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Jusqu’au 22 octobre se déroulent les semaines d’information sur la santé mentale. L’objectif de ces deux semaines de mobilisation est d’informer le grand public, décliner ce sujet de société, qui a récemment fait irruption dans nos vies de tous les jours et présenter les différents acteurs, qui pourront être de précieux interlocuteurs, en cas de souffrance.

La santé mentale est un terme relativement récent dans le langage du quotidien. Cette notion s’est démocratisée notamment  lors des différentes périodes de confinement, liées à la pandémie de covid-19. Les ruptures de liens qu’elles ont provoquées, les incertitudes sur l’avenir et les conflits récents en Ukraine et au Proche-Orient ont des effets dévastateurs sur chacun d’entre nous. La santé mentale des Français, et notamment celle des jeunes, reste dégradée et préoccupante en 2023.

Brunch-itinérant à Pontarlier

Plusieurs actions sont organisées durant cette quinzaine d’information. L’association « l’escale Â» du pôle psychiatrique Grandvallier, composée de patients et de soignants, organise un brunch-itinérant qui se déroulera ce dimanche 15 octobre de 10h à 12h, au départ du pôle psychiatrique (rue du 3e Régiment de Tirailleurs Algériens). Une boucle de 4 kilomètres sera proposée. Elle permettra aux participants de rencontrer les membres de l’association locale, mais également d’autres relais que sont Res’ado, le Groupe d’Entraide Mutuel Comtois de Maîche et Morteau et l’EHPAD du Larmont. Tarif : 4 euros. C’est gratuit pour les enfants de -10 ans. Il n’y a pas besoin de réserver.

L'interview de la rédaction : Sophie Bagnoud, présidente de l'association "Escale"

 

Les médecins libéraux sont appelés à la grève ce vendredi 13 octobre par leurs syndicats représentatifs. Durant cette grève, un dispositif exceptionnel va être déployé pour éviter d’engorger le 15 et les urgences des hôpitaux du territoire. Il s’agit de l’ouverture, sur l’ensemble de la journée, du numéro 3966, pour obtenir des conseils médicaux. Il est préconisé de ne contacter le 15 uniquement en cas d’urgence, et de se déplacer aux urgences seulement en cas d’indication par le médecin du 3966 ou du 15.

Alors que ce jeudi 12 octobre se déroulera l’inauguration de la Maison d’Accueil Spécialisée d’Etalans, la CFDT demande « aux pouvoirs publics de mettre fin aux inégalités avant qu’il ne soit trop tard Â». L’action veut apporter son soutien à la trentaine d’oubliés de la prime Ségur. A ces agents administratifs, ouvriers techniques, agents d’entretien, cuisiniers et techniciens hospitaliers qui ne bénéficient pas de cette aide mise en place par le gouvernement pour celles et ceux qui ont été en première ligne durant la pandémie de Covid-19.


A l’appel de douze syndicats et collectifs de médecins, les praticiens libéraux appellent à un mouvement reconductible à partir du 13 octobre en attendant la réouverture des négociations sur le tarif des consultations. Ces professionnels menacent le gouvernement « d’un vendredi noir Â». Des cabinets, blocs chirurgicaux et services spécialisés des cliniques ne devraient pas ouvrir leur porte. Des complications sont à prévoir avec le report de certaines gardes et le transfert des urgences vers l’hôpital public par exemple.

Après la conférence de presse de Ludovic Fagaut, chef de l’opposition municipale,  Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon, a tenu à faire le point sur la situation de l’amiante dans les écoles de la ville. Document d’experts à l’appui, elle a rappelé, concernant les trois écoles, dont la situation méritait un suivi, que rien ne justifiait une fermeture. Néanmoins, soucieuse de ne faire prendre aucun danger aux enfants et aux enseignants, l’édile a décidé de mener les opérations nécessaires, ciblant les sites Bruyère, Bourgogne et Sapins. Des travaux de recouvrement des sols à surveiller ont été demandés, avant d’entamer des interventions plus lourdes cet été.

Des expertises menées en interne

Concernant le litige portant sur les rapports et évaluations de la situation, Anne Vignot reconnaît que le suivi demandé, Â« s’il était effectué par les services de la ville de Besançon Â», aurait mérité d’être mené par un cabinet indépendant. Ce que la Maire s’est attachée de mettre en place dès qu’elle a eu connaissance de ce manquement. « Le diagnostic de 2016 a été réalisé suite à un travail qui avait été fait en 2005. Sa réalisation ne pouvait être effectuée en interne. Nous avons désormais pris les mesures qui s’imposent Â» ajoute Mme Vignot.

