Brigitte Macron, la Première Dame de France, était à Besançon dans le cadre de l’opération pièce jaune ce lundi. Elle s’est rendue à la maison des familles, gérée par l’association Semons l’Espoir, qui œuvre pour les enfants malades et leurs familles. Cette structure fait partie des 9200 projets soutenus depuis 1989.
Comme l’a fait en son temps Bernadette Chirac, Brigitte Macron s’investit au sein de cette action de solidarité, qui se déroule jusqu’au 5 février. Différents points de collecte sont installés pour recueillir la générosité des Français. Chacun de ces dons permet d’améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés.
Dans un contexte de plus en plus tendu entre les manifestants et les médias, un rassemblement contre le vaccin et le pass vaccinal s’est tenu cet après-midi au centre-ville de Besançon. Cette manifestation, qui a rassemblé environ 500 personnes, s’est déroulée à 48h de l’application du pass vaccinal en France. Effectivement, à compter de ce lundi 24 janvier, les personnes de plus de 16 ans devront être en capacité de présenter ce sésame pour accéder aux restaurants, cinémas et les transports interrégionaux. Les hôpitaux ou les Ehpad resteront accessibles.
Les manifestants dénoncent une nouvelle fois encore une décision liberticide. Selon eux, le gouvernement français instaure « une véritable dictature » pour imposer son passe vaccinal à la population. La colère est multiple et chacun explique les raisons de son opposition. Les échanges sont difficiles et le partage d’idées compliqué. « La réelle efficacité du vaccin, les profits de l’industrie pharmaceutique, la peur intentionnelle diffusée par les médias, l’asservissement de la population par une petite caste de politiciens et d’hommes et de femmes fortunés, soucieux de préserver leurs avantages et intérêts, … » sont dénoncés.
On notera également au cours de cette manifestation, la présence de familles, venues dire clairement leur opposition à la vaccination des enfants. Selon eux, « le vaccin tue ». « Pas question de se mettre en danger, en se faisant injecter une substance expérimentale, pour soigner cette gripette ».
Le reportage de la rédaction
Malgré le froid, nous avons tous pu apercevoir des femmes et des hommes dans la rue vivant de la générosité de tous. Certaines animent les rues avec de la musique comme Mme A, qui a décidé de gagner sa vie grâce à sa musique, voyageant de ville en ville malgré les intempéries mais surtout malgré l’impassibilité des passants. Une impassibilité qui s’explique seulement par le manque d’intérêt ou le statut de la personne ?
Mme A, italienne de 48 ans, qui a décidé de vivre uniquement de musique, a élu domicile pour quelques jours dans notre ville à Besançon. Jouant de l'accordéon tout en chantant dans les rues du centre-ville, elle exprime son ressenti face à l’indifférence et un public absent. En effet, malgré les rues vivantes d’un mardi, on ne constate aucun intérêt malgré une musique enjouée (photo). Pire encore, d’après Mme A les Bisontins auraient une attitude hautaine envers elle du fait de son activité, attitude qu’elle ne comprend pas car, pour elle, “ les gens sont tous les mêmes au fond”. Une attitude qu’elle n’apprécie pas mais qui reste ancrée dans les rues.
Une envie forte de vivre de ce qu’elle aime.
Elle l’a affirmée plusieurs fois, ce qu’elle fait c’est ce qu’elle aime et tant pis si pour cela elle doit supporter les difficultés de la rue. Travaillant ainsi depuis plusieurs années, Mme A s’est habituée à la rudesse des rues, leur climat, le caractère des passants. Elle reste motivée à vivre de sa musique en partageant son temps entre des démonstrations de talent dans les rues et participer à une association : « La cité de la voix ». Des activités qui rapportent peu financièrement mais qui suffisent à son nécessaire pour vivre et la rendre heureuse.
En somme, pour la musicienne, les difficultés rencontrées dues à son travail dans la rue et le manque d’empathie des locaux ne la font pas reculer face aux responsabilités de ses choix : vivre libre et heureuse de faire ce qu’elle aime.
Emma Bonnard, étudiante de l'Université de Franche-Comté, SLHS.
