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Le Musée comtois célèbre la réouverture de ses portes avec une exposition consacrée au photographe humaniste Marc Paygnard. Du 19 avril au 2 novembre, une cinquantaine de photographies en noir et blanc mettent à l’honneur les habitants de Franche-Comté, dévoilant la diversité et la richesse de la vie régionale. L’exposition s’étend également hors les murs, avec des reproductions grand format dans le centre-ville de Besançon. Une opportunité unique pour découvrir un regard captivant sur l’histoire sociale et culturelle de la région.

Suite à la disparition du réalisateur Yves Boisset, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à son œuvre à travers une exposition d’affiches de ses films. Cette rétrospective se tient dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier, du 2 au 31 mai. Reconnu pour son cinéma populaire et engagé, Boisset a marqué les décennies 1970 et 1980 avec des œuvres critiques sur la société et la politique. Une occasion unique de revisiter le parcours d’un cinéaste emblématique.

Une page méconnue de l’histoire intime et politique de Charles de Gaulle s’ouvre à Pontarlier, où une exposition inédite intitulée « Charles de Gaulle et la Suisse » est organisée du 26 avril au 12 mai à la Chapelle des Annonciades. Cet événement, porté par l’association Culture et Loisirs de Jougne en partenariat avec la Ville de Pontarlier, sera ponctué de conférences éclairantes sur les liens particuliers entre le Fondateur de la Vème République et la Suisse.

L’exposition mettra en lumière des moments marquants comme l’arrestation du Maréchal Pétain à la frontière franco-suisse dans le Haut-Doubs, le rôle de la Suisse durant la guerre d’Algérie et l’OAS, ainsi que le projet d’un mémorial dédié aux combattants suisses ayant rallié De Gaulle pendant la guerre. Cet événement s’inscrit dans le cadre des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, avec le soutien de nombreux partenaires prestigieux, dont la Fondation Charles De Gaulle, la Fondation de la Résistance et l’ambassade de Suisse en France. Il est placé sous le marrainage de Madame Anne de Laroullière, petite-fille du Général. Une occasion unique de redécouvrir une facette oubliée de l’histoire gaullienne, mêlant mémoire, engagement et transmission entre les deux nations.

Depuis le 1er avril dernier, le Musée des Maisons Comtoises de Nancray a lancé sa  nouvelle saison, qui se déroulera jusqu’au mois de novembre prochain. Pour cette nouvelle édition, la thématique du jeu et du jouet, un des axes du projet scientifique de l’établissement, sera le fil conducteur de cette programmation 2025. Une proposition culturelle  captivante et pleine de surprises attend les visiteurs dès le 17 mai, avec des installations uniques et des animations variées.

L'interview de la rédaction : Caroline Dreux, responsable des publics et de la programmation culturelle

Parmi les temps forts : sept maisons en briques Légo, fidèles représentations des fermes comtoises, ont été spécialement construites pour le musée. Elles incarnent l'histoire de la région tout en étant des témoignages du patrimoine local. Le labyrinthe végétal, conçu cet hiver par l'équipe technique, promet également d'être un véritable lieu à explorer : constitué de piquets en bois et de fagots récupérés, il évoluera au fil des années pour devenir un espace riche en biodiversité, accueillant animaux et végétation. Autre coup de cÅ“ur : le tableau des Glaneuses revisité. Cette Å“uvre sculpturale, fruit du travail de Léa Dhordain et d’étudiants des Beaux-Arts, rend hommage aux figures du célèbre tableau de Jean-François Millet. Situé au sommet du site, cet ensemble captivera à coup sûr les amateurs d’art et de patrimoine.

L'interview de la rédaction : Caroline Dreux, responsable des publics et de la programmation culturelle

Mais ce n'est pas tout ! Chaque jour, le musée proposera un programme d'animation diversifié. Entre les jeux en bois permanent, les ateliers ludiques autour du pain et du miel de cramaillotte, et les démonstrations comme le filage au rouet, récemment ajouté grâce à une formation cet hiver, il y aura des activités pour tous les goûts et tous les âges. Les visites guidées et explorations thématiques viendront enrichir cette expérience immersive.

