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La préfecture du Jura indique dans un communiqué de presse que, dans le cadre du plan de résilience, prévu par l’état pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, un premier guichet pour soutenir les éleveurs est ouvert. Ce dispositif d’aides pour l’alimentation animale s’élève à 308 millions d’euros. Le dépôt des dossiers s’effectue sur le portail de FranceAgriMer,  et ce jusqu’au 17 juin prochain.

Après les montbéliardes, ce sont les chevaux comtois qui animent la foire comtoise tout au long de ce week-end. L’association Nationale du Cheval de Trait Comtois (ANCTC) vous attend avec une trentaine de chevaux comtois.

L’APTC, Association de Promotion du Cheval de Trait Comtois, proposera deux concours de maniabilité en attelage. 12 chevaux de travail exceptionnels, attelés en simple ou en paire, ayant de beaux palmarès (SHF Compiègne, Salon de l’agriculture, etc…) seront en compétition. Eleveurs, étalonniers et meneurs vous attendent tout au long de ce week-end au Hall 1, tout au bout de la Foire, côté centre-ville (entrée Rue Mouras).

Le programme  :

Concours d’attelage :

Samedi en début d’après-midi

Dimanche en fin d’après-midi

Concours d’élevage :

Samedi (Mâles et femelles) et dimanche femelles

Election du plus joli poulain :

Dimanche en fin de journée

La semaine prochaine, lundi et mardi, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs reçoivent les candidats aux élections législatives Cinq thématiques seront abordés : la juste rémunération des producteurs, l’emploi et le recrutement,  le renouvellement des générations, la gestion des terres agricoles et le changement climatique. Deux rendez-vous sont au programme : à Baume-les-Dames et à Malpas, dans deux exploitations agricoles..

C’est toujours un évènement très apprécié et qui rassemble un large public. Ce mercredi et ce jeudi se déroule à la foire comtoise de Besançon le concours prestige de la race montbéliarde. Ce jour est marqué par l’arrivée des vaches « jeunes » et « adultes » sur le ring, suivies des « espoirs » et « seniors » ce jeudi, avec en clou du spectacle l’élection de la reine du concours.

VACHE MICROPOLIS

Les éleveurs viennent de toute la Franche-Comté, d’Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Grand Est. Les animaux ont été sélectionnés par un jury d’experts qui est passé dans les fermes. 400 bêtes ont été inscrites. La moitié a été retenue. Soit 196 vaches montbéliardes.

VACHE MICROPOLIS 4

A quelques heures du concours, les agriculteurs bichonnent leurs bêtes. Elles doivent être les plus belles possibles pour séduire le jury, qui se montrera imparable et dressera un classement, qui tiendra compte d’un certain nombre de critères reconnaissant le savoir-faire des agriculteurs.

VACHE MICROPOLIS 6

L'interview de la rédaction

La commission européenne a approuvé en cette fin de semaine l’ajout de la Cancoillotte dans le registre des indications géographiques protégées (IGP). Rappelons que cette spécialité fromagère est produite en Franche-Comté. Cette nouvelle appellation vient s'ajouter à la liste des 1578 produits agricoles déjà protégés. L’IGP est liée à un savoir-faire et une origine géographique. Ce label confère au produit une protection à l’échelle nationale mais également internationale. L’IGP a été mise en place par la réglementation européenne en 1992.  Elle  a été étendue aux vins en 2009.

La « Cancoillotte » est une spécialité fromagère, obtenue par fonte d'un fromage au lait écrémé de vache appelé « metton », additionné de beurre et d'eau. La fonte des fromages demande une grande maîtrise, et chaque fondeur possède son « tour de main », qui se transmet au niveau de chaque fromagerie, permettant l'obtention de la texture spécifique de la « Cancoillotte ».

Le concours désignant la meilleure Saucisse de Morteau se déroulera ce lundi après-midi à Micropolis. Cette manifestation est à l’initiative de l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté.  Rappelons que la saucisse de Morteau représente 15 fabricants d’aliments du bétail, 165 éleveurs, 12 abatteurs découpeurs et 28 fabricants de saucisse de Morteau, dont 8 en label rouge. Près de 5500 tonnes de saucisse de Morteau ont été produites en 2021.

Claire Guyon, une jeune agricultrice de 33 ans, a trouvé des terres qui conviennent à son projet d’installation agricole à Vaux-et-Chantegrue et à Rochejean. Une surface dont elle a besoin pour compléter son exploitation. L’agricultrice s’est installée sur l’alpage de la Boivine, près du Mont d’Or, la semaine dernière, avant de recevoir la visite d’un huissier et une convocation pour ce lundi 16 mai. Elle dénonce un « acharnement judiciaire » qui l’empêche d’exercer son métier. Ayant reçu l’aval de la Safer en 2021, une propriétaire suisse conteste désormais cette décision. Des communes s’opposent aussi au projet de Claire. Une soixantaine de militants étaient présents ce lundi devant le tribunal judiciaire de Besançon pour apporter leur soutien à la jeune femme. La décision sera rendue dans les prochains jours.  

