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Le week-end prochain, Maîche  accueillera un festival photo dédié à la nature. Près de quarante photographes, artistes et associations y présenteront leurs travaux au château du Désert. Parmi eux, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPA) tiendra un stand. Jean Chapuis, représentant de la délégation du Doubs, y portera un message clair : défendre les chamois, mammifères emblématiques du massif jurassien.

Une association engagée dans 50 départements

Fondée au niveau national, l’ASPA compte une cinquantaine de délégations réparties dans toute la France. Elle agit pour la protection de la biodiversité et de l’environnement. Dans le Doubs, ses bénévoles se mobilisent notamment pour la sauvegarde des chamois. « Nous avons la chance d’abriter environ 1.500 individus », rappelle M. Chapuis.

L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs 

Des quotas d’abattage contestés

Chaque année, un arrêté préfectoral fixe le nombre de chamois pouvant être abattus dans le département. En septembre, un nouveau plan autorisera la destruction de 400 animaux, validé par la Fédération départementale des chasseurs. « C’est énorme, et sans aucune justification écologique », déplore M. Chapuis. La chasse s’étendra jusqu’à fin janvier, en pleine période de rut, ce qui suscite l’indignation de l’association.

Le rôle des prédateurs naturels oublié

Pour l’ASPA, la régulation naturelle existe déjà. Le lynx et, dans une moindre mesure, le loup, sont les prédateurs naturels du chamois. « Ces animaux ne posent aucun problème écologique, ils sont intégrés à leur milieu. Les abattre pour le seul loisir de la chasse est inacceptable », insiste M. Chapuis, rappelant que le chamois est un mammifère sensible et social.

L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs 

Sensibiliser le grand public

La participation au festival de Maîche est l’occasion de sensibiliser le public. Documentation, discussions et échanges permettront de mieux faire connaître la cause défendue par l’ASPA. « Nous voulons expliquer ce que sont les chamois, les lynx, les loups… et pourquoi il est essentiel de les protéger », conclut M. Chapuis.

Une aventure collective depuis près de 30 ans

Créées il y a bientôt trois décennies, les Scènes du Jura sont nées d’une ambition : relier les deux théâtres à l’italienne de Dole et de Lons-le-Saunier autour d’un même projet culturel. Progressivement, quatre autres partenaires territoriaux ont rejoint l’aventure (Arbois-Poligny-Salins, Champagnole-Nozeroy, Haute-Bienne-Moirans-en-Montagne et Portes du Jura). Résultat : chaque Jurassien peut désormais accéder à un lieu de spectacle à moins de vingt kilomètres de chez lui.

Une programmation pour tous

« Nous sommes un théâtre public, ouvert à toutes et à tous », rappelle le directeur artistique et général, Cédric Fassenet. Théâtre, musique, danse, cirque ou arts de la rue : la programmation se veut éclectique et accessible. Loin d’une culture élitiste, les Scènes du Jura revendiquent un esprit populaire. La fréquentation en témoigne : environ la moitié du public est fidèle depuis des années, tandis que l’autre moitié découvre ponctuellement les spectacles.

50 spectacles, 91 représentations

La saison 2025-2026 comptera 50 spectacles, présentés lors de 91 représentations dans 24 lieux différents : salles des fêtes, places publiques, cours aménagées ou grandes scènes comme la Commanderie ou JuraParc. « Nous visionnons plus de 200 spectacles chaque année pour en retenir une cinquantaine », explique le directeur. L’objectif est d’équilibrer propositions reconnues et découvertes inédites, pour surprendre et émouvoir le public.

L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura 

Le théâtre au cœur des écoles

Depuis près de 15 ans, les Scènes du Jura mènent aussi un projet emblématique : la création de spectacles directement en milieu scolaire. Un ou une comédienne, accompagné d’un metteur en scène, s’installe dans une salle de classe pour deux semaines. Un texte commandé spécialement est joué devant les élèves de 4e et 3e, puis présenté dans l’ensemble des collèges du département. « C’est une manière d’enchanter leur quotidien et d’ouvrir un espace de discussion », souligne M. Fassenet.

L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura 

Une ouverture de saison festive

La saison démarre ce soir à Saint-Amour, avant de se poursuivre à Champagnole, Morez, Salins-les-Bains, puis Dole et Lons-le-Saunier. Chaque présentation sera suivie d’un spectacle gratuit de la compagnie Anomalie VLA. Le détail de la programmation est disponible sur le site internet des Scènes du Jura.

