Depuis ce jeudi, le fronton de l’Hôtel de Ville de Besançon arbore un nouveau drapeau aux côtés des étendards français, européen et ukrainien : un drapeau blanc, symbole universel de paix. La maire écologiste Anne Vignot a choisi ce signe fort, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient et d’autres crises oubliées. « C’est une demande en référence à l’humanité et à l’humanisme. Le drapeau blanc a une valeur universelle », a expliqué l’édile, insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un geste de politisation, mais d’un cri : « Ça suffit ».
De la controverse du drapeau palestinien à un symbole universel
La décision intervient après une polémique autour de la présence d’un drapeau palestinien à ce même endroit, finalement retiré sur demande du préfet du Doubs, Rémi Bastille. Respectueuse des règles républicaines, Anne Vignot s’est pliée à l’injonction : « On me demande de le retirer, je le retire. Mais je ne le regrette pas un seul instant », précise-t-elle. Pour autant, l’élue a voulu marquer la continuité de son engagement en faveur de la paix. « Le drapeau blanc représente une volonté de paix. C’est juste ça », a-t-elle insisté, rappelant que « la douleur des familles palestiniennes ne doit pas faire oublier celle des familles juives d’otages ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Entre solidarité locale et responsabilité institutionnelle
Anne Vignot revendique une approche fondée sur l’humanisme et la solidarité internationale, au-delà des lignes géopolitiques. Elle évoque la situation au Darfour, au Soudan ou encore en République du Congo, trop souvent ignorée, selon elle : « Des enfants meurent de faim, et plus personne ne s’en émeut. Nous avons l’obligation de dire que la solidarité est internationale ». La maire de Besançon souligne ainsi le rôle des collectivités locales comme relais d’une parole citoyenne : « Je représente la République, mais je relaie aussi les combats. Les citoyens attendent que l’on exprime cette volonté d’ouverture et de fraternité. »

Une position entre fermeté et respect de l’État
Anne Vignot affirme respecter la légalité, tout en cherchant à préserver l’autonomie politique et symbolique de la municipalité : « Je suis une élue de la République, je respecte la loi. Mais je ne regrette pas d’avoir donné à voir la souffrance des peuples. » Le drapeau blanc, choisi comme compromis, se veut un message fédérateur. Là où le drapeau palestinien avait suscité débats et tensions, l’édile souhaite faire entendre un appel universel à la paix, au moment où les guerres et les divisions secouent le monde.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
À quelques jours de la rentrée, Claudine Caulet, adjointe aux écoles de la Ville de Besançon, revient sur l’état d’avancement des chantiers, les nouveautés pour les familles et l’accueil des élèves.
Une rentrée préparée dès le printemps
La rentrée scolaire ne s’improvise pas. « Elle se prépare dès le mois de juillet, et même plus tôt puisque les inscriptions au périscolaire s’achèvent en mai », explique Claudine Caulet. Cette année, plus de 5 200 enfants seront accueillis dans les écoles bisontines, inscrits dans les délais ou juste après. Les dossiers arrivés durant l’été sont encore en cours d’instruction.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Des écoles en pleine transformation
L’école Viotte illustre bien l’ampleur des travaux engagés : rénovation énergétique totale, requalification de la cour et création d’un restaurant scolaire flambant neuf.
