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Comme chaque fin de semaine, le rectorat de Besançon fait le point sur la situation épidémique concernant le conoravirus dans l’académie de Besançon. Selon les chiffres communiqués, arrêtés à la date du 24 juin, aucune structure scolaire n’est fermée. Il apparaît également que 13 classes suivent leurs cours à distance. Soit une classe fermée dans le Doubs, onze dans le Jura et une en Haute-Saône. Par ailleurs, 35 élèves et 2 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 dernier jours.


On a appris ce jeudi qu’une enquête pour « abus de biens sociaux » a été ouverte à l'encontre de l'ex-dirigeant de MBF Aluminium, après la liquidation judiciaire du site sanclaudienn prononcée par le tribunal de commerce de Dijon en début de semaine. Elle porte sur « des mouvements de fonds suspects » a expliqué Lionel Pascal, le procureur de la République de Lons-le-Saunier. Récemment, le journal « Le Progrès » avait révélé la disparition de 10 millions d’euros dans les caisses de la fonderie jurassienne.

Ce jeudi soir, les élus du conseil municipal de Besançon ont été doublement accueillis. Tout d’abord par des représentants des fonctionnaires des syndicats CGT et SUD venus exprimer leur opposition à la loi des 1607 heures. Cette réforme de la fonction publique, votée en 2019, prévoit, à compter du1er janvier 2022, le retour obligatoire aux 1607 heures annuelles de travail. Pour le syndicat CGT, « son application est une véritable régression sociale contraire aux valeurs portées par les partis politiques dont est issue la majorité municipale ». Et de poursuivre : « cette règle supprime des emplois, dégrade le service public et les conditions de travail ».

L'interview de la rédaction

 

Dans le même temps, les membres du collectif « RN + 5,7° pour une autre mobilité » sont venus dire tout le mal qu’ils pensaient du projet de doublement de la RN57 entre Beure et Micropolis, qui doit être discuté ce jeudi soir. Pour les manifestants, « cette construction va dans le sens de l’aggravation des dérèglements climatiques ». Il est également précisé que le GIEC vient de lancer des cris d’alarme qui montrent qu’il y a urgence à changer la façon de nous déplacer. Ce document expliquerait, selon les manifestants, que le doublement des voies de circulation provoquerait un renforcement du trafic, engendrant des nuisances et de la pollution supplémentaires.

L'interview de la rédaction

Les élus bisontins auront droit à un comité d’accueil ce jeudi soir. Le syndicat Sud a décidé d’exprimer son opposition à l’application de la loi sur les 1607 heures. Un rassemblement est prévu à 17h devant la chambre de commerce et d’industrie où se tiendra le conseil municipal. Cette réforme de la fonction publique, votée en 2019, prévoit, à compter du1er janvier 2022, le retour obligatoire aux 1607 heures annuelles de travail.

Pour le syndicat, « L’application des 1607 heures est une véritable régression sociale contraire aux valeurs portées par les partis politiques dont est issue la majorité municipale ». Et de poursuivre : « son application supprime des emplois, dégrade le service public et les conditions de travail ».

Le gouvernement a réagi après la liquidation judiciaire de la fonderie MBF Aluminium prononcée par le tribunal de commerce de Dijon le 22 juin. Elisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher ont réaffirmé que « le gouvernement restera pleinement mobilisé aux côtés des salariés concernés et du territoire pour leur permettre de rebondir ».

Il est ainsi souligné que « pour soutenir l’émergence de nouveaux projets industriels locaux », l’Etat a activé le dispositif « choc industriel ». En parallèle, le fonds d’accompagnement et de reconversion des salariés de la filière automobile sera également mobilisé pour venir en aide aux salariés.

Enfin, il est également prévu que les salariés bénéficient d’un accompagnement renforcé s’appuyant notamment sur la mise en œuvre d’une cellule d’appui à la sécurisation professionnelle, de formations qualifiantes et d’aides à la création d’entreprise ou à la mobilité ou encore d’une prime au reclassement.