 

Claire Guyon : 

 

 

Un rassemblement se tiendra ce lundi 16 mai devant le palais de justice de Besançon pour dénoncer la menace d’expulsion qui pèse sur Claire Guyon, agricultrice, installée depuis peu dans un chalet, situé à l’alpage de la Boivine, à 1220 mètres d’altitude, près du Mont d’Or. C’est dans la cadre d’un  imbroglio administratif familial, opposant les propriétaires du site, que ce procès se déroulera.

L’accord amiable, signé avec les gendres de la titulaire du bail initial, une ressortissante suisse, a été dénoncée. Dans ces conditions, l’attribution de l’alpage, accordée par la SAFER, en 2021, semble être remis en cause. C’est donc dans ces conditions, qu’à l’appel d’un collectif d’associations, qu’une mobilisation silencieuse est programmée ce lundi après-midi, à 14h30, à Besançon.

Les Journées du Bien-être, Santé, Sport, Alimentation et Détente qui se déroule du 28 au 30 avril à la Maison de Quartier Rosemont-St-Ferjeux vont accueillir de nombreux exposants et conférenciers intervenant sur le thème du bien être durant ces trois jours. Rencontre avec Claude Bernard, agriculteur depuis plusieurs générations à Grandfontaine.

Importance d'être sur place

De nombreux thèmes comme le bien-être, l'alimentation ou encore les sports vont être représentés lors du salon à travers différents stands comme celui de l'éleveur Claude Bernard où il va présenter sa profession et ses différents produits. « Il est essentiel d'être sur place quand on fait du commerce de proximité afin de mettre fin à certains à priori ».

Un élevage responsable

L'importance d'être présent lors de ce salon permet notamment de mettre en avant la qualité des produits locaux « à un prix raisonnable » et d'insister sur le fait que « la santé passe par l'assiette ». La question de l'environnement est également au cœur de l'événement. En effet abattant ses bêtes à Besançon, l'éleveur souhaite également sensibiliser sur les circuits courts tout en étant responsable de son bilan carbone et donc « donner des produits de façon simple ».

L'interview de la rédaction / Claude Bernard

Six candidats à la Présidentielle ont participé au congrès annuel national de la FNSEA, le premier syndicat agricole français, qui s'est tenu à Micropolis, à Besançon, du 28 au 30 mars. Fabien Roussel, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Éric Zemmour, et Jean Lasalle ont fait le déplacement. Emmanuel Macron, retenu à Paris, a enregistré une vidéo la veille. En cette période de campagne présidentielle, le Conseil de l'agriculture française invitait les candidats à exprimer leur vision de l'agriculture. Tous ont livré quelques éléments de leurs programmes respectifs. Si certains n’ont pas convaincus, d’autres ont fait le show comme Jean Lassalle, la mascotte du public présent à Besançon.

 

 

C’est Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA et du Conseil de l'agriculture française qui a ouvert le bal. « Notre traditionnel rendez-vous prend une acuité particulière au regard de la situation dramatique que nous vivons en Ukraine. Il faut faire du secteur agricole une source de solution en matière d'emploi, de vitalité des territoires. Le but de ce grand oral est de vérifier qu'aucun candidat ne passe à côté d'une grande ambition agricole qu'il considère l'agriculture comme un outil de la relance et aille vers une souveraineté qui nous délivre de nos dépendances. Soyez à la hauteur des ambitions de l'agriculture française » conclut Christiane Lambert.

 

C’est ensuite au tour des 6 candidats de d’entrer en scène. Sous les applaudissements, Fabien Roussel, candidat du Parti Communiste, est le premier à s’avancer, et commence son propos en déclarant avoir l’honneur « d’être le seul candidat de gauche » présent à ce Grand oral. Le candidat PCF souhaite défendre une agriculture française, respectueuse de la terre et du vivant. Il veut aussi se fixer l'objectif d'avoir au moins 500.000 agriculteurs en 2030. « Cela suppose d'installer 20 à 25.000 agriculteurs par an » a-t-il déclaré. Le candidat ne cache pas non plus son amour de la viande, en soulignant « qu'il faut manger moins de viande, mais en manger de la bonne et de la Française ».