D’autres établissements bénéficient également d’investissements importants :
Au total, 12 écoles sont concernées par des rénovations, certaines lourdes, d’autres centrées sur l’efficacité énergétique et la modernisation des cantines.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un plan école et crèches renforcé
Initialement doté de 60 millions d’euros, le plan écoles et crèches atteint désormais plus de 81 millions d’euros. Une hausse liée à l’intégration des constructions de restaurants scolaires, mais aussi à l’augmentation des coûts des matériaux et de l’énergie, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, un budget d’1 million d’euros est spécifiquement consacré à la lutte contre les îlots de chaleur urbains, en particulier dans les cours d’école, désormais végétalisées et désimperméabilisées.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Restauration scolaire : vers plus de souplesse
L’école Viotte inaugure une nouveauté : un self-service en liaison froide, permettant des rotations plus fluides que le service à table classique. « Cela devrait permettre d’accueillir davantage d’élèves sans transformer l’école en usine », nuance l’adjointe. Selon les sites, les repas sont assurés par la Ville, par des prestataires, ou encore via les collèges de proximité (Voltaire, Diderot). Certaines écoles, comme celle des Chaprais, conservent le service à table en liaison froide, faute de restaurant scolaire rénové.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet
Un accueil périscolaire étendu
Pour répondre aux besoins des familles, la Ville assure une couverture large : matin, midi et soir, avec des formules modulables. Une quarantaine d’animateurs spécifiques sont mobilisés pour les enfants à besoins particuliers. En tout, plus de 330 postes sont pourvus, mais la Ville continue de recruter afin d’anticiper les désistements de dernière minute.
Un investissement pour le confort et l’avenir
Au-delà des économies d’énergie, ces rénovations visent surtout à améliorer le quotidien des élèves et des équipes éducatives. « L’objectif, c’est que les enfants comme les adultes travaillent et vivent dans de bonnes conditions », insiste l’adjointe. Avec plusieurs chantiers déjà achevés, dont celui de l’école Kergomard, et d’autres en phase de démarrage, la Ville poursuit un effort de long terme. La rentrée 2025 marque ainsi une étape importante dans la transformation du patrimoine scolaire bisontin.
Les couples bisontins célébrant cette année leurs 50, 60 ou 65 ans de mariage peuvent s’inscrire jusqu’au 22 août pour participer à la cérémonie organisée par la Ville de Besançon. Celle-ci se tiendra le 7 septembre au Kursaal. Inscriptions sur présentation du livret de famille et d’un justificatif de domicile, à la mairie (2 rue Mégevand, entrée B, bureau des Relations Publiques), par téléphone au 03 81 87 80 75 ou par courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
La Ville de Besançon lance un dispositif inédit pour accompagner les jeunes Bisontines et Bisontins de 15 à 25 ans dans leurs projets de vacances : le « Ticket Départ en Voyage ».
Ce dispositif s’adresse en priorité à celles et ceux qui voyagent peu ou pas, et vise à favoriser la mobilité, l’autonomie et l’inclusion sociale. Il comprend :
En lien avec un réseau de partenaires jeunesse (maisons de quartier, associations, points Info Jeunes…), les référents jouent un rôle clé pour informer, orienter et accompagner les candidats. Cette initiative s’inscrit dans les suites de la consultation « Ici C’est Besac ! » et complète les autres dispositifs municipaux comme les Tickets Loisirs Vacances ou le CLAP « Énergie Jeune ».
Infos pratiques et candidature : www.besancon.fr/actualite/ticket-depart-en-voyage
Depuis le début de l’été, le parc de la Malcombe et plusieurs autres sites de l’agglomération bisontine vibrent au rythme de Vital Été, dispositif lancé en 2003 pour offrir aux habitants un large panel d’activités sportives, culturelles et artistiques. Cette année marque la 22ᵉ édition de l’événement, qui continue d’attirer un public nombreux : jusqu’à 800 personnes par jour sur les grandes journées de juillet.
Des activités pour tous les goûts
Si la Malcombe reste le cœur du dispositif, Vital Été se déploie également sur d’autres lieux avec des rendez-vous variés : Vital équestre, kayak, forêt de Chailluz et fête foraine. Le programme, riche et changeant, repose sur la collaboration avec de nombreux clubs sportifs bisontins : karaté, judo, BMX, futsal, rugby… De quoi susciter des vocations chez les plus jeunes, qui peuvent tester des disciplines et rencontrer directement les associations. Cette année, les jeudis et vendredis, le village des maisons de quartier apporte une dimension familiale et conviviale : spectacles, animations, et même un espace plancha pour prolonger la soirée en plein air. Prochain rendez-vous : le 21 août avec un spectacle équestre de la compagnie Pagnozoo. A noter également, que, cette année, des tournois sont organisés certains soirs et samedis.
