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La Ville de Besançon rend hommage à Léonard Gianadda, qui s’est éteint. « Cet amoureux de Rodin, grand ami de la France, avait dernièrement offert une statue d’Auguste Rodin, représentant Victor Hugo, à la cité comtoise. « Par ce geste, il voulait corriger ce qu’il considérait comme une injustice Â» écrit la municipalité bisontine. Il voulait que la ville natale de Victor Hugo puisse ériger un Rodin au cÅ“ur de la cité. Une création qui trônera prochainement dans le futur quartier de Saint Jacques, à proximité de la bibliothèque.

Dans le cadre de la célébration du 150e anniversaire de la première exposition impressionniste initiée par le musée d’Orsay, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon accueillera du 11 mars au 27 août prochain, le fragment central du « Déjeuner sur l’herbe Â», l’œuvre  de Claude Monet. Rappelons que le tableau a été découpé en trois fragments par l’artiste en 1884. Le troisième morceau est aujourd’hui disparu.

L’édition 2023 du festival littéraire « Les Petites Fugues Â» bat son plein. L’évènement, qui a débuté le 13 novembre, se terminera le 25 novembre. Cette année, 21 auteurs ont été invités. Ils se rendent dans différents endroits de Franche-Comté : Saint-Claude, Pesmes, Montbéliard et Besançon bien sûr. L’objectif est de démocratiser la lecture et de partir à la rencontre de celles et ceux qui en sont parfois les plus éloignés. C’est dans ce contexte-là que des rendez-vous sont pris dans les musées, les cafés, les lieux associatifs, mais aussi les écoles, les lycées ou encore les hôpitaux et l’université.

« L’esprit, c’est d’apporter les livres et les auteurs dans des lieux prévus pour ou improbables » explique François Migeot, qui s’investit dans la promotion de l’évènement et y participe également en tant qu’auteur. Et de poursuivre : « notre souhait est de gagner un public, animer ou réanimer un intérêt ou apporter un intérêt Â».  L’écrivain, qui vient de sortir un nouveau recueil de nouvelles, baptisé « Au fil de la chute Â», aime les mots et les livres. Il en parle avec passion et enthousiasme. « La littérature fait travailler l’imagination et la créativité Â» explique-t-il. « Contrairement à l’image qui réduit cette capacité d’imaginer et de réfléchir ». Il regrette que les nouvelles technologies soient réductrices en ce sens. « L’imaginaire est complètement formaté et commercialisé Â». Et de conclure : « le travail d’humanisation de la littérature devient problématique. De toute façon, nous avons besoin de littérature. Ou alors, ce sera ChatGPT qui fera le boulot à notre place. J’espère que nous n’en arriverons pas là Â».

L'interview de la rédaction / François Migeot

L’importance de la lecture

Durant près de deux heures, une classe de terminale du lycée la Sainte Famille de Besançon a reçu François Migeot. Après avoir lu et travaillé sur son recueil de nouvelles, les jeunes ont pu échanger avec cet auteur qui leur était physiquement inconnu. Pour Mme Quellet, professeure de français, ces instants sont toujours d’une grande richesse. Tout d’abord, pour la culture personnelle de chacun, mais aussi pour consolider ses connaissances, et notamment pour le baccalauréat. L’enseignante le sait, ces élèves n’ont pas la même pratique de la lecture, mais, grâce aux Petites Fugues, et à toutes ces initiatives culturelles, cette dernière devient peut-être plus accessible, intéressante et moins élitiste. Toute une démarche pédagogique.

L'interview de la rédaction

 

A partir du 28 novembre, et jusqu’au 3 décembre, le Kursaal, propriété de la Ville de Besançon, fêtera ses 130 ans d’âge. A cette occasion, ce haut lieu culturel, bien connu des Bisontins, accueillera un riche programme fait de concerts, de spectacles, de soirées cabarets ou dansantes d’expositions et de conférences. Structures, associations et producteurs seront à la manÅ“uvre. Pour tout savoir sur ces festivités kursaal.besancon.fr

La 23è édition du Festival « Lumières d’Afrique Â» se tiendra du 4 au 12 novembre prochain à Besançon. Malheureusement cette année, l’évènement doit se résoudre à proposer une programmation beaucoup moins riche. Comme l’explique Gérard Marion, le directeur de l’évènement, « inconvénients conjoncturels et structurels Â» sont venus enrayer la machine. « Les salles, habituelles partenaires, n’ont pas souhaité reconduire leur partenariat Â» explique-t-il.  Si la question s’est posée de conserver ou pas cet évènement, les organisateurs ont pris la décision de proposer un rendez-vous moins fourni, provoquant la déception de son public, des amoureux de l’Afrique et des réalisateurs producteurs et distributeurs.

Rappelons que cette manifestation s’est fixée pour objectif de mettre en valeur la culture cinématographique africaine. Grâce à Gérard Marion, son directeur, de nombreux talents ont été mis sous le feu des projecteurs. « Lumière d’Afrique, ce sont aussi des expositions, des concerts, des rencontres, de la littérature  et une compétition  avec son lot de films et réalisateurs. Pour cette nouvelle édition, le jury bisontin avait reçu pas moins de 150 productions , désireuses d’être projetées dans les salles obscures de la cité comtoise.

