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Vendredi matin, vers 3h, les policiers de la BAC ont interpellé un homme, âgé d’une vingtaine d’années, rue du Commandant Marceau à Besançon. Alors qu’il se trouvait en compagnie de deux autres individus dans une voiture en stationnement, il a été retrouvé en possession d’un revolver, dissimulé à la ceinture, et de quatre cartouches, cachées dans une poche de son blouson. Il est également apparu qu’il faisait l’objet de plusieurs interdictions judiciaires : interdiction de porter une arme, de sortir du département du Rhône et de se rendre sur Besançon. Cet individu, placé en garde à vue, a été déféré en fin d’après-midi.

Un individu, âgé d’une vingtaine d’années, a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon dans le cadre d’un mandant d’amener. Il devra également s’expliquer le 25 avril prochain devant la justice. Le 4 janvier, lors d’un contrôle routier, mené dans le quartier Planoise, il est apparu qu’il était au volant alors qu’il n’est pas titulaire du permis de conduire. Il faisait également l’objet d’une mesure judiciaire lui interdisant de paraître sur le quartier de Planoise. 28 grammes de cannabis et un sachet contenant des bonbonnes de poudre blanche, à savoir six grammes de cocaïne, ont été découverts dans la poche de ses vêtements. Il nie les faits.

Le jeune homme de 16 ans, qui s’était montré violent, en cassant volontairement à coups de pieds la vitre d’un foyer d’hébergement, quai de Strasbourg, à Besançon, doit être présenté à la justice ce vendredi. Rappelons qu’il avait été exclu de cet établissement pour avoir agressé une éducatrice.

Il voulait pénétrer dans les lieux pour faire sa lessive. L’adolescent, qui avait pris la fuite après les faits, était retourné sur place. C’est dans ce contexte  qu’une patrouille de police était parvenue à l’interpeller.

Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, sera présenté ce vendredi à la justice. Mercredi, vers 17h, lors d’un contrôle routier, mené rue Grignard, à Besançon, il a été découvert en possession d’une quarantaine de bonbonnes, composées d’héroïne et de cocaïne, pour une valeur marchande de 1800 euros. Ces produits stupéfiants avaient été dissimulés au niveau de la ceinture de son pantalon. Placé en garde à vue, il nie les faits.

Ce début d’année est dramatique. Depuis le 1er janvier dernier, trois féminicides ont été enregistrés en France, dont un survenu à Besançon. Les associations mobilisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes s’en inquiètent. A Solidarité Femmes, on explique que le développement de moyens de protection doit absolument s’accompagner d’une augmentation des moyens humains Â». L’association demande également une meilleure formation des policiers et des professionnels de la justice et une application des peines encourues « pour éviter à tout prix le sentiment d’impunité Â».

Eva Dronnenkant, l’une des trois présidentes de l’association bisontine, demande un plan à hauteur d’un milliard d’euros ‘pour agir efficacement’ contre ce fléau qui gangrène la société. La formation passe notamment par l’accueil de la parole des plaignantes, mais aussi sur la connaissance réelle des pratiques psychologiques comme les mécanismes d’emprise et les violences psychologiques par exemple. L’ouverture de brigades, la nuit, pour permettre le dépôt d’une  plainte tout au long de la journée et la création de tribunaux dédiés aux violences conjugales sont également souhaités.

L'interview de la rédaction / Eva Dronnenkant, l’une des trois présidentes de l’association "Solidarité Femmes"

 

Joli coup pour les policiers pontissaliens. Grâce à la vigilance des commerçants d’une parfumerie, qui avaient noté la plaque d’immatriculation d’un véhicule,  dont les occupants étaient soupçonnés d’avoir commis un larcin, les forces de l’ordre sont parvenues à les interpeller.

Les investigations ont permis d’établir que ces derniers étaient impliqués, à des degrés divers,  dans des vols à Roche-les-Beaupré et à Besançon en fin d’année. Ce trio, deux hommes et une femme, s’est vu remettre une convocation devant la justice pour le 23 avril prochain.

Deux mineurs de 13 ans devront s’expliquer prochainement devant la justice. Hier après-midi, dans le quartier de Planoise, à hauteur du Pont de Sully, lors d’un contrôle routier, ils sont brusquement descendus d’un véhicule et ont pris la fuite. Ils ont été interpellés un peu plus loin et ont outragé copieusement les fonctionnaires de police. Ils ont été placés en garde à vue. Les investigations ont permis d’établir que le véhicule avait été dérobé avec les clés la veille à Baume-les-Dames.

Les deux mineurs réfutent être les auteurs du vol et ont expliqué qu’ils se promenaient dans le quartier quand un homme, nommé Jeff, croisa leur route et leur proposa de faire un tour avec. Ces explications sont très confuses puisque les investigations téléphoniques montrèrent que l’un d’eux se trouvait la veille dans le secteur de Baume-les-Dames.