L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi
Des inscriptions repensées
Après la crise sanitaire, l’organisation a évolué : les inscriptions se font désormais via une application ou sur le site internet, quatre jours à l’avance. Un système qui permet de réserver un créneau pour profiter pleinement des activités, souvent sur 45 minutes à une heure, avec un contenu pédagogique renforcé.

Face aux fortes chaleurs, des aménagements adaptés
Avec les épisodes caniculaires de cet été, la ville a mis en place plusieurs mesures pour garantir la sécurité et le confort des participants. Les clubs sportifs interviennent davantage le matin, lorsque la température est plus clémente. Certaines activités sont déplacées dans le gymnase fraîchement rénové, offrant un espace intérieur tempéré. Sur le site extérieur, des zones d’ombre supplémentaires ont été installées, notamment autour de l’escalade et de l’accrobranche, rendant ces pratiques possibles même lors des journées les plus chaudes. Les règles de prévention sont rappelées : hydratation régulière, port de la casquette et pauses à l’ombre.
L'interview de la rédaction : Mohammed Bouchikhi
Un dispositif jusqu’au 27 août
Vital Été se poursuit jusqu’à la fin du mois, mobilisant plus de 200 personnes, en grande partie issues de la filière STAPS de l’Université de Franche-Comté. L’objectif reste inchangé : proposer aux Bisontins un été actif, convivial et accessible à tous, puisque gratuit.
Dans le cadre du Plan d’Action Départemental pour la Restauration de la Sécurité au Quotidien (PADRSQ), la Direction Interdépartementale de la Police Nationale du Doubs (DIPN 25) a orchestré, du 1er au 3 juillet 2025, une vaste opération de sécurisation sur l’agglomération bisontine. Cette initiative s’inscrit dans les priorités fixées par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre l’insécurité du quotidien et renforcer la présence policière sur le terrain.
Une mobilisation sans précédent
Chaque jour, plus de 208 policiers et 20 agents issus d’autres administrations – Douane, URSSAF et partenaires – ont été déployés sur des zones stratégiques de la ville. Le dispositif interservices, coordonné par la DIPN 25, a rassemblé : La Police nationale de Besançon (sécurité publique, BAC, brigade cynophile, police-secours), la Police aux Frontières (PAF), la direction zonale Est, la Police judiciaire et la Douane
Des actions concrètes sur le terrain
Durant ces trois jours, de nombreuses opérations ciblées ont été menées : contrôles de commerces dans le cadre du CODAF (travail dissimulé, fraude, hygiène), points de contrôle routiers, présence renforcée dans les transports en commun (gare Viotte, réseau Ginko), opérations anti-drogue sur des points de deal, avec soutien de l’unité drone (5 interpellations à Palente), vérification dans les halls d’immeubles, surveillance des zones commerciales et lutte contre les rodéos urbains
Un bilan éloquent
L’opération a permis : le contrôle de 73 véhicules et 311 personnes, 17 interpellations, 16 commerces contrôlés, dont 11 ont donné lieu à des procédures URSSAF, avec demandes de fermeture, 10 amendes forfaitaires délictuelles, 31 procès-verbaux électroniques, la saisie d’une arme de poing (Glock 9mm) à Planoise et la découverte de stupéfiants (cannabis et héroïne)
Une stratégie pour restaurer la sécurité du quotidien
Ces opérations visent à rassurer les habitants, perturber les activités délinquantes et envoyer un signal fort d’autorité dans les quartiers les plus sensibles. À travers cette action coordonnée, les forces de sécurité publique réaffirment leur engagement pour garantir un cadre de vie sûr à tous les citoyens bisontins.
Malgré un contexte tendu entre l’ASPTT Omnisport et sa section athlétisme — la première envisageant initialement une séparation — une réunion organisée le 2 juillet, à l’initiative de la Ville de Besançon, a permis d’apaiser les tensions. Les échanges constructifs ont débouché sur une décision du Comité Directeur de maintenir l’activité athlétisme au sein du club. La Ville se félicite de cette issue favorable et réaffirme son soutien à l’ASPTT dans le développement de son projet sportif.
