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Ce mercredi matin, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, ont signé un PAQTE, autrement dit le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises. Sur le territoire du Grand Besançon, 52 entreprises ont dit « oui » à ce dispositif. Ces dernières, qui seront soutenues financièrement, s’engagent  en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sans emploi, domiciliés  dans les quartiers prioritaires de la Ville de Besançon. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la politique de la ville.

PAQTE PREFECTURE 2

Lancé en janvier 2021 sur le territoire du Grand Besançon, le PAQTE a déjà permis à 60 jeunes de 3è d’effectuer un stage dans les entreprises partenaires et d’enregistrer 71 promesses de contrat d’apprentissage ou d’embauches. 150 personnes ont également pu découvrir le monde de l’entreprise et 40 entreprises  ont fait de la lutte contre les discriminations une de leur priorité

Nicolas Bodin, l’élu bisontin, en charge de l’économie au Grand Besançon, y voit un dispositif intéressant dans la lutte contre le chômage des jeunes. Et notamment, ceux qui n’apparaissent pas dans les registres de Pôle Emploi. Et, qui pourtant, sont très éloignés du monde du travail. Ainsi, à travers des stages, des temps de découverte, d’immersion et bien sûr de possibilité de s’insérer dans le monde du travail, l’état, les collectivités et les entreprises espèrent rattraper ces jeunes gens, leur tendre la main et leur ouvrir leur porte.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

 

Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés. En Bourgogne Franche-Comté, au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 113.480. Ce nombre baisse de 7,1 % sur le trimestre et de 13 % sur un an. Par département, concernant cette même catégorie et le trimestre de référence, la situation est la suivante : -6,6% dans le Doubs, -7,8% dans le Jura, -5,7% en Haute-Saône et -6% dans le Territoire de Belfort

La semaine prochaine, durant quatre matinées, du mardi 2 au vendredi 5 novembre, Coopilote, qui accompagne les personnes désireuses de créer leur entreprise,  organise une semaine de formation sur le thème de l’entrepreneuriat au féminin. L’objectif est de dispenser des outils pour permettre aux femmes de réussir leur projet professionnel. Parmi les thématiques abordés : le projet personnel, le marketing, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, la trésorerie et le réseau. En parallèle, un atelier de développement personnel sera proposé. Il s’intitule « comment dépasser ses croyances limitantes ».

Selon les derniers chiffres en la matière, 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Ce chiffre progresse, mais il reste encore insuffisant. Les raisons sont multiples. Il convient encore de faire reculer les freins qui peuvent empêcher de franchir certains obstacles et de se lancer dans l’aventure. Cela passe notamment par combattre certains clichés et de trouver la bonne organisation personnelle permettant un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Car c’est surtout ce que recherchent ces femmes entrepreneures : pouvoir concilier une vie personnelle et une vie professionnelle épanouissantes.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.coopilote.com/

L'interview de la rédaction : Catherine Humbert, chargée d'accompagnement des entrepreneurs chez Coopilote 

 

Fondée en 2016 par le médiatique chef Thierry Marx, l’école Cuisine Mode d’emploi(s) est un véritable centre de formation à destination des personnes, à la recherche d’un emploi et ayant un  projet professionnel, désireuses de s’investir dans le domaine de la restauration . Les formations sont courtes (14 semaines), mais intenses. Encadrés par des professionnels, les stagiaires apprennent les rudiments du métier. Le concept fonctionne puisqu’à l’issue de ce premier temps d’apprentissage, l’employabilité s’élève à 90%.

Découverte des métiers de la restauration

Après de longs mois de fermeture ou d’activité partielle, les restaurants et professionnels de la restauration sont plus que jamais à la recherche de collaborateurs. De nombreux postes sont à pourvoir. Ainsi, pour répondre à cette forte demande, la structure propose une immersion à celles et ceux qui ont envie de vivre une expérience en situation professionnelle au sein de ses installations. Une démarche qui permettra peut-être de confirmer ou pas une vocation, un projet, une envie. Tous les habitants de Besançon, à partir de 17 ans, motivés et sans activité, sont concernés. Ces semaines de découverte se dérouleront du 15 au 19 novembre, du 22 au 26 novembre et du 29 novembre au 3 décembre. Ces séances seront notamment assurées par Sylvie Loeillet, comédienne dans la série Caméra Café. Elle travaillera sur la posture professionnelle, la confiance en soi et le savoir-être.

Pour candidater, il suffit d’envoyer un mail avec vos coordonnées (nom et prénom, date de naissance, adresse de résidence, numéro de téléphone) à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction

Ce samedi, la cour du collège Diderot à Planoise accueillait la « caravane des pieds d’immeuble ». Après une version estivale qui a cartonné, l’organisateur, le club sauvegarde de Besançon, propose quelque chose de différent durant ces vacances de la Toussaint.

