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Dans le Jura. L’union départementale CGT annonce qu’elle a déposé un préavis de grève courant du 14 septembre au 15 novembre. Il est porté par des agents du public et du privé. Les effets du pass sanitaire et les répercussions sur l'emploi inhérentes à sa mise en place sont à l’origine de cette action.

Le 9è carrefour des collectivités locales se tiendra les 23 et 24 septembre prochains à Besançon Micropolis. A travers ce traditionnel rendez-vous, la fédération Bourgogne Franche-Comté des Travaux Publics entend relancer convenablement son activité et tisser des liens forts et durables avec ses premiers partenaires que sont les collectivités locales. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas laissé tomber ce secteur d’activité durant cette crise et les confinements successifs. Elles ont très vite relancé les chantiers et les commandes pour permettre aux entreprises de poursuivre leur activité et, ainsi pallier à la baisse des commandes émanant des particuliers et de l’état.

« Remettre les gens au travail »

Tisser du lien, échanger, montrer ce que l’on sait faire, prendre des contacts, remplir les bons de commande, tels sont les grands enjeux de ce carrefour, placé également sous le signe de l’engagement en faveur de l’écologie. Vincent Martin, le président de la fédération,  en profitera sans doute pour appeler à la mobilisation et à la reprise. Malgré les nombreuses personnes sans emploi, les entreprises du BTP ne parviennent pas à recruter. « Il faut changer les mentalités et retrouver la motivation. Il faut retourner bosser’ lance M Martin.

L'interview de la rédaction

Ce jeudi 9 septembre, à partir de 15h, la CGT salariés-étudiants organise une distribution de fournitures scolaires 11 rue Battant, au centre-ville bisontin. Lors de la dernière année scolaire, le syndicat avait déjà mené des actions identiques dans la cité comtoise.

L’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires organise un rassemblement ce jeudi 2 septembre à 17h30 devant le centre Nelson Mandela  à Besançon, dans le quartier Planoise, pour s’opposer au pass sanitaire et dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. 

Dans la continuité des actions des 9, 19 et 26 août derniers, les manifestants demandent « l’abrogation du pass sanitaire et de ses conséquences, une autre politique sanitaire, la création de lits et de postes de soignants et un accès libre à la culture, dans les médiathèques, bibliothèques, et salles de spectacle, au sport et aux loisirs tout en maintenant une protection sanitaire ».

Petit rassemblement ce matin à Besançon, sur la place des droits de l’homme. Une trentaine d’agents de la ville, des militants syndicalistes et quelques citoyens se sont donnés rendez-vous pour dénoncer l’application du passe sanitaire. Rappelons que depuis ce lundi 30 août,  le passe sanitaire devient obligatoire pour les employés des lieux où le public le présente.

Ce document ne fait pas l’unanimité. Les manifestants dénoncent « une loi discriminante et injuste ».  D’autant plus qu’au sein d’une même administration, d’un même service, tous les agents ne sont pas dans l’obligation de le présenter. Pour les manifestants cette loi est d’autant plus incompréhensible que, même s’ils sont vaccinés, ils peuvent toujours transmettre la maladie. Ce qui les inquiète particulièrement

« Une loi liberticide »

Au-delà de cette situation, certains continuent de pointer une loi « liberticide ». Ils dénoncent les sanctions appliquées, l’instauration d’un contrôle sur la population, la division de la population et la dégradation des conditions de travail des agents ». Une situation jugée intolérable, car, selon eux, au début de la pandémie, les fonctionnaires ont été « utilisés » et ont répondu présent, « sans masque et sans gel », pour assurer la continuité du service public.

MANIF PASS SANITAIRE AGENTS CGT

 

Vers des reclassements ?

Anne Vignot, la Maire de Besançon, et Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers et des ressources humaines, sont venus rencontrer les manifestants. Elles leur ont rappelé le cadre et les décrets qui ont été pris pour en arriver là. Anne Vignot n’exclut pas la possibilité de faire appliquer la loi. C’est-à-dire de procéder à la suspension de l’agent réfractaire. Néanmoins, avant d’en arriver à cette solution ultime, des discussions sont prévues. La possibilité d’un reclassement n’est également pas exclue.

L'interview de la rédaction / M. Portugal (syndicat

Alors que Jean Castex a annoncé ce matin à la radio que « le gouvernement ne reculera pas sur les sanctions envers les soignants non-vaccinés », un rassemblement s’est tenu ce jeudi, en fin d’après-midi, devant l’hôpital Saint-Jacques à Besançon. Des soignants, des pompiers et des agents territoriaux ont brûlé leur diplôme. Certains ont jeté leur blouse à terre. Au cours de ce rassemblement, des témoignages ont été lus. Ils évoquent les inquiétudes de certains professionnels à se faire vacciner. Ils déplorent le manque de considération de l’état français à leur égard. Eux, que l’on a envoyé au front, sans protection, au début de l’épidémie.

soignants blouse 4

Les manifestants dénoncent les pressions qu’ils subissent au quotidien de la part de leur hiérarchie. La présentation du passe sanitaire à des vigiles, à l’entrée de leur établissement, pour pouvoir exercer leur profession,  ne passe pas.

soignants blouse

Rappelons qu’à compter du 15 octobre prochain, les soignants qui ne seront pas vaccinés seront suspendus et leurs salaires ne seront plus versés.

soignants blouse 3

Créée en novembre 2020 lors du 2è confinement, l’association « Les Josettes » se mobilisent depuis pour venir en aide aux étudiants en situation de précarité. Pour subvenir aux besoins de ces jeunes, dont beaucoup ont perdu leur job en raison de la crise sanitaire, le collectif organise des distributions de denrées alimentaires et de produits d’hygiène à la fac de lettres. Elle tient également une permanence pour recueillir les dons, émanant de particuliers et de professionnels, avant de les redistribuer.

