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Trois individus, âgés de 21 à 24 ans, sont en garde à vue ce vendredi matin au commissariat de Besançon. Ils sont soupçonnés d’avoir jeté plusieurs colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon ce jeudi. Une enquête est en cours.

La photo publiée sur les réseaux sociaux par la judokate franc-comtoise Margaux Pinot suscite de nombreuses réactions. Visage tuméfié, elle accuse son compagnon Alain Schmitt de violences conjugales. Rappelons que ce dernier, qui est également son entraîneur, a été relaxé, pour manque de preuves,  par le tribunal de Bobigny. A la barre, le trentenaire a contesté ces accusations.

Suite à cette décision, le parquet de Bobigny a décidé de faire appel. Parmi les soutiens de l’athlète, le Champion Teddy Riner, qui s’est dit « profondément touché ». « Nous sommes tous profondément touchés par ce que vient de subir notre coéquipière Margaux Pinot et nous lui apportons tout notre soutien. Que faut-il faire pour que les victimes soientSPO entendues ? Que les agresseurs soient reconnus coupables ?" a-t-il réagi sur Twitter.

Un homme de 22 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon ce mardi pour exécuter 10 mois de prison. Samedi, vers 12h30, une personne a alerté la police pour indiquer la présence d’un sac, rempli de produits stupéfiants, chemin des Grands Bas. Cette dernière expliquait que lundi soir un ancien voisin avait laissé avant son départ un sac contenant plusieurs produits de stupéfiants et divers objets, comme des balances de pesée.

Grace à des photographies, ce dernier a été identifié et interpellé alors qu’il se présentait de nouveau chez la requérante. Il a été placé en garde à vue. Après avoir nié les faits, le jeune homme a reconnu avoir déposé des stupéfiants chez son ancienne voisine, à hauteur de 3 fois en deux mois et lui avoir remis sur instruction de donneurs d’ordre. Le sac retrouvé contenait 260 grammes de résine de cannabis, 17 grammes d’héroïne et 2 grammes de cocaïne.

La police de Pontarlier demande à la population de bien respecter l’arrêté préfectoral pris dans le Doubs et qui oblige à porter le masque au centre-ville notamment. Il est rappelé que c’est en respectant les gestes barrières que l’on parviendra à se protéger. En cas de non-respect de ces règles, le contrevenant devra s’acquitter d’une amende de 135 euros.

La police de Besançon appelle la population à la vigilance. Depuis le mois d’octobre dernier, une recrudescence des vols à la roulotte est constatée. Pour ce seul mois d’octobre, une trentaine de vols ont été enregistrés au centre-ville. Un chiffre qui ne cesse de progresser puisque depuis le mois de novembre,  97 méfaits ont été commis sur ce même secteur.

Le commissaire de police Juliette Dupoux, chef de la sûreté départementale de Besançon,  fait savoir qu’un important travail est réalisé par les enquêteurs et par les effectifs de voie publique pour mettre hors d’état de nuire les individus en question. Une politique qui porte ses fruits puisque jeudi, deux individus ont été interpellés. Ils pourraient être impliqués dans une trentaine de vols à la roulotte. Il s’agit d’un majeur et d’un mineur. L’un d’eux est défavorablement connu des services de police bisontins. Il a déjà été impliqué dans des faits similaires. Malgré des éléments probants, les deux individus ne reconnaissent pas les faits. Ils ont néanmoins été présentés à la justice ce vendredi après-midi. L’un d’eux pour une comparution immédiate ce lundi. L’autre pour une présentation devant le juge des enfants.

Adoptez les bonnes attitudes

Les délinquants s’attaquent principalement à des véhicules stationnés sur des parkings publics qui ne sont pas placés sous vidéosurveillance. Les véhicules dans lesquels des objets visibles apparaissent sont particulièrement ciblés par les malfrats. D’où l’importance de ne rien laisser d’apparent dans l’habitacle de la voiture. Pour éviter tous désagréments, il est conseillé de veiller à la bonne fermeture de son véhicule, le laisser dans un endroit équipé d’un système de protection et sur un parking éclairé.

Le 18 octobre 2021, le président de la République a lancé les Etats généraux de la justice. La démarche répond à la demande de la première présidente et du procureur général de la Cour de cassation, préoccupés par les attaques répétées contre la justice. Les citoyens, partenaires et professionnels de la justice sont invités à participer à ces Etats généraux pour débattre des questions essentielles en matière de justice, de sa place au sein de notre société, de son fonctionnement et de la qualité du service qu’elle apporte.

La Cour d’appel de Besançon invite aux réflexions et propositions : « La justice est l’affaire de tous et n’intéresse pas seulement les professionnels qui lui permettent d’être rendue ». Au terme de ces échanges menés dans toute la France, un comité des Etats généraux de la justice présentera ses propositions au président de la République en février 2022.

 

Nathalie Depley-Corbeaux, première présidente de la Cour d’appel de Besançon, et Christophe Barret, procureur général près la Cour d’appel :

Un jeune homme de 17 ans est en fuite. Il est soupçonné d’avoir dérobé la voiture de sa mère à Miserey-Salines, d’avoir pris des risques inconsidérés au volant et d’avoir foncé sur deux jeunes filles aux abords du lycée Tristan Bernard à Besançon. Elles avaient repéré le jeune automobiliste et la voiture en question. Les faits ont débuté dans la nuit du 23 au 24 novembre dernier et se sont poursuivis le lendemain. Le véhicule a été retrouvé accidenté. Il a été conduit en fourrière.

Ce matin, un incendie s’est déclaré à Verne (25). Les gendarmes se sont rendus au domicile d’un homme qui doit s’expliquer devant la justice pour des violences intrafamiliales. Un juge a mis en application le mandat d’amener dont il faisait l’objet. L’individu n’a pas voulu ouvrir aux gendarmes.

Il a aspergé l’intérieur de sa maison d’essence et a mis le feu. Il a néanmoins été interpellé, mais ne s’est pas laissé faire. Il a blessé deux gendarmes. Le forcené a été placé en garde à vue. Sa présentation au juge n’est que repoussée.

Dans le procès des deux fondateurs du groupe de prière Amour et miséricorde, le tribunal correctionnel de Dijon a mis sa décision en délibéré au 31 janvier prochain. Les deux prévenus sont accusés d’abus de faiblesse de nature sectaire. Un an de prison avec sursis a été demandé à leur encontre. Cette association a vu le jour en 1999 à Dijon, avant de s’installer à Petit-Noir, dans le Jura. Une dizaine de plaignants étaient présents durant ces deux jours de procès en Bourgogne.

Le procès de l’incendie de la fourrière de Besançon s’ouvre ce mercredi. Les faits ont été commis le 31 décembre 2019. Sept prévenus sont appelés à la barre pour « destruction par incendie » et « association de malfaiteurs ». Six Bisontins et un dolois sont concernés. Ce dernier est toujours en fuite. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Trois d’entre eux sont actuellement en détention et trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les dégâts furent considérables. 160 voitures furent impactées, pour une seule ciblée. Ce véhicule volé  aurait servi dans une fusillade à Planoise quelques jours auparavant.