Demain, mardi 11 février, à 20h, Attac Besançon organise un café citoyen sur « les problèmes du logement à Besançon et leurs solutions ». Il sera animé par Alain Genot de la CNL, la Confédération Nationale du Logement. Le rendez-vous est fixé à la salle annexe du café « Le Marulaz », place Marulaz, au centre-ville bisontin.
A Besançon, en ce début d’année, les sept Conseils Consultatifs d’Habitants ont tenu leurs séances de lancement. Près de 200 habitants ont rejoint ces collectifs. Lors de ces premières rencontres, un travail collaboratif a été proposé autour de la thématique de la circulation piétonne dans les quartiers, dans le cadre du futur Plan Piéton du Grand Besançon Métropole.
La ville a constaté une réelle « envie des habitants de s’investir activement dans la transformation de leur ville ». D’autres rencontres sont prévues. Elles porteront notamment sur les ateliers thématiques, les formations sur le budget et les compétences de la ville. Il est également prévu des balades urbaines.
Une bonne nouvelle pour les Bisontins. A compter du 10 février prochain, la forêt de Chailluz sera complétement réouverte au public. Et ce, à partir de 12h. Le secteur est désormais sécurisé. Toutefois, la Ville prévient et invite chacun à rester vigilant et à demeurer dans les zones dédiées à l’accueil du public. Rappelons que le site bisontin a été particulièrement impacté par la tempête de juillet dernier, impactant près de 5.000 m3 de bois.
Ce mardi après-midi, en présence de la famille, Anne Vignot Maire de Besançon, et Marie Guite Dufay, présidente socialiste du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, ont baptisé l’Abri de nuit des Glacis, « Marguerite Vieille Marchiset ». Soucieuse de reconnaître le rôle des femmes dans l’histoire sociale et politique de Besançon, la municipalité s’est dirigée vers celle qui a donné vie à cet endroit pour nommer cette structure. Une femme, qui a joué un rôle crucial dans l’établissement de valeurs d’accueil et d’inclusion dans la ville.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon
Elue municipale socialiste de 1977 à 1995, Marguerite Vieille Marchiset a été la première femme adjointe au maire en 1992 et a contribué à la mise en place d’initiatives humanitaires importantes. Ses années au Centre Communal d’Action Sociale ont été marquantes. Sa rigueur et sa bienveillance ont été saluées. Tout en rappelant que la dignité des personnes en situation difficile a toujours été au cœur de son combat politique. Un action publique qu’elle a menée aux côtés de son amie Paulette Guinchard, dont l’empreinte politique dans le domaine du social n’est plus à démontrer.
L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon
L’Abri de nuit

Crée en 1985, l’Abri de nuit Marguerite Vieille Marchiset dispose de 30 places pour les hommes uniquement. Il est ouvert toute l’année, avec des horaires adaptés, selon les saisons. Au fil des années, le nombre des nuitées a considérablement augmenté, pour atteindre près de 9.500 nuitées en 2024, pour 358 personnes accueillies. Une équipe de veilleurs de nuit accueille le public et joue pleinement son rôle de travailleurs sociaux, avec un public de plus en plus nombreux et en très grande souffrance. La Maire de Besançon, Anne Vignot, en a d’ailleurs profité pour rappeler que, malgré des besoins en constante mutation, le département du Doubs présente trois fois moins d’hébergement d’urgence que le département voisin de la Côte d’Or par exemple. Pourtant l’urgence est bien réelle.
