C’est une page qui se tourne à Besançon et une autre qui s’ouvre. Ce samedi après-midi, devant plusieurs centaines de personnes, les travaux de déconstruction du bâtiment de la maternité « La Mère et l’Enfant » ont débuté. Pour marquer cet évènement, la Ville avait organisé plusieurs temps festifs. C’est devant un public, composé de blouses blanches, d’élus et de curieux, toute génération confondue, qu’un engin de chantier s’est attaqué aux 10.000 m2 de la bâtisse. Il faudra, au moins, un mois de chantier pour arriver à la finalité souhaitée.
Un nouveau quartier
Anne Vignot, maire de Besançon, et Denis Leroux, président de Territoire 25, l’aménageur du site, étaient fiers de lancer une telle opération. La naissance d’un nouveau quartier en plein cœur d’un centre-ville est une initiative rare. Ane Vignot évoque « un lieu de renouveau urbain et social ». Au total, le quartier « Saint-Jacques/ Arsenal » se déclinera sur un espace de 7,6 hectares, qui verra sortir de terre 600 logements, privilégiant une vraie mixité sociale, une grande bibliothèque, des commerces, un agora … . La construction de ce nouvel espace de vie nécessitera du temps, mais le jeu en vaut la chandelle.
Près de 100.000 naissances
Ce n’est pas n’importe quel espace qui s’apprête à disparaître. La maternité « La Mère et l’Enfant » a donné naissance a près de 100.000 nourrissons. Inaugurée par Jean Minjoz et Simone Veil, alors ministre de la santé, en 1973, cette structure a marqué les esprits. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui ont répondu à l’invitation de la ville. Beaucoup de familles franc-comtoises y ont séjourné ou ont une anecdote à raconter.
1800 logements
L'interview de la rédaction
Au cours de son discours, Anne Vignot s’est félicitée du travail mené par sa majorité , en matière d’urbanisme, durant ce mandat. Mme la Maire a expliqué, qu’avec son équipe, elle est parvenue à relancer trois projets ( Grette/ Brulard, les Vaîtes et Saint-Jacques/Arsenal) « qui étaient en stand-by ». Au total, ce sont 1800 logements supplémentaires qui seront offerts sur le territoire bisontin dans les années à venir. Et ce, « tout en restituant 4,5 hectares de nature en ville ».