 

La décision est tombée ce mardi. Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire de MBF Aluminium, la fonderie jurassienne, basée à Saint-Claude. Les 284 salariés et intérimaires vont perdre leur emploi. Jean-Louis Millet, le maire de la cité, ne cache pas sa colère. Il dénonce le comportement de l’état et l’aide très alambiquée de la région. Il parle d’un véritable « assassinat ».

Jean-Louis Millet, le maire san-claudien, s’interroge sur la volonté réelle de l’état et de la collectivité à vouloir sortir de l’ornière cette entreprise au savoir-faire ancestral et reconnu. « Y-a-t-il des tractations secrètes ? Y-a-t-il des choses qui se passent dans notre dos que l’on ignore » déclare-t-il. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’édile demande « qu’une enquête pénale soit effectuée vis-à-vis des dirigeants et actionnaires actuels ». Faisant référence aux informations parues dernièrement dans la presse, Mr Millet demande que toute la lumière soit faite sur la situation financière de l’entreprise. « S’il y a quelques millions qui se sont évaporés, je n’en sais rien, je ne suis pas dans le secret des dieux, il faut peut-être investiguer en ce sens » conclut-il.

Une situation économique et sociale catastrophique 

Le coût humain, social et économique après la décision du tribunal de commerce de Dijon est bien réel. Tout d’abord parce que 280 familles, majoritairement domiciliées à Saint-Claude, vont subir de plein fouet cette décision. D’autre part, parce que depuis plusieurs années désormais, la ville de Saint-Claude perd de son attractivité. Les chiffres viennent confirmer cette situation, qui n’est pas sans rappeler les 1500 emplois déjà perdus il y a une quinzaine d’années, faisant nettement tomber la démographie locale. Sans occulter la situation de l’hôpital qui n’est pas des meilleures. « Je suis très inquiet pour l’avenir » ne cache pas Jean-Louis Millet.

Jean-Louis Millet, Maire de Saint-Claude 

Ce mardi, le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire de MBF Aluminium, la fonderie jurassienne, basée à Saint-Claude. Les 284 salariés du site jurassien vont perdre leur emploi. La firme avait été placée en redressement judiciaire le 4 novembre 2020.

La justice bourguignonne avait repoussé à plusieurs reprises sa décision. Finalement, le triste épilogue est connu. Le tribunal de commerce de Dijon n’a pas retenu l’offre de reprise du patron lyonnais Mikaël Azoulay.

Depuis plusieurs mois, les salariés se sont mobilisés pour tenter de sauver leur usine. Une trentaine de salariés avaient fait le déplacement à Dijon. A l’annonce du délibéré, certains n’ont pas pu cacher leurs larmes. La colère s’est exprimée également.

 

C'est une catastrophe. C'est un massacre qui a été opéré vis-à-vis des 280 salariés de MBF 

C’est un désastre total, et le seul responsable. Je dis bien le seul responsable, c’est l’Etat. L’Etat qui finance des millions, des milliards, à des entreprises, des multinationales, et qui a été incapable de soutenir la seule offre de reprise

Yalcin Nail, délégué syndical CGT

 

 

En 2020, l'Urssaf Franche-Comté a redressé 6,5 millions d'euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (605,7 millions au niveau national), un résultat en baisse par rapport à l'année 2019 qui s'explique par l'adaptation de l'activité de contrôle au contexte de la crise sanitaire et le confinement de mars à mai, mais aussi par la présence d'un dossier « exceptionnel » en 2019.

Au total, ce sont 264 actions qui ont été engagées par l'Urssaf en 2020 (25 194 actions au niveau national). Sur les 61 actions ciblées initiées en Franche-Comté, 90% ont abouti à un redressement de cotisations et contributions sociales. Le préjudice concernant la fraude aux revenus de remplacement s'élève à 1 042 286 euros. « Le préjudice concernant le travail dissimulé est inconnu pour l'instant, les deux dossiers concernés étant en cours d'instruction » conclut l'Urssaf Franche-Comté.

