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La fédération des hôpitaux et EHPAD publics, et les représentants des collectivités locales demandent à l’Etat un fonds d’urgence de 1,2 milliard d’euros pour compenser l’explosion des dépenses dues à l’inflation. Selon la fédération, le déficit des hôpitaux publics a doublé depuis 2019. Selon cette même source, le déficit des hôpitaux publics atteignait un milliard d’euros en 2022. Il était de 500 millions d’euros pour les EHPAD publics.

Lundi, les députés ont adopté, à l’unanimité, une proposition de loi  pour interdire la vente de cigarettes électroniques jetables, les fameuses « puffs Â». Ces dernières connaissent un véritable succès chez les jeunes. Les parlementaires espèrent une mise en application de cette loi d’ici l’été 2024. Cette proposition de loi était portée par une députée écologiste et soutenue par le gouvernement.

Selon un rapport remis lundi au gouvernement, il est apparu que l’Aide Médicale d’Etat (AME) pour les étrangers sans papiers, supprimée par les sénateurs dans le cadre du projet de loi sur l’immigration,  est « d’utilité sanitaire», mais « mérite d’être adaptée Â». Ce travail a été mené par l’ancien ministre socialiste Claude Evin et l’ex-préfet LR Patrick Stefanini. Rappelons que l’AME a été rétablie par les députés lors de l’examen du texte en commission.

En cette période de fin d’année, durant laquelle les besoins sont importants, Grand Besançon Métropole rappelle que des collectes de sang sont organisées sur le territoire. Parmi les prochaines dates à venir, d’ici la fin de l’année : le 7 décembre, l’Etablissement Français du Sang vous donne rendez-vous, de 13h30 à 17h,  Ã  l’école d’ingénieurs Supmicrotech et,  de 16h à 20h,  au Palais des Sports Ghani Yalouz.

D’autres dates sont prévues : le 18 décembre au Marais de Saône, le 19 décembre à Boussières et le 23 décembre à Devecey. Vous pouvez également prendre rendez-vous sur  www.mon-rdv-dondesang-efs-santé.fr Le centre EFS des Hauts-de Chazal, à côté du CHU, vous accueillera.

Ce vendredi se tiendra la journée mondiale de lutte contre le sida. En France on estime qu’il y a 200.000 personnes qui vivent avec le VIH, dont 24.000 qui ne le savent pas. Cet événement permet de soutenir celles et ceux touchées par ce virus. Aujourd’hui encore, les personnes séropositives sont victimes de nombreux préjugés et de discriminations, alors qu’elles peuvent avoir des relations sexuelles sans transmettre ce virus à partir du moment où elles sont sous traitement.

 

Tous les ans, la date du 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cet événement est le cadre de manifestations de soutien aux personnes vivant avec et touchées par le virus. Cette journée symbolique est distincte du Sidaction Medias, week-end de collecte de l’association Sidaction, qui a lieu au printemps. « L’objectif derrière cette journée est d’aller proposer des tests de dépistage rapide à de nombreuses personnes et de pouvoir les mettre rapidement sous traitement Â» explique Jérémy Léonard, responsable de l’association Aides en région Bourgogne-Franche-Comté. Aujourd’hui, les personnes vivant avec le VIH ne transmettent plus le virus lors de rapport sexuel non protégé si elles sont sous traitement.

 

Des personnes encore trop souvent stigmatisées

« On sait que ça joue sur le moral et sur l’estime de soi quand on est séropositif, et qu’on est discriminé dans son rapport à l’autre. C’est important pour les personnes séropositives de pouvoir affirmer qu’aujourd’hui elles ne transmettent plus le virus, et qu’il ne faut pas avoir peur d’elles. Ce sont des personnes avec qui on peut avoir des relations sexuelles sans craindre d’être contaminé, à partir du moment où elles sont sous traitement antirétroviral, un traitement efficace Â» souligne Jérémy Léonard. « On le voit d’autant plus sur les applications de rencontre, où l’anonymat donne le courage d’insulter les personnes séropositives. On a besoin aussi d’intervenir sur ces applications, et on sensibilise sur des mots tout simples. Comme lorsqu’on demande « t’es clean ? Â», un terme sérophobe. C’est un sous-entendu « tu as le VIH donc tu n’es pas quelqu’un de clean, de propre Â» explique Jérémy Léonard.