L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura 

Pour de plus amples informations : https://www.scenesdujura.com/

Ancien conservateur et directeur honoraire du musée de Pontarlier, Joël Guiraud est membre fondateur des Amis du musée depuis 1981. Aujourd’hui responsable de la commission conférences, ce collectif perpétue une tradition née il y a presque un siècle : offrir au plus grand nombre des rendez-vous culturels gratuits et accessibles.

L'interview de la rédaction : Joël Guiraud 

Une longue tradition de conférences

L’idée des conférences ne date pas d’hier. Elles trouvent leur origine dans le Cercle d’étude pontissalien, créé en 1926, avant d’être reprises en 2002 par les Amis du musée. L’objectif reste inchangé : nourrir la curiosité et élargir l’horizon culturel d’un public varié.

La culture comme outil d’éducation populaire

Pour M. Guiraud, ces rencontres s’inscrivent pleinement dans une démarche d’éducation populaire : « C’est notre but : proposer à un large public, gratuitement, des conférences sur des sujets extrêmement variés. ». Dans un monde saturé d’informations et de fake news, l’intervention d’experts reconnus apporte rigueur et clarté. Les conférenciers, tous spécialistes, permettent au public de découvrir des domaines nouveaux et d’obtenir des réponses précises.

L'interview de la rédaction : Joël Guiraud 

Variété des thèmes et ouverture au monde

Chaque saison, le programme est conçu par un comité de trois membres qui cherchent à équilibrer trois grands axes : Histoire et art, en lien avec la vocation muséale, environnement et écologie, thématiques essentielles aujourd’hui et questions de société et actualité, pour rester en prise avec le monde contemporain. Ainsi, les conférences vont d’un sujet local comme, cette saison,  Â« Y a-t-il eu une affaire Dreyfus dans le Haut-Jura ? » à des enjeux globaux tels que les conflits dans le monde, en passant par des invitations à la découverte artistique (Chefs-d’œuvre du Musée des Beaux-Arts de Besançon).

Un public fidèle et croissant

Malgré la diversité des thématiques, l’audience ne faiblit pas : entre 60 et 100 personnes assistent régulièrement aux soirées. Un succès qui témoigne d’un réel besoin de culture partagée en milieu rural.

La saison 2025-2026 : 13 conférences au programme

Cette année, 13 rendez-vous sont prévus. La première conférence aura lieu le lundi 15 septembre à 18h30, salle Morand à Pontarlier, sur le thème « Le jardinage face au dérèglement climatique », animée par Roland Motte, jardinier professionnel et consultant radio. Toutes les conférences sont gratuites, sans inscription, ouvertes à tous.

Pour de plus amples informations : https://www.admdp.com/index.php 

A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle  adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h.  Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés Â» explique la ville de Besançon.

Jusqu’au 31 août, le Château de Joux accueille le public en continu de 10h à 18h (dernière entrée à 17h15). Niché au cœur des montagnes du Haut-Doubs, ce monument historique invite petits et grands à plonger dans 1 000 ans d’histoire des fortifications, à travers des visites guidées, ateliers et animations ludiques.

Des visites guidées tous les jours

Accompagnés d’un guide du patrimoine, les visiteurs découvrent les secrets de l’architecture militaire et les grandes figures liées au site : de Vauban à Mirabeau, de Berthe de Joux à Toussaint Louverture. Entre donjon, souterrains, place d’armes et grand puits, chaque pierre raconte un pan d’histoire.
Pour une découverte en autonomie, des panneaux didactiques, illustrés par le dessinateur Jean-Frédéric Koné, jalonnent le parcours.

Des activités pour toute la famille

Tout l’été, des ateliers originaux et immersifs rythment la vie du Château :

  • « Prussiens ! En Joux ! » – Jeu d’enquête historique (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis, mercredis, vendredis et dimanches à 10h30 (durée 2h).
  • Rallye photo – Exploration ludique du site (à partir de 3 ans)
    Tous les lundis et jeudis à 10h30 (durée 1h30).
  • Atelier « Éclaire ma lanterne ! » – Fabrication d’une lanterne et exploration des souterrains (à partir de 7 ans)
    Tous les jeudis à 14h15 et les samedis à 10h30 (durée 2h).
  • Atelier calligraphie – Découverte de l’art de la plume et des enluminures (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis et vendredis à 14h15 (durée 1h30).

Une exposition à découvrir jusqu’au 15 novembre

Le Château de Joux accueille également l’exposition « La guerre de 1870-1871 et la retraite de l’armée de l’Est ». À travers une série de panneaux, elle met en lumière ce conflit méconnu qui a bouleversé l’équilibre européen et scellé la naissance de la République française.

