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La 37è campagne des Restos du Cœur a débuté ce mardi partout en France. Plus que jamais les personnes en situation de précarité ont besoin des Restos. L’an dernier, en pleine pandémie, 1,2 million d’hommes et de femmes ont sollicité l’association de Coluche. Dans le département du Doubs, lors de la précédente campagne, 7.200 personnes et un million de repas ont été enregistrés. 50% des bénéficiaires ont moins de 25 ans.

Depuis deux ans maintenant, l’association constate une augmentation nette des jeunes, des étudiants et des familles monoparentales dans leurs locaux. Les travailleurs pauvres et les retraités font également partie du public rencontré. Malheureusement, à en croire les premières semaines d’inscription, les besoins et les attentes risquent d’être encore plus forts cette année. D’ores et déjà, 15% de nouvelles personnes ont été inscrites. Dans le Doubs, onze centres accueillent les familles, en plus d’un camion spécifique qui se déplace dans huit villes du département.

L’aide alimentaire est l’une des principales actions menées, mais d’autres services sont apportés pour améliorer le quotidien.

L'interview de la rédaction / Dominique Maire, président des Restos du Coeur

La 29è édition  de la collecte de produits alimentaires et autres de la banque alimentaire se déroulera dans le Jura, comme partout en France, les 26, 27 et 28 novembre prochains. Dans le département, 1000 bénévoles sont mobilisés pour l’occasion. Ils seront présents dans les 100 commerces partenaires de cette opération solidaire dans le département.  L’action est importante car les besoins sont croissants, près de 20.000 Jurassiens éprouvent d’importantes difficultés pour se nourrir.

Ainsi, pour alimenter les structures sociales, qui sont chargés ensuite de la distribution, la banque alimentaire doit réussir cette collecte, qui représente 20% des besoins annuels. D’où l’importance de cet appel. Des pâtes, du riz, des plats cuisinés, mais également des produits d’hygiène, de la lessive ou encore des couches font partie des produits très recherchés.

L'interview de la rédaction / M. Duprez, le président de la Banque Alimentaire du Jura est au micro de la rédaction

En raison d’un mouvement de grève national, suivi localement, certains centres périscolaires de la Ville de Besançon seront fermés ce vendredi. Le site internet de la ville fait le point sur les lieux concernés. Les personnels d’animation expriment leur colère. Ils demandent une revalorisation des salaires et la création de véritables CDI.

Ce jeudi à 17h aura lieu le conseil municipal de Besançon dans lequel deux grandes thématiques sociales seront abordées, dans un contexte où la violence intra-familiale reste très élevée dans le Doubs. La première concernera la question des réfugiés. La deuxième sera axée sur le renouvellement du label de l’Unicef « Ville amie des enfants ».

 

Intégrer les réfugiés

Du coté du conseil municipal, la vision est claire, il faut aider les réfugiés à s’intégrer au sein de la ville de Besançon. Pour cela, la ville de Besançon met en place le Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés aussi appelé CTAIR. Par le biais de ce contrat, la municipalité s’investit autour de cinq grands axes, à savoir la prise en charge de la santé mentale des réfugiés, la jeunesse, le logement, l’accès à la culture ainsi que l’insertion professionnelle. Les réfugiés bénéficieront également de cours d’apprentissage à la langue française grâce à ce contrat.

 

Un label à renouveler

Un autre point important qui sera abordé lors de ce conseil municipal concerne le renouvellement du label « Ville amie des enfants ». Depuis 2005, la ville de Besançon dispose de ce titre et elle souhaite le renouveler à nouveau pour la période 2020/2026. La candidature a été acceptée et il reste désormais à valider le plan d’action lors du conseil municipal de ce jeudi. Ce label permet entre autres à la municipalité de bénéficier de l’expertise de l’UNICEF afin de développer les actions envers les enfants et la jeunesse. La commune souhaite également intégrer la question de la violence intra-familiale dans son plan d'action, afin d'aider les enfants confontés à ce genre de situation. 

 

Interview de la rédaction, Pascale BILLEREY (Conseillère municipale déléguée au projet éducatif du territoire) :

Après avoir vu sa capacité réduite de moitié à la suite des incidents qui étaient survenus en décembre 2019, l’Intermarché du quartier de Planoise réouvrira totalement ses portes demain après une longue période de travaux.

L’Intermarché de planoise avait été le théâtre d’incidents le 31 décembre 2019. Des voitures avaient été incendiés dans le parking souterrain situé sous le magasin. Les fumées avaient alors atteint le magasin et causées des dégâts. La chaleur dégagée par les flammes avait laissé craindre une baisse de la stabilité des fondations, ce qui avait engendré la fermeture du magasin avant sa réouverture partielle.

 

Une clientèle pressée mais soulagée

L’enseigne va enfin pouvoir accueillir de nouveaux les clients, qui sont d’ores et déjà impatients à l’idée de pouvoir retourner faire leurs courses au sein du magasin. Les habitants de Planoise et d’autres habitués de l’Intermarché ont souffert de cette fermeture, qui les obligeait à effectuer leurs achats dans des commerces parfois très éloignés de leurs logements. La fin de la galère donc, pour de nombreuses personnes qui pourront profiter à nouveau de ce commerce qui agit comme un véritable lieu de rassemblement au sein du quartier.

 

Le reportage de la rédaction :

Réunis en commission permanente, les élus régionaux ont voté 185,2 millions d’euros d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de Covid-19.