 

Quelles avancées aujourd’hui en France ?

S’il n’existe encore pas de vaccin et de moyen de faire disparaître complétement ce virus à l’heure actuelle chez les personnes touchées, la recherche progresse au fil des années. En France, si les traitements les plus répandus sont à base d’un comprimé par jour, il est désormais possible d’avoir recours à un allégement thérapeutique. « On peut faire une pause dans son traitement pendant quelques jours dans la semaine, mais ça doit être mis en place par un protocole, et surveillé par un médecin Â» indique Jérémy Léonard. « Et puis on a aussi des traitements injectables, qui évitent de prendre des comprimés tous les jours. Donc on a des bonnes avancées, on a des personnes qui ne transmettent plus le virus, et puis il y a des espoirs de recherches qui continuent sur un vaccin, sur des traitements injectables à plus longue séquence, comme une fois par mois, ou une fois tous les deux mois Â» poursuit le responsable de l’association Aides en Bourgogne-Franche-Comté.

 

Vous pouvez soutenir la recherche ou l’association Aides, en allant faire un don sur la page https://www.aides.org/.

 

Réunis hier en commission, les députés ont rejeté hier, à une très grande majorité, un article, à l’initiative des sénateurs, qui souhaitaient transformer l’Aide médicale d’Etat en aide médicale d’urgence, dans le projet de loi immigration, pour les sans papiers. Cette décision n’est pas une surprise, les élus de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale avaient fait savoir qu’ils ne conserveraient pas cette disposition.   

Selon les récentes données de Santé publique France, le pays connait actuellement une flambée de pneumopathies. Les passages aux urgences et les hospitalisations sont en hausse chez les moins de 15 ans. Les consultations pour pneumopathie ont progressé de 36% lors de la semaine du 13 au 19 novembre. Les médecins expliquent cette situation par le retour d’une bactérie peu active ces dernières années.

Chaque année depuis 2009, le ministère de la santé organise "La semaine de la sécurité des patients". Cette opération de sensibilisation est une occasion privilégiée de renforcer la collaboration entre les professionnels de santé, les patients, leurs proches et la société dans son ensemble. Cette année, la semaine de la sécurité des patients se tenait du 20 au 24 novembre, avec comme thème : Â« Faire des patients les acteurs de leur propre sécurité Â».

Dans le cadre de cette Semaine de la sécurité des patients, et comme chaque année, les professionnels du CHU Minjoz de Besançon se mobilisent autour de cette campagne nationale afin d’informer et d’impliquer l’ensemble des publics de l’hôpital. De nombreuses animations sous différentes formes se sont tenues au sein de l’établissement pendant 5 jours, comme des stands d’information, des ateliers thématiques, des jeux de sensibilisation ou encore des expositions.

Peut-on mélanger de la verveine, de la menthe, du millepertuis ou encore du thé vert avec un traitement médical ? Sans que celui-ci ne voit ses effets diminuer, ou au contraire décupler ? C’est en tout cas à travers un jeu « phytothérapie Â» qu’Anne-Laure Clairet, pharmacienne au CHU de Besançon, et ses équipes ont souhaité sensibiliser le public à ces questions.