 

A Besançon, la Citadelle, le chef-d’œuvre de Vauban, célèbre, cette année, les 350 ans du début des travaux du site. A cette occasion des animations seront proposées. Parmi les évènements à ne pas manquer, le week-end du Grand Siècle, qui se tiendra du 27 au 29 juin, et  transportera le public en 1683, année où la forteresse de Vauban est devenue opérationnelle et où Louis XIV est venu constater l’achèvement des travaux. Pour offrir une immersion totale, 70 comédiens et figurants feront revivre la vie quotidienne du XVIIᵉ siècle à travers des scènes théâtrales humoristiques, des démonstrations de manÅ“uvres militaires, des tirs aux mousquets, et la présence d’artisans et de chevaux. Le public pourra même déguster un menu inspiré du Grand Siècle. Toujours dans le cadre de cette période anniversaire, le public pourra visiter du 5 juillet au 21 septembre, l’exposition « 350 ans de souvenirs Â», qui offrira une immersion dans l’histoire du monument à travers des objets, photos et dispositifs numériques, permettant aux visiteurs de découvrir la Citadelle sous un angle intime et contemporain.

L'interview : Gaelle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle

Les autres temps forts

Une fresque participative

Dans le cadre des festivités des 350 ans de la Citadelle de Besançon, une fresque participative inédite sera proposée sous la direction de l’artiste Sébastien Lombardo. Le public aura l’occasion de contribuer à la création d’un immense canevas dessiné, où chacun pourra peindre la partie de son choix selon un code couleur. Progressivement, l’œuvre se révélera au fil des coups de pinceau, créant une surprise collective et unique. Une seconde phase, plus adaptée aux adultes, se tiendra chaque dimanche après-midi. Elle consistera à peindre sur une toile transparente, laissant libre cours à l’imagination des participants, tout en jouant avec le décor majestueux de la Citadelle en arrière-plan.

L'interview : Gaelle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle

Un nouvel Escape Game

Pour marquer les 350 ans de la Citadelle, un tout nouvel Escape Game fait son apparition en 2025. Installé dans la cave du Front Royal, il vient renouveler l’offre existante depuis 2019 avec un scénario totalement repensé. Cette année, les participants seront plongés dans un défi captivant intitulé "La Citadelle assiégée", où ils auront une heure pour rassembler les ressources nécessaires et organiser la défense face à l'ennemi. Grande nouveauté : une version spécialement adaptée pour les enfants est désormais proposée, idéale pour des groupes comme les anniversaires. Sous la supervision d’un adulte accompagnateur, les jeunes aventuriers pourront résoudre des énigmes adaptées à leur âge, offrant une expérience ludique et immersive.

L'interview : Gaelle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle

Le cinéma en plein air

Cet été, la Citadelle de Besançon accueillera à nouveau son populaire cinéma en plein air, avec une programmation spéciale pour célébrer ses 350 ans. Le thème "royal" mettra à l'honneur le XVIIᵉ siècle, une époque marquée par Louis XIV mais aussi par l’univers des pirates et des contes légendaires. Les spectateurs pourront profiter de projections telles que Pirates des Caraïbes, La Belle et la Bête, et des aventures des Mousquetaires.

L'interview : Gaelle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle

Le bal masqué baroque

Le samedi 31 mai 2025, la Citadelle de Besançon accueillera un bal masqué baroque dans la chapelle, à l’occasion de ses 350 ans. Une soirée immersive où les participants seront invités à s’initier aux danses du Grand Siècle, avant de profiter d’une ambiance unique mêlant baroque et rock. Pour sublimer cette expérience, un dress code est de mise. Toutes les informations sont à retrouver sur le site : www.citadelle.com.

La restauration des lieux, une autre gageure

Le moulin datant de 1725 a été restauré. Il sera visible lors des visites. Ce moulin à cheval, témoin rare de la vie quotidienne de l’époque, produisait le pain nécessaire à la garnison. Grâce à la collaboration du lycée du Bois de Mouchard, de bénévoles, et du mécénat de l’entreprise Piguet de Franois, il a été remis en état et peut même être mis en mouvement lors de démonstrations ponctuelles. En plus, un tunnel historique menant aux fossés du Front Royal a également été restauré. Il s’ajoute à une nouvelle visite guidée estivale intitulée Citadelles secrètes, permettant une immersion plus profonde dans l’histoire du lieu. La Citadelle continue de révéler ses trésors et d'émerveiller les visiteurs ! Une visite incontournable cet été.

L'interview : Gaelle Cavalli, responsable de la valorisation du monument Vauban à la Citadelle

Retrouvez toutes les informations sur www.citadelle.com

La Fédération et les 59 Parcs naturels régionaux de France s’associent aux éditions Casterman pour la publication de J’explore la France et ses merveilles, une encyclopédie jeunesse aussi originale qu’engagée. Destiné aux jeunes lecteurs, cet ouvrage invite à la découverte de la richesse naturelle et culturelle de la France, de la métropole aux Outre-mer.