L'interview de la rédaction : Odile Galli, cheffe de service au Service d’Accueil et d’Accompagnement Social à la Ville de Besançon
A Besançon, la Ville montre l’exemple sur le territoire du Grand Besançon, où deux terrains familiaux pour les gens du voyage viennent d’être inaugurés rue de la Grette. Rappelons que les collectivités ont obligation de s’inscrire dans un schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Sur le territoire du Grand Besançon, celui de la période 2021 – 2026, prévoit la réalisation de huit nouveaux terrains : 2 à Besançon et Ecole Valentin, un à Saint-Vit, Devecey et Avanne-Aveney et un logement adapté à Franois. Selon les informations communiquées ; le logement adapté de Franois devrait être livré à la fin de cette année. Les travaux, concernant un autre terrain familial, devraient débuter l’année prochaine à Ecole-Valentin. A Devecey, une négociation est en cours avec la commune pour un projet identique.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Deux familles monoparentales
Le site bisontin se décline en une surface totale de 1700 m2. Elle comprend une partie habitable en dur ( salle de bain, salle de séjour/cuisine) de 130 m2 et trois emplacements de caravane. Par ailleurs, le lieu retenu est à proximité de l’école Jules Ferry, qui dispose d’une unité pédagogique dédiée aux enfants de familles itinérantes et de voyageurs. Cet habitat correspond totalement à leur besoin de se sédentariser. Le coût de cet aménagement s’élève à 582.000 euros TTC. L’Etat et le Département du Doubs ont apporté un soutien financier, à hauteur respectivement de 126.000 et 54.000 euros. Un loyer de 120 euros mensuels sera demandé aux occupants.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Le dépôt des dossiers pour l’affouage 2025 sera possible à compter du 3 février, et jusqu’au 23 février. Une dizaine de lots de bois sont proposés. Le tarif est fixé à près de 22 euros le stère (bois abattu, débardé, découpé en 4m et déposé en bord de route), chaque lot étant composé d’environ 10 stères. Les foyers bisontins intéressés peuvent s’inscrire après avoir téléchargé et complété les pièces du dossier, disponibles sur besancon.fr : https://www.besancon.fr/actualite/affouage/
Dans le cadre du programme national « Action Cœur de Ville », la Ville de Besançon rappelle que des financements peuvent être alloués pour la réalisation de travaux, liés à la rénovation de l’habitat, grâce à des aides financières importantes et un accompagnement technique gratuit. Pour toute information, des permanences sont organisées et ouvertes au public les mardis de 14 heures à 16 heures 30 à l’accueil de La City, située 4 rue Gabriel Plançon à Besançon.
A Besançon, à l’image de Rosemay Guerber, des habitants dénoncent la pose de blocs de pierre, en lieu et place de la dizaine de barrières en bois, devenues vétustes, qui protégeaient une pelouse sèche des voitures, à hauteur du Fort. Ils pointent un « véritable enlaidissement de ce site Vauban », classé par les monuments historiques. Nos interlocuteurs se disent très surpris par cette décision, émanant d’une majorité écologiste. Il est ainsi fait référence au coût d’une telle opération, qui plus est réalisée avec des poids-lourds. « La réparation des barrières aurait représenté un coût moindre pour la collectivité. De plus, le paysage n’aurait pas été gâché ».

Une municipalité aux abonnés absents
Ces habitants ont choisi de ne pas informer la municipalité. Ils préfèrent passer par les médias. « De toute façon, ils ne nous répondent jamais et n’en font qu’à leur tête ». « Le dossier transmis à la ville pour la sécurisation de notre quartier est resté sans suite. Les travaux ne correspondent en rien à notre démarche » nous explique-t-on. Attachés à leur territoire de vie, ces Bisontins espèrent voir disparaître « ces météorites ». Ils rappellent les atouts de cette colline bisontine, le plus joli point de vue sur la vieille ville de Besançon ». Idéalement situé entre la Citadelle et la colline du Rosemont, le fort Chaudanne est très apprécié des marcheurs et sportifs.
La ville de Besançon a reçu le label "2 carottes" d'Ecocert pour sa démarche « En Cuisine ». Ce label souligne son engagement en faveur d'une restauration collective durable, biologique, locale et saine. La cité comtoise collabore avec une quinzaine de producteurs locaux et régionaux, qui à eux seuls représentent 37 % de la commande publique destinée à la restauration scolaire. Parmi les points salués : 70 % des produits utilisés respectent le cahier des charges EGAlim, dont 46 % de produits biologiques. Chaque jour, plus de 5 000 repas sont préparés au sein de la cuisine municipale, avec un budget annuel de 1 800 000 € consacré à l'achat de denrées alimentaires
La Ville de Besançon fait savoir qu’en marge de l’investiture de Donald Trump, elle quitte le réseau social X, « le réseau social de son ministre de « l’efficacité gouvernementale », le milliardaire d’extrême droite Elon Musk » écrit-elle. Il est expliqué que « l’absence de modération et le paramétrage des algorithmes favorisent la diffusion de contenus haineux et la circulation de théories complotistes et climatosceptique ».
La Ville regrette que « les échanges et les débat nuancés et apaisés n’y sont plus possibles, les campagnes de cyberharcèlement y sont légions et portent atteintes aux personnes qui en sont la cible ». La Ville poursuivra son action d’information sur une autre plateforme, le réseau social bluesky: https://bsky.app/profile/villedebesancon.bsky.social