Choix du secteur :
Se connecter :
 

Les étudiants en BTS Agricole du lycée de Dannemarie-sur-Crête ont excellé lors de leur passage au salon de l’agriculture à Paris. Ils ont décroché, avec Oribelle, leur montbéliarde, âgée de 3 ans, le 1er prix de la 1ère section du groupe des Races laitières au concours général agricole. L’équipe a participé à plusieurs épreuves : manipulation de l’animal, rédaction d’un article, animation de la stalle, grand oral. L’équipe s’est particulièrement démarquée par une prestation orale originale inspirée de Tartuffe, en échos aux 400 ans de la naissance de Molière

Un projet privé et public vient de voir le jour. Grâce au soutien du Conseil Régional de Bourgogne Franche -Comté, la société Agrodoubs, implantée à Flagey (25), a créé une ligne de production pour permettre la distribution d'un lait 100% comtois.  Ce partenariat a permis à la société de se doter de la technologie UHT, la seule dans un rayon de 300 km.  Près de 2 millions d’euros ont été investis. 50% de cette somme ont été pris en charge par la collectivité locale. « Sans cette contribution, le projet n’aurait pas pu voir le jour » explique Georges Bourgon, un des deux dirigeants de la société Agrodoubs

Un projet responsable

Le patron doubiste a répondu à la sollicitation d’un distributeur, inquiet de constater que du lait était jeté et que les  agriculteurs ne parvenaient pas à vivre de leur production. 28.000 litres de lait sont collectés chaque semaine et acheminés à Flagey par la fromagerie Milleret, basée à Charcenne, en Haute-Saône. Une vingtaine d’agriculteurs haut-saônois sont concernés et s’engagent à respecter la charte, baptisée « Grand Pâturage ». Georges Bourgon s’est engagé dans cette démarche car elle répond aux enjeux du moment. A savoir : une production locale, en circuit court, avec majoritairement des vaches de race Montbéliarde et une juste rémunération des producteurs, en tenant compte du bien-être animal  et dans une démarche responsable.  

Les grandes enseignes ont répondu présent

100 magasins distribuent depuis une quinzaine de jours ce lait de pays. Les grandes enseignes accompagnent ce projet. Tout comme les collectivités et les administrations. Les restaurants d’entreprise sont également des clients potentiels. Précisons que l’entreprise Agrodoubs sera présente au Salon de l’Agriculture pour présenter ce projet porteur de sens.

Le reportage de la rédaction : Georges Bourgon et Marie-Guite Dufay

 

Au Salon de l’agriculture à Paris, c’est « Gracieuse » du Gaec « La Ferme Sous le Bois » de Guyans-Vennes  qui a remporté ce dimanche le championnat adulte de la race montbéliarde. Précisons qu’elle a également remporté le titre de « meilleure laitière ». Nougatine du GAEC Weber, basée à Hauteroche (39) s’impose dans la catégorie « meilleure mamelle adulte ». Le titre de meilleure mamelle jeune revient à Osmose du GAEC Fourperet à Labergement Sainte-Marie.

C’est un événement qu’elles ne manqueraient pour rien au monde. Ophélie Janiault, étudiante en BTS Agricole Production Animale, et Solène Berne, étudiante en BTS Agricole Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole, au lycée de Dannemarie-Sur-Crête, participeront ce samedi 26 février à la finale nationale des ovinpiades qui se déroulera au Salon de l’Agriculture de Paris.

Pour en arriver là, les deux étudiantes ont surclassé une trentaine d’autres candidats lors de la sélection régionale qui s’est tenue à Levier. Les deux compétitrices, motivées par la place parisienne qui était en jeu, ont réussi la dizaine d’ateliers qui étaient proposés. Au menu : reconnaissance des races, parage, appréciation de l’état de santé de l’animal, tri des animaux, … .

Vivre pleinement le salon

Comme tous les jeunes passionnés, Ophélie et Solène trépignent d’impatience. Elles en oublieraient presque le concours qui les attend. La possibilité qui leur est offerte de pouvoir vivre le salon de l’agriculture de l’intérieur est fortement appréciée. Le partage des savoir-faire, la rencontre avec d’autres professionnels, d’autres cultures, la vie collective, … sont autant de situations qu’elles attendent de vivre pleinement. En bonnes franc-comtoises qu’elles sont, elles ne quitteront pas la capitale sans avoir assisté au grand concours de la Montbéliarde, qui se disputera dimanche.

L'interview de la rédaction : Ophélie Janiault

 

Dans le cadre d’une mobilisation nationale, 50 Jeunes Agriculteurs se sont donnés rendez-vous ce vendredi matin sur le parking de l’enseigne Carrefour dans la zone commerciale de Chalezeule pour dénoncer le prix d’achat du lait  pratiqué auprès de leur profession. Ces derniers sont également venus demander l’application des lois Egalim 1 et 2,  créées notamment pour rémunérer justement les producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail.