 

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« Un jeu sur l'éducation des patients au risque de prendre de la phytothérapie en même temps que leurs médicaments Â»

Le principe est très simple. Plusieurs cartes sont proposées, avec une mise en situation rédigée sur le recto de la carte. Par exemple, « Le pamplemousse est-il compatible avec le Tarceva ? Â». Après avoir répondu, la personne retourne alors la carte, et au verso se trouve une explication sur les risques avec des systèmes de feu vert, orange ou rouge. « Ces cartes ne sont là finalement que pour faciliter la discussion avec les patients et inciter à discuter avec nous, tout en prenant conscience des risques que peuvent représenter la prise de phytothérapie en même temps que plusieurs autres médicaments Â» indique Anne-Laure Clairet. « Certaines plantes peuvent augmenter l’activité, notamment du foie, et donc l'élimination des médicaments au prix d'une baisse de l'efficacité de ceux-ci. Et à l'inverse, certaines plantes peuvent bloquer l'activité du foie, et donc empêcher l'élimination et augmenter la toxicité de certains médicaments Â» poursuit la pharmacienne du CHU. Un atelier qui a bien fonctionné, avec des très nombreuses personnes venues se renseigner. « Les gens sont plutôt curieux, et ça suscite vraiment la curiosité. Et puis c'est un jeu qui est animé par des étudiants en pharmacie et en soins infirmiers. Donc l'échange entre les étudiants et les patients est très enrichissant pour les deux parties, il permet également de vraiment améliorer la formation nos étudiants Â» souligne Anne-Laure Clairet.

 

Anne-Laure Clairet, pharmacienne au CHU de Besançon : 

 

 

« En effet, dès lors que les patients sont associés aux soins qu’ils reçoivent en tant que partenaires, les données montrent que leur sécurité, leur satisfaction et leurs résultats sanitaires s’en trouvent nettement améliorés. En devenant des membres actifs de l’équipe soignante, les patients peuvent contribuer à la sécurité des soins qui leur sont prodigués et à celle du système de santé dans son ensemble. Que l’on soit soigné ou soignant, la mobilisation de tous est décisive pour, d’année en année, inciter les acteurs à s’engager davantage encore dans des démarches de sécurité maximale, de qualité et de coordination des soins Â» Ministère de la Santé

C’est un projet d’envergure que préparent actuellement l’association « Roule pour les maladies rares Â», basée à Montgesoye, dans la Vallée de la Loue,  et Aurielle Gomila, sa présidente. En septembre prochain, et durant 80 jours, cette quadragénaire, touchée par plusieurs maladies rares, a décidé de réaliser un parcours de 20.000 kilomètres, en solo et en moto, entre Pontarlier et Dakar pour sensibiliser le grand public sur les handicaps invisibles liés aux maladies rares. Le « projet Dakar 2024 Â» est lancé.

A travers cette belle et grande aventure, Mme Gomila veut également récolter des fonds pour la recherche, en direction de deux maladies rares, que sont la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome Sapho. Il s’agit de maladies auto-immunes, auto-inflammatoires et orphelines de nature rhumatologique qui arrivent et sévissent par « poussées inflammatoires Â» pouvant durer plusieurs jours, semaines, voire mois. « Ces maladies sont extrêmement douloureuses et invalidantes. Elles s’attaquent aux tissus osseux et aux articulations, de façon différente, en causant des dommages considérables sur ces dernières Â» explique l’organisatrice du défi.

Soutenir la recherche

Par cette action, Aurielle Gomila espère récolter un maximum d’argent. Il est possible de soutenir l’association et son combat de différentes manières. Tout d’abord, en faisant un don directement à la recherche, via la Fondation Hôpital Saint-Joseph : www.jedonneenligne.org/fhsj/DEFIMOTO-RHUMATO/ . Il est également possible d’aider l’association de la Vallée de la Loue, en adhérant, en faisant un don, en contribuant à la cagnotte du projet ou en achetant des articles sur la boutique solidaire, en se connectant au site internet : www.roulepourlesmaladiesrares.fr

L'interview de la rédaction : Aurielle Gomila

Le CHU de Besançon a dernièrement été certifié « Haute qualité de soins Â» par la Haute Autorité de Santé, un organisme indépendant, qui fixe les règles sur la qualité et  la sécurité des soins. Tous les objectifs d’un référentiel portant notamment sur le patient et les équipes de soins ont été passés au crible par un collectif de neuf experts-visiteurs. Il s’agit du meilleur résultat possible. Précisons que cette certification est délivrée pour une durée de 4 ans.