La Croix Rouge fait partie de ces associations dont le savoir-faire en la matière est incontestable. Déjà présente sur place, sur la ligne de front du Donbass, la Croix Rouge mobilise les siens dans l’Hexagone. Pour mener son action et répondre aux urgences, l’association est en contact avec la fédération des Croix Rouges et du Croissant Rouge pour coordonner toutes les actions à mettre en œuvre. Les responsables appellent à la générosité et demandent à tout un chacun de faire un don. Il a été décidé de travailler avec d’autres collectifs identiques, basés en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en Roumanie pour répondre à leurs besoins pour l’accueil des réfugiés. 7 millions de personnes devront sans doute être prises en charge.
Agir intelligemment
Yves Leclerc, président de la Croix Rouge de Pontarlier et Vice-président de la direction territoriale du Doubs, le rappelle, « l’objectif n’est pas d’empêcher les gens d’agir, mais de le faire avec intelligence et coordination ». Le besoin d’argent ne fait aucun doute, mais les besoins en hébergement le sont tout autant. C’est la raison pour laquelle, les personnes capables d’accueillir des familles ukrainiennes ne doivent pas à hésiter à se faire connaître auprès des Croix Rouges du Doubs.
Par exemple, à Pontarlier, il est possible de joindre la structure au 03.81.39.16.02
L'interview de la rédaction
Dans une lettre ouverte, la CGT s’inquiète que la qualité des services publics dans le Jura, et notamment à la Dreets, anciennement l’inspection du travail. Selon le syndicat, cette administration n’assurerait pas sa mission de renseigner les salariés sur leur droit au travail. Il incombe cette situation au non-remplacement de deux agents en charge de ce service. La CGT dénonce ces conditions et demande que « la défense des droits des travailleurs reste la priorité dans cette période marquée par des plans de licenciements de masse ».
Dans le cadre d’une mobilisation nationale, 50 Jeunes Agriculteurs se sont donnés rendez-vous ce vendredi matin sur le parking de l’enseigne Carrefour dans la zone commerciale de Chalezeule pour dénoncer le prix d’achat du lait pratiqué auprès de leur profession. Ces derniers sont également venus demander l’application des lois Egalim 1 et 2, créées notamment pour rémunérer justement les producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail.
Pour ces professionnels, la coupe est pleine. « Les coûts de production augmentent et les prix baissent constamment ». Les agriculteurs veulent comprendre à qui profitent les marges réalisées. C’est la raison pour laquelle ils ont été reçus par un responsable de l’enseigne bisontine. Ils attendent que « la grande distribution soit responsable dans sa politique d’achat ».
A la rencontre des consommateurs
Ce matin, ils ont déployé des banderoles, échangé avec les clients, visité les rayons pour vérifier les prix et l’origine des produits et enrubanné les caddies. Les Jeunes Agriculteurs le promettent, ils n’hésiteront pas à mener d’autres actions, d’ici le prochain salon de l’agriculture, s’ils n’obtiennent pas de réponses à leurs questions et interrogations.
L'interview de la rédaction / Maxime Chapuis du syndicat des Jeunes Agriculteurs du Doubs
Ce jeudi 17 février, les acteurs du secteur social et médico-social de Bourgogne-Franche-Comté se mobiliseront, en fin d’après-midi, devant la préfecture à Dijon. Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre du mouvement de contestation lancé il y a plusieurs mois concernant notamment les conditions de travail de ces professionnels et l’accompagnement des personnes et des familles dans la région. Il fait écho également à la conférence des métiers du social et du médicosocial, qui se tiendra le 18 février, et qui sera présidé par Jean Castex.
L’union Locale CGT de Besançon tiendra ce mercredi de 17h30 à 20h une action auprès des livreurs à vélo ( Uber Eats, Deliveroo et Just Eat) à Besançon. Le rendez-vous est fixé sur la place du 8 septembre. L’objectif est de sensibiliser ces personnes sur leurs droits. Une distribution de tracts en plusieurs langues sera assurée. Cette date n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle correspond au début des élections professionnelles chez « Just Eat ».
La mobilisation se poursuit chez Keolis à Besançon. Néanmoins, la société annonce 100% des services assurés sur les lignes Ginko T1 à 12. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre des négociations salariales. Elle est à l’initiative des syndicats CFE, CGC, CFTC et Force Ouvrière. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage.
La grève se poursuit chez Kéolis à Besançon. Le mécontentement en cours porte sur les salaires. Ainsi, des perturbations sont à prévoir ce samedi et ce dimanche sur les lignes bus et tram. Ce samedi, 100% des services seront assurés jusqu’à 21h. Aucune circulation ne sera assurée après. Dimanche, en journée et soirée les lignes T1 à L6 circuleront normalement aux horaires habituels. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage
Emmanuel Macron est à Belfort ce jeudi. Le président de la République a prévu de dévoiler sa stratégie énergétique pour la France, et notamment son plan de relance du nucléaire, sur le site de fabrication de General Electric. Le choix d’effectuer ce déplacement est plus que symbolique puisque sous la pression de l’état, EDF négocie pour racheter les activités nucléaires de General Electric qui avait été vendues, en 2015 au groupe américain, alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Economie.
La mobilisation se poursuit au lycée Jules Haag à Besançon. Un nouveau préavis de grève a été déposé à compter du mardi 8 février prochain. Les enseignants dénoncent un « rectorat sourd à leur demande ». Ils lui laissent jusqu’à lundi soir pour renouer le dialogue social.
La mobilisation pour les salaires se poursuit chez Ginko. Des perturbations sont à prévoir ce samedi et ce dimanche. Concernant ce dimanche, les trams ne circuleront pas. Un plan B sera mis en place, jusqu’à 21h. En revanche, les lignes L3 à L6 circuleront normalement. A partir de 21 heures, les lignes ne circuleront plus.