Les domaines du sanitaire et social, avec 556 personnes qui bénéficient d’une formation d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture ou d’ambulancier,  et de l’agriculture, avec des moyens financiers accordés aux entreprises agricoles pour lutter contre le gel des vignes sont concernés également.

Par ailleurs, la collectivité régionale apporte environ 2 millions d’euros au département du Jura pour l’aéroport de Dole-Jura et 11 millions d’euros pour le financement de la grande bibliothèque au centre-ville de Besançon et au cœur de la future Cité des savoirs et de l’innovation.

Ce mercredi après-midi, Adrien Taquet, secrétaire d’état chargé de l’enfance et des familles, était à Besançon pour contractualiser avec le département du Doubs, et Christine Bouquin, sa présidente, une convention de partenariat dans le domaine de la protection de l’enfance. La collectivité recevra 2,8 millions d’euros sur deux ans pour la mise en place de projets concrets dans les domaines de la prévention et de la protection de l’enfance.

Cette compétence sociale revient aux conseils départementaux. Dans le Doubs, 58 millions d’euros sont alloués à l’action sociale en direction des familles et des enfants. En septembre dernier, 12 millions supplémentaires ont été votés par les élus. Christine Bouquin l’assure sa collectivité a fait de « la protection de l’enfance, un sujet majeur de début de mandat ». La santé et l’éducation en sont les piliers majeurs. C’est la raison pour laquelle la patronne du département  a demandé à l’état de poursuivre son soutien financier. Les besoins sont grandissants. D’où cette urgence à créer des places supplémentaires. « Les dispositifs d’accueil sont à saturation » explique Mme Bouquin. Dans un souci du bien être de l’enfant, une réflexion est également portée pour ne pas séparer les fratries. Ainsi, la création de nouvelles structures est envisagée.

ADRIEN TAQUET BESANCON

Manque criant d’assistants familiaux

La collectivité ambitionne également de renforcer les visites à domicile de sage-femme en période prénatale, l’accompagnement des enfants protégés en situation de handicap et l’accueil des mineurs non-accompagnés. Elle doit également gérer le manque d’assistants familiaux. En huit ans, leur nombre a baissé de 23%. Jusqu’à présent, seulement 70 enfants sont accueillis hors département du Doubs. Malgré la tension existante, Christine Bouquin se refuse à placer des enfants à l’hôtel, comme c’est le cas dans d’autres départements.

L'interview de la rédaction

Ce mercredi matin, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, ont signé un PAQTE, autrement dit le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises. Sur le territoire du Grand Besançon, 52 entreprises ont dit « oui » à ce dispositif. Ces dernières, qui seront soutenues financièrement, s’engagent  en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sans emploi, domiciliés  dans les quartiers prioritaires de la Ville de Besançon. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la politique de la ville.

PAQTE PREFECTURE 2

Lancé en janvier 2021 sur le territoire du Grand Besançon, le PAQTE a déjà permis à 60 jeunes de 3è d’effectuer un stage dans les entreprises partenaires et d’enregistrer 71 promesses de contrat d’apprentissage ou d’embauches. 150 personnes ont également pu découvrir le monde de l’entreprise et 40 entreprises  ont fait de la lutte contre les discriminations une de leur priorité

Nicolas Bodin, l’élu bisontin, en charge de l’économie au Grand Besançon, y voit un dispositif intéressant dans la lutte contre le chômage des jeunes. Et notamment, ceux qui n’apparaissent pas dans les registres de Pôle Emploi. Et, qui pourtant, sont très éloignés du monde du travail. Ainsi, à travers des stages, des temps de découverte, d’immersion et bien sûr de possibilité de s’insérer dans le monde du travail, l’état, les collectivités et les entreprises espèrent rattraper ces jeunes gens, leur tendre la main et leur ouvrir leur porte.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

 

Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés. En Bourgogne Franche-Comté, au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 113.480. Ce nombre baisse de 7,1 % sur le trimestre et de 13 % sur un an. Par département, concernant cette même catégorie et le trimestre de référence, la situation est la suivante : -6,6% dans le Doubs, -7,8% dans le Jura, -5,7% en Haute-Saône et -6% dans le Territoire de Belfort

La semaine prochaine, durant quatre matinées, du mardi 2 au vendredi 5 novembre, Coopilote, qui accompagne les personnes désireuses de créer leur entreprise,  organise une semaine de formation sur le thème de l’entrepreneuriat au féminin. L’objectif est de dispenser des outils pour permettre aux femmes de réussir leur projet professionnel. Parmi les thématiques abordés : le projet personnel, le marketing, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, la trésorerie et le réseau. En parallèle, un atelier de développement personnel sera proposé. Il s’intitule « comment dépasser ses croyances limitantes ».

Selon les derniers chiffres en la matière, 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Ce chiffre progresse, mais il reste encore insuffisant. Les raisons sont multiples. Il convient encore de faire reculer les freins qui peuvent empêcher de franchir certains obstacles et de se lancer dans l’aventure. Cela passe notamment par combattre certains clichés et de trouver la bonne organisation personnelle permettant un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Car c’est surtout ce que recherchent ces femmes entrepreneures : pouvoir concilier une vie personnelle et une vie professionnelle épanouissantes.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.coopilote.com/

L'interview de la rédaction : Catherine Humbert, chargée d'accompagnement des entrepreneurs chez Coopilote