 

Pour ces professionnels, la coupe est pleine. « Les coûts de production augmentent et les prix baissent constamment ». Les agriculteurs veulent comprendre à qui profitent les marges réalisées. C’est la raison pour laquelle ils ont été reçus par un responsable de l’enseigne bisontine. Ils attendent que « la grande distribution soit responsable dans sa politique d’achat ».

AGRICULTEUR BESANCON MANIF 3

A la rencontre des consommateurs

agriculteur besancon manif

 

Ce matin, ils ont déployé des banderoles, échangé avec les clients, visité les rayons pour vérifier les prix et l’origine des produits et enrubanné les caddies. Les Jeunes Agriculteurs le promettent, ils n’hésiteront pas à mener d’autres actions, d’ici le prochain salon de l’agriculture, s’ils n’obtiennent pas de réponses à leurs questions et interrogations.

L'interview de la rédaction /  Maxime Chapuis du syndicat des Jeunes Agriculteurs du Doubs

 

La Préfecture du Jura indique que le caractère de calamité agricole aux pertes de récolte sur pommes, poires, cerises, prunes, raisin de cuve et miel, provoquées par le gel du printemps 2021, concerne  l’ensemble des communes du Jura. Ainsi, les exploitations ayant subi des pertes sur leur production, lors de cet événement climatique sur des parcelles situées sur ces communes, quelque-soit la commune du siège d’exploitation, pourront effectuer une demande d’indemnisation au titre des calamités agricoles.

Les demandes peuvent être effectuées par téléprocédure sur Télécalam à l’adresse suivante : https://ecoagri.agriculture.gouv.fr/calamnat-usager  

Ce site est également accessible depuis le site mes démarches http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr  rubrique : exploitation agricole / demander une indemnisation agricole (accès direct au site en tapant Télécalam dans votre moteur de recherche).

Les agriculteurs doivent au préalable disposer d’un compte de connexion sur « moncompte » ou, à défaut, le créer sur https://moncompte.agriculture.gouv.fr

Le lycée agricole Lassalle est une institution à Levier. La qualité et la richesse de ses formation en font un établissement très prisé dans la région comme ailleurs. En cette rentrée scolaire, ils sont 350, dont près de 200 internes, de la 4è au BTS, à s’intéresser à ces métiers, qui ne cessent d’évoluer, en tenant compte des réalités de la société dans les domaines de la préservation de l’environnement, de l’hygiène alimentaire et de la condition animale.

AGRICULTURE LEVIER ECOLE 9

Ici on apprend à faire. Certes, la théorie est bien évidemment un passage obligé, mais la pratique est très largement privilégiée dans les contenus pédagogiques de l’établissement. C’est d’ailleurs ce que viennent majoritairement chercher les jeunes en formation. Ces derniers veulent apprendre et parfaire les rudiments de leur métier. Au contact d’enseignants et de professionnels, ils découvrent le milieu professionnel. Cours, travaux pratiques, stages en entreprise, les temps d’apprentissage sont divers et se complètent merveilleusement bien.

Des outils pédagogiques ouverts sur la professionnalisation

Quoi de mieux que de s’immerger totalement dans le milieu que l’on convoite. A Levier, écurie, ferme, hangars, laboratoires … entourent les salles de classe. On élève des moutons et des montbéliardes, qui serviront ensuite à la production de viande et autres charcuteries. On apprend à conduire, dresser et soigner les chevaux. Enfin, on s’initie à certains métiers manuels comme la menuiserie ou la chaudronnerie. On construit, on soigne, on apprend, on fait, on se perfectionne, on comprend, … . Les jeunes sont complètement acteurs de leur formation.

AGRICULTURE LEVIER ECOLE 3

Quel est mon projet professionnel ?

Comme l’explique Mme Aubry, la directrice de l’établissement, les jeunes qui suivent un parcours à Levier ont su décliner un projet professionnel. La réussite et la pleine implication des élèves et étudiants passent impérativement par cette démarche intellectuelle. Autrement dit, savoir pourquoi je suis là ? qu’est-ce que j’attends de la formation et de son apport dans mon évolution et mon projet personnel ? A Levier, comme ailleurs, cette rentrée a été marquée par un intérêt grandissant des jeunes pour l’enseignement agricole. Les derniers chiffres nationaux laissaient apparaître une progression de 32%. La responsable de l’établissement  y voit un effet post-confinement et crise sanitaire qui ont fait prendre conscience à la nouvelle génération de l’enjeu de ces métiers tant dans le domaine de l’épanouissement personnel, mais également d’un point de vue sociétal, environnemental et sanitaire.