Fabien Roussel : 

 

Absent car retenu à Paris pour par un conseil de défense et un conseil des ministres, c’est ensuite une vidéo d’Emmanuel Macron qui est diffusée sur le grand écran. Le président sortant se penche sur la question de l'énergie, du rôle des biocarburants et de la production d'énergie renouvelable. « Nous allons aussi continuer à investir pour produire nos propres engrais », poursuit Emmanuel Macron avant de détailler d’autres investissements pour favoriser l'installation d'agriculteurs, 20.000 par an souhaités, afin de lutter contre les déserts vétérinaires en zone rurale. Il dit aussi vouloir veiller à faciliter l'accès au foncier, tout en contrôlant les achats des investisseurs étrangers. Emmanuel Macron souligne « l'engagement » des agriculteurs. Il évoque une « indépendance alimentaire de la France qui est non négociable, au moment où des pays comme la Russie se servent du blé comme d'une arme ». Enfin, il souhaite que le prochain quinquennat « redonne toute sa valeur à l'alimentation », en annonçant la mise en place d'un chèque alimentaire.

 

Marine Le Pen est la troisième candidate à s’adresser aux agriculteurs présents dans la salle. La présidente du Rassemblement National évoque la création d’un statut de l'animal dans le Code civil, avec la mise en place de règles pour les animaux de compagnie, sauvage, d'élevage, différentes en fonction de la destination des animaux. Elle s’attaque ensuite aux écologistes, qui selon elle, « ont conduit la France et l’Allemagne dans l’impasse ». « Les talibans de la verdure » dénommés ainsi par Marine Le Pen, « voudraient transformer les agriculteurs en paysagistes ». Avant de poursuivre « Les campagnes sont victimes d'une délinquance itinérante d'origine étrangère qui vient faire une forme de razzia dans les campagnes ». Christiane Lambert s’adresse alors à la candidate. « Ceux qui viennent taguer nos bâtiments et tailler nos bâches, ne sont pas d'origine étrangère. Par ailleurs, nous ne pouvons pas récolter nos vignes, ramasser nos fruits sur nos arbres sans main d’œuvre étrangère car nous avons des problèmes de recrutement » souligne la présidente de la FNSEA.

Marine Le Pen : 

 

C’est au tour de Valérie Pécresse de se présenter face à la foule. Elle débute son propos avec une charge contre l’Europe, en critiquant le projet Farm to Fork. « L’Europe n’a pas à importer des produits qui ne respectent pas les normes environnementales qu’on vous impose » souligne la candidate Les Républicains. Valérie Pécresse évoque aussi la féminisation du métier. « Avec moi, vous aurez une agriculture que les Français aimeront. Je serai la présidente qui rendra sa fierté à l'agriculture ». Elle se positionne aussi favorablement aux NBT, les New Breeding Techniques, des nouveaux OGM. La candidate revendique la sévérité à l’égard des « activistes qui mènent des actions punitives contre les agriculteurs » en prônant une impunité zéro. Puis, avant de quitter la scène, la présidente des Républicains apporte son soutien avec l’agriculteur de Charente, mis en examen pour avoir tué un cambrioleur dans la nuit de vendredi à samedi.

 

Éric Zemmour, le candidat de « Reconquête » succède à Valérie Pécresse. Ses premières cibles : les grandes surfaces « qui tirent les prix vers le bas ». « Vous devez pouvoir vivre dignement de votre travail. Certains d'entre vous vivent avec 300 euros par mois, auxquels il faut ajouter la pression de la grande distribution et de la réglementation européenne. La grande distribution ne doit plus décider seule de l'écoulement de votre production » souligne le candidat d’extrême droite. Il indique aussi vouloir supprimer la concentration des centrales d’achats et interdire l’implantation des grandes surfaces à l’entrée des petites villes. Eric Zemmour souhaite favoriser les circuits courts, notamment par le biais de la restauration collective. Puis, à son tour, il attaque l’Europe « déconnectée de la réalité », en voulant cultiver davantage en France, et en ne signant plus d'accords commerciaux de libre échange « sacrifiant notre agriculture ». « Il ne faut plus importer de produits agricoles qu'on ne peut pas cultiver chez nous » poursuit Éric Zemmour. Il indique aussi vouloir fusionner ministère de l'agriculture et de l'écologie, afin que ces deux thèmes soient abordés ensemble.

Éric Zemmour : 

 

Enfin, le clou du spectacle. Attendu par tous, Jean Lassalle, la mascotte du public bisontin, entre en scène sous l’ovation du public. Mêlant anecdotes de sa vie personnelle et histoires cocasses, sous les applaudissements d’un public hilare, difficile de cerner les réponses du candidat aux questions qui lui sont posées. Malgré tout, Jean Lassalle souhaite organiser un référendum sur l'utilisation des 3 milliards d'euros de son plan. 3 milliards « qu’il enlèvera à la contribution européenne pour les consacrer à une grande cause nationale pour le monde agricole » annonce-t-il. Il évoque ensuite les exportations et importations des produits agricoles français, en se voulant le défenseur des exploitations à taille humaine. 

Jean Lassalle :