Infos pratiques

  • Ouvert tous les jours de 10h à 18h jusqu’au 31 août (dernière entrée 17h15).
  • Plus d’informations sur les visites et tarifs : chateaudejoux.com

Jusqu’au 24 août, tous les jours de 14h à 18h, la Galerie de l’ancienne Poste, implantée 98 Grande Rue, accueille « Besac (Re)Vue », une exposition gratuite qui met face à face cartes postales d’époque et photos d’aujourd’hui.

Une manière originale de redécouvrir Besançon à travers un siècle de transformations : rues, places, bâtiments, arbres ou modes de transport se révèlent sous un nouveau jour. Fruit de la collection Claire Mosdier et d’une masterclass de l’association Grain d’Pixel, ce voyage visuel joue sur la mémoire et l’émotion, offrant un panorama saisissant entre passé et présent.

En raison des conditions météorologiques défavorables annoncées sur le Grand Besançon, le concert du groupe Atouboudchan prévu ce mardi soir à Montferrand-le-Château, dans le cadre des Mardi des Rives,  est annulé. La navette bus au départ de Besançon ne sera donc pas assurée. Les organisateurs donnent rendez-vous au public pour la soirée de clôture du festival, mardi 26 août au Parc de la Rhodiacéta à Besançon, dès 18h30.

Après six années de bons et loyaux services, l’ancien escape Game de la Citadelle de Besançon cède la place à une toute nouvelle aventure immersive : Citadelle Assiégée.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle pour le Monument Vauban, explique : « Nous avons voulu renouveler l’expérience pour offrir au public une nouvelle manière ludique et moderne de découvrir la Citadelle. Cette formule interactive, de plus en plus présente dans les musées et monuments, séduit particulièrement les visiteurs jeunes et curieux Â».

Un bond dans le temps, au début du XVIIIᵉ siècle

L’intrigue transporte les joueurs à l’époque de Vauban et de Louis XIV, en pleine guerre de Succession d’Espagne. Les participants incarnent des soldats chargés d’explorer un magasin aux fournitures — une cave historique qui servait à stocker nourriture, matériel et parfois armes. Chaque élément du décor a été pensé pour respecter l’authenticité historique : mobilier d’époque reconstitué, recherches dans encyclopédies et tableaux, recours à des artisans (céramistes, souffleurs de verre, forgerons) afin de reproduire fidèlement l’ambiance du début du XVIIIᵉ siècle.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

Deux salles, deux publics

Pour satisfaire tous les visiteurs, deux scénarios distincts ont été développés :

  • Salle adultes/ados : accessible à partir de 12 ans, avec un niveau de difficulté plus élevé.
  • Salle enfants : pensée pour les 8-12 ans, adaptée aux anniversaires ou sorties scolaires, avec des énigmes plus simples et la présence d’un ou deux accompagnateurs.

Un défi d’une heure

Les équipes disposent de 60 minutes pour résoudre une douzaine d’énigmes mêlant fouille minutieuse, observation, adresse et réflexion. Coopération et communication sont essentielles pour avancer dans l’intrigue. La réservation se fait exclusivement en ligne (www.citadelle.com), avec quatre créneaux par jour. L’escape Game sera proposé tous les week-ends de septembre.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

 

Des tests grandeur nature avant l’ouverture

Avant l’inauguration, l’équipe de la Citadelle a testé le jeu pour ajuster la difficulté et reformuler certaines énigmes. « Ce qui me semblait évident ne l’était pas forcément pour tout le monde Â», confie Hermine Chaperon. Et de continuer : «  Heureusement, mes collègues ont joué les cobayes, ce qui nous a permis de trouver le bon équilibre. »

Malgré une édition 2025 saluée par le public et marquée par une affluence de 20.000 festivaliers, le Festival de la Paille se prépare à un virage stratégique. Eugénie Burnier, directrice de l’événement, explique pourquoi la réinvention est désormais au cœur de son projet.

