançon.

Troisième et dernière journée devant la cour d’assises du Doubs pour le procès de Rashid Askari. À l’issue de cette matinée de plaidoiries des parties civiles, le procureur de la république, Etienne Manteaux, a prononcé ses réquisitions à l’encontre de Rashid Askari, accusé d’assassinat sur sa femme, Razia Askari le 30 octobre 2018.

L’avocat général a demandé la peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté de 20 ans. Par ailleurs, Etienne Manteaux a aussi évoqué le retrait total de l’autorité parentale dès ce soir, ainsi que l’interdiction du territoire français pour Rashid Askari. 

Cet après-midi, Me Monnot et Me Schwerdorffer plaident pour leur client, Rashid Askari. Les jurés se retireront ensuite pour délibérer aux côtés du président d’audience Matthieu Husson et de ses deux assesseurs, afin de prononcer la peine qui sera attribuée à Mr Askari.