Un rassemblement est annoncé ce mardi 18 janvier, à 13h30, à Etalans. Il est à l’initiative du syndicat Solidarité Doubs Handicap et se tiendra devant son établissement. La mobilisation portera sur « l’organisation d’une conférence sociale au mois de janvier 2022, annoncée par Jean Castex, conformément au Ségur 2, et l’élargissement de l’attribution du Complément de Traitement Indiciaire à tous les agents des établissements sociaux et médico-sociaux, relevant de la Fonction Publique Hospitalière.
La CGT appelle à manifester ce samedi 15 janvier, à 14h, sur la place de la Révolution à Besançon, « face aux attaques du patronat et le mépris du gouvernement ». Parmi les revendications : le retrait du passe sanitaire, la levée des brevets sur les vaccins, l’abrogation de la réforme du chômage l’augmentation des salaires et des pensions de retraite de 300 euros par mois et de véritables mesures dans les entreprises pour protéger les salariés du Covid ».
Dans un communiqué de presse, Anne vignot, la maire bisontine fait savoir qu’elle apporte son soutien au mouvement de grève des enseignants de ce jeudi 13 janvier. L’édile bisontine indique qu’elle sera au rassemblement prévu, en début d’après-midi, sur la place de la Révolution. A Besançon, 19 écoles sur 63 seront fermées. 47 sont impactées et 13 accueils périscolaires seront fermés.
Après une journée d’action qui avait eu lieu le 7 décembre, ils sont à nouveau en grève et dans la rue. Parmi leurs revendications, les syndicats demandent une augmentation de 300 euros de tous les salariés de l’ensemble des professionnels du social et médico-social, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur et sans contrepartie. Ils souhaitent aussi que leurs droits soient garantis par les conventions collectives et statut. Cette grève était également l’occasion de se mobiliser pour les acquis sociaux et l’amélioration des conditions de travail pour permettre un accueil et un accompagnement de qualité.
Dans la région, d’autres actions étaient prévues ce 11 janvier, comme à Trévenans dans le Territoire de Belfort ou les professionnels médico-sociaux devaient se rassembler.
Composée d’une quarantaine d’associations dont celle de Besançon Franche-Comté, la fédération SOS Amitié s’engage dans la prévention du suicide en écoutant les personnes en détresse.
Un contexte difficile
Les personnes qui appellent les bénévoles de SOS Amitié sont dans une grande détresse psychologique. Souvent touchés par la solitude, ils sont à la recherche d’une oreille attentive qui leur permettra de se libérer d’un poids qui pèse sur leurs épaules. La crise du COVID n’a rien arrangé, et les appels se multiplient pour exprimer les craintes face à la maladie, mais également l’impact que celle-ci a pu avoir au niveau social, et professionnel pour certains.
« On ne juge pas la personne »
Bernard Ruelle, préseident de l’association SOS Amitié Besançon, explique que les appels se font de manière totalement anonyme et dans la bienveillance. « Nous ne sommes pas là pour juger les gens qui appellent, mais bien pour les écouter ». Le rôle de ceux qu’on appelle « les écoutants » est avant tout un rôle de soutien, ils agissent comme support pour les personnes en détresse. « Nous ne sommes pas des juges, ni des assistants sociaux. Nous sommes là pour écouter la personne et lui permettre de mettre des mots sur ses maux ».
Interview de la rédaction, Bernard Ruelle (Président de l'association SOS Amitié Besançon) :
Dans le Doubs, la Croix-Rouge s’organise pour organiser un réveillon solidaire, qui s’adapte au contexte sanitaire du moment. L’initiative prévue le 28 décembre prochain a dû être modifiée.
Néanmoins, en 2021, grâce à la mobilisation de l’association, du CCAS de Pontarlier et du Conseil Départemental du Doubs, 300 repas seront distribués. Au total, ce sont 300 personnes, 140 familles, dont 56 personnes isolées, venant de 28 communes différentes, qui profiteront de cet élan de générosité. Une action qui voit également le jour grâce à la participation d’un traiteur local.
Une nouvelle mobilisation des salariés du secteurs social et médico-social est prévue pour la rentrée de janvier. Elle est à l’initiative de l’intersyndicale CGT, FO, SNPEC -PJJ FSU et Sud et se tiendra le 11 janvier prochain. Ce nouveau rassemblement portera sur les salaires et les conditions de travail.
Parmi les revendications exprimées : une augmentation de 300 euros net des salaires, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur. Le rendez-vous est fixé à 11h devant la Gare Viotte, avant des rassemblements prévus devant l’ARS, le Conseil Départemental et la Préfecture.