Concernant l’affaire du 3 janvier dernier à Besançon, au cours de laquelle trois individus, âgés entre 19 et 24 ans,  avaient été interpellés par les forces de l’ordre, on a appris que deux d’entre eux, défavorablement connus des services de police, s’expliqueront prochainement devant la justice. Le troisième a été laissé libre et ne sera pas inquiété.  

Ce lundi, rue de la préfecture à Besançon, alors qu’ils se trouvaient dans un véhicule, ces trois jeunes hommes ont fait l’objet d’un contrôle par une patrouille de la BAC. Arrivés à leur hauteur les policiers constatent des comportements suspicieux, laissant penser qu’ils vont prendre la fuite, une forte odeur de cannabis et de nombreux sachets contenant des produits stupéfiants. Ils ont été conduits manu militari au commissariat et placés en garde à vue.

PleinAir a décidé de consacrer cette semaine aux grands rendez-vous de 2022 dans la région. Aujourd’hui nous avons choisi de faire un focus sur le monde de la justice. La rédaction fait le point sur les affaires qui devraient se poursuivre ou aboutir en 2022. 

 

Affaire Kurosaki / Zepeda : Un procès d'ampleur 

Le voile sera-t-il enfin levé sur l’affaire Narumi Kurosaki, cette jeune étudiante japonaise portée disparue depuis décembre 2016, et dont le corps n’a jamais été retrouvé ? Le principal suspect, Nicolas Zepeda, son ex petit-ami a été renvoyé devant la cour d’assises du Doubs pour assassinat. S’il clame haut et fort son innocence, le parquet dispose de multiples éléments de preuve assemblées à son encontre. Extradé du Chili puis incarcéré à titre provisoire depuis un an et demi, Nicolas Zepeda sera jugé le 28 mars à Besançon. Ce procès suivi par de très nombreux médias japonais et chiliens devrait durer deux semaines. Le verdict devrait être connu mi-avril.

 

Affaire Frédéric Péchier : Une nouvelle contre-expertise bientôt révélée 

Le 6 octobre 2021, le procureur de la République annonçait qu'une 25ème victime présumée de l'anesthésiste Frédéric Péchier avait été découverte. Le médecin bisontin est déjà mis en examen pour 24 empoisonnements à Besançon, dont 9 mortels. Ce nouveau cas suspect concernerait un patient décédé en 2015, lors d'une opération à la clinique Saint-Vincent. Son corps avait été exhumé, mais les analyses n'avaient pas permis d'établir un empoisonnement. Seulement, de nouvelles analyses toxicologiques effectuées sur les prélèvements ont permis d'identifier un nouveau cas hautement suspect, à la suite de la découverte de « mépivacaïne Â», un produit anesthésiant potentiellement mortel s'il est surdosé. Et s’agissant d'un produit « qui n'avait pas à être utilisé dans le protocole d'anesthésie de ce patient Â», avait précisé le procureur de la République. Il avait a également affirmé qu'une nouvelle contre-expertise était en cours sur l'ensemble du dossier. Les résultats devraient être connus avant la mi-2022.

 

Affaire Daval : Le bras de fer financier se poursuit

Le 5 novembre 2021, une nouvelle audience devant la cour d’assises de Besançon s’est tenue, afin d’examiner les demandes en appel de la famille d’Alexia Daval. Les proches de la victime avaient estimé que le montant des préjudices (165.000€) acté par la justice en mai dernier lors d’une première décision étaient largement insuffisant. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia réclamaient 150.000€ de préjudice d’affection chacun contre 50.000€ alloués en première instance. Stéphanie Fouillot, la sÅ“ur d’Alexia et son mari demandent quant à eux 100.000€ chacun, contre 18.000€ et 8000€ obtenus en mai dernier. Le préjudice de médiatisation était encore au cÅ“ur de ce bras de fer juridique et financier il y a quelques mois. Combien Jonathann Daval devra-t-il finalement verser aux proches d’Alexia ? Réponse le 11 mars 2022, où le jugement en appel de la cour d’assises sera rendu.  

Un jeune homme de 25 ans a été placé en détention provisoire ce mardi. Il sera jugé ce mercredi en comparution immédiate devant la justice bisontine. Le 2 janvier dernier, les policiers bisontins ont contrôlé un consommateur et un vendeur sur un point de deal sur le quartier de Planoise. Les fonctionnaires ont également fouillé les buissons où l’intéressé dissimulait des produits prêts à être revendus. Une centaine de doses de produits stupéfiants (65 grammes d’héroïne, 28 grammes de cocaïne, 70 grammes de résine de cannabis et 5,5 grammes d’herbes de cannabis) ont ainsi été saisis.  Entendu, le mis en cause nie les faits.