AGRICULTURE LEVIER ECOLE 10

Le reportage de la rédaction

 

La saison des comices bat son plein actuellement dans le Haut-Doubs. Ce samedi, l’école d’agriculture de Levier accueillait le comice regroupant les territoires de Levier, Frasne et Val d’Usiers. Rémy Marion, le président de l’établissement scolaire, ne cachait pas sa satisfaction d’avoir pu confirmer ce projet qui lui tenait à cœur. L’accueil de cette belle et grande manifestation agricole a permis d’associer les lycéens et étudiants de l’établissement à la préparation de l’évènement.  Cette année, 45 exploitants et près de 350 animaux étaient inscrits.

Comme il est de coutume, les éleveurs, qui ont présenté moins de bovins cette année, à la demande des organisateurs, ont participé aux différents concours dans les catégories espoirs, jeunes, et adultes. Les animaux répondant le mieux aux critères ont été récompensés. Malheureusement, cette année, ils ne pourront pas participer au challenge départemental. En raison de la covid-19, le challenge Doubs Terre d’élevage a été annulé.

« Je suis fier de mon papa »

Michaël Ielsch, le président du comice levitien et vice-président des comices du Doubs, tient à remercier les éleveurs qui s’investissent sans compter pour cet évènement et le préfet du Doubs, Jean-François Colombet, qui a autorisé l’organisation des comices dans le département, en imposant la présentation du passe sanitaire. Ces manifestations agricoles sont toujours très touchantes car elles mettent dans la lumière des gens passionnés par leur métier. On se transmet souvent cet engouement pour les comices de génération en génération. Proche de son père, l’œil vif et le regard plein d’espoir, Pierre, un bonhomme de 10 ans, suit avec grand intérêt le concours. « Je suis arrivé à 7 heures. J’ai lavé les vaches. Je leur ai donné à manger. J’ai tenu une vache » explique le petit agriculteur. Cela fait six mois, que le garçon prépare cet évènement avec son père et ses associés. « J’aimerais tellement que nos vaches fassent quelque chose. Ca récompenserait bien notre travail’ conclut-il.

Le reportage de la rédaction / Remy Marion. Pierre

Ancien élève du lycée agricole de Levier, le Jurassien Paul Vacelet (20 ans), originaire de Cuvier, a reçu ce lundi à Paris, le premier prix national du meilleur dossier de stage BTS agricole par le Conseil de l’Ordre des Experts Comptables. Après une sélection régionale à Beaune en octobre 2020, son travail a été reconnu nationalement.

Le jury a apprécié la façon dont le jeune homme a raconté son vécu, mais surtout le regard,  les problématiques et les solutions qu’il a su poser sur le métier. L’étudiant s’est intéressé à ce qui pouvait être mis en place au sein d’une ferme pour diversifier son activité et ses revenus et mieux mettre en valeur la production, tout en ne surchargeant pas de travail l’exploitant, dont les journées sont déjà bien remplies.

Pour Paul, cela passe sans doute par une diminution de la quantité de lait produit pour mieux valoriser le produit final. L’idée étant de faire endosser aux producteurs, l’habit de VRP. Qui mieux qu’eux sont capables de parler de leur terroir et partager surtout la passion et l’investissement qui sont mis en œuvre pour apporter le meilleur produit aux clients. Peut-être une révolution parfois dans les mentalités, mais qui correspond aussi aux attentes de la clientèle, désireuse de consommer local et de privilégier les achats au plus près de chez elle, pour des raisons économiques, mais également environnementales.

L'interview de la rédaction

C’est la fierté de tout un territoire. Le nouveau Mont d’Or est en vente depuis ce vendredi 10 septembre, après 21 jours d’affinage. La fabrication a repris chez les producteurs depuis le 15 août et la date du 10 septembre marque sa commercialisation. Soumis à un cahier des charges très strict depuis 1981, ce fromage saisonnier est produit dans les fromageries du Haut-Doubs entre le 15 août et le 15 mars. La filière Mont d’Or réunit 400 producteurs de lait et 10 fromageries. 5700 tonnes de fromage ont été produites lors de la saison 2020/2021, soit plus de 9,7 millions de boîtes. Le Mont d’Or n’a pas subi les effets de la crise sanitaire. Sa production a augmenté de 4% en 2020. Seuls les gros conditionnements accusent une baisse. La fermeture des lieux de restauration en est bien évidemment la principale raison. Chez les consommateurs, confinement oblige, on a privilégié les petites et moyennes boîtes.

Servi chaud ou froid, le Mont d’Or est très apprécié. Il est l’un des derniers fromages saisonniers en France. Fromage au lait cru, sanglage manuel à base de bois d’épicéa et d’une durée d’affinage de 21 jours, il est devenu un incontournable. Cette année, il célèbre  les 40 ans de l’obtention de son appellation, d’abord AOC au niveau français puis AOP au niveau européen. Quatre décennies en Appellation Contrôlée donc, précédées par plusieurs siècles de savoir-faire, transmis de génération en génération, qui permettent au Mont d’Or de devenir un fromage de plus en plus populaire, tout en gardant ses valeurs intrinsèques.

L'interview de la rédaction / Eric Feuvrier, président de l'AOP Mont d'Or