70 millions d’euros d’investissement

Les travaux de désamiantage programmés s’effectueront dans le cadre des 70 millions d’euros consentis sur la totalité du mandat pour la rénovation et la réhabilitation des écoles bisontines. Douze écoles sur les soixante quatre que comptent la ville bénéficieront d’une cure de jouvence. C’est concrètement un peu plus d’un million d’euros qui sont budgétisés chaque année dans ce plan. « Lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités, nous avons constaté que les écoles n’avaient pas fait l’objet d’une attention particulière Â» explique Mme la Maire. « Ce sont de véritables passoires thermiques. Il va falloir encore de nombreuses années pour arriver à mettre aux normes tous ces sites Â» termine la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

En France. La commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides a établi un lien de causalité entre l’exposition au glyphosate d’une femme enceinte et la maladie de son fils. C’est une première. Cela faisait quatorze que la famille menait ce combat. Le montant de l’indemnisation s’élève à environ 36.000 euros. L’enfant, né en 2007, présentait une grave malformation de la trachée et de l’œsophage. La famille avait alerté les autorités dès 2009, dénonçant un produit générique du roundup.

Comme c’est le cas depuis sept ans maintenant, Besançon organise ce week-end, du 13 au 15 octobre, une nouvelle édition du Hacking Health, le marathon d’innovation en santé. Pour ce nouveau rendez-vous 21 problématiques seront lancées pour inventer de manière collaborative la santé de demain. Rappelons que l’idée est de mettre au défi des professionnels de santé, des patients, des étudiants et des aidants qui ensemble réfléchissent pour trouver des solutions aux problématiques posées.

Des sujets dans les domaines du polyhandicap, de l’endodontie, de la maladie de Charcot, d’Alzheimer, de l’ambulatoire, de la motricité des nouveau-nés seront proposés dans quelques jours. Les précédents Hacking Health bisontins ont été très riches en termes de créativité et d’inventivité. Depuis le lancement de cette initiative, huit brevets ont été déposés, un tiers des projets se développent, une dizaine d’applications et de services nouveaux sont commercialisés, trois start-ups ont été créées, … . Autant dire que ce rendez-vous est devenu un acteur incontournable et dynamique dans le registre de la santé et de l’innovation qui l’accompagne.

Un accompagnement des projets

A Besançon, le Hacking Health ne dure pas que trois jours. Cette année, un nouveau dispositif va être mis en place pour accompagner les initiatives et leurs développeurs.  Baptisé « le tube à essai Â», il se dote de moyens supplémentaires pour remplir parfaitement sa mission de départ. Un lieu accueillera les participants pour leur donner les moyens de poursuivre l’aventure et trouver  les chemins adéquats pour développer et faire aboutir le fruit de leur réflexion et de leur travail.

Pour des raisons de confidentialité, l’évènement est fermé au public. Néanmoins, la cérémonie d’ouverture, programmée ce vendredi à 17h, et le moment de restitution, dimanche soir, sont accessibles. A condition de se faire connaître, en envoyant un mail à l’organisateur. Pour de plus amples informations : https://hhbesac2023.sparkboard.com/

L'interview de la rédaction : Christophe Dollet, fondateur et organisateur de l’événement

 

Le cabinet d’Agnès Firmin Le Bodo, la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, a indiqué que le projet de loi sur la fin de vie sera présenté en décembre en conseil des ministres. Le pré-projet de loi a été remis avant « la fin de l’été » à Emmanuel Macron. Il résulte des travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Le gouvernement s’est donc donné un délai supplémentaire avant d’agir.

Le Conseil Municipal de Champagnole organise une marche rose dans le cadre de l’opération Octobre Rose. L’objectif est de sensibiliser la population au dépistage du cancer du sein. L’évènement se déroulera ce samedi 7 octobre. Trois circuits seront proposés : 6, 9 et 11 kilomètres. Les inscriptions s’effectueront à partir de 10h sur la place de la mairie. Le départ sera donné, à ce même endroit, à 14h.

Hier, Clément Beaune, le ministre chargé des Transports, a assuré qu’il n’y avait « pas de recrudescence Â» de la présence de punaises de lit dans les transports et qu’aucun des cas récemment signalés à la RATP et à la SNCF n’est avéré. Il a demandé aux opérateurs de communiquer « tous les trois mois Â» sur leurs données.