Choix du secteur :
Se connecter :
 

A Pontarlier. Le coup d’envoi d’Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, sera donné ce samedi 30 septembre. Le rendez-vous est donné, à 11h,  sur la place d’Arçon. Plusieurs animations sont prévues : lâcher de ballons biodégradables, flash mob des étudiants et élèves de l'Institut de formation paramédicale de Pontarlier,  démonstration d'escrime santé pour la rééducation après opération du sein et actions de l'association des commerçants du centre-ville.

234.300. C’est le nombre d’IVG réalisées en France en 2022. C’est le plus haut niveau depuis 1990. Ces chiffres sont issus d’une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. Ce sont chez les femmes âgées de 20 à 29 ans que les IVG sont les plus fréquentes. Cette situation fait suite à deux années de baisse notoire, en raison de l’épidémie de Covid-19.

Un chèque de 37.000€ a été remis au CHU de Besançon par le Crédit Agricole ce mardi matin. Un financement qui va permettre l’acquisition de 6 casques de réalité virtuelle en pédiatrie. Il s’agit d’un outil thérapeutique qui permet de lutter contre la douleur et l’anxiété chez les plus jeunes. Grâce à ce casque vidéo et audio, l’enfant est transporté dans un monde virtuel pendant une manipulation qui peut être douloureuse. Il peut alors plonger au cœur de la montagne, sur une plage, ou en pleine forêt, avec une aventure à suivre et des stimulus pour capter son attention.

CHU_Casque.jpg

 

« L’objectif de ce casque, c’est d’améliorer la prise en charge des enfants, afin qu’ils n’aient pas une mauvaise expérience de leur séjour ici Â» indique Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon. En effet, cet outil thérapeutique a déjà prouvé à maintes reprises qu’il permettait une bien meilleure gestion de la douleur chez l’enfant, et une réduction significative du stress et de l’anxiété. S’appuyant sur l’hypno analgésie et la musicothérapie, en quelques secondes, ce dispositif plonge le patient en immersion totale dans le monde naturel virtuel de son choix : montagne, plage, forêt, prairie, etc. L’effet anxiolytique va abaisser le niveau de stress lié au contexte chirurgical et offrir au patient une profonde détente. Utilisé pendant un acte chirurgical ou lors d'un soin potentiellement douloureux réalisé sous anesthésie locale, l’action antalgique va s’ajouter à l’apaisement. Cet outil peut également favoriser un moindre recours aux produits pharmaceutiques et ainsi diminuer le risque d’éventuels effets secondaires, et permet aussi de privilégier les anesthésies loco-régionales plutôt que générales.

 

 

« On avait déjà essayé d’autres types de casques, et on avait été très satisfaits Â» souligne Gérard Thiriez. « Ensuite, pour ce projet coûteux, nous avons cherché un financeur, et c’est le Crédit Agricole qui a tout de suite soutenu l’initiative Â» poursuit le chef de service des urgences pédiatriques. 37.080€, c’est la somme exacte versée par l’agence bancaire française, qui servira à acquérir 6 casques de réalité virtuelle, voire plus, en fonction de l’évolution des prix du marché. « C’était l’occasion de montrer que l’on a deux casquettes. Celle de banquier, mais aussi celle d’acteurs du territoire Â» indique Franck Bertrand, directeur général du Crédit Agricole Franche-Comté.

 

Gérard Thiriez, chef de service des urgences pédiatriques, de la réanimation infantile, et de la néonatologie au CHU de Besançon : 

 

Dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement, un rassemblement se tiendra ce jeudi 28 septembre, à 17h30, place Pasteur, à Besançon. L’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appelle les manifestants à venir avec un cintre, symbole des douleurs et du calvaire que doivent subir des millions de femmes lorsqu’elles n’ont pas accès à une IVG médicalisée et souhaitent, à tout prix, avorter.