Avec près de 120 000 espèces animales et plus de 32 000 espèces de fleurs, la biodiversité française y est mise à l’honneur, tout comme des thématiques clés telles que l’alimentation, l’énergie, l’urbanisme ou encore l’architecture. Construit en collaboration avec les Parcs naturels régionaux, ce livre s’appuie sur des exemples concrets issus de chacun de ces territoires. Pensé comme un outil de sensibilisation, J’explore la France et ses merveilles s’inscrit pleinement dans la mission de médiation des Parcs, notamment auprès de la jeunesse. Une belle façon de transmettre les valeurs du respect de la nature et de susciter des vocations chez les citoyens de demain.

A cette occasion, dans le Doubs, le Parc Naturel régional du Doubs Horloger organise un temps festif ce jeudi 17 avril à Orchamps-Vennes, où les élèves de CM2 des deux écoles ont été invités

Comment représenter la danse sur le papier ? C’est à cette question singulière et fascinante que tente de répondre l’exposition Chorégraphie dessiner, danser, en dévoilant un dialogue inédit entre deux arts en perpétuel mouvement : la danse et le dessin. Présentée en six sections, cette exposition offre un voyage visuel et sensoriel à travers les siècles, du XVIIe siècle à nos jours.

Un parcours artistique et pédagogique

Pensée comme un parcours à la fois historique, artistique et réflexif, l’exposition s’ouvre sur les bases de l’"écriture du mouvement", à commencer par les systèmes de notation développés dès le XVIIe siècle. On y découvre notamment les travaux de Raoul-Auger Feuillet, qui invente le terme même de « chorégraphie » pour désigner une méthode d’écriture de la danse. À l’aide de signes tracés sur un schéma au sol – véritable partition chorégraphique – il devient possible de noter, transmettre, et peut-être même apprendre une danse, seul, à partir d’un livre. Mais, au fil du parcours, le dessin devient plus qu’un simple outil pédagogique. Il se fait trace du corps, instrument de création, voire œuvre d’art à part entière. Certaines partitions apparaissent comme des croquis techniques ou des brouillons, tandis que d’autres révèlent une esthétique si forte qu’elles deviennent pleinement exposables. La danse ne quitte jamais tout à fait la scène : certaines œuvres, notamment contemporaines, intègrent le dessin dans le spectacle même, comme le portrait chorégraphique de Lou Cantor, où la danseuse dessine au sol en dansant.

EXPOSITION CHOREGRAPHIE PARTITION

L'interview de la rédaction : Amandine Royer, conservatrice des arts graphiques au Musée des Beaux-Arts de Besançon. 

Entre figuration et abstraction

Une section entière de l’exposition est consacrée à la question de l’abstraction. Car si certaines œuvres représentent clairement des postures ou des corps en mouvement, d’autres ne sont plus que lignes, trajectoires, énergies. Ces dessins, parfois issus de répétitions ou de recherches en studio, reflètent une autre manière de penser la danse : non plus comme une suite de pas codifiés, mais comme une exploration du geste, de l’espace, du rythme.

Une mémoire dessinée de danses en voie d’oubli

Enfin, l’exposition interroge la dimension mémorielle du dessin. Car lorsqu’une danse ne se transmet plus par le corps, il reste parfois des traces graphiques : carnets, schémas, notations. Ces vestiges visuels deviennent alors les derniers témoins de danses disparues ou en voie de disparition.

EXPOSITION CHOREGRAPHIE

          Aline Chassagne, l'élue en charge de la Culture de la Ville de Besançon. Amandine Royer, conservatrice des arts graphiques au Musée des Beaux-Arts de Besançon. Pauline Chevalier, conseillère scientifique à l'institut de l'histoire de l'art et maîtresse de conférences à l'université de Franche-Comté.

Un dialogue entre passé et présent

Tout au long du parcours, l’exposition joue sur les échos entre les époques : les gestes de la danse baroque côtoient les recherches graphiques de chorégraphes contemporains comme Dominique Bagouet ou Anne Teresa De Keersmaeker. Car malgré les siècles qui les séparent, une même question persiste : comment traduire le mouvement dans l’espace fixe du papier ? En confrontant croquis d’ateliers, partitions chorégraphiques, Å“uvres d’art et vidéos de performances, Chorégraphie dessiner, danser ne donne pas une réponse unique – mais ouvre un champ de réflexion et d’émotion, où l’œil et le corps se rencontrent. 