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Ce samedi, l’association Raid’Aventure et son dispositif Prox’ proposaient de nombreux ateliers. Animés par une équipe de policiers, ces derniers invitaient les enfants à pratiquer des sports de combat, faire un parcours du combattant, participer à des jeux d’opposition ou des sports collectifs, … . L’objectif étant d’instaurer une autre relation entre la population et les forces de l’ordre

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Les QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville)  ont un incroyable talent

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En parallèle, à l’image de l’émission « La France a un incroyable talent », le club « La Sauvegarde de Besançon » et ses éducateurs et médiateurs  sont partis à la rencontre des talents du quartier de Planoise. Des jeunes, âgés entre 10 et 20 ans, qui ont une véritable passion et qui l’expriment à travers du  rap, de la chanson, de la poésie, … les domaines ne manquent pas. Ce samedi, ces jeunes gens se sont exprimés sur scène. Leur prestation a été filmée. Elle sera visible sur une plateforme virtuelle. Le 7 novembre, un jury se réunira et récompensera les jeunes artistes à l’occasion d’une belle fête dans le gymnase du collège Diderot. Une nouvelle fois encore, Fodé N’Dao et son équipe veulent donner une autre image du quartier et mettre dans la lumière cette jeunesse dont on ne parle pas et  qui, pourtant, regorge de savoir-faire et de compétences.

L'interview de la rédaction / Marine Didier, secrétaire de "La Sauvegarde de Besançon"

 

Pour le deuxième samedi consécutif, les Gilets Jaunes occupent les ronds-points. A Besançon, ils se sont donnés rendez-vous à hauteur du rond-point de Chalezeule. Ces femmes et ces hommes, grands-parents, salariés, chômeurs, … ont décidé d’exprimer de nouveau leur colère. Ce n’est sans doute pas les 100 euros promis par Jean Castex pour faire face à la montée du prix de l’essence qui les apaisera.

GILETS JAUNES

Face à la montée des prix de l’essence et du coût de la vie, et à quelques mois de l’élection présidentielle, ils ont choisi d’investir de nouveau les ronds-points. Ces endroits qu’ils avaient occupés durant de longs mois ces dernières années pour dénoncer déjà à l’époque cette situation qui s’est encore aggravée.

GILETS JAUNES 3

Les manifestants n’en peuvent plus. Ils expliquent ne plus pouvoir joindre les deux bouts et ne pas parvenir à vivre  décemment.  

L'interview de la rédaction

Face à la montée du coût de la vie, et notamment pour faire face à la flambée des prix à la pompe, le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier soir au journal télévisé de TF1 la mise en place, à partir de décembre, d’une indemnité de 100 euros pour les Français qui gagnent moins de 2.000 euros net par mois. 38 millions de Français en bénéficieront. Le versement de cette « indemnité inflation » s’effectuera de manière automatique. Ce matin, alors que les prix du gazole et du sans-plomb, ont atteint un nouveau record en France,  Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement,  a annoncé que les étudiants boursiers et fiscalement autonomes seront concernés.

Le retour des Gilets Jaunes

Dans les rues du centre-ville de Besançon, cette annonce ne fait pas l’unanimité. Pour beaucoup, elle n’est pas à la hauteur de la situation et ne permet pas de couvrir les augmentations successives du moment. Dans ces conditions, à Besançon, comme ailleurs, comme ce fut déjà le cas le week-end dernier, les Gilets Jaunes pourraient de nouveau occuper les ronds-points ce samedi.

On écoute ces Franc-comtois désabusés, excédés et démunis face à cette situation, qui impacte grandement leur pouvoir d’achat. Certains ont d’ailleurs d’ores et déjà prévu de réduire leurs dépenses pour les fêtes de fin d’année.

Le reportage de la rédaction

Anne Vignot, la Maire de Besançon , ira ce matin, à 11h30, à la rencontre des salariés de l’usine bisontine Flowbird. Suite à la prise de parole du PDG du groupe mercredi, les salariés mobilisés avaient décidé la semaine dernière de se rassembler de nouveau. La situation du site bisontin les questionne.

Pour la énième fois, il est revendu à un fonds d’investissement américain. En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent  de la richesse et donnent de la valeur à leur société.

Les AESH, ces professionnels qui aident les enfants et les adolescents en situation de handicap à l’école et dans les établissements scolaires, sont appelés à faire grève ce mardi 19 octobre. L’intersyndicale dénonce la précarité dans laquelle ces personnes exercent leur mission.

Il est notamment précisé que ces intervenants ne perçoivent qu’un salaire de 800 euros nets par mois. « L’assurance de pouvoir travailler à temps complet, d’avoir de réelles perspectives de déroulement de carrière, une formation professionnelle avec la garantie de meilleures conditions de travail ne sont toujours pas d’actualité, depuis la mise en place d’un contrat à durée indéterminée en 2014 » explique le communique de presse. Un rassemblement est prévu ce mardi après-midi, vers 15h30, devant le rectorat de Besançon, rue de la Convention.

Ce samedi, un évènement de street-art se tiendra à la médiathèque Le Dôme à Saint-Claude. Au cours de cette journée, il sera procédé au collage des portraits de 63 salariés de MBF réalisés par Lise Truptil, enseignante à la cité scolaire du Pré Saint-Sauveur, sur la façade sud de l’établissement. Baptisé « « fiers d’être fondeurs », cette initiative s’inspire du travail de l’artiste contemporain JR. Des ouvriers de MBF, mobilisés sur le projet de reprise de l’usine en SCOP, seront présents à cette occasion pour expliquer leur démarche.