Choix du secteur :
Se connecter :
 

La décision est tombée. Lundi 13 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de confier la reprise de l’enseigne France Loisirs à la Financière Trésor Patrimoine. Sur les 800 postes que comptent le groupe en France, 600 vont être supprimés. Par ailleurs, sur les 122 boutiques implantées dans l’Hexagone, seules 14 sont maintenues. France Loisirs avait été placé en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité,  le 25 octobre dernier. Le site bisontin est concerné. Il fermera ses portes le 18 décembre.

Installé Place de la Révolution du 8 au 19 décembre, le marché solidaire est coordonné par l’association RéCiDev, qui peut compter sur la présence de cinquante autres associations.

Noël sous le signe de la solidarité

Ce marché, qui a lieu tous les ans en décembre depuis 2001, permet de placer Noël sous le signe de la solidarité. Plus de cinquante associations sont présentes sur le marché afin de mettre en avant des produits issus de l’artisanat. Les origines des produits sont extrêmement variées, compte tenu du grand nombre d’associations internationales présentes sur le marché. Les visiteurs peuvent donc trouver des jeux et jouets, des livres, mais également des épices, du chocolat, des bijoux et du textile en provenance du monde entier.  

Un marché convivial

Pour Marie Rivollet, qui est la coordinatrice du marché, la convivialité fait le charme de ce rendez-vous annuel. « C’est un marché très convivial, avec une ambiance chaleureuse, car les associations sont avant tout présentes pour discuter avec le public ». Ce marché solidaire est également l’occasion de découvrir d’autres cultures, et c’est aussi ça qui plaît aux visiteurs. « Ça change un petit peu de d’habitude, on y découvre des choses et on dit souvent que c’est l’occasion de faire le tour du monde au travers du marché » nous déclare Marie Rivollet.


Interview de la rédaction, Marie Rivollet (Coordinatrice du marché de Noël solidaire) :

Ce mardi 14 décembre s’est tenue la conférence de presse d’avant conseil communautaire. L’occasion pour la maire Anne Vignot et les élus de faire le point sur deux projets d’aménagements urbains ainsi que sur le dispositif « Sport de haut niveau individuel ».

Trois grands points à l’ordre du jour

Au cours de la conférence de presse, Monsieur Yves Guyen, maire d’École Valentin, a présenté le premier projet d’aménagement concernant un nouveau parking dédié au covoiturage sur la commune de Marchaux-Chaudefontaine. Ce futur parking de 49 places, équipés de station de recharge pour les véhicules électriques, permettra de répondre à une demande de plus en plus importante au niveau du covoiturage. Le financement de ce projet s’inscrit dans le cadre d’une convention avec la société usagère du réseau autoroutier APRR. Elle prendra donc en charge l’intégralité du coût des travaux, estimé à 180 000 € et qui commenceront début 2022. Le parking devrait être mis en service avant l’été.

Le deuxième projet d’aménagement concerne cette fois-ci la création d’une aire de très grands passages à Chemaudin-et-Vaux. Ce projet répond à une obligation réglementaire, à savoir celle de mettre à disposition une aire pour les gens du voyage. Cette aire permettra d’accueillir entre 50 et 200 caravanes sur une durée de 6 mois, notamment en période estivale. Durant toute l’année, cet espace pourra également être utilisé comme parc de stationnement. Le coût de ce projet est de 2.6 millions d’euros et les travaux débuteront en 2023.

Le troisième point concerne le dispositif « Sport de haut niveau individuel ». Il a été décidé d’orienter encore un peu plus ce dispositif vers les sports outdoor. L’enveloppe de cette aide qui était de 15 000 € passera à 50 000 € pour permettre aux athlètes et à leurs clubs d’avoir plus de moyens pour continuer leurs parcours vers l’excellence. Le montant de l’aide alloué aux structures dépendra de trois critères, à savoir le nombre d’athlètes présents sur les listes de haut niveau, le nombre de salariés ainsi que le budget de la structure.

 

Interview de la rédaction, Yves Guyen (Maire d'École Valentin) et Anne Vignot (Maire de Besançon) :

La fin d’année est une nouvelle fois encore très compliquée pour les professionnels de l’évènementiel. Après la fermeture des discothèques et les nombreuses annulations de manifestations, beaucoup s’interrogent sur leur avenir et le tournant que prendra  cette période qui, pour la deuxième année consécutive, s’annonce encore difficile. En Bourgogne- Franche-Comté, les annulations s’élèvent à ce jour à près de 70% chez les traiteurs, mais l’hôtellerie/restauration n’est pas épargnée également.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) reste pleinement mobilisée auprès des professionnels de sa branche. Bernard Champreux, son président bourguignon et franc-comtois, le confirme, « son syndicat est en relation constante avec les ministères de l’économie et du travail notamment pour que des mesures soient prises pour accompagner au mieux ces professionnels ». Un nouveau coup d’arrêt après pourtant une saison estivale qui avait permis à tout un chacun d’envisager un avenir plus prometteur. La situation est d’autant plus inquiétante qu’à compter d’avril prochain, ces derniers devront commencer à rembourser les prêts qui leur avaient été consentis par l’état pour éviter que leur trésorerie soit impactée.