L'interview de la rédaction : Pauline Chevalier, conseillère scientifique à l'institut de l'histoire de l'art et maîtresse de conférences à l'université de Franche-Comté.

Cette exposition est à découvrir du 19 avril au 21 septembre au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon ; Spectacles, visites guidées, ateliers et performances artistiques seront proposés également. Pour de plus amples informations : //www.mbaa@besançcon.fr">www.mbaa@besançcon.fr

Les présélections du 59e Concours international de jeunes chefs d’orchestre ont débuté ce 14 avril à Besançon. Après un record d’inscriptions, 304 candidats s’affronteront en live dans cinq villes – Besançon, Séoul, Paris, Berlin et Montréal – jusqu’au 2 mai. Dix minutes leur sont accordées pour convaincre le jury en dirigeant deux œuvres majeures sur deux pianos : Le Sacre du printemps (Stravinsky) et la Symphonie n°38 (Mozart). Vingt finalistes seront sélectionnés pour les épreuves avec orchestre en septembre, dans le cadre de l’évènement, qui se tiendra cet automne à Besançon.

Depuis 2021, la Franc-Comtoise Chloé M fait découvrir sa passion et sa pratique du slam dans les établissements scolaires et centres sociaux de la région.  A la demande d’enseignants, éducateurs, directeurs de maisons de quartiers et parfois de particuliers, elle décline un atelier de découverte de cette discipline artistique. D’une durée minimale de 2 heures, mais elle conseille un laps de temps plus long, Chloé accompagne jeunes et moins jeunes et les initie à l’écriture et l’interprétation.

L'interview de la rédaction : Chloé M

La compositrice interprète de 27 ans ne cache pas son plaisir de pouvoir partager avec les différents publics qu’elle rencontre. Référencée sur le « pass culture Â», elle répond à de nombreuses sollicitations A partir de 10 ans, enfants, ados et adultes peuvent s’initier à cet art. Le slam est un formidable support pour enrichir son vocabulaire, découvrir la beauté de la langue française, libérer ses émotions, prendre de l’assurance à l’oral et surmonter sa timidité. « Je les aide à creuser leurs idées, à avoir du vocabulaire, à trouver les rimes, jouer avec les mots… Â» explique Chloé M. Ensuite, avant l’interprétation, « on va faire des exercices pour se détendre, se calmer,  Ãªtre à l’aise et avoir confiance en soi Â». Et de conclure : « Ã  la fin, chacun slamera ses textes devant la classe Â». « C’est incroyable, ce que les jeunes sont capables de produire et de réaliser Â».  Les personnes intéressées ou qui souhaitent obtenir de plus amples informations peuvent la contacter, via l’adresse :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Il est également possible de consulter sa page artiste : https://www.facebook.com/ChloeM.fr/?locale=fr_FR

Petite sœur

L'interview de la rédaction : Chloé M

En parallèle de cette action éducative, Chloé M a sorti le 4 avril dernier un nouveau single, baptisé « Petite SÅ“ur Â». A travers ce nouvel opus, dont elle a écrit les paroles et laissé la  musique à Daniel Chevalley, avec lequel elle travaille depuis de nombreuses années, la Jurassienne a voulu rendre hommage à cette petite sÅ“ur de 3 ans sa cadette. « C’est grâce à elle que j’ai commencé à faire du slam. C’était en 2012. J’avais 13 ans. Quand je me suis intéressée à ce qu’elle me disait, j’ai tout de suite accroché Â» explique-t-elle. Et de conclure : « ce fut le déclic de beaucoup de choses. J’ai notamment pu mettre en musique les textes et poèmes que je rédigeais seule et que je n’arrivais pas à diffuser Â». Depuis Chloé s’est fait un nom. Elle a sorti en 2022 un premier album. Un autre est en projet. En attendant, le public peut apprécier « Petite SÅ“ur Â» sur toutes les plateformes musicales et sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=lV0IfvT9HpI

Jusqu’au 21 septembre, la bibliothèque municipale de Besançon organise l’exposition « Courbet, les lettres cachées – histoire d’un trésor retrouvé Â». Cette exposition met en scène 36 lettres sélectionnées, révélant la relation complexe entre Courbet et Mathilde Carly, qui s’est déroulée entre novembre 1872 et avril 1873. Des visites guidées thématiques sont organisées les mercredis et samedis à 15h au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Elles permettent de mettre en relation cette correspondance et les Å“uvres du peintre.