Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Grande Saline poursuit sa mue. Depuis plusieurs mois, un chantier hors norme mobilise archéologues et bâtisseurs pour consolider ses galeries monumentales, la salle d’évaporation et les voûtes médiévales.
Sur près de 300 m², jusqu’à six mètres de profondeur, drainage et étanchéité sont installés pour protéger ce site fragile. Plus d’un million d’euros HT ont été engagés, avec l’évacuation de quatre mètres de terre et la restauration de centaines de mètres carrés de maçonnerie. L’achèvement des travaux est attendu pour l’automne, entre octobre et novembre.
Annoncée lors des vœux de janvier 2024 par le maire Michel Faivre — avec la transformation de la bibliothèque en médiathèque et son intégration au pôle réunissant école et périscolaire — la Médiathèque intercommunale Pierre Bichet sera prochainement inaugurée. Portée par les communes d’Oye-et-Pallet, La Planée, Les Grangettes et Malpas, l’inauguration se tiendra le mercredi 10 septembre. Précisons que ce projet est soutenu par la DRAC, la Caf, la Région Bourgogne–Franche-Comté et la Médiathèque départementale du Doubs.
Ce samedi 6 septembre, de 14h à 23h, le parc des spectacles de Deluz accueille Le Loup dans la Rue, un festival joyeux et inclusif porté par l’association Loup-Vert. Accessible à tous les âges et tous les publics, l’événement propose une riche palette d’activités : ateliers artistiques en autonomie, espace sensoriel, spectacles engagés et festifs, et concerts en soirée.
Parmi les temps forts : la pièce Folkestone (14h30), Babayaga (16h30), Classe Verte (18h30), et le concert déjanté des Suprêmes Tagüeul Simone à 20h30. Entrée à prix doux (8€/adulte, 4€/–18 ans, gratuit pour les –5 ans) et gratuite dès 19h30. Buvette et repas assurés par La Pergola. En cas de pluie, repli prévu.
Plus d’info sur : https://www.facebook.com/loupvertdz/
Le compte à rebours est lancé : dans une semaine, le 78e Festival international de musique de Besançon fera vibrer toute la Franche-Comté. Du 12 au 27 septembre, les villes de Besançon, Dole, Arc-et-Senans et Vesoul accueilleront une programmation éclectique mêlant musique symphonique, jazz, baroque, musiques du monde et bien plus encore.
Une ouverture festive et audacieuse
Du 12 au 14 septembre, le Festival réinvente son ouverture avec treize concerts en salle et en plein air, gratuits ou payants. Le vendredi s’ouvrira sur des rythmes cubains et symphoniques, tandis que le samedi proposera une « boucle musicale » au cœur de Besançon. Le dimanche offrira des échappées musicales vers Arc-et-Senans et Dole.
Le Concours international de jeunes chefs d’orchestre : un moment phare du Festival
Du 22 au 27 septembre 2025, les épreuves finales du prestigieux Concours de Besançon se tiendront en public. Ce concours, unique au monde, ne sélectionne pas sur dossier mais uniquement par auditions live. Ouvert aux candidat(e)s de moins de 35 ans, il offre une chance égale à tous les profils, quelle que soit leur formation ou expérience. Après des présélections à huis clos au printemps, vingt jeunes chefs ont été retenus pour diriger un orchestre devant jury et public, dans le cadre du Festival. Un moment intense, où se joue peut-être l’avenir de la direction musicale.
Guichets ouverts depuis le 5 septembre à 14h
Les billets pour le concert d’ouverture au Théâtre Ledoux sont disponibles en ligne et au Kursaal, à un tarif exceptionnel de 10 € maximum. Une belle occasion de célébrer la musique, accessible à tous.
Le Collectif Palestine de Besançon se félicite de l’annulation de la venue de Raphaël Enthoven au festival Livres dans la Boucle prévu le 20 septembre à Besançon. En raison de ses prises de position publiques sur les journalistes présents dans la bande de Gaza. « Sa présence aurait été une caution morale inacceptable » écrit le collectif. Ce dernier précise qu’il accueillera « avec émotion et fierté » deux poétesses palestiniennes de Gaza, Nour El Assy et Dora El Kahlout, le 19 septembre à 18h à la Salle David (11 rue Battant, Besançon). Le Collectif appelle « à la vigilance et à la solidarité face à l’effacement d’un peuple ».