Cet été, la situation de certains étudiants, et notamment les étudiants étrangers, a grandement inquiété l’association. D’où la création d’une cagnotte sur le réseau social leetchi pour récolter des dons en monnaie sonnante et trébuchante. Aujourd’hui, les stocks sont vides, tant les besoins sont très importants. Alors pour éviter une rentrée universitaire compliquée et pouvoir répondre, avec tout le réseau des acteurs engagés dans la lutte contre la pauvreté, aux demandes et besoins, « Les Josettes » ont besoin de vous. « Depuis le début de l’été, nous recevons de nombreuses demandes d’étudiants qui sont dans le plus grand dénouement » confirme Viviane, la secrétaire de l’association.  

« En cette période de rentrée, les stocks sont au plus bas et la venue de nouveaux étudiants sur le campus est synonyme de nouveaux besoins. Afin de pouvoir démarrer l'année sereinement, il faut se préparer et cela passe par un réapprovisionnement de denrées alimentaires et de produits d'hygiène » conclut la responsable.

L'interview de la rédaction

Pour aider l’association : https://www.leetchi.com/c/collecte-pour-aider-les-etudiant-e-s-en-situation-de-precarite-financiere?fbclid=IwAR3F7roc8qQTccdFX9oyDWOPqTLbnYZSTboNLql_spSB4aWEQMfjXzx42O0

Si certains en doutaient encore, ils ont très rapidement été mis au parfum. Les filles de l’ESBF sont des grandes championnes. Ces jeunes femmes qui jouent dans l’élite du handball français, qui disputeront la Coupe d’Europe cette saison, ont montré, ce mardi après-midi,  un grand altruisme et une vraie envie de partager leur passion avec les jeunes du quartier Planoise. Elles étaient les invitées d’honneur de la belle manifestation estivale qui se déroule au pied des immeubles du quartier depuis le début de vacances. Un évènement mené avec talent par un autre grand champion, le Bisontin Fodé Ndao.

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Arrivées en fin d’après-midi, les Engagées ont improvisé un concours de tirs au but. Elles ont également participé à des ateliers sportifs et ludiques. Elles ont ensuite célébré, comme il se doit, les deux belles médailles obtenues par deux jeunes planoisiens lors des derniers championnats d’Europe  jeunes de karaté qui se disputaient ce week-end en Finlande.

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Faire vivre les valeurs du club

Le reportage de la rédaction / Sébastien Mizoule. Camille Aoustin

A travers cette présence, l’ESBF applique ses valeurs. Celles d’un club de haut niveau désireux de tisser du lien avec tous les habitants de son territoire. L’ESBF veut sensibiliser à sa pratique avec aussi, celles et ceux, qui ne viennent pas au Palais des Sports. « Le Palais des Sports est ouvert à tout le monde. Les filles ont plaisir à être là et véhiculer le sport de très haut niveau » explique Sébastien Mizoule, le coach bisontin.  « Nous passons un très bon moment. Nous venons à la rencontre des jeunes du quartier. On espère que cela leur fait plaisir » conclut  Camille Aoustin

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Un nouveau rassemblement pour exiger le retrait du pass sanitaire se tiendra ce jeudi 26 août, à 16h30,  devant le CHU Minjoz à Besançon. Cet appel est lancé par l’intersyndicale FO-FSU-Solidaires. Les syndicats dénoncent une mesure qui va à l’encontre « des droits des salariés ».

Ils demandent « l’abrogation du pass sanitaire et ses conséquences, une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de santé ».

Alors que la Ville de Besançon organise ce mardi une journée de formation pour tout son personnel de la petite enfance, une partie de ces professionnels ont manifesté ce matin devant  la Rodia, où se tient ce rendez-vous. Un rassemblement à l’initiative du syndicat Force Ouvrière de la Ville de Besançon. Les participants dénoncent la nouvelle mesure de la municipalité qui entend  « imposer une pause méridienne de 45 minutes non rémunérée aux agents alors qu’ils ont aujourd’hui une pause de 30 minutes payée ».

Pour la Ville de Besançon, il est important d’harmoniser ces règles particulière à toutes les composantes des agents de la cité. C’est ce que demande la loi dite « des 1607 heures » pour la réforme de la fonction publique. Pour les manifestants, « la Ville n’avait pas obligation à le faire ». Selon eux, il s’agit « d’un recul des conditions de travail et une détérioration de l’accueil des enfants dans les structures bisontines ». Anne Vignot est attendue en fin d’après-midi pour conclure cette journée.

Le reportage de la rédaction