Malheureusement, il n’en sera rien. Dans quelques jours,  le public pourra apprécier trois films, une exposition de photographies au Bain des Douches, dans le quartier Battant, et une soirée musicale. Pour obtenir de plus amples informations, rendez-vous sur la page internet du festival : www.lumieresdafrique.com

L'interview de la rédaction / Gérard Marion

 

 

Jusqu’au 4 février, le Musée Gustave Courbet d’Ornans présente l’exposition « Delacroix s’invite chez Courbet Â». Pour la première fois à Ornans, plus de 60 Å“uvres de Delacroix sont présentées. Une immersion dans la vie artistique et privée du peintre,  Ã  la rencontre d’œuvres souvent méconnues,  qui feront toute la lumière sur la psychologie « plurielle et complexe Â» de ce dernier. Ce rendez-vous est également un formidable trait-d’union entre Courbet et Delacroix. Deux artistes, talentueux et majeurs du 19è siècle, qui ne s’appréciaient guère. Et ce, même si chacun d’eux reconnaissait le travail de l’autre.

A Pontarlier, une quarantaine de jeunes, âgés entre 11 et 15 ans, ont participé à un projet culturel, initié par le collectif Parloncap durant ces vacances de la Toussaint. Cinq ateliers étaient proposés et formaient, en compagnie de professionnels, les jeunes participants à différentes techniques artistiques : construction en bois, masque japonais, beat-box et hip-hop. Différents endroits  ont été investis, dont le musée municipal, avec lequel une deuxième organisation a vu le jour. Concernant cette dernière proposition, les jeunes participants s’initient au dessin et plus particulièrement à la bande dessinée.

Parce qu’il est important de valoriser le travail de ces jeunes, parce qu’il est important de montrer leur investissement et leurs compétences, parce que le but de ce projet est aussi de créer du lien et de travailler sur la confiance en soi, une exposition s'est tenue ce vendredi, en fin d’après-midi, à la maison de quartier des Longs Traits. Ce qui a  permis de présenter toutes les réalisations effectuées. Les valeurs de l’éducation populaire sont plus que jamais respectées et appliquées.

L'interview de la rédaction : Eric, le coordinateur de Parloncap

 

Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales Â», portée par la ville de Besançon et son pôle culture, plusieurs actions et évènements culturels sont organisés sur le territoire bisontin.  Le cinquantenaire de la lutte des LIP est au cÅ“ur de cette initiative, qui veut également sensibiliser aux enjeux liés au travail plus contemporain.

Plusieurs rendez-vous sont en cours. Jusqu’au 29 octobre, Raphaël Helle présente une expositions de 22 photographies de très grand format qui rend hommage aux ouvrières de l’industrie sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers. Par ailleurs, ce samedi, sera inaugurée une fresque de l’artiste Rouge, qu’elle réalise sur un bâtiment, appartenant à Néolia, situé rue Berlioz, dans le quartier Palente.

En hommage aux femmes de LIP

Très intéressée par l’histoire ouvrière, cette artiste bordelaise a déjà eu l’occasion d’exercer son talent à Besançon, puisqu’elle a peint une Å“uvre grandeur nature, sur un mur, dans le quartier Planoise. « Après s’être rencontrées lors du festival Bien Urbain, nous avons pensé à son engagement politique,  dans les Å“uvres qu’elle produit, pour mener ce travail » explique Aline Chassagne, adjointe à la culture, au Patrimoine historique et aux musées à la ville de Besançon. Avant de se pencher sur son Å“uvre, l’artiste a mené un véritable travail d’investigation, en s’informant sur ce conflit, né 50 ans plus tôt. « Elle est venue à plusieurs reprises se documenter à Besançon,. Elle est allée aux archives et a rencontré d’anciennes ouvrières Â» explique l’élue bisontine. L’œuvre immortalisée racontera le combat des ouvrières de Lip. « Une place souvent très minimisée Â» ajoute Aline Chassagne. Et de terminer : « son Å“uvre rendra compte de leur poids numérique, mais aussi de leur place et du rôle qu’elles ont jouées dans ce combat Â».

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne

 

Cette année, durant trois jours, jusqu’au 27 octobre, le Réseau des sites majeurs de Vauban, dont la Citadelle de Besançon fait partie,  fait escale à Besançon. Des représentants des douze fortifications de Vauban, inscrites sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO,  se réunissent pour renforcer leur lien afin de faire émerger une nouvelle dynamique et faire vivre ce label.

L’épidémie de covid 19 a mis un coup d’arrêt à la collaboration passée. D’où l’envie de relancer la belle endormie. Sous les conseils de Michèle Virol, la présidente du conseil scientifique et technique du réseau Vauban, les participants ont à cœur de mettre en valeur ce patrimoine local et de faire connaître au plus grand nombre l’œuvre et la personnalité du Marquis de Vauban. Ce stratège, ingénieur de génie et visionnaire qui est à l’origine de nombreuses constructions militaires aux frontières du pays sous Louis XIV.

Deux axes principaux de travail 

Au cours de ces deux jours en terre bisontine, les participants réfléchissent à comment mieux collaborer et créer des synergies. Les échanges portent également sur le projet de révision de la zone tampon, afin de s’assurer de la préservation des sites, et le lancement d’un nouveau projet stratégique. Les membres, élus, techniciens et partenaires techniques, scientifiques et institutionnels de l’association veulent s’inscrire dans le futur et continuer à travailler ensemble pour représenter une force nécessaire pour imaginer de nouvelles actions et obtenir les financements nécessaires à la préservation de ces forteresses.  L’idée de créer des opérations pédagogiques et de faire vivre des partenariats européens sont dans les cartons.

L'interview de la rédaction, Michèle Virot

 

Ce jeudi, est sorti le nouveau tome des aventures d’Astérix. « L’Iris blanc Â» est signé par le scénariste Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad. C’est le 40è de la série. La pensée positive est au cÅ“ur de cette nouvelle aventure en terre gauloise. 2,5 millions d’albums ont été édités pour la France. Cinq millions sont disponibles dans le monde. Son prix est de 10,50 euros.