« Bouger les lignes » pour survivre

« Oui, c’est ça : il faut réinventer ce qu’est un festival de musique aujourd’hui », résume la responsable. Le constat est clair : si l’édition 2025 fut un succès populaire et artistique, l’équilibre financier reste fragile. Quatre mille billets payants manquaient cette année pour assurer la pérennité économique. Or, les coûts de production explosent : cachets artistiques en forte hausse, contraintes techniques et de sécurité incompressibles, et dépenses globales dopées par l’effet post-COVID. « Notre économie repose presque exclusivement sur la billetterie, les bars, la restauration et le merchandising », détaille la directrice. « Face à des recettes incertaines et à des charges exponentielles, l’équation devient impossible. »

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

Entre têtes d’affiche et culture émergente

Pour un festival indépendant et généraliste, la programmation est un exercice d’équilibriste. D’un côté, il faut proposer des têtes d’affiche capables d’attirer un large public. De l’autre, il faut honorer l’engagement de soutenir les artistes émergents. « C’est notre responsabilité, et c’est au cœur de notre ADN », insiste Eugénie Burnier. Certains artistes sont conscients de cette tension économique et agissent : Les Ogres de Barback ou encore La Rue Kétanou ont porté des messages de soutien à la scène indépendante. Mais la concurrence entre festivals reste rude, notamment face aux événements portés par de grands groupes privés, mieux armés financièrement.

Garder l’indépendance comme ligne rouge

Le Festival de la Paille, né il y a 25 ans d’une bande de copains,  montant une scène dans un champ, revendique toujours son esprit bénévole et territorial. « C’est une aventure humaine avant tout. Cette indépendance fait partie de notre ADN », affirme la directrice. Elle observe, sans jugement, la concentration croissante du secteur : « Une cartographie récente du Syndicat des musiques actuelles montre bien le ruissellement vers des entreprises privées. » Mais pas question de « vendre son âme ».

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

2026 : une page blanche à écrire

La décision est prise : l’édition 2026 sera différente. « Ce ne sera pas ce que les festivaliers connaissent, mais ce sera toujours ensemble », annonce Eugénie Burnier. Les équipes réfléchissent à un nouveau format, dans un mélange d’excitation et de vertige. « Dire que le modèle actuel ne fonctionne plus est effrayant, mais la peur fige. Nous, nous voulons avancer », conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Eugénie Burnier 

Nichée au fond d’une reculée verdoyante du massif du Jura, dans le Doubs, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne est un témoin exceptionnel de l’histoire industrielle française. Classé monument historique, ce site unique raconte deux siècles de savoir-faire artisanal et d’ingéniosité technique, autour d’un outil phare : la faux.

Une industrie née de l’eau et du fer

Fondée en 1828, la Taillanderie a prospéré grâce à la révolution industrielle. Alimentée par un ruisseau canalisé, elle utilisait l’énergie hydraulique pour faire tourner des roues à rodet qui actionnaient de puissants marteaux mécaniques et des soufflets. Le feu, le charbon et l’air étaient au service des forges, centralisés pour alimenter tous les foyers de l’atelier principal. Au XIXᵉ siècle, les taillanderies et autres ateliers métallurgiques se multipliaient dans la région. On y produisait clous, pinces, outils pour l’horlogerie… Ici, la spécialité restait la faux, déclinée en 120 modèles, mais aussi les haches et les pioches. En pleine activité, la production annuelle atteignait 30 000 pièces, dont 20 000 faux.

Taillanderie 2

 

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

L’apogée… puis le déclin

La période faste de la Taillanderie s’étend de 1890 à 1914. Les commandes affluaient de toute la France, de Suisse et même d’Afrique du Nord. Mais la Première Guerre mondiale changea la donne. Comme ailleurs, la mobilisation des jeunes hommes au front mit un coup d’arrêt brutal à la production.  Malgré une reprise partielle, l’activité déclina progressivement, jusqu’à s’éteindre en 1969 avec le départ à la retraite des trois derniers ouvriers.

Taillanderie 4

 

Un site aujourd’hui préservé

Rachetée par un propriétaire privé, la Taillanderie est désormais ouverte au public. L’entretien du site repose uniquement sur les recettes des visites. « Chaque billet d’entrée contribue directement à la conservation du lieu », explique M. Debré, responsable actuel. Les fonds servent à acheter du bois pour restaurer une machine ou remplacer des tuiles, sans subvention de fonctionnement.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux. 

 

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Des visites vivantes et pédagogiques

Ouverte tous les jours jusqu’à fin septembre, la Taillanderie propose des visites guidées ponctuées de démonstrations de forge. Un taillandier présent l’été fait revivre les gestes anciens, les jeudis, vendredis et samedis. Les autres jours, les visiteurs peuvent découvrir la mise en marche des mécanismes et l’histoire du lieu. Septembre, avec ses paysages jurassiens encore lumineux et son climat doux, reste un moment idéal pour plonger dans ce patrimoine vivant.

L'interview de la rédaction : Sylvain Debray, responsable des lieux