L'interview de la rédaction / Bernard Champreux

En raison d’un mouvement de grève national et local, des perturbations sont à prévoir dans certains accueils périscolaires. Besançon est concernée. La Ville a communiqué la liste des écoles dans lesquelles, en fonction de la situation et du moment de la journée, les accueils du matin, du midi et du soir seront impactés.  

La société de transport Kéolis indique que des perturbations sont à prévoir ce lundi sur le réseau bisontin et grand bisontin. Ces perturbations sont la conséquence d’un préavis de grève déposé par la SPL Mobilités Bourgogne Franche-Comté. Pour plus d’information : www.ginko.voyage

Ce mardi après-midi, les policiers municipaux bisontins ont manifesté sur l’Esplanade des Droits de l’Homme sous les fenêtres d’Anne Vignot. Ils sont venus exprimer leur mécontentement, leur colère et leur inquiétude.

Ils dénoncent la totale désorganisation du service et demandent une politique claire et ambitieuse en la matière. Les policiers municipaux veulent des moyens humains et matériels à la hauteur de leur fonction et de leur mission. « Il nous faut des moyens pour être respectés, considérés par la population. Nos uniformes sont usés. Cela renvoie une très mauvaise image » explique Jacques Desoche du syndicat CFDT.  Parmi les exigences évoquées : des moyens adaptés aux situations auxquelles ils sont confrontés au quotidien, une clarification de leur mission et le recrutement d’un directeur de police municipale de catégorie A.

police municipale 2

Une première étape

M. Desoche ne le cache pas, d’autres actions seront menées. Les fonctionnaires jugent leur rencontre de vendredi dernier avec la maire écologiste de Besançon « insatisfaisante ». « Cette mobilisation en appellera d’autres » explique le policier. Le collectif  attend « l’ouverture d’un réel dialogue social permettant d’écouter les agents et de tenir compte de leur avis et comprendre leurs inquiétudes ».

police municipale

Les secteurs médico-social, paramédical et social appellent à l'aide et manifestent ce mardi, place Flore à 11h. Le Ségur de la santé sera au cœur des débats. Les salaires, emplois, formations, moyens pour les conditions d’accueil, d’accompagnement et de prise en charge feront partie des revendications.

 

De nombreux exclus du Ségur

L’intersyndicale CGT, FO, Sud Santé Sociaux le revendique haut et fort : les oubliés du Ségur sont nombreux. La crise sanitaire qui a révélé pourtant leur force d’abnégation, s’est soldée, pour certains, par un Ségur et une prime de 183 € par mois. Une somme dérisoire à la vue du retard accumulé selon eux. Et encore, une somme pas reçue par tout le monde, comme c’est le cas pour les éducateurs spécialisés, les travailleurs sociaux et le personnel administratif. Lors de ce rassemblement, trois grands axes seront revendiqués. Le premier s’agissant de ces 183€ pour toutes et tous, sans contrepartie, et d’un rattrapage général de 300€ pour les salariés du secteur. « On est dans une situation où les salaires sont gelés depuis 1999. On a perdu plus de 30% de pouvoir d’achat. Et pour plus 90% de nos collègues, on est complètement exclu des 183€ du Ségur. On souhaite l’augmentation des salaires, les 183€ pour tout le monde, pour tendre vers les 300€, ce qui serait le minimum pour le rattrapage » souligne Pascal Descamps, délégué syndical CGT à l’ADDSEA.

 

Des conditions de travail dégradées depuis des années

Autre revendication de l’intersyndical, la conservation de l’ensemble des garanties des conventions collectives. « Nous nous inquiétons des volontés des organisations patronales NEXEL de mettre à plat notre convention collective 66, que nous devons renforcer, notamment la remise en cause des grilles salariales, basées sur des critères objectifs comme le diplôme et l’ancienneté, pour nous imposer l’individualisation des salaires, c’est-à-dire le salaire au mérite mais aussi la fin des congés trimestriels » précise l’intersyndicale. Enfin, cette manifestation dénoncera les conditions de travail, dégradées depuis des années dans ces secteurs. Plus de moyens pour le secteur social et sanitaire seront demandés, autant pour les conditions de travail des salariés, que pour les conditions d’accueil des enfants, des adultes, et des adolescents, « que l’on accompagne au quotidien », confie Pascal Descamps.

Ce samedi 4 décembre, à l’appel des associations de chômeurs et de leurs soutiens, un rassemblement se tiendra, à 14h, sur la place Pasteur à Besançon. Cette mobilisation a pour principal objectif de dénoncer la réforme de l’assurance chômage.

Parmi les revendications exprimées : l’annulation de la réforme, un emploi correctement rémunéré, une indemnisation pour tous de toutes les formes de chômage et de précarité, une véritable politique de formations, choisies par les chômeurs et un droit à une véritable retraite à 60 ans maximum.

La préfecture du Doubs rappelle que jusqu’au 31 mars, un renforcement des dispositifs de veille sociale est assuré. Douze places supplémentaires peuvent être mobilisées. Il est rappelé que le dans le département du Doubs le 115 est accessible 24h/24, des veilles mobiles sont renforcées sur Besançon, Pontarlier et Montbéliard et quatre accueils de jour sont ouverts : 2 à Besançon, 1 à Montbéliard et 1 à Pontarlier. Il existe également des sites de restauration sociale. Enfin, précisons que le paramètre «  grand froid » apparaît en fonction des conditions météo émises par Météo France. Deux déclinaisons sont possibles : les niveaux orange et rouge.