Ce lundi, la ville de Besançon a reçu la visite de Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France, venue dresser un point d’étape du programme « Ville amie des enfants ». L'occasion de mettre en lumière l'engagement durable de la cité comtoise en faveur des droits et du bien-être de ses jeunes habitants.
Depuis 2020, Besançon fait partie du réseau des « Villes amies des enfants », un label attribué par l’UNICEF aux collectivités locales investies dans des politiques publiques centrées sur l’enfance. Pour Madame Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion, cet engagement est au cœur du projet municipal : « Besançon tient à offrir un cadre éducatif de qualité, qui accompagne les enfants à chaque étape de leur vie, de l’école au quartier, du temps scolaire à l’extrascolaire ».
L'interview de la rédaction : Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France
Des actions concrètes au service des plus vulnérables
Plusieurs initiatives phares ont été saluées. Parmi elles, le Service de Réussite Éducative, qui accompagne près de 300 enfants issus de familles en grande précarité. « On travaille à restaurer leur confiance, à redonner à ces familles une légitimité à participer à la vie de l’école et de la ville », souligne Pascale Billerey. L’élue évoque aussi la tarification sociale à la cantine, garante d’un repas équilibré par jour pour tous les enfants, ou encore les « tickets loisirs », qui permettent à plus de 1 700 familles bisontines de profiter d’activités culturelles ou de vacances, souvent pour la première fois.
Participation citoyenne à hauteur d’enfant
Loin de se contenter d’une approche descendante, la ville favorise aussi la participation directe des enfants. Un projet récent a vu de jeunes élèves de l’école d’Arènes, dans le quartier Battant, explorer leur quartier avec un regard d’urbanistes en herbe. « Ils ont fait des propositions très concrètes pour améliorer leur cadre de vie. On est là dans une vraie mise en pratique des droits de participation des enfants », s’enthousiasme l’élue bisontine.
L'interview de la rédaction : Pascale Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion,
Un partenariat durable salué par l’UNICEF
De son côté, Béatrice Lefrançois a salué l’engagement de la municipalité sur les cinq axes clés du label : bien-être de l’enfant, lutte contre les discriminations, parcours éducatif cohérent, participation des enfants et sensibilisation aux droits. « Besançon a mené de nombreuses actions en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est plus qu’un affichage : c’est un engagement structurant pour les politiques locales », a-t-elle déclaré.
Un bilan officiel sera rendu en septembre, mais selon la secrétaire générale de l’UNICEF France, « les conditions sont réunies pour une évaluation positive » et une éventuelle reconduction du label pour le prochain mandat (2026-2032). Une reconnaissance que Besançon semble bien partie pour mériter à nouveau.
On parle déjà de la prochaine rentrée universitaire à Besançon. la Ville lance un appel à candidatures auprès des structures locales afin de recenser les événements destinés aux étudiants. Objectif : alimenter la rubrique Rentrée étudiante sur sortir.besancon.fr et mettre en lumière l’offre culturelle, sportive et associative du territoire.
Les événements proposés devront se dérouler entre le 1er septembre et le 31 octobre 2025, à Besançon ou sur le territoire de Grand Besançon Métropole, et être gratuits ou à tarif réduit pour les étudiants. Les candidatures sont à envoyer avant le 25 juillet à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Cette initiative contribue à faire rayonner Besançon, récemment classée deuxième meilleure ville étudiante de France.
Avec ses 25 000 étudiants, Besançon se hisse sur la 2e marche du podium des meilleures villes étudiantes de France, juste derrière Toulouse, d’après le classement 2025 du magazine L’Étudiant. Une belle reconnaissance pour la capitale franc-comtoise, saluée pour son offre de formations riche, ses loyers abordables, ses transports accessibles, son accès aux soins, mais aussi pour son cadre de vie verdoyant et sa vie culturelle foisonnante. Mention spéciale à son campus rénové et à son ambiance chaleureuse, cosmopolite et à taille humaine.