La nature s’invite à Maîche pour la 3ᵉ édition du Festival Photo, devenu un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’image et d’environnement. Pendant trois jours, à compter de ce vendredi, et jusqu’à dimanche, le Château du Désert se transforme en un véritable écrin artistique, accueillant plus de 100 exposants venus de toute la France et d’ailleurs.
Au programme : 40 expositions réparties dans 8 salles, des photographes professionnels et amateurs, des artistes engagés, des associations environnementales, des conférences, des tables rondes, un espace dédié au matériel photo, un forum sur les enjeux écologiques, des producteurs locaux et une restauration sur place.
Ce festival est une invitation à célébrer la beauté sauvage, à éveiller les consciences et à créer du lien entre l’art et la nature. C’est aussi un moment de partage, de découverte et d’émotion, où chaque image raconte une histoire et chaque regard devient engagement. Entrée libre.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel : www.festivalphotomaiche.fr
Le week-end prochain, Maîche accueillera un festival photo dédié à la nature. Près de quarante photographes, artistes et associations y présenteront leurs travaux au château du Désert. Parmi eux, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPA) tiendra un stand. Jean Chapuis, représentant de la délégation du Doubs, y portera un message clair : défendre les chamois, mammifères emblématiques du massif jurassien.
Une association engagée dans 50 départements
Fondée au niveau national, l’ASPA compte une cinquantaine de délégations réparties dans toute la France. Elle agit pour la protection de la biodiversité et de l’environnement. Dans le Doubs, ses bénévoles se mobilisent notamment pour la sauvegarde des chamois. « Nous avons la chance d’abriter environ 1.500 individus », rappelle M. Chapuis.
L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs
Des quotas d’abattage contestés
Chaque année, un arrêté préfectoral fixe le nombre de chamois pouvant être abattus dans le département. En septembre, un nouveau plan autorisera la destruction de 400 animaux, validé par la Fédération départementale des chasseurs. « C’est énorme, et sans aucune justification écologique », déplore M. Chapuis. La chasse s’étendra jusqu’à fin janvier, en pleine période de rut, ce qui suscite l’indignation de l’association.
Le rôle des prédateurs naturels oublié
Pour l’ASPA, la régulation naturelle existe déjà . Le lynx et, dans une moindre mesure, le loup, sont les prédateurs naturels du chamois. « Ces animaux ne posent aucun problème écologique, ils sont intégrés à leur milieu. Les abattre pour le seul loisir de la chasse est inacceptable », insiste M. Chapuis, rappelant que le chamois est un mammifère sensible et social.
L'interview de la rédaction : Jean Chapuis, représentant de l'ASPA dans le Doubs
Sensibiliser le grand public
La participation au festival de Maîche est l’occasion de sensibiliser le public. Documentation, discussions et échanges permettront de mieux faire connaître la cause défendue par l’ASPA. « Nous voulons expliquer ce que sont les chamois, les lynx, les loups… et pourquoi il est essentiel de les protéger », conclut M. Chapuis.
Une aventure collective depuis près de 30 ans
Créées il y a bientôt trois décennies, les Scènes du Jura sont nées d’une ambition : relier les deux théâtres à l’italienne de Dole et de Lons-le-Saunier autour d’un même projet culturel. Progressivement, quatre autres partenaires territoriaux ont rejoint l’aventure (Arbois-Poligny-Salins, Champagnole-Nozeroy, Haute-Bienne-Moirans-en-Montagne et Portes du Jura). Résultat : chaque Jurassien peut désormais accéder à un lieu de spectacle à moins de vingt kilomètres de chez lui.
Une programmation pour tous
« Nous sommes un théâtre public, ouvert à toutes et à tous », rappelle le directeur artistique et général, Cédric Fassenet. Théâtre, musique, danse, cirque ou arts de la rue : la programmation se veut éclectique et accessible. Loin d’une culture élitiste, les Scènes du Jura revendiquent un esprit populaire. La fréquentation en témoigne : environ la moitié du public est fidèle depuis des années, tandis que l’autre moitié découvre ponctuellement les spectacles.
