La prochaine édition du Hacking Health, le marathon de l’innovation en santé, se déroulera du 17 au 19 octobre prochain à Besançon. A cette occasion, des professionnels, étudiants, ingénieurs et designers collaborent pour imaginer des solutions aux défis médicaux et sociaux. Pour cette nouvelle édition, 17 problématiques ont été identifiées , dont le suivi des personnes contaminées, un projet du Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs, et la mobilité des patients, avec perfusion, hospitalisés au CHU Minjoz. Cette dernière réflexion est lancée par une ingénieure de recherche de l’établissement hospitalier.
L'interview de la rédaction : Christophe Dollet, fondateur du Hacking Health et président du Tube à essais
Le tube à essais
Dans la continuité du Hacking Health Besançon, un nouvel écosystème voit le jour pour soutenir l’innovation en santé : le tube à essais. Cette initiative vise à accompagner des projets émergents en leur permettant de mûrir et d’atteindre une maturité suffisante pour séduire des partenaires et investisseurs. L’objectif du tube à essais est clair : stimuler l’innovation par tous les moyens possibles. Pour ce faire, plusieurs leviers sont mis en place, notamment la création d’un diplôme universitaire en collaboration avec l’université, intitulé Développer et accompagner l’innovation en santé, ainsi que l’organisation d’ateliers dans les établissements de santé. Ils ont pour but d’accompagner les professionnels désireux d’innover, en leur expliquant le parcours nécessaire, les écueils à éviter et les étapes à respecter pour assurer le succès d’un projet. Le véritable défi réside dans l’après-hackathon. L’intérêt étant de guider les porteurs de projet à travers des étapes clés comme l’étude de marché, la gestion des coûts, la production, la protection juridique et l’évaluation de la concurrence. L’accompagnement se poursuit jusqu’à la conception d’un prototype, moment décisif où le projet prend forme et où son créateur peut envisager son avenir.
L'interview de la rédaction : Christophe Dollet, fondateur du Hacking Health et président du Tube à essais
Ce lundi 31 mars marque l’ouverture de la maison pluridisciplinaire de santé à Frasne. Un projet porté par l’intercommunalité Frasne Drugeon. Démarré au printemps 2023, ce projet est désormais réalité. Il se décline sur une superficie de près de 900 m2. La structure se répartit sur deux niveaux.
Quatre médecins généralistes, deux kinésithérapeutes, une sophrologue psychopraticienne, une diététicienne, une ostéopathe, une psychomotricienne et un cabinet de quatre infirmières y exerceront. La mutualisation des locaux et l'accueil possible de futurs professionnels ont été prévus. Le projet intègre également les aménagements nécessaires pour l'accessibilité, les voies piétonnes et cyclables et le stationnement de 50 véhicules dédié au projet.
Ce dimanche, se tiendra une nouvelle édition du nœud bleu géant humain, organisé dans le cadre de l’opération Mars Bleu, la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Le rendez-vous est fixé ce dimanche après-midi, à 14h30, sur le stade d’honneur du CA Pontarlier football. L’an dernier, 150 personnes avaient participé à ce rassemblement.
L’ARS Bourgogne-Franche-Comté en appelle à la vigilance face à la recrudescence de la rougeole. A ce jour, sur les trois premiers mois de 2025, 12 cas de rougeole ont été enregistrés par l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, quand 11 cas étaient recensés sur toute l’année 2024. Ce chiffre témoigne à lui seul de l’accélération de la circulation du virus, d’autant que le début du printemps reste une période propice à sa propagation.
Fièvre, toux, fatigue, écoulement nasal, conjonctivite, suivis d’une éruption cutanée, sont les symptômes les plus courants de la rougeole. L’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle que la vaccination est une mesure de prévention indispensable assurant une protection individuelle, mais également collective, en permettant de réduire la circulation du virus.
À l'occasion de Mars bleu, mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, le CHU de Besançon organise une journée d’information et de sensibilisation sur le cancer colorectal ce mercredi 26 mars de 10h à 16h. Ce cancer est la deuxième cause de mortalité en France. Le dépistage précoce permet de guérir 9 cancers sur 10, mais le taux de participation reste faible (34 % en 2023). Ce test est recommandé tous les 2 ans pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, sans symptôme, ni antécédent.
L’info est donnée par le journal « Le Progrès ». Le directeur des hôpitaux de Lons-le-Saunier, Saint-Claude et des Ehpad de Morez, Orgelet, Champagnole et Arinthod a été mis en examen pour harcèlement moral au travail. Il été placé sous contrôle judiciaire et suspendu de ses fonctions. Le quotidien jurassien précise que cette décision fait suite à plusieurs mois d’enquête, après deux plaintes déposées pour harcèlement. Selon cette même source, Guillaume Ducolomb est remplacé par Emmanuelle Pidoux du CHU de Besançon.
Dans un communiqué de presse, le syndicat Sud Santé Sociaux s’inquiète quant à une possible fermeture d’Etape, une unité d’hospitalisation au long cours du centre hospitalier de Novillars, près de Besançon. Si cette information se confirme, le syndicat évoque « le naufrage de la psychiatrie en France ». Il s’interroge sur les annonces gouvernementales, qui voulait faire de la santé mentale, « une grande cause nationale en 2025 ».
Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, se rendra dans le Jura, ce jeudi 20 mars pour une séquence autour de l’offre de soins. Il ira tout d’abord au Centre hospitalier (CH) Louis Pasteur de Dole, pour une présentation et la visite des nouveaux espaces de l’établissement. Puis sa visite se poursuivra au Centre hospitalier spécialisé (CHS) de Saint-Ylie, pour l’inauguration des nouveaux appartements « passerelle ». Enfin, le ministre visitera la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) de Bletterans, il échangera avec les professionnels de santé présents.
Ce mardi 17 mars, en présence de Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, a été inauguré le nouveau bâtiment de l’institut de formation des professions de santé, baptisé Paulette Guinchard. Quatre ans ont été nécessaires pour donner naissance à ce nouvel espace, installé à Temis santé. D’une superficie de 7.000 m2 et d’un montant de 31 millions d’euros, ce nouveau projet immobilier est porté par la Région Bourgogne Franche-Comté, qui finance également le fonctionnement de la structure à hauteur de 70%.
L'interview de la rédaction : Fabienne Paulin, directrice de l’établissement
L'interview de la rédaction : Fabienne Paulin, directrice de l’établissement
1.000 étudiants et une cinquantaine de formateurs y sont accueillis dans neuf filières de formation ; aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, infirmier, puériculteur, infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, masseur kinésithérapeute et cadre de santé. Avant de rejoindre son nouveau site, la structure se divisait sur deux secteurs : l’hôpital Saint Jacques et le site des Tilleroyes.
Dans le cadre de la journée nationale d’action sur la santé et la sécurité sociale du 20 mars, les syndicats de retraités UNIRS25 et FSU 25 se mobiliseront également et procéderont à des distributions de tracts à Besançon. Deux opérations ont été planifiées : le mercredi 19 mars au marché de Palente, à partir de 10h, et le jeudi 20 mars au marché île de France à Planoise, en face du centre Mandela sur le même créneau.