Concernant l’affaire de la pancarte « un flic, une balle » apparue samedi dernier lors de la manifestation bisontine contre les violences policières et le racisme systémique, il apparaît que la jeune femme de 20 ans, qui était en possession de cette pancarte, a donné une fausse adresse la concernant au moment de son interpellation. Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de l’interpeller le 26 septembre dernier à son domicile.
Lors de son audition, elle a expliqué que ce slogan signifiait pour elle que « les policiers armés étaient susceptibles de présenter un danger pour la société ». Sa garde à vue s’est terminée, le 26, en fin d’après-midi. Sur instruction du magistrat, une composition pénale avec exécution d’un travail non rémunéré pour des faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique, faisant craindre des atteintes à l’ordre public, a été prononcée.
Hier, le Conseil d’Etat, saisi par trois associations, la Voix lycéenne, le Poing levé et Le syndicat Sud Education, a, une nouvelle fois encore, validé l’interdiction de l’abaya, mise en place par le ministre de l’Education nationale pour cette rentrée scolaire. Selon la plus haute juridiction, « il n’existe pas de doute sérieux sur la légalité de l’interdiction ». Le 7 septembre dernier, l’association « Action droits des musulmans » avait déjà été retoquée. Le Conseil d’Etat avait alors estimé que le port de cette robe traditionnelle répondait « d’une logique d’affirmation religieuse ».
Un homme de 26 ans a été interpellé dimanche, au petit matin, vers 4h, rue de Pontarlier à Besançon. Ce dernier a dégradé la porte d’entrée d’un appartement. Il n’a pas supporté que sa compagne l’ait trompé durant ses dernières vacances. Il souhaitait obtenir des explications. Lorsqu’il a été interpellé, il présentait un taux de 0,56 gramme d’alcool dans le sang. La requérante et sa mère ont porté plainte. L’individu a été placé en garde à vue. Il sera reconvoqué lorsque les devis de réparation des portes seront connus.
Un homme de 34 ans a été placé en garde à vue au commissariat de la gare d’eau. Mercredi matin, vers 5h, avenue de Montrapon, les policiers ont remarqué sa conduite très approximative. Interpellé, il a refusé de se soumettre au dépistage d’alcoolémie. Et ce, malgré les signes manifestes de l’ivresse.
Le cours hôtelier féminin a été placé en liquidation judiciaire. La structure se trouve en difficulté financière depuis la crise sanitaire du Covid-19. Ses effectifs ont considérablement diminué. Les deux projets de reprise proposés par l’INFA et la CCI du Doubs n’ont pas convaincu. Pour l’établissement, compte tenu du contexte « cette regrettable décision était inévitable ». Une dizaine d'élèves étaient inscrits pour cette rentrée. L'établissement emploie une dizaine de personnes.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 48 ans, dont la conduite était très approximative, a été interpellé dans la zone des Grands Planchants à Pontarlier. Le contrôle a permis de constater qu’il conduisait avec un taux de 1,16 gramme d’alcool dans le sang. Sa carte grise n’était plus à jour. Son permis de conduire a été retenu. Précisons que le chauffard est originaire de l’Ille et Vilaine.
Un trafic de codes de la route a été démantelé par les gendarmes de Haute-Saône. 1.400 codes de la route ont été illégalement validés. La fraude était bien orchestrée. Un centre d’examen, situé dans le Val-de-Marne, validait l’épreuve, moyennant une somme allant de 250 à 600 euros. Le gérant a été interpellé et placé en garde à vue mercredi. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Trois Vésuliens, qui animaient le réseau, ont également été appréhendés. Quant au site, il a bien entendu été fermé par les autorités.
Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, a fait l’objet d’une nouvelle expertise psychiatrique. Celle-ci a été réalisée lundi à la maison d’arrêt d’Orléans-Saran. Les conclusions seront versées au dossier. Rappelons que le prochain procès du chilien se tiendra du 4 au 20 décembre à Vesoul. En février dernier, Zepeda, à la surprise générale, avait récusé son avocat, provoquant le renvoi du procès en cours.
L’iPhone 12, sorti en 2020, doit être retiré de la vente en France. La décision provient de l’agence nationale des fréquences (ANFR). Pour l’autorité, l’appareil présente un dépassement des valeurs limites sur les ondes électromagnétiques émises et absorbées par le corps humain. Le communiqué précise qu’Apple doit « mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour remédier rapidement à ce dysfonctionnement. A défaut, il (lui) appartiendra de rappeler les exemplaires déjà vendus ». Le géant américain prévoit de contester les conclusions de l’agence.
C’est le message qu’a souhaité faire passer hier Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. Invité par le Procurer de la république de Besançon à faire le point sur l’interpellation d’un adolescent de 17 ans, qui a cru bon se faire justice lui-même dans le cadre d’une enquête sur la fugue de sa petite sœur de 12 ans à Besançon, le policier a expliqué que les forces ont du gérer l’interventionnisme déplacé de badauds ce jour-là, rue de Dole.
Plusieurs personnes, sans connaître l’auteur, ni les raisons de son interpellation, se sont manifestées, en s’opposant physiquement à la patrouille dépêchée sur place. « C’est un phénomène plutôt nouveau à Besançon, même s’il ne l’est pas partout sur le territoire national » explique M. Cellier. Et de compléter : « Le citoyen n’a pas a jugé la manière dont on intervient. Il n’a pas à intervenir dans les opérations qui sont menées sur voie publique. S’il y a des erreurs, ce qui peut être le cas, c’est à l’autorité judiciaire et à l’autorité administrative d’en juger ».
M. Cellier demande de la citoyenneté. « Ces opérations sont justifiées. Lorsque la force doit être utilisée, elle est le plus souvent justifiée également » conclut le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. Le policier ne cache pas son inquiétude sur ce point. « Les policiers ont besoin du soutien de leurs concitoyens » conclut-il.
L'interview de la rédaction : Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique