L’intersyndicale des Taxis de Franche-Comté annonce une nouvelle mobilisation pour exprimer son mécontentement face au plan de résilience proposé par le gouvernement. « 15 centimes d’aide quand le coût de l’énergie a bondi de 80 centimes en quelques mois reste inconcevable pour les professionnels de la route » explique le syndicat. Ce mercredi 30 mars, 150 véhicules devraient se mobiliser de nouveau pour défiler. Pour l’heure, le lieu de rassemblement est tenu secret. Les manifestants veulent également s’opposer à la hausse des prix des carburants et dire stop au mutisme de l’Etat face à la mort annoncée de ces entreprises
Le 1er salon des recruteurs, organisé par le Conseil Départemental du Doubs, se déroule actuellement à Micropolis Besançon. Ce forum gratuit s’adresse à tous les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle et les publics allocataires du RSA afin de favoriser leur retour à l’emploi.
Vu l’affluence, cette initiative répond complètement aux attentes du moment. Sur site, les visiteurs peuvent rencontrer plus de 100 exposants, en capacité de proposer plus de 1000 offres d’emploi à pourvoir. Il n’y a pas de doute, les besoins en main d’œuvre sont bien réels et les entreprises peinent à recruter.
Le retour à l’emploi
Pour Christine Bouquin, la patronne du département du Doubs, ce salon est un lieu qui doit favoriser le retour à l’emploi. La collectivité espère qu’un maximum de personnes trouvera ou retrouvera le chemin de l’emploi. « Nous souhaitons mettre en adéquation toutes les synergies existantes pour accomplir cette mission » explique-t-elle. Selon Mme Bouquin, « l’emploi et l’insertion sont au cœur du projet départemental ». C’est tout un ensemble de problématiques que la collectivité et ses partenaires souhaitent prendre à bras le corps : le recrutement, l’approvisionnement, la mobilité, … . Le sujet est important. Comme l’a rappelé la présidente, ce projet doit également mettre au cœur des préoccupations la personne pour laquelle le travail doit lui permettre de retrouver de la dignité et toute sa place dans la société.
L'interview de la rédaction / Christine Bouquin
Les chiffres viennent de tomber. En 2021, l’Urssaf Franche-Comté a redressé plus de 5 millions d’euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (789,4 millions au niveau national). Après une année 2020 très fortement marquée par la crise sanitaire, l’administration a significativement accru son activité de lutte contre la fraude en 2021.
Au total, ce sont 376 actions de contrôle qui ont été engagées par l’Urssaf (+ 42 % par rapport à 2020). Les Hôtels, Cafés et Restaurants ou les commerces non essentiels ont été visés par ces contrôles. La lutte contre la fraude à l’activité partielle fut également menée. 21 contrôles ont été réalisés. Huit cas de fraudes aux revenus de remplacement dont trois cas de fraude avec travail dissimulé ont été relevés par les inspecteurs.
300 personnes se sont rassemblées ce jeudi matin au centre-ville de Besançon dans le cadre de la journée de grève et de manifestation qui s’est tenue partout en France. Ils étaient 60 à Dole ce matin et 70 à Lons-le-Saunier cet après-midi. Ces manifestations ont faiblement mobilisé. Les revendications portaient sur les salaires, les pensions de retraite, les allocations, les bourses étudiantes et le pouvoir d’achat.
Journée de grève et de manifestation ce jeudi partout en France. Les revendications portent sur les salaires, les pensions de retraite, les allocations, les bourses étudiantes et le pouvoir d’achat. Le rendez-vous est fixé à 10h30 sur la place de la révolution à Besançon. On se rassemblera également, à 15h, sur la Place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 10h30, avenue de Lahr, à Dole.
Ce mercredi matin, à 9h, plusieurs partis politiques et associations de gauche organisent un rassemblement devant l’agence Pôle Emploi de Témis à Besançon. Tous se mobilisent pour dire « non à la réforme de l’assurance chômage et au contrôle des chômeurs ».
Parmi les autres revendications : une hausse des salaires conséquente, des indemnités chômage financées par des cotisations patronales et sociales assises sur les salaires et des indemnités au niveau du Smic pour 100% des chômeurs »
Une nouvelle mobilisation sociale se tiendra ce jeudi 17 mars. Plusieurs organisations syndicales (CGT, Solidaires, FSU et UNSA) et plusieurs organisations de jeunes (FIDL, MNL, UNEF, VL) appellent jeunes, salariés, retraités et chômeurs à se mobiliser. Les revendications portent sur les salaires, les pensions de retraite, les allocations, les bourses étudiantes et le pouvoir d’achat. Le rendez-vous est fixé à 10h30 sur la place de la révolution à Besançon
Les syndicats CGT et Sud des secteurs social et médico-social appellent l’ensemble des professionnels à se mobiliser le 17 mars prochain. Les revendications portent sur la reconnaissance et les revalorisations salariales. A Besançon, le rendez-vous est fixé à 10h30 sur la place de la révolution.
La Résidence autonome des Hortensias est située dans le quartier de Planoise à Besançon. Elle propose un mode de vie afin de réduire l’isolement des personnes âgées. Il existe cinq structures comme celle-ci à Besançon, mais la Ville souhaiterait décliner davantage ce fonctionnement.
Situées à Besançon, les résidences autonomes proposent une manière différente de se loger. Destinées aux personnes de 60 ans et plus non dépendantes, elles proposent aux locataires de disposer de leur propre appartement, qu’ils peuvent aménager à leur guise. Différentes activités et animations sont proposées aux habitants et le loyer est établi en fonction des revenus de chacun.µ
Un échange intergénérationnel
L’originalité d’une structure comme celle des Hortensias est d’accueillir en plus des personnes âgées, des jeunes. La résidence dispose de 82 places dont 22 dédiées à ces derniers. En échange de temps passé avec les personnes âgées, les jeunes peuvent bénéficier d’un loyer sans charge. Ce principe d’échange intergénérationnel bénéficie aux deux parties. Au travers des différents temps passés ensembles, un partage, un échange de culture se met en place. Les résidents, moins isolés, se trouvent dans un cadre plus vivant. Mais l’apport est aussi présent pour les jeunes habitants. Certains d’entre eux, en plus de partager leur culture comme les étudiants ERASMUS, peuvent aussi rencontrer de nouvelles personnes parmi les résidents et mieux découvrir la culture locale. C’est une ouverture de vie qui leur est proposée. La résidence se trouve vivifiée par la présence de ces différentes générations qui se côtoient au quotidien.
L'interview de la Rédaction : Ryan, un des jeunes ayant un appartement au sein de la structure bisontine
La Croix Rouge fait partie de ces associations dont le savoir-faire en la matière est incontestable. Déjà présente sur place, sur la ligne de front du Donbass, la Croix Rouge mobilise les siens dans l’Hexagone. Pour mener son action et répondre aux urgences, l’association est en contact avec la fédération des Croix Rouges et du Croissant Rouge pour coordonner toutes les actions à mettre en œuvre. Les responsables appellent à la générosité et demandent à tout un chacun de faire un don. Il a été décidé de travailler avec d’autres collectifs identiques, basés en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en Roumanie pour répondre à leurs besoins pour l’accueil des réfugiés. 7 millions de personnes devront sans doute être prises en charge.
Agir intelligemment
Yves Leclerc, président de la Croix Rouge de Pontarlier et Vice-président de la direction territoriale du Doubs, le rappelle, « l’objectif n’est pas d’empêcher les gens d’agir, mais de le faire avec intelligence et coordination ». Le besoin d’argent ne fait aucun doute, mais les besoins en hébergement le sont tout autant. C’est la raison pour laquelle, les personnes capables d’accueillir des familles ukrainiennes ne doivent pas à hésiter à se faire connaître auprès des Croix Rouges du Doubs.
Par exemple, Ã Pontarlier, il est possible de joindre la structure au 03.81.39.16.02
L'interview de la rédaction