La Mission Locale du bassin d'emploi de Besançon est au cœur du plan « #1jeune1solution ». Ce plan de relance économique, officiellement lancé le 23 juillet 2020 par Jean Castex à Besançon, a pour but de lutter contre le chômage des jeunes et leur insertion dans la vie sociale et professionnelle. Un plan d'autant plus nécessaire en raison de la crise sanitaire qui a précarisé la jeunesse française.

Quel objectif ?

L'objectif est d'aller chercher les jeunes déscolarisés, sans emploi et sans formation, de leur redonner confiance en eux et les accompagner sur le chemin de la vie professionnelle. Ce dispositif est accessible dès 16 ans et permet un parcours et des conseils individualisés selon la situation. A Besançon, on s'attend aussi à voir arriver de nombreux jeunes diplômés ou n'ayant pas poursuivi leur cursus universitaire. Des étudiants isolés, sans ressources financières ou connaissant des difficultés psychologiques après ces longs mois de cours en distanciel, éloignés de toute vie sociale et familiale.

Des moyens supplémentaires

Si la mise en place du dispositif a balbutié, désormais son contour est mieux défini et les missions locales ont pu poser des jalons pertinents, semblant répondre aux besoins des jeuens et des entreprises. Trois dispositifs ont vu leurs moyens prendre de l'importance : Le PACEA (Parcours d'Accompagnement Contractualisé vers l'Emploi et l'Autonomie), le Dispositif de la Garantie Jeunes et les contrats aidés. Ce soutien financier supplémentaire a également permis l'acquisition de nouveaux locaux et le recrutement de nouveaux conseillers en insertuion. Car, oui l'enjeu, est bien d'accueillir et d'accompagner davantage de jeunes. Pour atteindre les ambitieux objectifs gouvernementaux, il va falloir aller chercher les jeunes les plus éloignés de ces dispositifs et informer au mieux les entreprises. C'est tout le travail qui attend les professionnels de la mission locale du bassin d'emploi de Besançon. « Dans les tous prochains jours des opération de terrain vont être déployées » promet Thierry Grandmottet le directeur de la structure.

Didier Paineaud, Maire de Byans-sur-Doubs et président de la mission locale du bassin d'emploi de Besançon

Le CCAS (centre communal d'action sociale) propose jusqu'au 10 juin une exposition réalisée par le public qu'il accueille.  Elle est à découvrir au Kursaal. « Renc'arts » met en scène des œuvres imaginées et conçues par des bisontins de la maison des séniors, des résidences autonomie ou encore de la direction des solidarités. Un véritable projet pour retisser du lien social par l'art en ces temps de pandémie.

Retrouver la vie en société

La rupture sociale et l'isolement sont des problématiques encore existantes, particulièrement depuis le confinement. Le CCAS et ses différents services ont donc souhaité continuer de créer du lien avec leur public. Grâce à l'art, tous ces bisontins en situation précaire, de handicap ou les personnes âgées ont reçu du matériel et des tutoriels pour réaliser une œuvre artistique à leur domicile. A la levée des restrictions, ils ont pu échanger et montrer leurs productions au parc de la Gare d'Eau lors d'un moment de convivialité, masqué et distancié.

Se découvrir un talent

La directrice du service culturel du CCAS tenait absolument à réaliser cette exposition, malgré la crise. « On va la faire cette expo, de toute façon on la fera ». Elle est accessible jusqu'au 10 juin, et montre ces œuvres réalisées en collaboration avec des artistes professionnels. L'objectif est de mobiliser ces publics beaucoup trop sujets à l'isolement, et de leur insuffler de la confiance en soi. Les néo-artistes sont fiers de présenter leurs œuvres.

La politique publique suit le mouvement

Anne Vignot, maire de Besançon, exprime son admiration vis-à-vis de cette exposition. Selon elle, la mairie accompagne tous les bisontins tout au long de leur vie. Elle doit donner la possibilité à tout le monde de créer, d'exprimer leurs émotions. Elle y découvre des personnes qui se sont trouvées un talent pour l'art, parfois même tard dans leurs vies. « On a la chance d'avoir beaucoup d'associations à Besançon pour l'accompagnement des habitants. On se doit d'être facilitateur pour multiplier les activités des uns et des autres » conclut-elle.