Ce jeudi matin, sous la responsabilité du Major Emmanuel Pin, huit jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, sont venus se donner toutes les chances de réussir le concours de policier adjoint qu’ils passeront en avril prochain à Besançon. Le département du Doubs, très dépourvu en agent, comme le Jura et la Haute-Saône, est site pilote pour mener les recrutements nécessaires. Plus de 180 personnes ont exprimé le souhait de rejoindre la police nationale sur ces trois territoires. Plus de 80, en fonction de leurs prochains résultats, pourront évoluer au sein des commissariats de Besançon, Pontarlier et Montbéliard. L’objectif étant de renforcer localement les effectifs doubistes.
L'interview de la rédaction : Le Major Emmanuel Pin
Ce jour, dans le parc de la Gare d’Eau, les candidats ont été préparés sportivement. Ces compétences font partie de celles qui seront évaluées le 7 avril prochain. Pour décrocher sa place, il ne faudra pas que briller sportivement, et atteindre les minimas fixés, il faudra également se montrer performant à l’évaluation psychotechnique et à l’entretien qui suivra. En parallèle, une enquête de moralité et une visite médicale seront effectuées. Les épreuves sont éliminatoires. Seuls les postulants ayant répondu aux attentes seront conservés et pourront suivre la formation, de quatre mois, proposée ensuite en école de police.
L'interview de la rédaction : Le Major Emmanuel Pin
Un CDD renouvelable une fois
Les heureux élus auront la possibilité de signer un contrat de policier-adjoint pour une durée de trois ans, qu’il sera possible de renouveler une seule fois. Les agents qui le souhaitent pourront ensuite passer les concours internes de gardien de la paix ou d’officier pour entrer à l’école de police et faire carrière, avec toutes les évolutions possibles.