Octobre Rose, le mois consacré au dépistage du cancer du sein, évolue à Pontarlier. L’objectif pour la municipalité est de mettre davantage en avant la sensibilisation. Le coup d’envoi de l’évènement sera donné le samedi 30 septembre. Rencontre avec Corinne Gabelli, l’élue en charge de l’évènement.

Le 30 septembre prochain, à 11h, sur la place d’Arçon, la Ville et ses partenaires lanceront les hostilités. Plusieurs animations et interventions seront proposées. Porteuse d’espoir, cette manifestation aura pour thème « comment se reconstruire après un cancer ? Â». Pour répondre à cette question, des rendez-vous symboliques seront proposés. Des représentantes de l’association « vivre comme avant Â» apporteront leur témoignage et feront une démonstration d’escrime. Également au programme : une flashmob par les élèves de l’école d’infirmière et un lâcher de ballons biodégradables. Les clubs sportifs de Pontarlier ont également été associés à cet évènement. Ainsi, des matches de football, rugby et basket seront proposés ce jour-là.

La Crazy Pink Run

Cette année, la Crazy Pink Run aura lieu le mercredi 4 octobre. La ville annonce « une édition revisitée Â». Le départ sera donné de la place Saint-Bénigne, où tous les stands et animations seront installés. Un nouveau parcours de plus de 2 kilomètres sera proposé.  Les visiteurs pourront également participer à une collecte de cheveux où des professionnels de la coiffure seront présents. Le public pourra faire un don de cheveux de 10 centimètres. Les animations débuteront à 18h. Le départ de la course sera donné à 20h.

Ce mois de sensibilisation se terminera par une soirée cinéma le 18 octobre à 19h. Deux documentaires, complétés par des témoignages d’oncologues et de patients, seront au programme.

L'interview de la rédaction : Corinne Gabelli

 

Pour faire face aux pénuries qui touchent certains antibiotiques, et à l’approche de l’hiver, le gouvernement va rendre obligatoire la distribution à l’unité de certains antibiotiques lorsque des difficultés d’approvisionnement se feront sentir. La liste des molécules n’est pas encore connue. Notre pays fait partie de ceux qui consomment le plus d’antibiotiques sur le vieux continent.

La commission européenne a proposé mercredi aux Etats membres de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’Union Européenne. Rappelons que ce produit très controversé est classé comme « cancérogène probable Â» depuis 2015 par l’OMS.

En juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estimait que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdire cet herbicide. L’autorisation actuelle avait été renouvelée en 2017 pour cinq ans, avant d’être prolongée,  en 2022, d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique. Cette proposition doit être examinée vendredi par les Vingt-Sept.

Les syndicats représentatifs des médecins libéraux appellent à une grève illimitée à compter du 13 octobre. Ils dénoncent la revalorisation, jugée insuffisante des consultations, avec une revalorisation de 1,50 euro, alors qu’ils demandent une hausse entre 30 et 50 euros pour la consultation de base. Les consultations ont été fixées à 26,50 euros pour les généralistes et à 31,50 euros pour les spécialistes.

Fasse à la hausse de la circulation du virus du Covid-19, Aurélien Rousseau, le ministre de la santé,  a fait savoir que la campagne de vaccination était avancée au 2 octobre prochain. Initialement, elle avait été programmée, pour les plus fragiles (plus de 65 ans, jeunes avec des comorbidités, femmes enceintes,...) ,  en même temps que celle de la grippe, prévue le 17 octobre. De son côté, le Comité de veille d’anticipation des risques sanitaires (Covars) recommande « l’accès au rappel vaccinal dès que possible Â».

A compter de ce vendredi, les nourrissons de moins d’un an pourront recevoir un traitement préventif contre le principal virus responsable de la bronchiolite. Il ne s’agit pas d’un vaccin mais d’un anticorps monoclonal. Suite à cette décision, les autorités espèrent réduire les formes graves et soulager le système de soins.