Choix du secteur :
Se connecter :
 

La CGT appelle à manifester ce samedi 15 janvier, à 14h, sur la place de la Révolution à Besançon, « face aux attaques du patronat et le mépris du gouvernement ». Parmi les revendications : le retrait du passe sanitaire, la levée des brevets sur les vaccins, l’abrogation de la réforme du chômage l’augmentation des salaires et des pensions de retraite de 300 euros par mois et de véritables mesures dans les entreprises pour protéger les salariés du Covid ».

Dans un communiqué de presse, Anne vignot, la maire bisontine fait savoir qu’elle apporte son soutien au mouvement de grève des enseignants de ce jeudi 13 janvier. L’édile bisontine indique qu’elle sera au rassemblement prévu, en début d’après-midi, sur la place de la Révolution.  A Besançon, 19 écoles sur 63 seront fermées. 47 sont impactées et 13 accueils périscolaires seront fermés.

A l’appel du collectif intersyndical action sociale et médico-social, CGT, SUD, FO, FSU, un rassemblement des travailleurs du secteur social et médico-social se tenait ce mardi à 11h00 devant la gare Viotte de Besançon, afin de réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.

Après une journée d’action qui avait eu lieu le 7 décembre, ils sont à nouveau en grève et dans la rue. Parmi leurs revendications, les syndicats demandent une augmentation de 300 euros de tous les salariés de l’ensemble des professionnels du social et médico-social, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur et sans contrepartie. Ils souhaitent aussi que leurs droits soient garantis par les conventions collectives et statut. Cette grève était également l’occasion de se mobiliser pour les acquis sociaux et l’amélioration des conditions de travail pour permettre un accueil et un accompagnement de qualité.

Dans la région, d’autres actions étaient prévues ce 11 janvier, comme à Trévenans dans le Territoire de Belfort ou les professionnels médico-sociaux devaient se rassembler.

Composée d’une quarantaine d’associations dont celle de Besançon Franche-Comté, la fédération SOS Amitié s’engage dans la prévention du suicide en écoutant les personnes en détresse.

Un contexte difficile

Les personnes qui appellent les bénévoles de SOS Amitié sont dans une grande détresse psychologique. Souvent touchés par la solitude, ils sont à la recherche d’une oreille attentive qui leur permettra de se libérer d’un poids qui pèse sur leurs épaules. La crise du COVID n’a rien arrangé, et les appels se multiplient pour exprimer les craintes face à la maladie, mais également l’impact que celle-ci a pu avoir au niveau social, et professionnel pour certains.  


« On ne juge pas la personne »

Bernard Ruelle, préseident de l’association SOS Amitié Besançon, explique que les appels se font de manière totalement anonyme et dans la bienveillance. « Nous ne sommes pas là pour juger les gens qui appellent, mais bien pour les écouter ». Le rôle de ceux qu’on appelle « les écoutants » est avant tout un rôle de soutien, ils agissent comme support pour les personnes en détresse. « Nous ne sommes pas des juges, ni des assistants sociaux. Nous sommes là pour écouter la personne et lui permettre de mettre des mots sur ses maux ».

 

Interview de la rédaction, Bernard Ruelle (Président de l'association SOS Amitié Besançon) :

Dans le Doubs, la Croix-Rouge s’organise pour organiser un réveillon solidaire, qui s’adapte au contexte sanitaire du moment. L’initiative prévue le 28 décembre prochain a dû être modifiée.

Néanmoins, en 2021, grâce à la mobilisation de l’association, du CCAS de Pontarlier et du Conseil Départemental du Doubs, 300 repas seront distribués. Au total, ce sont 300 personnes, 140 familles, dont 56 personnes isolées, venant de 28 communes différentes, qui profiteront de cet élan de générosité. Une action qui voit également le jour grâce à la participation d’un traiteur local.

Une nouvelle mobilisation des salariés du secteurs social et médico-social est prévue pour la rentrée de janvier. Elle est à l’initiative de l’intersyndicale CGT, FO, SNPEC -PJJ FSU et Sud et se tiendra le 11 janvier prochain. Ce nouveau rassemblement portera sur les salaires et les conditions de travail.

Parmi les revendications exprimées : une augmentation de 300 euros net des salaires, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur. Le rendez-vous est fixé à 11h devant la Gare Viotte, avant des rassemblements prévus devant l’ARS, le Conseil Départemental et la Préfecture.

Cette année encore, et malgré le contexte sanitaire actuel, le Père-Noël rendra visite aux enfants hospitalisés dans les services de pédiatrie et néonatologie du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté à Pontarlier. Le rendez-vous est fixé ce vendredi 24 décembre à 15h. Une distribution de cadeaux et un goûter en chambre uniquement seront organisés.

Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, sera à Besançon le 21 décembre prochain. Il tiendra notamment une conférence de presse sur la situation générale du pays et plus particulièrement sur celle  de la jeunesse en France.  

Ce vendredi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une dizaine d’agents du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ont profité de la séance  plénière de la collectivité, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, pour interpeller sa présidente , la socialiste Marie Guite Dufay,  sur la baisse du pouvoir d’achat des agents et l’octroi d’un treizième mois « devenu aujourd’hui vital ».

Les manifestants ne veulent pas être les oubliés. Ils rappellent qu’ils ont répondu et répondent toujours présents durant la crise sanitaire, en assurant notamment l’entretien et l’hygiène des lycées de la région. C’est la raison pour laquelle ils demandent à être considérés de la même manière que d’autres salariés de la fonction publique. Dernièrement, les agents du médico social ont obtenu une augmentation de 100 euros mensuels du Conseil Départemental du Doubs.

L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume (FO)

 

 

Le réseau Ginko alerte ses usagers à la suite d’un mouvement de grève sur le réseau périurbain qui a lieu ce vendredi 17 décembre. Les lignes régulières 61,62,65,68,71,73,74 et 76 seront impactées, ainsi que certaines lignes desservant des écoles, collèges et lycées. Plus d'informations sont à retrouver dans la rubrique info trafic du site internet de Ginko.