50 spectacles, 91 représentations
La saison 2025-2026 comptera 50 spectacles, présentés lors de 91 représentations dans 24 lieux différents : salles des fêtes, places publiques, cours aménagées ou grandes scènes comme la Commanderie ou JuraParc. « Nous visionnons plus de 200 spectacles chaque année pour en retenir une cinquantaine », explique le directeur. L’objectif est d’équilibrer propositions reconnues et découvertes inédites, pour surprendre et émouvoir le public.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Le théâtre au cœur des écoles
Depuis près de 15 ans, les Scènes du Jura mènent aussi un projet emblématique : la création de spectacles directement en milieu scolaire. Un ou une comédienne, accompagné d’un metteur en scène, s’installe dans une salle de classe pour deux semaines. Un texte commandé spécialement est joué devant les élèves de 4e et 3e, puis présenté dans l’ensemble des collèges du département. « C’est une manière d’enchanter leur quotidien et d’ouvrir un espace de discussion », souligne M. Fassenet.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Une ouverture de saison festive
La saison démarre ce soir à Saint-Amour, avant de se poursuivre à Champagnole, Morez, Salins-les-Bains, puis Dole et Lons-le-Saunier. Chaque présentation sera suivie d’un spectacle gratuit de la compagnie Anomalie VLA. Le détail de la programmation est disponible sur le site internet des Scènes du Jura.
L'interview de la rédaction : Cédric Fassenet, directeur de Scènes du Jura
Pour de plus amples informations : https://www.scenesdujura.com/
Ancien conservateur et directeur honoraire du musée de Pontarlier, Joël Guiraud est membre fondateur des Amis du musée depuis 1981. Aujourd’hui responsable de la commission conférences, ce collectif perpétue une tradition née il y a presque un siècle : offrir au plus grand nombre des rendez-vous culturels gratuits et accessibles.
L'interview de la rédaction : Joël Guiraud
Une longue tradition de conférences
L’idée des conférences ne date pas d’hier. Elles trouvent leur origine dans le Cercle d’étude pontissalien, créé en 1926, avant d’être reprises en 2002 par les Amis du musée. L’objectif reste inchangé : nourrir la curiosité et élargir l’horizon culturel d’un public varié.
La culture comme outil d’éducation populaire
Pour M. Guiraud, ces rencontres s’inscrivent pleinement dans une démarche d’éducation populaire : « C’est notre but : proposer à un large public, gratuitement, des conférences sur des sujets extrêmement variés. ». Dans un monde saturé d’informations et de fake news, l’intervention d’experts reconnus apporte rigueur et clarté. Les conférenciers, tous spécialistes, permettent au public de découvrir des domaines nouveaux et d’obtenir des réponses précises.
L'interview de la rédaction : Joël Guiraud
Variété des thèmes et ouverture au monde
Chaque saison, le programme est conçu par un comité de trois membres qui cherchent à équilibrer trois grands axes : Histoire et art, en lien avec la vocation muséale, environnement et écologie, thématiques essentielles aujourd’hui et questions de société et actualité, pour rester en prise avec le monde contemporain. Ainsi, les conférences vont d’un sujet local comme, cette saison, « Y a-t-il eu une affaire Dreyfus dans le Haut-Jura ? » à des enjeux globaux tels que les conflits dans le monde, en passant par des invitations à la découverte artistique (Chefs-d’œuvre du Musée des Beaux-Arts de Besançon).
Un public fidèle et croissant
Malgré la diversité des thématiques, l’audience ne faiblit pas : entre 60 et 100 personnes assistent régulièrement aux soirées. Un succès qui témoigne d’un réel besoin de culture partagée en milieu rural.
La saison 2025-2026 : 13 conférences au programme
Cette année, 13 rendez-vous sont prévus. La première conférence aura lieu le lundi 15 septembre à 18h30, salle Morand à Pontarlier, sur le thème « Le jardinage face au dérèglement climatique », animée par Roland Motte, jardinier professionnel et consultant radio. Toutes les conférences sont gratuites, sans inscription, ouvertes à tous.
Pour de plus amples informations : https://www.admdp.com/index.php
A Besançon. À partir du lundi 1er septembre, la bibliothèque municipale Pierre Bayle adapte ses horaires pour mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Seuls les vendredis et samedis sont concernés par ce changement. Rendez-vous le vendredi de 13h à 19h, au lieu de 10h à 19h, et le samedi, en accueil continu de 10h à 18h. Les horaires des autres bibliothèques municipales de Besançon restent inchangés et sont disponibles en ligne sur les sites de la Ville et des bibliothèques. « Cette évolution vise à améliorer l’accueil du public sur les créneaux les plus fréquentés » explique la ville de Besançon.