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Un automobiliste de 33 ans sera convoqué ultérieurement au commissariat de police de Pontarlier. Le 27 novembre, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait avec 1,92 gramme d’alcool dans le sang. Le trentenaire a été remis à un tiers. Son véhicule a été immobilisé.

Un jeune homme de 23 ans devra impérativement indemniser sa victime. Sans quoi, il aura de nouveau à faire à la justice. Il  a dernièrement été interpellé pour un vol à l’étalage dans une grande surface à Doubs. Lors de son audition, il a reconnu deux autres larcins. Le montant du préjudice s’élève à 90 euros. Les policiers ont également récupéré et détruit le couteau qu’il avait en sa possession. Il s’agissait d’une arme de catégorie D, qu’il ne pouvait détenir.

A Pontarlier. Un homme de 40 ans a été replacé en hôpital psychiatrique dans l’attente d’une expertise psychologique, qui devrait avoir lieu en janvier 2023. Entre le 30 septembre et le 7 octobre, cet individu a suivi trois fillettes, âgées entre 9 et 13 ans, et aurait eu des gestes déplacés à leur encontre. Les trois enfants sont très choquées. Affaire à suivre.

A Besançon, deux hommes d'une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue ce jeudi matin par la police. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine de la peinture blanche sur le visage de la statue de Victor Hugo. Ces deux étudiants en histoire sont tous deux des anciens adhérents du RN et membres de la Cocarde, une association étudiante nationaliste. Ils ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi. Ils seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes, dont le caractère raciste, et encourent 10 ans d’emprisonnement. Leur jugement est prévu le 26 décembre. En attendant, le procureur demande leur placement sous contrôle judiciaire.

 

Deux étudiants interpellés

C’est ce jeudi matin que cette affaire de « white facing Â» a pris un tournant à Besançon. Pour rappel, le visage de la statue de Victor Hugo sur l'Esplanade des droits de l'homme avait été repeint en blanc, dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’elle était en pleine rénovation. Un acte suivi d’un second dans la nuit de mardi à mercredi dernier, où "L'homme et l'enfant", une statue dans le parc des Glacis à Besançon a été vandalisée de la même façon. Mais grâce aux vidéos de surveillance, les policiers ont réussi à identifier les auteurs de ces dégradations. Les enquêteurs ont repéré qu'à 23h27, deux hommes ont aspergé de peinture la sculpture d'Ousmane Sow. Il aura fallu l'examen des enregistrements des autres caméras de la cité comtoise pour interpeller à 6h30 ce jeudi, un jeune de 22 ans à son domicile bisontin. 

Lors de sa garde à vue, ce dernier a admis les faits qui lui ont été reprochés. Un peu plus tard lors de son audition, il a précisé l’identité de la personne qui était présente à ses côtés lors de cet acte de vandalisme. C’est pour cette raison qu’un second étudiant, âgé de 22 ans, aussi en licence d'histoire a été interpellé. Ce dernier a aussi reconnu les faits, mais tous deux contestent l’intention raciste. Ils expliquent que la teinte du poète a été restaurée, « et arbore désormais une belle couleur blanche, bien française, bien bisontine, bien 19ème siècle Â». 

 

Deux anciens adhérents du RN

Les auteurs ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi, et seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes : caractère raciste de l’acte, faits en réunion et dégradation d'un bien d'utilité public. Le jugement est prévu le 26 décembre et en attendant, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, demande leur placement sous contrôle judiciaire. Une enquête de personnalité sera effectuée pour mieux comprendre le profil des deux mis en cause. Par ailleurs, le plus âgé des deux est le responsable local de la "Cocarde étudiante". Il a aussi été adhérent au Rassemblement National entre 2015 et 2021, et en est parti car il n’avait pas pu être candidat à la députation en 2022. Le second a également fait partie du Rassemblement national entre 2015 et 2021.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

Un jeune homme devra s’expliquer en janvier prochain devant le délégué du procureur. Mercredi soir, à Besançon, il circulait, avec deux autres individus, sur un scooter. A la vue des policiers, les occupants ont pris la fuite à pied, laissant leur engin. Ils ont été interpellés. Quant à leur deux roues, il est apparu qu’il avait été signalé volé il y a quelques jours. Le conducteur, âgé de 15 ans, en possession d’un couteau, a été placé en garde à vue. Ces jeunes gens ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés.

La garde à vue de trois hommes est toujours d’actualité ce vendredi matin à Besançon. Ces trois individus ont importuné plusieurs passants dans la nuit de mercredi à jeudi, rue des Granges. Le trio, très agité et alcoolisé, a été placé en garde à vue avec droits différés. Une victime, qui a été conduite sous un porche et s’est fait dérober son téléphone portable, a déposé plainte. Elle serait tombée à terre durant son agression.

La garde à vue d’un adolescent de 14 ans a été prolongée ce jeudi à Besançon. Mardi, en fin d’après-midi, un policier, hors service, a signalé à ses collègues qu’une transaction de stupéfiants était en cours rue de la Grette. Elle impliquait un véhicule Audi gris et un individu porteur d’une sacoche. Ce dernier a été interpellé. Il était en possession de 0,5 gramme de cocaïne, 4 grammes de cannabis, 6,5 grammes d’héroïne et 700 euros. Lors de son audition, il a reconnu partiellement les faits. Concernant le numéraire, il a expliqué aux enquêteurs qu’il s’agissait « d’économies Â».

Un homme de 25 ans devra s’expliquer le 25 janvier prochain devant le délégué du Procureur de la république à Besançon. Il est soupçonné d’avoir commis des vols au sein de l’entreprise bisontine Worldplas. Avec deux autres collègues, il était en conflit avec son employeur. Interpellé comme les deux autres personnes, ce dernier a reconnu le vol de panneaux solaires et de batteries, pour des motifs de vengeance envers son entreprise. Les deux autres ont nié les vols. Lorsqu’il a déposé plainte, le patron a déclaré un préjudice estimé à 6000 euros.

Mardi soir, vers 17h, une pontissalienne de 29 ans a porté plainte pour des faits de  harcèlement, émanant de son ex-concubin, avec lequel elle était séparée depuis le 19 novembre. Ce dernier a multiplié les appels masqués, puis s’est rendu à son domicile avant de forcer l’entrée en dégradant le verrou de la porte.

La jeune femme a contacté les forces de l’ordre en leur indiquant la description physique de son ex-concubin de 26 ans. Il a été interpellé quelques heures après, au volant de son véhicule, et placé en garde à vue. Il a reconnu l’intégralité des faits. Les deux protagonistes se sont engagés à ne plus entrer en contact, et à effacer leurs numéros respectifs ainsi que toutes les vidéos et photos où ils apparaissaient.

La garde a vue d’un homme a été prolongée ce lundi à Pontarlier. Dimanche, une femme s’est fait agresser par son ancien compagnon. L’individu a été convoqué et auditionné ce lundi. Il a reconnu les faits. Cinq jours d’ITT ont été prescrits à la victime. Lorsqu’elle a été entendue, cette femme a également expliqué aux enquêteurs que son agresseur ne payait pas la pension alimentaire qui lui était demandée. Il devrait être présenté à la justice ce mardi.